Dalmatie, fin du XIXe siècle. Ana a dix ans lorsqu’elle est jetée sur la route suite à la mort de sa grand-mère, sa seule famille. Elle rejoint Spalato, la ville la plus proche, où elle intègre une bande d’enfants des rues menée par la fascinante et mystérieuse Dunja. Sans le sou et affamés, les enfants vont vivre le plus froid des hivers, mais Ana ne perdra rien de sa détermination à vivre.
Des tensions et des rivalités au sein du groupe poussent Ana au départ et ses pas croisent alors ceux de M. Roland, un naturaliste français qui se prend d’affection pour elle. Ana accepte sans hésiter la proposition qu’il lui fait de venir vivre et étudier avec lui, en France.
C’est dix ans plus tard, au cœur d’une paisible campagne, que Dunja retrouve Ana pour lui révéler un secret qui transformera sa vie en une aventure qu’elle n’aurait jamais soupçonnée.
À la fois palpitant et touchant, Le Renard et la Couronne nous conte les aventures d’Ana, jetée hors de son village après la mort de sa grand mère. L’histoire d’Ana (qui ne manque pas de rebondissements) est extraordinaire mais elle nous expose aussi le quotidien de milliers de femmes, que ce soit à travers les violences qu’elle subit ou les durs préjugés de la société qui la jugent elle ou Dunja, elle nous touche tous et toutes énormément. J’ajouterais également que voir des personnes queer qui ne sont pas des stéréotypes, c’est bien, et qu’il faudrait prendre exemple sur ce livre, merci bien. La romance FF était adorable et je suis vraiment triste de ne pas avoir de suite, je vais donc de ce pas aller écrire 53 fanfics sur le sujet, merci beaucoup. Moi qui lis très peu en français d’habitude, j’ai apprécié partager ce moment et j’ai dévoré ce livre (100 pages en 25 minutes j’appelle ça dévorer oui oui) et rien ne m’a déçue. Voilà voilà, je m’étends rarement dans mes revues mais le livre le méritait. Merci pour ce bijou (qui, disons le est aussi absolument magnifique) ❤️
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J'ai été ravie de me plonger dans ce roman à la couverture enchanteresse et au titre qui trouve tout son sens à la lecture. Je me suis régalée en compagnie d'une héroïne fine et courageuse qui se révèle être bien accompagnée et dont les péripéties m'auront pris dans leur filet. Une excellente découverte que je vous recommande chaudement.
3.5* Fantastique prémisse : un roman d'aventure du 20e siècle avec une femme queer comme héroïne, j'adopte! Toutefois, le déroulement de l'histoire est à la fois trop et pas assez : les intrigues sont multiples et s'enchaînent drôlement. De plus, leur résolution apparaît chaque fois un peu trop facile, c'est chaque fois trop beau pour être vrai. Des évènements négatifs sont aussi banalisés. Quand même bien divertissant!
J'ai adoré me plonger dans ce livre d'aventures (même si je m'attendais un peu à ce que ça soit de la fantasy, mais en fait : pas du tout) et suivre les péripéties d'Ana, petite orpheline ballotée de destin en destin, de Spalato jusqu'à la France, en passant par l'empire austro-hongrois...
Le côté "conte" du début du livre m'a tout de suite séduit, et peu à peu les personnages eux aussi, Ana et Dunja plus particulièrement.
Si je devais trouver un bémol (ou deux) au récit, c'est peut-être sa façon de résoudre si facilement certaines intrigues (même si j'ai aussi apprécié cette facilité, tout n'a pas besoin d'être compliqué ou trop sombre et ça correspond bien au roman populaire d'aventures auquel Yann Fastier a voulu rendre hommage + à son étiquette young adult) et sa façon de passer un peu rapidement sur certaines choses un peu violentes (notamment un viol).
Mais par ailleurs, Le Renard et la Couronne m'a fait passer un excellent moment de lecture - j'étais totalement captivée par cette aventure rocambolesque, l'écriture est d'une grande qualité, l'humour n'est jamais très loin et l'atmosphère est totalement immersive.
