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La Tête sous l'eau
Quand mon père est ressorti du commissariat, il avait l'air perdu. Il m'a pris dans ses bras et s'est mis à pleurer. Un court instant j'ai pensé : ça y est, on y est. Léa est morte.
Puis il s'est écarté et j'ai vu un putain de sourire se former sur son visage. Les mots avaient du mal à sortir. Il a fini par balbutier : " On l'a retrouvée. Merde alors. On l'a retrouvée. C'en est fini de ce cauchemar. "
Il se trompait. Ma soeur serait bientôt de retour mais nous n'en avions pas terminé.
Puis il s'est écarté et j'ai vu un putain de sourire se former sur son visage. Les mots avaient du mal à sortir. Il a fini par balbutier : " On l'a retrouvée. Merde alors. On l'a retrouvée. C'en est fini de ce cauchemar. "
Il se trompait. Ma soeur serait bientôt de retour mais nous n'en avions pas terminé.
228 pages, Paperback
First published August 23, 2018
12 people are currently reading
620 people want to read
About the author
Olivier Adam
59 books105 followersRomancier de renom, Olivier Adam connaît un succès populaire et critique indéniable qui le place parmi les écrivains les plus connus de sa génération. Ancien étudiant en gestion des entreprises culturelles, il participe à la création du festival littéraire 'Les Correspondances de Manosque' et travaille comme directeur de collection aux éditions du Rouergue. C'est son premier roman paru en 2000, 'Je vais bien, ne t'en fais pas' qui lui permet d'accéder à la notoriété. Lauréat du prix Goncourt de la nouvelle en 2004 pour 'Passer l'hiver', l'auteur poursuit néanmoins dans la veine romanesque avec 'Falaises' ou 'À l'abri de rien'. Des histoires plein la tête, Olivier Adam sort coup sur coup 'Des vents contraires' (2009) et 'Le coeur régulier' (2010), tout en écrivant des ouvrages jeunesse, 'Les Boulzoreilles', avec Euriel Dumait (2010) ou 'Personne ne bouge' (2011).
Parmi les auteurs français les plus adaptés au cinéma, il collabore dès 2006 avec Philippe Lioret, au scénario de l'adaptation de son premier roman 'Je vais bien, ne t'en fais pas'. Il retrouve ensuite le réalisateur pour l'écriture du script de 'Welcome'. Il participe également aux scénarios de 'Poids léger' et 'Maman est folle (d' après 'À l'abri de rien') de Jean-Pierre Améris, et à celui de l'adaptation par Jalil Lespert de son roman 'Des vents contraires', sorti en décembre 2011.
http://www.evene.fr/celebre/biographi...
Parmi les auteurs français les plus adaptés au cinéma, il collabore dès 2006 avec Philippe Lioret, au scénario de l'adaptation de son premier roman 'Je vais bien, ne t'en fais pas'. Il retrouve ensuite le réalisateur pour l'écriture du script de 'Welcome'. Il participe également aux scénarios de 'Poids léger' et 'Maman est folle (d' après 'À l'abri de rien') de Jean-Pierre Améris, et à celui de l'adaptation par Jalil Lespert de son roman 'Des vents contraires', sorti en décembre 2011.
http://www.evene.fr/celebre/biographi...
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Displaying 1 - 30 of 140 reviews
June 25, 2021
« Mais au final je crois que ce sera plus difficile pour toi que pour moi. Parce que m’oublier, c’est t’oublier toi même. »
🌊 Alors j’ai finis ce livre d’Olivier Adam. Le livre déjà est très court (200p).
🌊 mais finalement je pensais être vraiment surprise par ´l’intrigue. Et ça été tout le contraire.
🌊c’est l’histoire d’une famille où la jeune fille a disparu depuis quelques années maintenant. Un jour elle est retrouvée. ( tout est dit dans le résumé )
🌊 ils mettent en place une enquête, pour qu’au final on ne sache même pas l’identité de l’homme qui l’a kidnappé.
🌊 vous pouvez faire le détour honnêtement. C’est une lecture fluide. Après je dirai éventuellement le petit point positif, c’est qu’on suit les émotions que peut ressentir Léa après toute cette souffrance.
🌊 Alors j’ai finis ce livre d’Olivier Adam. Le livre déjà est très court (200p).
