Dans ce roman, Zoé Valdés revient sur les lieux de ses bouleversantes nostalgies, à La Havane, pour cartographier les rêves d’une petite fille, Desirée Fe, ses fantasmes et ses frustrations d’adolescente, amoureuse découvrant avec l’ardeur de sa jeunesse les méandres de la sexualité. Parmi les ruines de la cité du désespoir, se dressent une infinie soif de liberté et une indomptable volonté de survivre. « Il existe une érotique féminine dont la rhétorique peut s’avérer aussi mielleuse et ennuyeuse que l’onanisme. Même Anna de Noailles est tombée dans ce travers. Mais, bien entendu, il y a aussi Thérèse d’Ávila, Mariana Alcoforado, les sœurs Brontë, Virginia Woolf, [...] il faut les écouter, ces voix, car ce sont celles de la Terre mère, de Déméter, de Perséphone, ce sont les voix des grands mystères, et pas un seul homme n’est parvenu ne serait-ce qu’à effleurer le ciel où elles évoluent, comme des femmes folles et décoiffées, avec leurs vociférations qui sonnent si juste. C’est sur ce chemin-là que tu avances, Zoé. Et ça me fait presque peur de te le dire. En même temps, je sais bien que dire ce genre de choses à quelqu’un de ton âge ne l’empêche pas de se heurter à des murs, et puis de se relever, pour retomber encore, et repartir sans cesse dans la bataille. » Álvaro Mutis, Prix Médicis Étranger
Zoé Milagros Valdés Martínez estudió en el Instituto Superior Pedagógico Enrique José Varona, pero abandonó los estudios antes de terminar (hizo hasta cuarto año); después ingresó en la Facultad de Filología de la Universidad de La Habana, donde estudió hasta segundo año.1
Desde 1984 a 1988 formó parte de la Delegación de Cuba ante la Unesco en París, y de la Oficina Cultural de la Misión de Cuba en París. Fue subdirectora de la revista Cine Cubano desde 1990 hasta diciembre de 1994. Al año siguiente fue invitada a unas jornadas sobre José Martí en París, donde se quedó y vive con su esposo, el cineasta Ricardo Vega, y su hija. Políticamente, Zoé Valdés es opositora al régimen de Fidel Castro
Fue redactora en jefe de la revista de arte ARS Magazine, Cuba, que dirigía su hermano, Gustavo Valdés. La habían fundado ambos en 19952 y la relanzaron a fines de 2010.3
Zoé Valdés colabora en numerosas publicaciones periódicas españolas y francesas, como El País, El Mundo, El Semanal, Qué leer, Elle, Vogue, Le Monde, Libération, Le Nouvel Observateur, Beaux Arts, Les Inrockuptibles, entre otras. Ha participado en muchos festivales literarios internacionales y ejercido como miembro del jurado de prestigiosos concursos.
Además de escribir guiones, Zoé Valdés ha codirigido un cortometraje —Caricias de Oshún— con su marido, Ricardo Vega, y ha sido jurado del Festival de Cannes (1998).
The author wrote from a sense of nostalgia (for what? For a pre-Castro Havana that she did not experience, nor the life problems that prevailed there?), but also from sadness and anger. This is not a good starting point for an author who needs to have enough distance from their emotions to be nuanced and conduct their research with a subtlety that is impossible to achieve in this book. Additionally, the author wrote from a thirst for freedom. While the sexual scenes do not bother me, does the author truly understand what "freedom" means?