Sept siècles après Gondemar de Rossal, la Vérité est à nouveau en péril. Et elle n'a jamais été aussi terrible.
Dans cette nouvelle série, l'auteur retrouve l'univers de la série Damné sept cent ans plus tard. En mars 1939, la guerre est imminente et le Troisième Reich planifie la Shoah. Dans le Sud de la France, l'Obersturmfuhrer Otto Rahn a retrouvé la tombe et le testament d'un chevalier mort depuis sept siècles : Gondemar de Rossal. Celui-ci y raconte comment il avait consacré la vie qu'on lui avait rendue à protéger la Vérité : une lettre de Ponce Pilate à l'empereur Tibère dans laquelle le Procurateur de Judée affirme que Jésus n'est pas mort sur la croix, et une épître dictée par Jean le Baptiste qui prêche la religion ancienne et décrie le message guerrier de son cousin Jésus.S'amorce alors une course effrénée entre diverses factions qui ne reculeront devant rien pour posséder ces documents. La Schutzstaffel d'Heinrich Himmler se voit déjà les brandir pour réduire la chrétienté en ruines sur lesquelles il construira la religion nordique du Troisième Reich. Le Vatican doit à tout prix les récupérer pour survivre. Entre les deux, les Sages de Sion, une société occulte vouée à la préservation du peuple juif, souhaite les monnayer au plus offrant. Au milieu de tout cela, un homme, Roland Sentenac, ramené de l'enfer malgré plusieurs meurtres et un suicide avec la même mission que Gondemar de Rossal jadis : protéger la Vérité jusqu'au jour de sa révélation. Mais Rossal ne savait pas tout. La Vérité est plus vaste et plus terrible encore. Les Tables de la Loi pourraient mener à l'embrasement du monde.
Hervé Gagnon détient un doctorat en histoire et une maîtrise en muséologie. Il a connu un grand succès au Québec et en France avec ses séries Le Talisman de Nergal, Damné, Vengeance et Malefica. Il fait avec Jack sa première incursion dans l'univers du polar.
Les Sages de Sion constituent le premier tome de la saga Vérité, dans laquelle Roland Sentenac est ramené des Enfers après une tentative de suicide et chargé d’une étrange quête par l’archange Métatron. Sans savoir exactement dans quoi il se retrouve impliqué, mais bien décidé à gagner le salut qu’on lui a fait miroiter, il fonce vers son destin… et celui du monde.
En raison de mon intérêt particulier pour la théologie, les thrillers ésotériques exercent un certain attrait sur moi, et celui-ci n’a pas fait exception, aussi l’ai-je acquis un peu à la manière de son protagoniste, c’est-à-dire sans vraiment avoir idée de ce qui m’attendait, et ce n’est qu’une fois ma lecture entamée que j’ai découvert que cette duologie était apparemment la suite d’une autre série de l’auteur, centrée sur Gondemar de Rossal.
J’ose croire que c’est de là que me vient l’impression d’un manque de développement de certains éléments, mais puisqu’il s’applique à tout, y compris aux Nazis (quand la saga initiale est censée se dérouler quelques siècles plus tôt), je reste quand même dubitative…
Aussi, difficile de ne pas comparer ce livre à ceux de Dan Brown. Bien que j’aie également de nombreux reproches à faire à ces derniers, je les refermais chaque fois avec le sentiment d’avoir appris des choses, parce que l’auteur approfondissait les sujets qu’il abordait. Avec Hervé Gagnon, ce n’est pas le cas. Ce que je ne connaissais pas au moment de me plonger dans ce livre, je ne le connais pas davantage maintenant.
Dommage qu’il n’en aille pas de même pour le fameux « secret ». Tant d’indices tellement peu subtils sont lâchés à son propos, et ce dès le début, qu’on le voit facilement venir, et pourtant il faudra attendre la toute fin d’une histoire ponctuée de « Eh, y a un secret, mais genre un énorme secret, vous êtes pas prêts, vous allez halluciner ! » pour qu’il soit officiellement révélé. Une révélation qui tombe à plat à force d’avoir été sur-annoncée.
Quant à « l’enquête », même si ce n’est guère moins crédible que la mémoire quasi parfaite du professeur Langdon, elle avance (littéralement) à coups de deus ex machina. Roland est guidé par le fantôme de Gondemar et par l’archange, et épaulé par l’amnésique Anna qui ne se souvient plus de rien, mais qui sait absolument tout, y compris les langues étrangères, dont il a besoin. Or, je ne suis vraiment pas fan des récits qui reposent sur du TGCM, ou en l’occurrence TGCDivin. Où s’arrête la lumière céleste et où commence la facilité scénaristique ? Difficile à dire…
Malgré tout, je n’ai pas détesté ce livre. J’ai aimé son ambiance mystique, mais aussi son protagoniste. Roland est d’entrée présenté comme un monstre, néanmoins je ne l’ai jamais perçu comme tel. Égoïste et irascible, indéniablement, mais c’est surtout un pauvre gars qui n’a pas eu de chance à la loterie familiale. Je l’ai pris en sympathie, lui ainsi que le reste de sa petite bande formée à contrecœur.
Je pense donc que je lirai la suite, principalement afin de savoir ce qu’il advient de Roland, mais aussi en espérant que l’histoire se révèlera un peu plus prenante et enrichissante (autrement dit, mieux dosée à tous les égards) que ne l’a été ce premier tome.
La suite de la série en 4 volumes de "Damné", "Vérité" n'en est qu'un pâle reflet : le personnage de Roland est plat et l'enchaînement des événements et découvertes durant le déchiffrement des énigmes, est cousu de fil blanc. J'avais adoré la série "Damné", mais je suis très déçue par ces 2 volumes-ci
Je suis vendu à Hervé Gagnon ... du moins à ses romans... 2-3 erreurs qui m'ont laissés perplexe un brin... ce n'est pas coutume dans ses autres romans. Sinon, impossible de lâcher le roman avant la fin! Et à bientôt la suite j'espère :)
1.5/5 pour ma part. Il s'agit d'un livre très décevant pour ma part en plus d'être une suite inutile à Damné. Je ne suis pas certain de lire la suite...