Une très belle surprise qui me fait dire que parfois, se fier à la couverture d'un livre est vraiment une bonne idée (le livre ne cessait de m'intriguer à force de croiser sa couverture dans les rayons de ma bibliothèque...) !
J'ai beaucoup apprécié ce roman fait de rebondissements, comme un conte d'un autre temps. L'héroïne est chanceuse dans sa malchance, les personnages sont pleins de vie. J'aime la littérature YA pour ce genre de pépites.
Je ne sais pas pourquoi, j’étais convaincue que ce roman était un roman fantasy. Enfin si, je sais pourquoi : vous avez vu la couverture ? J’ai commencé à le lire sur ma liseuse, et le début ne m’a pas détrompée : dans un village au nom aux consonances fantastiques, la petite Ana perd sa grand-mère et, orpheline, doit survivre dans la rue. Sur son lit de mort, la vieille femme avait murmuré une phrase étrange impliquant un renard et une couronne… Ça fait fantasy, non ?
Du coup, quand j’ai voulu acheter la version papier – le début m’avait suffi pour savoir que j’adorerais – j’ai eu beau le chercher dans le rayon fantasy, je ne l’ai pas trouvé. Une vendeuse m’a aidée, je suis repartie avec le roman sans me douter de quoi que ce soit.
L’histoire est variée : Ana lutte pour survivre aux côtés d’un gang de voleurses, puis, alors que sa vie se stabilise, elle est poursuivie par un assassin… Et moi, j’ai donc attendu jusqu’à la fin l’apparition de la magie. Mais c’est la première guerre mondiale qui a pointé son nez – ou plutôt ses prémices.
Malgré cette légère déception, qui, soyons honnête, est de ma responsabilité – et beaucoup liée à ma nullité en géographie, ma mère a tout de suite identifié l’endroit où ça se passait – j’ai adoré ce roman. La romance entre la princesse et la voleuse, quoi qu’amusante, ne m’a pas emportée, mais l’intrigue est riche en rebondissements – il y a trois parties, et le scénario de chacune est on ne peut plus différent. Et surtout, il y a beaucoup de clichés retournés contre eux-mêmes. J’adore ça !
Surtout le dernier, que je vais développer au cas où certain·es roulent des yeux en reconnaissant l’éternel cliché de la princesse disparue. Il y a, en effet, une princesse disparue – étrange d’ailleurs que les monarques soient si souvent idéalisés en littérature jeunesse, alors qu’on prône la démocratie… peut-être parce qu’on aime mettre en valeur le pouvoir détenu par une personne unique ? Je m’égare.
Généralement, une fille qui découvre qu’elle est la princesse disparue commence par refuser le pouvoir, affirmer que ça ne l’intéresse pas. Puis elle change d’avis et la morale de l’histoire c’est « les meilleur·es monarques sont celleux qui ne veulent pas du pouvoir ». Eh bien ici ce n’est pas exactement ça la conclusion… En soi, ça n’aurait pas dû être révolutionnaire, mais c’était la première fois que je lisais un tel scénario.
(TW) Il y a un viol, mais il n’est pas graphique, et c’est un type de viol souvent minimisé ou romancé – viol conjugal, par une personne dont la narratrice est amoureuse – alors qu’ici il est dénoncé comme étant un viol. J’ai trouvé le traitement réussi, quoique peu approfondi. La suite de ma chronique : https://elainevker.com/blog/2019/10/3...
Ana a un destin qui nous porte jusqu'à la fin du récit avec enthousiasme, malgré les quelques défauts de celui-ci : le ryhtme, où des détails nous occupent alors que des résolutions sont expédiées et le genre qui oscille entre conte, roman d'intrigues, roman d'aventures et romance sans jamais vraiment se décider, nous laissant un peu sur notre faim à chaque fois.