🌊 mais finalement je pensais être vraiment surprise par ´l’intrigue. Et ça été tout le contraire.
🌊c’est l’histoire d’une famille où la jeune fille a disparu depuis quelques années maintenant. Un jour elle est retrouvée. ( tout est dit dans le résumé )
🌊 ils mettent en place une enquête, pour qu’au final on ne sache même pas l’identité de l’homme qui l’a kidnappé.
🌊 vous pouvez faire le détour honnêtement. C’est une lecture fluide. Après je dirai éventuellement le petit point positif, c’est qu’on suit les émotions que peut ressentir Léa après toute cette souffrance.
October 7, 2018
Si j'ai adoré l'écriture d'Olivier Adam qui est à la fois très poignante, très rythmée tout en restant très simple, je n'ai pas du tout accroché à l'histoire.
Je l'ai trouvé trop tragique, j'avais l'impression de lire un truc digne d'un téléfilm TF1. Et finalement, je n'ai pas été touché, ni même émue. Je me sens aussi horrible que les faits racontés dans le livre à dire ça, mais vraiment c'était too much pour moi.
J'ai presque eu l'impression que c'était un livre un peu moralisateur qui me disait "attention ne parle pas aux inconnus, reste toujours avec un adulte. Et surtout écoutes bien tes parents".
En revanche, même si j'ai pris personnellement beaucoup de distance par rapport à l'histoire, c'est un roman très dure, même si on entre jamais dans les détails, les choses sont dites et les mots utilisés sont souvent violents (pas mal de TW donc).
Je l'ai trouvé trop tragique, j'avais l'impression de lire un truc digne d'un téléfilm TF1. Et finalement, je n'ai pas été touché, ni même émue. Je me sens aussi horrible que les faits racontés dans le livre à dire ça, mais vraiment c'était too much pour moi.
J'ai presque eu l'impression que c'était un livre un peu moralisateur qui me disait "attention ne parle pas aux inconnus, reste toujours avec un adulte. Et surtout écoutes bien tes parents".
En revanche, même si j'ai pris personnellement beaucoup de distance par rapport à l'histoire, c'est un roman très dure, même si on entre jamais dans les détails, les choses sont dites et les mots utilisés sont souvent violents (pas mal de TW donc).
August 27, 2018
Je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre en lisant ce roman, mais j’ai été agréablement surprise et happée ! J’ai bien accroché aux personnages, au style et à l’ambiance, et bien sûr, j’ai été scotchée par l’intrigue qui donne virement envie de dévorer le bouquin !
April 22, 2019
Un drame familiale dure, à l'écriture simple et où on ne rentre pas forcément dans les détails. Ce n'est pas un livre à suspense, bien au contraire.
Je pensais pas aimer autant ce roman qui m'a prise de court tant je l'ai trouvé réaliste par moments. J'ai beaucoup aimé la façon dont Oliver Adam parle de ce drame à travers le personnage du frère de Léa. L'auteur se focalise finalement pas seulement sur cette dernière mais sur toute une famille brisé par une vague d'émotions. La façon dont il décrit la Bretagne et l'importance que la mer peut avoir sur les gens. L'importance de la reconstruction d'une famille après une telle tragédie.
Un roman qui se lit très vite avec un sentiment de doux-amer à la fin.
Je pensais pas aimer autant ce roman qui m'a prise de court tant je l'ai trouvé réaliste par moments. J'ai beaucoup aimé la façon dont Oliver Adam parle de ce drame à travers le personnage du frère de Léa. L'auteur se focalise finalement pas seulement sur cette dernière mais sur toute une famille brisé par une vague d'émotions. La façon dont il décrit la Bretagne et l'importance que la mer peut avoir sur les gens. L'importance de la reconstruction d'une famille après une telle tragédie.
Un roman qui se lit très vite avec un sentiment de doux-amer à la fin.
December 30, 2018
très bon roman qui plaira aux ados ou jeunes adultes avec son intrigue surprenante. beaucoup de références sur des séries netflix, musique ce qui rend la lecture très accessible malgré le sujet difficile du roman.
January 5, 2019
Une bonne lecture mais sans plus pour moi 😕 il ne m'a pas plus marqué que ça
August 8, 2023
3,75/5
November 18, 2024
Confession numéro 1 : je n'ai jamais vu/lu "Je vais bien, ne t'en fais pas" (du même auteur).
