Le mythe d'Orphee, revisite par Jean Cocteau, prend un tour pour le moins leger et fantaisiste: loin du drame antique, la piece de Cocteau joue sur l'anachronisme, le spectaculaire et l'insolite grace a d'extraordinaires effets sceniques et a de savoureux dialogues.
Cette piece, d'une etonnante originalite, a ete creee au Theatre des Arts a Paris le 17 juin 1926."
Jean Maurice Eugène Clément Cocteau (5 July 1889 – 11 October 1963) was a French poet, novelist, dramatist, designer, boxing manager, playwright and filmmaker. Along with other Surrealists of his generation (Jean Anouilh and René Char for example) Cocteau grappled with the "algebra" of verbal codes old and new, mise en scène language and technologies of modernism to create a paradox: a classical avant-garde. His circle of associates, friends and lovers included Jean Marais, Henri Bernstein, Colette, Édith Piaf, whom he cast in one of his one act plays entitled Le Bel Indifferent in 1940, and Raymond Radiguet.
His work was played out in the theatrical world of the Grands Theatres, the Boulevards and beyond during the Parisian epoque he both lived through and helped define and create. His versatile, unconventional approach and enormous output brought him international acclaim.
I read a translation of this play into English. Cocteau's film version is so great that I was greatly disappointed to see how little the original play had in common with it. There were no scenes in that strange underworld in the film, and the character of death (the great Maria Casares in the film version) seems even a little insipid.
On the other hand, Orpheus, Eurydice, and Heurtebise are recognizably the same.
I'm not entirely sure I understood it all, but I really liked what I understood! I'll reread it after some research! (and I'll come back to elaborate this review!)
je ne suis pas sure d'avoir tout a fait tout compris, j'ai bien aimé le fantastique présent dans cette pièce : tete qui parle, personnages qui traversent des miroirs.. l'allégorie de la mort m'a beaucoup interpellée et est aussi modernisée: une femme avare et imposante avec son habit rose vif. Orphee ici ne va pas chercher Eurydice par amour plutot par besoin. Leur menage semble etre une co-dependance et non pas une union d'amour. il va la chercher surtout par ce qu'elle lui manque et non pas parce qu'il l'aime, la preuve est qu'a peine revenue il la regarde pour qu'elle retourne aux enfers. Heurtebise est un ange gardien qui reprente la raison et le bon sens, virtueux il sait guider Orphee. ce narcissique ne reprend ses esprits que lorsqu'il meurt déchiqueté par des femmes. j'ai apprécié comment seul son corps a traverse le miroir pour rejoindre les enfers, sa tete étant restée dans le monde des vivants. Cela symbolise que son décès etait une purgation, une amputation de ces vices narcissiques et égoïstes qui résidaient dans son esprit.
This entire review has been hidden because of spoilers.
Magnifico. Punta abbastanza fortemente sull’estetica, sulle riflessioni di Cocteau stesso, che può sembrare un po’ egoistico. Ma a me è stata un’interpretazione dei miti molto interessante, coll’applicazione sulla realtà dell’epoca francese del tempo. Per me, Cocteau è una figura influenzante e rilevante dell’arte del Novecento, quindi, ho letto il dramma coll’interesse. La struttura, i commenti della scenografia, il testo — tutto è bello. Ho ottenuto quel libro per caso, era il destino.
Varge Tu mano, tikrai ne pasimiglojusiomis smegenimis šifruoti akrostichus iš serijos 'Ponia Euridikė dabar eis ramiai atgal, siaubingą tamsų Aidą išvaikščiojus'. Labai, mmm, sakykim, vizualu.
Délicieux. Une histoire où rien n'arrive par hasard, et dont les insertions "modernes" sont d'autant plus inspirées. Grand ouvrage qui postule l'écriture sensbile d'un poète comme Cocteau. 4,8/5
نمایشنامهٔ اورفه اثر ژان کوکتو، برداشتی مدرن و شاعرانه از اسطورهٔ کهن «اورفئوس» و «اوریدیس» است؛ اما اینجا دیگر با یک بازگویی صرف روبهرو نیستیم، بلکه با تصویری معاصر از هنرمند، مرگ، عشق و وسوسهٔ جاودانگی.
