Dans ce court roman très enlevé, Aleph, le narrateur, se présente comme un anti-héros, une sorte de Woody Allen inversé.
Depuis tout petit, sa mère lui répète : « T’es moche, j’espère que tu te referas le nez quand tu grandiras. Et en plus tu ressembles à un juif. » Mais Aleph sort en boîte, séduit les filles, se fait des amis. Il s’engage, il voyage. Beaucoup au Liban. Il tombe amoureux, se retrouve dans le cinéma et rien ne se passe jamais comme prévu.
Entre Paris et Beyrouth, la Palestine et Israël, le Hezbollah et le Mossad, Aleph doit faire des choix. Arabe sous une peau de Juif, il est en quête permanente d’identité..
Un très court romain, sur un jeune français d'origine libanaise, dont tout le monde trouve qu'il a l'air juif, perdu entre ces différentes identités. Il y a vraiment quelque chose dans ce (très court) roman, le style et le choix des courts passages décousus sont percutants, mais pour moi ça partait un peu trop dans tous les sens et c'était un peu trop décousu pour que j'accroche vraiment. C'était le premier roman de cet auteur, je reste curieuse de voir comment il s'en sort dans d'autres livres.
Avis très mitigé. C’est un petit roman qui se lit très vite, mais que j’ai trouvé inconséquent. Aleph y parle, à la première personne, de sa vie de jeune Libanais né en France et qui a une tête de Juif. Sa mère n’a cessé de lui répéter qu’il est moche et qu’il a un nez de Juif. Cela l’a mené vers une longue errance, à la fois professionnelle et identitaire. Entre la France et le Liban, il explore cette part « judaïque » qu’il n’a pas réellement, mais qui lui manque presque.
Le titre du livre est accrocheur, l’idée de cet Arabe qui a une tête de Juif est intéressante, et le Liban, avec sa richesse et sa complexité, offre un décor inégalable. Tous les ingrédients étaient donc réunis pour en faire un superbe petit roman. Pourtant, non. Aleph est léger. La première moitié du livre, il est même très agaçant. Cela s’améliore un peu au fil des pages, mais le récit donne globalement un sentiment de décousu — plus une succession d’anecdotes qu’une trame narrative construite. C’est plutôt creux, avec des bribes intéressantes ici et là. Cela se sent que c’est un premier roman. Rien à voir avec le très beau Beyrouth-sur-Seine.
C’est un court roman, sec, constitué de petits chapitres. Comme autant d’anecdotes, ils racontent la vie de notre héros, affublé d’un nez non pas à la Cyrano, mais que certains qualifient de juif.
Mais qu’est-ce que cela veut vraiment dire ? Aleph, va essayer d’en trouver la signification, lui qui est libanais, entre opportunisme parfois, d’une telle filiation, à rejet par d’autres moments. C’est une véritable interrogation sur la filiation, l’identité, la perception des gens.
C’est souvent drôle, assez désopilant, on est souvent un peu perdu, dans cet itinéraire d’un enfant, quand pas mal gâté, qui se cherche ….mais se trouve-t-il vraiment ?
Étonnamment j'ai plutôt bien aimé ce regard sur le monde arabe, sur le Liban et les relations avec Israël vu d'un jeune homme franco libanais qui expérimente beaucoup dans son existence. Cela m'a rappelé L'attrape cœur de J.D Salinger
Je n’avais déjà pas aimé Beyrouth-sur-Seine mais j’ai voulu retenter l’expérience (sado?) Tout est décousu, les personnages sont tous détestables surtout le principal. Je ne comprends pas l’intérêt
"Le Nez Juif" by Sabyl Ghoussoub is a powerful and deeply moving exploration of the complexities of identity and cultural heritage.
The author's poetic writing style draws the reader into the protagonist's journey to uncover the history of the Jewish community in Lebanon, and to reconcile it with his Lebanese identity.
The novel is also filled with humorous moments and witty jokes that add a lighthearted touch to the poignant story.
Through the protagonist's struggles and self-discovery, Ghoussoub raises thought-provoking questions about the intersections of culture, religion, and history, and the impact these have on personal identity.
Overall, "Le Nez Juif" is a beautifully written and thought-provoking novel that offers a unique perspective on the complexities of identity in Lebanon and beyond.
Dans la fiche wiki de Sabyl Ghoussoub son style est comparé à celui de Woody Allen et de Philippe Roth. C'est vrai, mais il ne faut pas oublier Riad Satouf et son film Les beaux gosses. Ce livre est vraiment très drôle. C'est une magnifique démonstration par l'absurde de l'inanité des haines et des conflits au proche orient.