Confession numéro 2 : j'avais gagné ce livre sur Insta il y a très longtemps, et j'ai décidé de faire du ménage dans ma pile à lire.
Me voilà donc plongée (eheh) dans un roman pour ados. Vous savez peut-être que ce n'est pas/plus le genre que j'affectionne le plus, car je ne me sens pas dans le public visé (à 34 ans, vous me direz...).
Dans un thème qui semble cher à l'auteur, une adolescente disparaît. Léa, après un concert avec son oncle, sa volatilise. Sa famille, qui vit en Bretagne après avoir quitté Paris, a passé des mois atroces sans savoir ce qui lui était arrivé. Quand un jour la police leur dit : on l'a retrouvée. La fin de toutes leurs misères ? Évidemment, ce n'est pas aussi simple que ça.
Le narrateur est son petit frère, et c'est à travers lui que nous vivons cette histoire. Malgré quelques passages un peu cringe où il parle de son crush sur une fille du lycée (et, inutilement, de son sexe en érection), il est très attachant et fait tout pour faciliter le retour de sa sœur. Ses scènes dans la Manche, et ses descriptions de la plage et de ses sessions de surf sont chouettes.
En parallèle, on lit des courriers/mails que Léa a envoyé quelques mois plus tôt. Mais à qui ? Mon sixième sens m'a un peu aidée sur se coup-là, je dois le dire. Léa se réveille en pleine nuit, hurle, voit des gens dans la rue.
Malgré tout, j'ai senti un décalage dans ma lecture. Les faits rapportés par la sœur sont... "trop gros". C'est comme si l'histoire avait voulu inclure du "true crime", mais sans être de taille à le faire. Je ne dis pas que rien de glauque n'arrive en Bretagne, mais là c'était vraiment gros et décalé.
Et plein de choses sont survolées, finalement. Le roman se lit très vite, en 2 jours j'avais terminé, mais ça manque de profondeur.
Big up pour la représentation sapphique en tout cas !
Confession numéro 2 : j'avais gagné ce livre sur Insta il y a très longtemps, et j'ai décidé de faire du ménage dans ma pile à lire.
Me voilà donc plongée (eheh) dans un roman pour ados. Vous savez peut-être que ce n'est pas/plus le genre que j'affectionne le plus, car je ne me sens pas dans le public visé (à 34 ans, vous me direz...).
Dans un thème qui semble cher à l'auteur, une adolescente disparaît. Léa, après un concert avec son oncle, sa volatilise. Sa famille, qui vit en Bretagne après avoir quitté Paris, a passé des mois atroces sans savoir ce qui lui était arrivé. Quand un jour la police leur dit : on l'a retrouvée. La fin de toutes leurs misères ? Évidemment, ce n'est pas aussi simple que ça.
Le narrateur est son petit frère, et c'est à travers lui que nous vivons cette histoire. Malgré quelques passages un peu cringe où il parle de son crush sur une fille du lycée (et, inutilement, de son sexe en érection), il est très attachant et fait tout pour faciliter le retour de sa sœur. Ses scènes dans la Manche, et ses descriptions de la plage et de ses sessions de surf sont chouettes.
En parallèle, on lit des courriers/mails que Léa a envoyé quelques mois plus tôt. Mais à qui ? Mon sixième sens m'a un peu aidée sur se coup-là, je dois le dire. Léa se réveille en pleine nuit, hurle, voit des gens dans la rue.
Malgré tout, j'ai senti un décalage dans ma lecture. Les faits rapportés par la sœur sont... "trop gros". C'est comme si l'histoire avait voulu inclure du "true crime", mais sans être de taille à le faire. Je ne dis pas que rien de glauque n'arrive en Bretagne, mais là c'était vraiment gros et décalé.
Et plein de choses sont survolées, finalement. Le roman se lit très vite, en 2 jours j'avais terminé, mais ça manque de profondeur.
Big up pour la représentation sapphique en tout cas !
May 1, 2019
Une petite pépite !
J'ai cru à un Je vais bien, ne t'en fais pas, bis au début : encore du drame, encore une fratrie séparée, des parents qui ne savent comment gérer. Mais au final, La tête sous l'eau à réussi le tour de force de me faire oublier son prédécesseur.