در دنیای کوکتو، اورفه نه یک موزیسین افسانهای، که شاعری منزوی، متأمل و بیمار از درون است؛ مردی که در میان سکوت خانهاش، آینهها و اسبهای مرده، در جستوجوی معنایی فراتر از زندگی روزمره، از عشق همزمان با گریز میطلبد. مرگ، در هیبت زنی مرموز و دلربا وارد میشود، نه با داس، بلکه با عطری از وسوسه و دانایی. و همین مرگ است که بدل به معشوقه میشود، به تنهایی و میل اورفه معنا میدهد، و او را از جهان زندهها اغوا میکند.
آینهها در این نمایش، استعارهای از عبور هستند؛ دروازهای میان دو جهان، میان زندگی و مرگ، میان واقعیت و خیال. کوکتو از آینه بهره میبرد تا مرزهای مرئی را درهم بشکند و نشان دهد آنچه دیده میشود، لزوماً حقیقت نیست؛ همانطور که اورفه، در ظاهر زنده است، اما جانش در مردگی شناور است.
در این روایت، عشق میان اورفه و مرگ، یادآور مفاهیم فرویدی و نیچهایست؛ آنجا که اروس و تاناتوس (عشق و مرگ) دو قطب جاذبهٔ زندگی میشوند. اورفه، در کنار اوریدیس، عشق روزمره و خستهکننده را تجربه میکند، اما در برابر مرگ، نوعی شهوت ماورایی، شور هستیشکن، و کششی غریب دارد؛ کششی که به پوچی معنا میدهد، و معنا را پوچ میکند.
مرگ، در اینجا دشمن نیست، حتی نفیکننده نیست. او عاشق است، و بیرحمیاش از جنس حقیقت است، نه خشونت. و کوکتو با مهارت، این تم را با زبان شاعرانه، دیالوگهایی موجز و استعاری، و فضاسازی فراواقعی پیاده میکند. اورفه، بهجای فریاد، با سکوت سخن میگوید؛ و بهجای نجات اوریدیس، در مردن با مرگ، نجات خودش را جستوجو میکند.
کوکتو، همچون دیگر آثارش (صلیب مقدس، صدای انسان، فرزند شگفتانگیز)، مرز میان نمایشنامه، شعر، و آیین را محو میکند. اورفه نه یک تراژدی معمولی، بلکه مراسمی آیینیست برای مواجهه با مرگ، با هنر، با خویشتن.
در پسزمینهٔ جهان دوپارهٔ اثر، تضادی میان ناظران و فاعلان نیز شکل میگیرد. ژوری، تماشاگران، قانونگذاران، و مأموران مرگ، همگی بیچهرهاند. اما اورفه، همانطور که کوکتو میخواست، شاعر شورشیایست که حتی پس از مرگ نیز دنبال معنا میدود.
و شاید این همان پیامیست که کوکتو در دل نمایشنامه کاشته است: مرگ پایان نیست، اگر کسی در آینه نگاه کند و از آن عبور کند. و هنر، همان عبور است؛ همان «آهسته مردن در راه زیبایی».
اگر فیلم آینه تارکوفسکی یا پرسونا برگمان را دوست داری، اگر شیفتهٔ مرزهای باریک میان رویا و واقعیت، مرگ و عشق، واژه و سکوت هستی — این نمایشنامه همان زخم لطیفیست که دیر خوب میشود.
Je suis complètement incroyable de formuler un avis pour cette pièce. J'ai vraiment adoré la lire ! J'ai beaucoup rit (je crois bien que c'était le but ?) et j'ai été complètement happé par la mise en scène ! J'aurai beaucoup aimé voir la pièce ! Les dialogues sont étrangement comiques et les personnages à la fois insolites et plausibles. Cocteau nous livre une version du mythe d'Orphée pour le moins insolite et complètement surprenant ! C'est une lecture rafraîchissante ! Mais je ne peux m'empêcher d'être déçu. Je n'ai pas senti toute cette intensité et toute cette passion que je retrouve dans le mythe original. Je souhaite voir le film depuis très longtemps, je suis tombé sur le texte de la pièce par hasard à la bibliothèque. L'occasion de découvrir cette même histoire sous deux angles différents ! Je m'attendais à retrouver toute cette magie du surréalisme que Cocteau rend si bien dans ses films - et il y a bien quelques effets formidables ! mais ce n'est pas ce que je m'imaginais, et je pense que j'aurai préféré cette histoire qui prenait forme dans ma tête avec les quelques images que j'ai pu voir. Il y a aussi quelques phrases qui m'ont faites tiquer. J'ai eu du mal avec la relation entre Orphée et Eurydice, je n'ai pas trop apprécié leur manière de se parler. Mon "dilemme" est là pourtant : j'ai beaucoup apprécié l'écriture de ces dialogues ! Mais ils ne m'ont pas transporté là où j'aurais voulu être transporté. Est-ce quelque chose que je puisse vraiment reprocher à une histoire ?
