Dans l’Europe tourmentée des années 30, Alice Clifford travaille pour le New York Herald Tribune. Elle est correspondante à Rome, où triomphe Mussolini, avant de couvrir la Guerre d’Espagne au risque de sa vie. Libre, indépendante, moderne, opposée aux dictatures, elle ne peut se garder de passions troubles avec des hommes proches du pouvoir fasciste et nazi.
Jusqu’où ira-t-elle pour ne pas trahir ses idéaux ?
Un roman passionnant qui nous raconte la vie d'une journaliste intrépide soucieuse de témoigner de la montée du fascisme à travers l'Europe. C'est ouvrage extrêmement bien documenté, qui m'a encore fait découvrir des pans de l'Histoire européenne que je ne connaissais pas ou très peu. Le personnage d'Alice peut parfois exaspérer mais j'ai aimé découvrir les aventures de cette femme libre, forte et engagée.
Theresa Révay est née à Paris. Après des études de lettres, elle s'oriente vers la traduction de romans anglo-saxons et allemands. Sa prédilection pour l'histoire la conduit à s'intéresser aux déchirements de familles européennes confrontées aux épreuves d'un XXème siècle tumultueux. La documentation rigoureuse et le souffle romanesque de ses romans lui permettent de s'imposer aujourd'hui comme l'une des romancières majeures de grandes fresques historiques, et d'être publiée dans de nombreux pays. Que dire de son nouveau roman, La vie ne danse qu’un instant, si ce n’est que Theresa Révay maîtrise son sujet sur le bout des doigts ! Le contexte historique est, une fois de plus, impeccablement restitué, l’intrigue brille de mille feux et surprend par l’élégance de son écriture. Malgré une première partie un peu poussive dans laquelle on sent toutefois le bouillonnement des événements à venir, on frémit et on tremble pour la vie de ces personnages qui, entre espoir, honneur, devoir et sacrifice, subiront de plein fouet le cataclysme d’une guerre qui sera aussi leur chant du cygne… Des palais de Rome à la corniche d’Alexandrie, des montagnes d’Ethiopie aux plaines de Castille, Theresa Révay aborde tous les grands sujets qui ont fait l’Histoire de l’Europe et du monde entre 1936 et 1945. À la suite d’Alice, correspondante de guerre américaine intrépide et passionnée, le lecteur assiste à la montée inexorable des totalitarismes, de l’antisémitisme ainsi qu’aux premières fissures dans l’armature coloniale. Enracinant son intrigue dans un pessimisme mordant, entraînant le lecteur dans l’histoire tumultueuse d’un monde qui court à sa perte, Theresa Révay ne fait finalement que rappeler les dérives et les dangers que sont le fanatisme, le déracinement et l’écartèlement des cultures. À la fois cinglant et cruel, son roman offre le portrait inoubliable et passionnant d’une femme libre, pour qui la vie n’aura dansé qu’un instant…
Je n’aurais de cesse de remercier Theresa Revay et les Editions Albin-Michel pour ce très beau service-presse. Ce roman a été un énorme coup de cœur, vous verrez que vous aurez du mal à le lâcher. Theresa Revay est une personne très accessible, simple, qui aime discuter et partager des choses avec ses lecteurs, je peux même dire qu’il y a une certaine connexion avec eux via sa page Facebook qui est une belle bulle d’oxygène. Je trouve que le contact avec ses lecteurs est aussi important que d’écrire de beaux romans, pour moi, l’un ne va pas sans l’autre. J’ai l’impression de dire la même chose à chaque nouveau roman mais celui-ci est le meilleur, celui qui m’a le plus marqué.
Abyssinie, printemps 1936.
Alice Clifford, correspondante de guerre pour le New York Herald Tribune a vu bien des choses notamment comment le Duce a conquis ce territoire africain en utilisant le fameux et non moins dangereux gaz moutarde sur des civils (femmes et enfants).
Sa rencontre avec Karlheinz Winther, journaliste pour le parti socialiste allemand va lui ouvrir les portes des personnages importants de cette époque.
Pour être au cœur de l’histoire en marche, Alice saisit toutes les occasions personnelles et professionnelles et ce au mépris du danger.
Discrète sur son passé, elle jouit de l’instant présent avec les hommes aussi bien qu’avec sa plume.
Elle tourbillonne avec un journaliste nazi, a une liaison avec un diplomate italien marié, elle n’aura de cesse de clamer par ses actes et ses convictions , sa liberté de femme indépendante, amoureux de son métier comme de la vie.