C'est un sujet lourd, difficile à aborder, mais évoqué à merveille. Pas de tabous ni de redondances bien lourdes, c'est délicat ce qui m'a encore plus touché. Difficile de s'arrêter en cours de route, difficile également de tourner la dernière page...
J'ai cru à un Je vais bien, ne t'en fais pas, bis au début : encore du drame, encore une fratrie séparée, des parents qui ne savent comment gérer. Mais au final, La tête sous l'eau à réussi le tour de force de me faire oublier son prédécesseur.
C'est un sujet lourd, difficile à aborder, mais évoqué à merveille. Pas de tabous ni de redondances bien lourdes, c'est délicat ce qui m'a encore plus touché. Difficile de s'arrêter en cours de route, difficile également de tourner la dernière page...
September 28, 2023
Une histoire hyper touchante. J'ai beaucoup aimé le fait que le récit s'explique à travers les pensées d'Antoine. On comprend que le combat que mène Léa l'impact elle mais surtout ses proches notamment son petit frère qui se bat lui aussi pour vivre et finalement pour tenter de SURvivre. Leur relation s'accentue au fur et à mesure ainsi le livre fait réfléchir et montre que les relations entretenues entre frères et sœur sont primordiales pour pouvoir remonter la "tête de l'eau"
December 3, 2018
http://www.voluptueusementvotre.fr/20...
Avec l’envie de me tourner vers un nouveau genre de lecture, je me suis tout naturellement intéressée à La tête sous l’eau d’Olivier Adam. Le résumé m’a immédiatement intriguée et la couverture m’a en quelque sorte apaisée. Un premier ressenti tout en contradiction qui a forcément aiguisé ma curiosité.
Grand bien m’en a pris puisqu’après quelques heures passées en compagnie d’Antoine, Léa et leurs parents, je suis troublée par l’histoire que je viens de découvrir et presque rasséréné par la direction prise par son auteur à la fois juste et réaliste.
Impossible de ne pas se sentir concerné par le déroulement des événements. Et je tiens particulièrement à saluer la narration du point de vue d’Antoine, qui nous plonge au cœur de ce cauchemar d’un point de vue extérieur que l’on a très peu l’habitude de voir dans ce genre de récit. Loin de mettre de la distance avec la situation chaotique dans laquelle cette famille se trouve immergée, on s’interroge d’autant plus sur les faits, sur les tenants et les aboutissements de cet instant précis qui a changé leurs vies.
Olivier Adam a instillé en moi bon nombre de sentiments contradictoires. Tout comme ses protagonistes, je me suis sentie prise à la gorge rongée par l’angoisse et l’incertitude de savoir ce qu’il s’est réellement passé. Les quelques chapitres sous forme d’email écrit par Léa ont considérablement augmenté mon appréhension. L’attente est insoutenable, le soulagement éphémère et la douleur sans aucune commune mesure.
Ce texte est fort, puissant et l’on subit finalement autant que les personnages mis en scène. Je trouve ça assez exceptionnel la faculté de l’auteur à faire ressortir les émotions aussi vivement. De plus, une tension persistante parcourt ce récit et soulève bien plus de questions, qu’elle n’apporte de réponses. Elle réveille les craintes et met en lumière les erreurs et les fêlures de chacun. À travers la culpabilité, la peur, la souffrance, l’angoisse, le chagrin ou encore le désarroi, il arrive à faire écho à nos angoisses les plus profondes et à décrire objectivement la complexité de reprendre sa vie en main après ce genre d’épreuve.
La tête sous l’eau est un livre profond, intense qui engendrera forcément une réaction chez son lecteur. Les difficultés s’enchaînent, les moments de joie donnent de l’espoir et cette fin apporte une sorte d’apaisement derrière lequel on court tout du long. Je suis ravie de mon choix et sous le charme de cette lecture qui m’a apporté une bouffée d’oxygène. À découvrir de toutes urgences.
Avec l’envie de me tourner vers un nouveau genre de lecture, je me suis tout naturellement intéressée à La tête sous l’eau d’Olivier Adam. Le résumé m’a immédiatement intriguée et la couverture m’a en quelque sorte apaisée. Un premier ressenti tout en contradiction qui a forcément aiguisé ma curiosité.
