Le baptême, ce rite d’initiation à la foi chrétienne, est l’un des points majeurs de divergence parmi les chrétiens. Quelle est sa signification précise ? De quelle manière est-il connecté au salut ? Quand doit-il être administré ? Les principales dénominations chrétiennes apportent des réponses radicalement différentes à ces questions.
Dans cet ouvrage, Guillaume Bourin évalue la doctrine de la régénération baptismale, qui lie étroitement le salut individuel au baptême d'eau. Il y développe une argumentation convaincante, proposant d’interpréter les données bibliques non comme une forme de symbolisme baptismal, mais comme un moyen de grâce. Tout en s’attachant à démontrer cette conception du baptême, cet ouvrage propose d’en réformer l’application en la maintenant rigoureusement à l’intérieur des paramètres bibliques.
Guillaume Bourin est pasteur, conférencier et blogueur. Il est notamment à l'origine du site Le Bon Combat, dédié à la théologie, et des formations bibliques #Transmettre. Guillaume est titulaire de deux masters en théologie (M. Div., Th. M., Southwestern Baptist Theological Seminary) et il prépare actuellement un doctorat en Ancien Testament (Ph. D., University of Aberdeen).
Ouvrage concis, recherché et accessible. Très utile pour tous les évangéliques d’arrière-plan culturel catholique. Aidant non seulement à mieux comprendre la conception du baptême des églises sacramentelles, mais contribuant également à éclairer la compréhension biblique de certains textes fondamentaux ou difficiles. Très fier et heureux d’avoir accès à cette monographie académique évangélique francophone. Bravo Guillaume Bourin.
D’habitude les études sur le baptême versent sur le sujet (défense de la doctrine originale du baptême de croyants) ou sur la forme (défense de la forme originale de l’immersion, « βαπτιζω »). Messieur le pasteur Bourin, confronté à des adhérents de la foi copte monofisite, entreprît un étude sur les effects du baptême — regénére-t-il les sujets, comme le croyent la plupart des chrétiens nominaux dans le romanisme, le monofisisme et le melquisme, et quelques adeptes de la « vision fœderale » ? Évidemment pour les béréans, non, mais il faut faire face à ses argument.