Je n’aime pas qu’Agnès prenne pour concubine Sa bonne aux cheveux noirs, gougnotte s’il en fut, Qui lui plante sa langue au cul comme une pine Et qui lui frotte au nez son derrière touffu.
Je n’aime pas à voir qu’en l’église Saint-Lupe Une pucelle ardente, aux yeux évanouis, Confessant des horreurs, se branle sous sa jupe Et murmure : « Oh pardon… mon Père… je jouis. »
Je n’aime pas à voir la nouvelle tenue De la jeune lady qui vient au bal masqué Une cuisse en culotte et l’autre toute nue Jusqu’au milieu du con, Madame, c’est risqué.
Je n’aime pas à voir l’Andalouse en levrette Ouvrir les bords poilus de son cul moricaud Qui porte à chaque fesse une sorte d’aigrette Sur l’anus élargi comme un coquelicot.
Je n’aime pas à voir trois petites gougnottes Qui, ne pouvant coucher ensemble ouvertement, Se branlent dans les coins, se goussent dans les chiottes Et se pissent en bouche et trouvent ça charmant.
Je n’aime pas à voir qu’une vierge sans tache Peigne ses poils du cul devant son cousin Jean Les frise en éventail puis en double moustache Et dise avec un œil railleur : « T’as pas d’argent ? »
Je n’aime pas à voir dans la salle d’études Vingt filles se moquer d’un maître faible et doux Et dire en affichant leurs sales habitudes « Ah ! laissez-nous jouir ; on se branle pour vous ! »
Je n’aime pas à voir la malheureuse gousse Dont le poil est trop rouge et le jus trop amer. Elle n’a pas d’amie et son foutre de rousse Aux filles qui l’ont bu donnait le mal de mer.
Je n’aime pas à voir la suceuse gourmande Qui sirote le foutre et dit à son amant : « En reste-t-il encore un peu ? J’en redemande. » Elle peut bien attendre un quart d’heure vraiment.
Je n’aime pas à voir la petite soularde Qui soupe avec des gens peut-être encore plus saouls Et qui s’enfile avec un pilon de poularde Pendant qu’un amateur l’encule par-dessous.
Je n’aime pas à voir la fille trop juteuse Qui pleure et bave et suce et pisse en déchargeant, Galope à coups de cul, fait la grande fouteuse Et crie : « Ah ! pour ça non ! je ne veux pas d’argent. »
Je n’aime pas à voir qu’Alice aux longues tresses Lèche à la pension tous les cons du dortoir Sous les yeux indulgents des jeunes sous-maîtresses Qui donnent des conseils et tiennent le bougeoir.
Je n’aime pas à voir la gourmande qui mouche Ses amants en suçant leur nez comme des vits Pour que la morve aussi jette à flots dans sa bouche Le foutre dont ses sens ne sont point assouvis.
Je n’aime pas à voir celle qui s’effarouche Dès qu’un jeune homme ardent l’attaque par le bas Et qui prend vivement la pine dans sa bouche Pour avaler l’enfant dont elle ne veut pas.
Je n’aime pas aux champs celles qui s’accroupissent L’une en face de l’autre et se penchent pour voir Comment bâillent leurs poils et comment elles pissent Et qui nomment ce jeu : « Se regarder pleuvoir. »
Je n’aime pas à voir dans un bordel chouette Les mains sur une roue et les deux pieds en l’air La putain qui se fait enculer en brouette C’est là, dirait saint Paul, pécher contre la chair.
Je n’aime pas qu’Odette ait si mauvaise mine, Qu’elle aille se branler dans toute la maison Et qu’elle couche avec une infâme gamine Qui sait ouvrir les poils et téter le tison.
Je n’aime pas qu’à table une infante se serve Trop de piment, puis sorte au milieu du dîner En disant tout à coup : « Cette sauce m’énerve ! Je vais chercher quelqu’un pour me faire piner ! »
Je n’aime pas à voir l’écolière distraite Qui se branle en tramway comme elle fait chez soi ; Qui se trouble, rougit, baisse le nez, s’arrête Et dit de l’air le plus ingénu : « C’est pas moi. »
Je n’aime pas à voir l’indolente Charlotte Qui passe en travesti dans un bal familier, Disant qu’elle a percé le fond de sa culotte Pour se faire enculer sans se déshabiller.
Je n’aime pas qu’Esther, dont les lèvres avides Ont tété par sept fois un...
Pierre Louÿs was a French poet and writer, most renowned for lesbian and classical themes in some of his writings. He is known as a writer who sought to "express pagan sensuality with stylistic perfection". He was made first a Chevalier and then an Officer of the Légion d'honneur for his contributions to French literature.
Born in Belgium, in 1870, but moved to France where he would spend the rest of his life. He was a friend of authors André Gide and Oscar Wilde, and of composer Claude Debussy.
Still obscene by modern standards, and a few amusing moments because of the subversive absurdity, but I just felt that it grew tiresome fairly quickly. Not just in terms of content, but also because of the invariability of the form.
Wakefield Press did a good job on this, however. It’s a bilingual edition and includes several erotic drawings by the great surrealist Toyen whom I adore.
Oh well, at least my French vocab is now good enough to tackle Bataille and De Sade in the original.
No-holes-barred debauchery described across 300+ quatrains (of an original 2,000), for which Louÿs provides endless permutations of place, manner, and means, limited only by the number of serviceable orifices in the human body. (The remaining quatrains unpublished here were auctioned off in 1936, and haven't been seen since.) Not for the squeamish or self-righteous. Brilliantly devoid of redeeming social value.
A cross between a book of basely-thematically related poetry and the kind of cumpendium found wedged beneath the floorboards of a rickety treehouse long-abandoned about a twenty-minutes' walk heartwards into the forest of some east-coast suburban backyard.
You want to wait on each poem a moment because it is an isolated experience and it deserves your meditation, but really, it's pornish, so you're flicking through looking for "a good one". In the end: Pybrac more resembles the latter (re: above (cumpendium))- or one of those softcore photo sets I used to look at in the early teen years before I figured out that there were videos out there. (WOW) Maybe you save a couple shots to your "Physics Homework" folder; maybe you reread a coupl'a the quatrains, but the bulk you sorta gloss over because they're not really that titillating.
Anyhow here's a colorful one:
I do not like Irma, who answers her granny: "Do I like buggery? Of course, don't be absurd! I'll shit come in your face: spread open my fanny And you'll see lots of sauce drizzled over my turd."