Grand bien m’en a pris puisqu’après quelques heures passées en compagnie d’Antoine, Léa et leurs parents, je suis troublée par l’histoire que je viens de découvrir et presque rasséréné par la direction prise par son auteur à la fois juste et réaliste.
Impossible de ne pas se sentir concerné par le déroulement des événements. Et je tiens particulièrement à saluer la narration du point de vue d’Antoine, qui nous plonge au cœur de ce cauchemar d’un point de vue extérieur que l’on a très peu l’habitude de voir dans ce genre de récit. Loin de mettre de la distance avec la situation chaotique dans laquelle cette famille se trouve immergée, on s’interroge d’autant plus sur les faits, sur les tenants et les aboutissements de cet instant précis qui a changé leurs vies.
Olivier Adam a instillé en moi bon nombre de sentiments contradictoires. Tout comme ses protagonistes, je me suis sentie prise à la gorge rongée par l’angoisse et l’incertitude de savoir ce qu’il s’est réellement passé. Les quelques chapitres sous forme d’email écrit par Léa ont considérablement augmenté mon appréhension. L’attente est insoutenable, le soulagement éphémère et la douleur sans aucune commune mesure.
Ce texte est fort, puissant et l’on subit finalement autant que les personnages mis en scène. Je trouve ça assez exceptionnel la faculté de l’auteur à faire ressortir les émotions aussi vivement. De plus, une tension persistante parcourt ce récit et soulève bien plus de questions, qu’elle n’apporte de réponses. Elle réveille les craintes et met en lumière les erreurs et les fêlures de chacun. À travers la culpabilité, la peur, la souffrance, l’angoisse, le chagrin ou encore le désarroi, il arrive à faire écho à nos angoisses les plus profondes et à décrire objectivement la complexité de reprendre sa vie en main après ce genre d’épreuve.
La tête sous l’eau est un livre profond, intense qui engendrera forcément une réaction chez son lecteur. Les difficultés s’enchaînent, les moments de joie donnent de l’espoir et cette fin apporte une sorte d’apaisement derrière lequel on court tout du long. Je suis ravie de mon choix et sous le charme de cette lecture qui m’a apporté une bouffée d’oxygène. À découvrir de toutes urgences.
January 23, 2019
J'avais de la difficulté, au départ, à m'habituer à l'écriture de l'auteur, mais j'ai finalement réussi à l'apprécier. C'est le genre de livre que tu as envie de savoir, mais que tout se passe trop vite. J'ai passé un bon moment, j'ai bien aimé le livre, mais il manquait un petit quelque chose pour que je l'aime encore plus.
October 18, 2018
Je m'attendais à plus en vue du buzz et des chroniques que j'ai pu voir. Même si le roman est criant de sincérité j'ai trouvé le tout un peu plat
February 3, 2025
Un très bon roman qui a pour cadre la Bretagne. J'ai été happée par l'histoire, la disparation d'une jeune fille...
April 13, 2019
Je tiens à remercier les éditions Robert Laffont et le site Netgalley pour ce partenariat.
J'avais adoré le livre "Je vais bien ne t'en fais pas" et surtout l'adaptation cinématographique avec la belle Mélanie Laurent et là je n'ai pas été déçu au sujet de ce livre, depuis le temps que je voulais le lire.
On y retrouve Antoine qui est perdu depuis la disparition de sa sœur Léa jusqu'au jour son père est contacté par le commissariat, il pense de suite qu'elle les a quitté sauf qu'elle est en vie. Il va être à ses côtés pour affronter son retour et les cauchemars.
Un roman addictif, captivant, rempli de suspens et rebondissements, émouvant. Je suis un grand fan de cet auteur qui a une plume addictive. A lire absolument.
J'avais adoré le livre "Je vais bien ne t'en fais pas" et surtout l'adaptation cinématographique avec la belle Mélanie Laurent et là je n'ai pas été déçu au sujet de ce livre, depuis le temps que je voulais le lire.
On y retrouve Antoine qui est perdu depuis la disparition de sa sœur Léa jusqu'au jour son père est contacté par le commissariat, il pense de suite qu'elle les a quitté sauf qu'elle est en vie. Il va être à ses côtés pour affronter son retour et les cauchemars.
