Avec ces microrécits qui décoiffent, Laurence Leduc-Primeau offre un univers vivant et rafraîchissant, peuplé d’images irrésistibles.
Plongée fantastique dans le pays des poupées de porcelaine et des châteaux en pâte d’amande, cortège de griffons et de licornes, mains entre les cuisses et caresses tendres, fable ailée dissimulée sous le chaos, Zoologies s’émancipe du réel pour se rapprocher de la chair. Cette série de courts textes en prose décline, dans les tons du conte de fées, les couleurs érotiques de l’amour et de la mort, de l’émoi passionné et des seins qui durcissent, des animaux qu’on égorge et éviscère, qu’on nourrit de clous ou qui hurlent à la lune, et dont secrètement chaque blessure est indissociable du plaisir. Laurence Leduc-Primeau expose les principes bestiaux d’une alchimie merveilleuse.
Laurence Leduc-Primeau a publié Lettre à Benjamin (2021), Zoologies (2018), À la fin ils ont dit à tout le monde d’aller se rhabiller (2016), ainsi que des nouvelles.
Ce recueil n'est malheureusement pa venu me chercher autant que je l'aurais espéré. Au début, j'appréciais beaucoup les «portraits» surréaliste en prose décrits par Mme Leduc-Primeau : ça me rappelait les toiles du Douanier Rousseau que j'aime particulièrement. Cependant, je suis resté sur ma faim, je trouvais les descriptions trop courts et répétitives d'une page à l'autre. En dépit ce qu'il y a d'écrit en quatrième de couverture, j'ai trouvé l'aspect érotique et sensuelle très peu présent. Je crois que l'idée originale aurait été mieux exploitée sous la forme d'une nouvelle.
Malgré une lecture fluide, ces micro-récits m'ont plus porté à confusion qu'autre chose. Les mots sont beaux, mais je n'y ai pas trouvé beaucoup de sens.