Dans tous les cas, c'est une pièce qui va bien rester dans ma mémoire et qui va se frayer un chemin dans mon esprit : il y a tant d'éléments à analyser et à penser dont le sens ne m'a pas frappé à ma lecture ! Faire une réécriture comique du mythe d'Orphée et d'Eurydice, c'est genialissime !
A wild bit of surrealist experimental theater that must have been amusing and shocking to see first performed. Although not nearly as extreme as Jarry, Apollinaire, Artaud, or Tzara, this kind of gentle absurdity is once again very reminiscent of Beckett coming a generation later, who I think might owe much more to Cocteau than he lets on. (Indeed, the two sources I have consulted – James Knowlson and Katherine Weiss – are either silent on the fact or claim that there is no evidence of Beckett referencing Cocteau’s work at all, although he most certainly was aware of him.) But unlike Beckett, Cocteau’s theater is actually enjoyable – and the dark humor works for me – while being less concerned with staging abstraction.
It represents yet another brilliant retelling of classical myth from Cocteau, in which the farcical qualities of myth itself are cast against the backdrop of the equally absurd tendency of humans to perform their foibles. I am neither a great admirer of mythology nor modern theater (I can enjoy both at times and can take something of value from them, but I find them less engaging than fiction, poetry, or early theater from the ancients through the early modern era); however, Cocteau has merged both in ways that have made me see both with new eyes and sparked an obsession with his work, more so than either myth or avant garde theater.
I wish I could see this performed live. I also think I could direct a stellar version of this play if I ever had the chance to put on a community theater performance, which I don’t think I’ve felt after reading a play that I can remember.
اورفئوس شاید همان آستانه ی آیینه ی مرگ خودخواسته ی انسان جهان نو باشد... ما در تمامی طول نمایشنامه شاهد انسان بودگی اسطوره ایم. و کوکتو خواننده را به معنای حقیقی کلمه دعوت به تماشا می کند نه قضاوت!
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کی میگه که کی داره حرف می زنه، _چه فرقی داره_ اون، من، یا کلاً هیچکس. وقتی تاریک باشه، همهمون با هم قاطی میشم. تو دنیای ماورایی ما به حال خودمونیم، با خدایان قایم باشک بازی می کنیم. کی واقعاً چیزی میفهمه؟
Je suis passionnée par le personnage d’Orphée et toutes les symboliques qui l’entourent. Je remercie donc mes amies qui m’ont conseillé cette pièce de Cocteau pour découvrir sa manière de retravailler la mythe d’Orphée et d’Eurydice à travers une pièce de théâtre. C’est très rapide et simple à lire !
"un pittore può buttarsi dal quinto piano: l'amatore dirà ancora «sì; una bella macchia di colore»"
"Vi svelo il mistero dei misteri. Gli specchi sono le porte attraverso le quali la Morte va e viene. Non ditelo a nessuno. D'altronde guardatevi per tutta la vita in uno specchio e vedrete la Morte lavorare come le api in un alveare di vetro."
"Che pensa il marmo nel quale uno scultore sbozza un capolavoro? Pensa: mi scalpellano, mi sciupano, mi offendono, mi spezzano, sono perduto. Quel marmo è cretino. La vita mi scolpisce, Heurtebise! Crea un capolavoro; devo subire i suoi colpi senza capirli; devo irrigidirmi. Devo accettare, mantenermi calmo, aiutarla, collaborare, lasciarle compiere l'opera."
¿Qué se puede decir de Cocteau? Me queda claro que es mejor guionista que poeta. Aunque no estoy de acuerdo con su postura estética en torno a las vanguardias creo que Orphée es un trabajo muy bien logrado; se lee con fluidez, las imágenes son apabullantes en momentos, hay un aire épico rodeando a los personajes. Muy onírico, maravilloso, a pesar del autor.