Un roman addictif, captivant, rempli de suspens et rebondissements, émouvant. Je suis un grand fan de cet auteur qui a une plume addictive. A lire absolument.
January 10, 2021
Olivier Adam écrit extrêmement bien. Le style est parfait. L'auteur excelle dans le fait de transmettre le mal-être de ses personnages au lecteur.
En revanche, j'ai une impression de trop peu sur l'intrigue et le déroulement de cette histoire.
J'ai l'impression que l'histoire n'est pas à la hauteur de la plume. La tension monte au fur et à mesure et puis voilà... L'histoire se termine. Peut-être est-ce moi (ai-je lu trop de polars aux intrigues alambiquées?), Je m'attendais à un truc bluffant sur la deuxième moitié du roman mais non.
C'est tout de même une bonne lecture avec de bons personnages et une très jolie plume.
En revanche, j'ai une impression de trop peu sur l'intrigue et le déroulement de cette histoire.
J'ai l'impression que l'histoire n'est pas à la hauteur de la plume. La tension monte au fur et à mesure et puis voilà... L'histoire se termine. Peut-être est-ce moi (ai-je lu trop de polars aux intrigues alambiquées?), Je m'attendais à un truc bluffant sur la deuxième moitié du roman mais non.
C'est tout de même une bonne lecture avec de bons personnages et une très jolie plume.
November 12, 2023
J’ai terminé ce livre aujourd’hui et c’était bouleversant. Poignant. Inimaginable. Perturbant. Si bien écrit mais une histoire si tragique et horrible.
Je ne suis pas certaine qu’il ait sa place en rayon young-adult. Ça fait peur. Et je pense que si j’étais tombée sur ça au collège/lycée, j’aurais été terrorisée et j’aurais psychoté pendant des semaines.
Je ne suis pas certaine qu’il ait sa place en rayon young-adult. Ça fait peur. Et je pense que si j’étais tombée sur ça au collège/lycée, j’aurais été terrorisée et j’aurais psychoté pendant des semaines.
May 13, 2020
J'aime bien le style de l'auteur. L'intrigue est intéressante, les personnages attachants, mais la fin laisse un peu sur sa faim.
February 5, 2022
Les 5 étoiles sont largement méritées. J’ai pas su décrocher de l’intrigue et l’envie de connaitre la suite de l’histoire qui était plus que touchante.
July 5, 2023
Très bon livre!
La plume est vraiment belle. L'auteur décrit à merveille tous les sentiments et les émotions de ses personnages.
Il est court mais prenant et poignant.
La plume est vraiment belle. L'auteur décrit à merveille tous les sentiments et les émotions de ses personnages.
Il est court mais prenant et poignant.
July 23, 2020
Il y a des romans qu'il est difficile de ne pas lire d'une traite. Pour moi, La Tête Sous l'Eau en fait partie ! J'ai beaucoup aimé la narration, les détails, les personnages. Une excellente lecture bien que le sujet central soit horrible car tellement plausible... à lire sans hésitation!
December 10, 2018
Lecture assez compliquée qui se rattrape bien dans son dernier tiers en prenant bien les lecteurs aux tripes.
Je vous avoue qu'après avoir lu 60% du livre je pensais que j'allais noter ce livre 2/5 et pas plus. Je trouvais que l'auteur se foutait un peu du monde. Le livre me rappelait trop Souviens-toi de moi comme ça et Quand vient la vague en moins bien et avec un personnage beaucoup plus fade.
Et puis tout a changé. A 60% du livre, pile au moment où le personnage principal basculait également, mon avis a changé. Alors certes, ça fait tard pour entrer dans une histoire mais j'ai fini les derniers chapitres d'une traite. Ca m'a saisi, c'était percutant, révoltant. L'auteur avait soudainement réussi à me mettre à cran et à me secouer. Son style vif et minimaliste, m'a percuté comme un 45 tonnes alors que je ne m'y attendais plus.
Et donc forcément, je lui ai pardonné toutes les maladresses du départ...
Je vous avoue qu'après avoir lu 60% du livre je pensais que j'allais noter ce livre 2/5 et pas plus. Je trouvais que l'auteur se foutait un peu du monde. Le livre me rappelait trop Souviens-toi de moi comme ça et Quand vient la vague en moins bien et avec un personnage beaucoup plus fade.