Un roman d'aventure qui le don de réunir un nombre absurde de clichés de genre de façon tout à fait plaisante ! Il faut dire qu'il y a trois grandes parties, où l'héroïne vit trois vies très différentes. De quoi suivre sa jeunesse d'enfant des rues dans un pays de l'est, avant de la retrouver jeune femme dans une prison française et ainsi de suite. L'auteur nous tient captif du destin d'Ana, mais j'ai tout de même noté que le récit s'attardait parfois sur des détails, prenant de la longueur, pour ensuite résoudre un élément important en quelques lignes. Si nous comparions avec la structure du conte, l'introduction de l'univers serait tout en détails alors que le dénouement et la conclusion seraient trop rapides et faciles. Sans compter le côté "Ana est agressée, maintenant tournons la page" répété. Je me suis peu attachée à l'héroïne, encore moins aux autres personnages. C'est véritablement le récit, l'aventure, la fresque historique qui m'a retenue. Ana a un destin tellement surprenant qu'on ne peut s'empêcher de lire jusqu'au bout.
Quand Ana perd sa grand-mère et devient orpheline, elle quitte son village et se retrouve sur les routes, pour une aventure qui va lui faire vivre plusieurs vies ; enfant des rues et voleuse, adoptée ensuite et amenée en France pour vivre avec deux parents aimants, fiancée, envoyée en prison pour parricide, princesse d'un petit état…
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« Le Renard et la Couronne » raconte une aventure rocambolesque à laquelle je ne m'attendais pas, dans laquelle nous suivons des personnages hauts en couleurs et découvrons des lieux plus ou moins fantastiques. Découpée en trois parties, l'histoire est narrée par Ana, le personnage principal du roman, qui nous raconte sa vie de son enfance au début de l'âge adulte, tout en découvrant son passé petit à petit.
L'écriture en elle-même est vraiment belle, avec un vocabulaire riche, varié, vraiment plaisant bien que pouvant apparaître difficile pour des lecteurs peut-être moins aguerris – l'histoire est d'ailleurs assez complexe, et avec certains passages parfois « choquants », qui ne la rendent pas accessible à tous.
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J'ai eu du plaisir à lire ce roman, même si ce n'était pas ce à quoi je m'attendais du tout – donc, j'ai aussi été relativement surprise tout au long de ma lecture.
C'est une belle histoire, avec des personnages marquants et attachants, courageux et complexes, mais aussi des plus lâches, sadiques, etc.
C'était une lecture dépaysante.
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J'ai hésité entre 4 et 5 car c'est un 4,5 pour moi, mais je vais soutenir la litté YA française et mettre un 5. Franchement, tellement de bons points dans ce livre qui devraient inspirer d'autres auteurs et prouver que le roman d'aventures historique n'est pas mort et peut être encore être pertinent. - Pas écrit au présent. - En un tome. - Roman inclusif. - Héroïne (certes un peu trop idéaliste mais bon) qui évolue et qui s'affirme. - Régions slaves dont on entend peu parler. - Écriture hyper fluide. - Personnages secondaires bien caractérisés.
Il faut dire qu'au début, j'ai cru que ça allait être un genre de "Downton Abbey" en un peu plus jeune mais avec des complots et peut-être plus romantique et en fait, pas du tout x'D. Ce serait plutôt une version plus politisée et aventuresque du "Journal d'une princesse" ! J'ai éclaté de rire avec son français "châtié" du début. C'était vraiment sympa, ça faisait longtemps que je n'avais pas aussi été emballée par du YA français et pour le coup c'était super recherché et en même temps avec un univers propre hyper riche. Vraiment, un sans-faute.
L'univers est construit avec précision et beaucoup de détail, aussi on se rend bien compte des environnements qu'Anna côtoie chaque jour. L'histoire évolue petit à petit, tout comme l'héroïne. La pauvre, elle passe par tellement de situations traumatisantes et injustes ! Mais suivre ses aventures et ses amis rend la lecture passionnante. L'intrigue se déroule dans plusieurs pays et plusieurs villes, cela rend le roman exotique et encore plus intéressant.
