Un paradis

by Sheng Keyi

Paradise(Hardcover)"" is a new collection of short stories of Sheng Keyi, contains six medium-length and short novels such as ""Paradise"", ""Great Rejoicing"", ""Mr. Candle"", ""In Extremis"", ""Abacus Master Zhang Chunchi"" and ""Little Life"". With usual writing strokes, the author depicts little people to reveal social, moral and ethical issues who is talented and good at concept and language. Meanwhile, this novel is the author's new try of writing style full of ubiquitous absurdity even though those readers who are familiar with Sheng's novel can also gain a fresh reading experience.

Genres: China

164 pages, Paperback

First published December 1, 2016

About the author

盛可以 - Sheng Keyi

Born in the 1970s in Hunan province, Sheng Keyi now lives in Shenyang, Guangdong province, and is usually considered one of the group of "female writers from Guangdong" that includes Wei Hui. Sheng is one of the newer generations of writers who deal primarily with modern China (as opposed to rural themes), but displays none of the immaturity or naivete that often plagues China's younger writers. She tends to begin with female characters and themes, but is a ferocious experimenter with style and voice, and her works cover a wide range of emotional and social territory.

Reviews

[Camille · Rating 2 out of 5]

2,5/5

[Nina · Rating 3 out of 5]

En découvrant le contexte dans lequel évolue l'héroïne, j'ai craint de m'être embarquée dans une lecture parfaitement sordide et difficile à digérer, car Pêche et ses consœurs "fruits" sont des mères porteuses au sens industriel du terme.

L'auteure nous décrit ainsi la vie dans une "unité de production", les relations bonnes ou mauvaises qui s'y établissent entre résidentes, les différentes règles auxquelles elles sont soumises, les considérations financières, ou encore les penchants lubriques du personnel masculin. Si cette réalité ne fait évidemment pas rêver, elle est décrite sans sensiblerie ni pathos. Un peu à l'image de ces pensionnaires qui prennent acte de leur situation mais ne passent pas plus de temps qu'il n'en faut à pleurer sur leur sort. Il n'y pas non plus de longs développements philosophiques sur la dérive que représente la marchandisation des corps. Le résultat est au final assez sobre, et suffisant pour que l'on reconstitue par nous-mêmes la totalité du tableau.

Tout ceci est naturellement permis par le choix original du point de vue. Nous percevons le monde à travers les yeux de Pêche, la narratrice, qui est muette et simple d'esprit, et connaît d'autres préoccupations que ses voisines. Très régulièrement et de manière impromptue, son esprit s'évade -et nous avec- vers ses souvenirs d'enfance ou des rêves éveillés le plus souvent en lien avec la nature. Beaucoup des difficultés environnantes sont ainsi atténuées par le filtre de sa conscience.

A noter que le tout n'est pas dépourvu d'humour, que ce soit dans les tournures employées par certains personnages, ou les personnages eux-mêmes parfois grotesques (je pense surtout au directeur).

En définitive, un thème ambitieux et difficile qui, à l'heure où la mode est aux sagas et pavés, est traité avec maîtrise sans en faire des tonnes.

[Sophie Songe · Rating 4 out of 5]

Shanghai follows a naive and mentally fragile young woman as she steps through the doors of a clandestine surrogacy clinic. From the opening lines, we are drawn into a haunting, clinical, and almost surreal atmosphere. Through her blurred perceptions and raw sensations, the reader descends into a dehumanized world—one that oscillates between chilling dystopia and disturbingly plausible reality.

It doesn’t take long for unease to settle in. The women are stripped of their identities, renamed after fruits and reduced to numbers. Their only purpose: to produce a “perfect” child. In this meticulously regulated closed environment, rules reign supreme, with no regard for dignity or bodily autonomy.

And yet, within these cold walls, individual personalities slowly emerge. Some women bond, others clash. Their interactions are a mix of enforced solidarity and muted rivalries. We witness a microcosm where emotion flickers—fragile but persistent—amid confinement.

The clinic’s leadership is steeped in corruption, a cruel regime fueled by manipulation and sordid exchanges. Bodies become currency. It’s violent. It’s brutal. It’s profoundly unjust.

In this unsettling novel, Sheng Keyi delivers a bold and unflinching critique of certain aspects of Chinese society. The theme of reproductive control, already controversial, is taken to its harrowing extreme. The reader, held hostage by the narrative, is swept between anger, horror, and deep compassion.

Thankfully, the delicate watercolor illustrations offer a striking contrast to the oppressive narrative. They bring unexpected grace, infusing poetry into this otherwise merciless landscape.