Et puis tout a changé. A 60% du livre, pile au moment où le personnage principal basculait également, mon avis a changé. Alors certes, ça fait tard pour entrer dans une histoire mais j'ai fini les derniers chapitres d'une traite. Ca m'a saisi, c'était percutant, révoltant. L'auteur avait soudainement réussi à me mettre à cran et à me secouer. Son style vif et minimaliste, m'a percuté comme un 45 tonnes alors que je ne m'y attendais plus.
Et donc forcément, je lui ai pardonné toutes les maladresses du départ...
May 11, 2024
Je ne m’attendais pas à autant aimé ! C’est très simple à lire, les personnages sont attachants. Et l’histoire est très touchante.
April 27, 2020
Après avoir utilisé mon cerveau en lisant François Cheng, je me suis tournée vers le livre que j'avais déjà extrait de ma PAL et, sans le savoir, j'ai accordé du temps de cerveau disponible à ma cervelle.
L'art est difficile, la critique est aisée et je me retrouve devant à mon écran pas tout à fait blanc, face à une particularité que bien des auteurs de critiques, qu'ils soient du dimanche ou d'un autre jour, ont dû rencontrer un jour (ou peut-être une nuit)…
Oui, j'ai apprécié ma lecture, oui j'ai passé un bon moment, oui j'ai pris une bouffée d'air frais, oui j'ai fait trempette dans la mer froide, oui je suis allée me coucher tard parce que je voulais terminer ce roman, mais…
Ben oui, le fameux "Mais" est de retour et nous ne sommes qu'en avril.
Si en avril, il ne faut pas se découvrir d'un fil, ce roman, lui, a tendance à se balader avec pas grand-chose sur le dos : peu de dialogues au départ (Antoine, le petit frère de Léa, est le narrateur), peu d'informations sur les personnages, certains manquant même de profondeur et de développement (les parents) et une sensation de "trop peu" dans la résolution de l'enquête.
Qui était-il vraiment ? Pourquoi a-t-il fait cela ? Quel était son but ? Il faudra se contenter de se dire que certaines personnes étaient au mauvais endroit au mauvais moment et que c'est la faute à pas de chance.
D'accord, le but de l'histoire est de se concentrer sur deux ados (Léa et Antoine), que les parents ont déracinés de Paris, parce qu'ils voulaient habiter en Bretagne, dans un bled paumé et vivre comme si on était toujours en vacances.
De venir fouiller dans la tête de Léa, qui ne sait vivre qu'à Paris et qui ne veut vivre que là-bas, sur ses amours déracinés aussi (on comprend vite aux travers de ses lettres à qui elle s'adresse) et sur la reconstruction de l'après enlèvement (pas de spoiler, c'est dans le résumé éditeur).
Oui mais, là aussi, ça manque un peu d'épaisseur vestimentaire ! Littérature pour jeunes adultes ou adolescents ne veut pas dire non plus qu'il faut survoler le sujet, l'effeuiller de loin et puis laisser les lecteurs/trices dans le doute, dans les questions qui auraient mérité un peu plus de réponses et pas une explication au rabais.
L'auteur a pourtant réussi à se mettre dans la peau d'un ado de 15 ans (Antoine), même si je l'ai trouvé peu ou pas tourmenté de ce qui est arrivé à sa soeur, un peu comme s'il était dans sa bulle (c'est sans doute l'explication logique), même si, après le retour de sa soeur, il joue tout de même au petit frère sur qui elle peut compter.
Les réactions débiles de ses collègues de classe sont parfaitement dans l'air du temps et eux, c'est à se demander s'ils ont eu, un jour, un cerveau pour réfléchir plus loin que le bout de leur imbécillité.
Et le bât blesse une nouvelle fois pour manque d'épaisseur car l'auteur ne développe pas assez le cauchemar qui commence après le retour de Léa… Et je ne parle pas de ses parents, mais des copains de classe.
Ce qu'elle vit et ressent après, le sale coup qu'on lui a fait, est horrible, je n'ose même imaginer ce que je ferais si une telle chose m'arrivait (je flingue toute la classe de connards sans cervelle et je me suicide après ?), mais l'auteur passe vite à autre chose et ne prend pas assez de temps d'explorer le monde des ados, notamment leurs foutus réseaux sociaux.