Une très bonne lecture ! On sent que l'auteur a vraiment fait des recherches car l'univers est détaillé, précis et en tant que lecteur, nous nous y plongeons facilement et avec bonheur ! Je recommande.
On se prend d'affection très rapidement pour Ana, on adore la suivre dans ses aventures et on fond au fur et à mesure de sa romance avec Dunja. Mais j'ai trouvé qu'il y avait énormément de violence qui n'avait pas lieu d'être. Pourquoi Ana se fait-elle violée ? Pourquoi passer des chapitres entiers à décrire la relation d'inceste ? Ça a vraiment entaché ma vision du livre et je pense que les antagonistes auraient pu s'en passer. Aussi, de nombreux personnages secondaires m'ont déçu, notamment Marion qui renonce à ses convictions et qui soutient Ana dans son accès au trône alors qu'elle l'a connait seulement depuis peu sans que ce soit évoqué comme si ça semblait logique. (d'ailleurs, anarchiste et pro-prison et peine de mort ?)
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Un roman qui entremêle les genres littéraires et change du tout au tout d'une partie à l'autre. J'ai adoré la première partie, sorte de conte hors du temps et tout en émotion mais la suite, hommage aux récits feuilletonnants un peu désuets, en prend les travers. Au départ, j'ai trouvé cette originalité narrative charmante, mais les rebondissements sonnent parfois 'trop', les dialogues et les personnages manquent de finesse, si bien que mon plaisir de lecture s'est vraiment émoussé sur le dernier tiers. Je garderai un excellent souvenir de la toute jeune Ana. La suite sera sans doute plus vite oubliée.
Une héroïne parfois crispante, une deuxième héroïne parfois crispante elle aussi, on s'y attache tout de même à ces deux braves jeunes filles. De plus, on est véritablement emmené dans une grande aventure de la Croatie à la France puis en Draïna. L'auteur sait parfaitement mener et alterner moments d'action, de douceur, de rire et d'émotion. Il ne mâche pas ses mots ce qui nous rapproche encore davantage de ses personnages. Quelques scènes cependant m'ont fait lever les yeux au ciel et souffler parfois..
Je conseille pas ce livre, j’ai vraiment pas aimé, enfin juste le début.
Il y a eu trop de retournements de situation et de clichés. J’ai vraiment pas aimé le fait que l’oncle voulait marier la nièce. C’est vraiment dégeulasse.
Je suis vraiment dégoûtée par rapport au fait qu’Anatole soit un méchant dans l’histoire. J’aurais vraiment aimé qu’elle finisse avec lui.
Et aussi par rapport au fait qu’elle se rend compte qu’elle est amoureuse de Dunja depuis le début, c’est vraiment trop cliché.
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Chouette lecture, avec des personnages féminins et LGBT clairement à la hauteur ! L'histoire est prenante, j'ai dévoré ce livre en à peine plus d'un jour tant il m'a tenu en haleine et j'avais hâte de lire la suite. La vie d'Ana est riche en rebondissements, et on n'a pas le temps de s'ennuyer. 2 petits bémols : la résolution "trop" simple de certaines situations + un style que j'aurais préféré un peu plus simple par moments. Mais une chouette lecture YA, qui vaut le coup !
Le destin incroyable de la jeune Ana. Difficile de parler de cette histoire sans tout divulguer. Un livre haletant, rythmé, original, dépaysant, surprenant. Nous suivons la belle Ana comme dans un film. À découvrir absolument si vous aimez les grandes destinées !
Un livre surprenant, du début à la fin. Si je l’ai commencé pour vider ma pal, je suis très vite rentrée dans l’atmosphère du roman. Une galerie de personnages variés et tous différents, une intrigue prenante, que demander de plus ?
Petit bijou de littérature jeunesse... Des personnages absoluments attachants, des paysages divers, une plume très fluide, une excellente romance, une représentation lesbienne, bref, j'adore ce livre et j'aurais beaucoup aimé le lire enfant ou pré-ado... À mettre entre toutes les mains à partir de 10/11 ans et plus !
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