A feminist novel that is both provocative and thought-provoking, Shanghai disrupts, challenges, and awakens. In the spirit of The Handmaid’s Tale, this book strikes like a literary shockwave.

[Laura · Rating 2 out of 5]

Très décevant, pas du tout aussi intéressant que je l'espérais… Un suit une jeune femme simple d'esprit qui a été repérée par une clinique douteuse. L'idée étant de la faire tomber enceinte, et de vendre l'enfant une fois né... Cette clinique regroupe de nombreuses femmes qui sont elles totalement volontaire pour faire ça car elles sont rémunérées. Mais la narratrice étant complètement demeurée et muette, elle est totalement passive face à toutes ces atrocités. Cela donne un récit un peu "à côté" car elle n'est pas du tout lucide face à ce qui lui arrive. C'est un roman très dur, mais pas assez clair, trop nébuleux, et partant un peu dans tous les sens.

Chronique à venir.

[Pauline B · Rating 2 out of 5]

2.5 stars.

Hum.. Le synopsis sous-entend une clinique illégale de mères porteuses, enfermées et contrôlées, qui se battent et se rebellent pour s'en sortir.
En théorie, c'est ça, oui.. mais en pratique, il n'y a rien, aucun contexte, aucun sentiment, aucun développement.
Pêche, que l'on suit, est déficiente mentale, ou en tout cas, cela est fortement suggéré.
Mais le roman est trop court pour qu'un quelconque attachement ne se produise, et les chapitres très courts scindent le récit en parties qui restent uniquement factuelles, laissant ce dernier vide d'émotion.

Dommage, car l'idée aurait pu être explorée beaucoup plus loin.

[Guizotte · Rating 2 out of 5]

J’ai eu beaucoup de mal à entrer et à rester dans ce récit. Cela tient sûrement à la narration : tout est vu par une simple d’esprit qui ne comprend pas ce qui se passe autour d’elle ou qui passe d’une idée à l’autre, d’une conversation entendue à un souvenir d’enfance... j’ai été souvent perdue. Je m’attendais à un endroit glauque ou terrible, mais en fait les chefs m’ont paru ridicules, voire immatures, les femmes sont là de leur plein gré et même si elles se révoltent un peu, on ne comprend pas bien ce qu’elles pensent réellement et ce qu’elles veulent.

[Marie · Rating 2 out of 5]

A good concept with a poor execution for me.

[Jordana Simon · Rating 2 out of 5]

Este libro es horrible. Y es a propósito. Me shockeó. Y es a propósito. Lo odié. Y es a propósito.

[lamagiedesmots · Rating 2 out of 5]

J'ai été un peu déçue et je le regrette. Ce n'est pas le côté court du roman qui m'a déçu mais son contenu en lui-même.
J'avais l'impression de ne voir qu'un enchaînement de témoignages, un enchaînement d'événements sans fil conducteur, sans début et sans fin. Un approfondissement des personnages auraient apporté un plus à l'histoire. Nous ne connaissons pas le passé de ces femmes ni de la narratrice. Il est donc difficile de s'attacher à elles.
Je trouve cela dommage car le sujet me semblait très intéressant et très important par rapport à la maternité et à l'instinct maternel. J'aurais voulu l'apprécier mais ça ne l'a pas fait avec moi...
•••
Cet avis ne freinera en rien mon enthousiasme par rapport à cette maison d'édition. J'ai très hâte de découvrir La Papeterie Tsubaki, qui me fait de l'oeil depuis un moment, ainsi que Âpre Coeur ! 😊

[Shurtony · Rating 3 out of 5]

Je suis mitigée par rapport à ce roman. En effet, le résumé et l’intrigue en général est attirante cependant il ne m’a pas marqué plus que ça mon esprit. Autant certains passages m’ont intéressé et pour d’autres non. Il est assez déconcertant. Les noms de fruits m’ont perturbé et j’ai eu beaucoup de mal à distinguer qui est qui. Deux choses qu’on ne peut pas enlever à ce roman : les dessins et la plume. En effet, les dessins dans ce roman sont tout bonnement magnifiques. De plus, la plume de l’auteur est bonne. Ce roman est très bien écrit, ce n’est tout simplement pas ma tasse de thé. Une chose qui m’a plu également dans ce roman sont les femmes qui s’y trouvent. Ces femmes qui sont très clairement vu comme des objets n’ont malgré pas tout leur langue dans leur poche et n’hésite pas à se révolter. Je les est trouvé admirable et elles arrivent parfois à renverser l’échiquier pour obtenir certains droits. En conclusion, une lecture partagée. Il reste un bon roman, avec qualités et des défauts même s’il n’a pas su me convaincre.