Râlant parce que le roman est bon, agréable, se lit facilement, vite, donne envie d'être lu, d'être fini mais, il y a un goût de trop peu dans certaines parties et tous les grands chefs le disent : il faut du goût, du goût, du goût !
Là, on survole et comme le disaient si bien mes profs au sujet de mes leçons : il n'y a pas eu d'approfondissement !
Malgré tout, il a fait le job de me divertir et ça, je ne lui enlèverai pas !
L'art est difficile, la critique est aisée et je me retrouve devant à mon écran pas tout à fait blanc, face à une particularité que bien des auteurs de critiques, qu'ils soient du dimanche ou d'un autre jour, ont dû rencontrer un jour (ou peut-être une nuit)…
Oui, j'ai apprécié ma lecture, oui j'ai passé un bon moment, oui j'ai pris une bouffée d'air frais, oui j'ai fait trempette dans la mer froide, oui je suis allée me coucher tard parce que je voulais terminer ce roman, mais…
Ben oui, le fameux "Mais" est de retour et nous ne sommes qu'en avril.
Si en avril, il ne faut pas se découvrir d'un fil, ce roman, lui, a tendance à se balader avec pas grand-chose sur le dos : peu de dialogues au départ (Antoine, le petit frère de Léa, est le narrateur), peu d'informations sur les personnages, certains manquant même de profondeur et de développement (les parents) et une sensation de "trop peu" dans la résolution de l'enquête.
Qui était-il vraiment ? Pourquoi a-t-il fait cela ? Quel était son but ? Il faudra se contenter de se dire que certaines personnes étaient au mauvais endroit au mauvais moment et que c'est la faute à pas de chance.
D'accord, le but de l'histoire est de se concentrer sur deux ados (Léa et Antoine), que les parents ont déracinés de Paris, parce qu'ils voulaient habiter en Bretagne, dans un bled paumé et vivre comme si on était toujours en vacances.
De venir fouiller dans la tête de Léa, qui ne sait vivre qu'à Paris et qui ne veut vivre que là-bas, sur ses amours déracinés aussi (on comprend vite aux travers de ses lettres à qui elle s'adresse) et sur la reconstruction de l'après enlèvement (pas de spoiler, c'est dans le résumé éditeur).
Oui mais, là aussi, ça manque un peu d'épaisseur vestimentaire ! Littérature pour jeunes adultes ou adolescents ne veut pas dire non plus qu'il faut survoler le sujet, l'effeuiller de loin et puis laisser les lecteurs/trices dans le doute, dans les questions qui auraient mérité un peu plus de réponses et pas une explication au rabais.
L'auteur a pourtant réussi à se mettre dans la peau d'un ado de 15 ans (Antoine), même si je l'ai trouvé peu ou pas tourmenté de ce qui est arrivé à sa soeur, un peu comme s'il était dans sa bulle (c'est sans doute l'explication logique), même si, après le retour de sa soeur, il joue tout de même au petit frère sur qui elle peut compter.
Les réactions débiles de ses collègues de classe sont parfaitement dans l'air du temps et eux, c'est à se demander s'ils ont eu, un jour, un cerveau pour réfléchir plus loin que le bout de leur imbécillité.
Et le bât blesse une nouvelle fois pour manque d'épaisseur car l'auteur ne développe pas assez le cauchemar qui commence après le retour de Léa… Et je ne parle pas de ses parents, mais des copains de classe.
Ce qu'elle vit et ressent après, le sale coup qu'on lui a fait, est horrible, je n'ose même imaginer ce que je ferais si une telle chose m'arrivait (je flingue toute la classe de connards sans cervelle et je me suicide après ?), mais l'auteur passe vite à autre chose et ne prend pas assez de temps d'explorer le monde des ados, notamment leurs foutus réseaux sociaux.
Râlant parce que le roman est bon, agréable, se lit facilement, vite, donne envie d'être lu, d'être fini mais, il y a un goût de trop peu dans certaines parties et tous les grands chefs le disent : il faut du goût, du goût, du goût !
Là, on survole et comme le disaient si bien mes profs au sujet de mes leçons : il n'y a pas eu d'approfondissement !
Malgré tout, il a fait le job de me divertir et ça, je ne lui enlèverai pas !
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