C’est à Alexandrie, le pays de son enfance qu’elle retrouve cette insouciance. Dans cette ville cosmopolite, Alice va faire le point sur sa vie et va prendre des décisions lourdes de conséquences.
Le lecteur découvre les failles d’Alice, sa vulnérabilité, ses secrets, ses non-dits refoulés et peut-être le sens, la raison de son besoin de liberté.
Le portrait poignant et saisissant d’une reporter dans le tourbillon d’un monde en guerre où la vie ne danse qu’un instant !
Theresa Revay rend hommage aux correspondantes de guerre à travers Alice, une journaliste dont la passion n’a d’égale que sa soif de liberté dans un monde où l’indépendance de la femme n’en est qu’à ses balbutiements.
Une femme amoureuse qui cache ses fêlures dans des relations compliquées, dans des choix dangereux… C’est cette prise de risques et de courage qui ont permis aux femmes de trouver la liberté, celle de la vie qui ne danse qu’un instant.
Comme toujours, Theresa Revay met les femmes à l’honneur et entraîne ses lecteurs dans une histoire où la guerre va tout faire basculer dans un tourbillon d’amour et d’émotions.
Un roman intense également de par les thèmes abordés comme celui de l’avortement, le choix des femmes entre fonder un foyer et/ou leurs carrières, leur indépendance, les conséquences de la guerre (victimes civiles, viol…)…
On n’aura de cesse de remercier l’auteur pour le travail intense voire colossal de recherches effectuées pour nous offrir un roman très riche d’informations sur la guerre dans différents pays du monde et ses conséquences vue à travers les yeux des femmes.
Theresa Revay a une plume où la magie des mots et de l’histoire vous prend et ne vous lâche plus, chacun de ses romans est intense, poignant, puissant et marquant. Chacun de ses romans est comme un bon vin qui se bonifie avec le temps.
Il faut souligner le don que l’auteur a de nous faire voyager au fil des pages à travers la vie de ses héroïnes de papier dont le courage n’a d’égale que la force de leur amour, celui qui dirigent leurs vies, les amenant à faire des choix difficiles en tant que femmes, en tant que mères.
Je pourrais encore continuer des heures et des heures mais il faut bien conclure donc pour moi, Theresa Revay est un auteur qui a marqué et largement mérité sa place dans la littérature d’aujourd’hui, un auteur qu’on n’aura de cesse de suivre.
Ce livre est extrêmement bien écrit et également très bien documenté. L'histoire de la journaliste Alice Clifford se déroule sur une toile de fond d'un monde en transition dans les années 30 et pendant la seconde Guerre Mondiale. Le roman se déroulant pour une grande partie à Rome, l'auteur nous plonge dans la situation de ce pays a l'époque, les difficultés politiques, les choix difficiles que certains ont dû faire, et les souffrances qui ont été subies. Alice est un personnage poignant et triste, essayant de trouver ce qui la comblera totalement sans y arriver jusqu'à ce qu'il ne soit trop tard. Le personnage d'Alice est aussi un éloge aux journalistes, particulièrement les journalistes de guerre. Un éloge qui reste fort d'actualité dans le monde actuel ou tant de journalistes continuent de lutter avec courage pour informer. Un métier qui est davantage une vocation, qu'Alice nous fait vivre au fil des pages, faisant des choix difficiles là ou nombreux d'entre nous aspireraient à la tranquillité chez nous. Les autres personnages du roman sont admirablement traités par l'auteur. Des personnalités fortes ou plus douces, amis et amants, collègues et héros, ils ont tous une présence qui donne à ce livre une grande profondeur. Merci à Nathalie de m'avoir offert ce livre que j'ai beaucoup aimé.
Muy interesante el contexto histórico, pero muy poco naturales y un tanto forzados algunos de los diálogos de los personajes que la autora ha querido utilizar para ilustrar y explicar dicho contexto. Triángulo amoroso en medio del auge del fascismo con algunos pasajes excesivamente empalagosos y manidos.
LE portrait d’une femme libre, Alice Clifford, journaliste pour la presse américaine Elle voyagera de l’Éthiopie à Madrid, d’Alexandrie à Rome en passant par Berlin afin de témoigner de tous les grands événements des années 36 à 44 Romanesque avec un peu d’histoire , lecture à ne pas manquer
La vie ne danse qu'un instant de Theresa Revay. Alice Clifford est reporter américaine à Rome en 1936. Elle couvre l'Abyssinie, l'Espagne, Berlin, le Duce évidemment, le Vatican.
Meraviglioso, ho pianto e riso insieme ad Alice, ho respirato la stessa aria di paura e detriti, ho fumato con la stessa intensita e parsimonia. Da leggere.