Le Livre d’Ophélie (1979) et La Voie nomade (1986) sont deux livres phares dans l’œuvre poétique d’Anne Perrier. Dans Le Livre d’Ophélie, l’auteur affronte le mal, la violence du monde, la mort, par une parole tour à tour tendre et désespérée, où la révolte côtoie l’émerveillement. Dans La Voie nomade, Anne Perrier reprend ce balancement déchirant entre des forces contraires, mais d’une voix portée par l’appel des grands espaces. Ici, la poésie se tient en équilibre entre la beauté sensuelle de l’existence et sa cruauté dévastatrice, pour les dépasser, s’en alléger.
Après avoir obtenu un baccalauréat classique, elle entreprend des études de lettres à l'issue desquelles Anne Perrier obtient en 1947 le Prix Folloppe, puis elle se marie la même année avec Jean Hutter.
Passionnée de musique, elle hésite un temps entre la vocation de compositeur et celle de poète. Elle est l'auteur de plusieurs recueils de poèmes.