Cri des oiseaux fous (Le) (Boréal compact)

by Dany Laferrière

A 23 ans, Vieux Os, le narrateur, doit quitter Haïti, à l'instar de son père, afin d'échapper aux menaces de la famille Duvalier, à la tête du pays. Il s'exile à Montréal. L'histoire relate sa dernière journée et son ultime nuit, pendant lesquelles il s'emplit du pays qu'il doit abandonner.

Genres: France

Mass Market Paperback

Published April 1, 2010

About the author

Né à Port-au-Prince en avril 1953, Dany Laferrière a grandi à Petit-Goâve. Il écrit pour le journal Le Petit Samedi soir et fait partie de l’équipe de Radio Haïti. Il quitte son pays natal à la suite de l’assassinat de son collègue et ami, le journaliste Gasner Raymond. Il s’installe au Québec où il occupe plusieurs emplois avant de commencer à écrire.

Son premier roman, Comment faire l’amour avec un nègre sans se fatiguer, paraît en 1985 (VLB). Le succès est immédiat et les réactions nombreuses. Laferrière devient alors l’un des principaux représentants d’une nouvelle génération d’écrivains dans le paysage littéraire québécois.

Dany Laferrière écrit ensuite Éroshima (1987), puis L’Odeur du café (VLB, 1991), qui est récompensé par le prix Carbet des Caraïbes. En 2000, près de vingt-cinq ans après son arrivée au Québec, il signe Le Cri des oiseaux fous (Lanctôt), roman dans lequel il témoigne des raisons qui l’ont poussé à quitter Haïti et qui remporte le prix Carbet des Lycéens. En 2006, le prix du Gouverneur général du Canada est décerné à son album jeunesse Je suis fou de Vava.

Habitant en alternance Montréal, New-York et Miami, l’auteur se considère avant tout comme un citoyen de l’Amérique. C’est dans cet esprit qu’il rédige ce qu’il appellera son Autobiographie américaine, un grand projet regroupant une dizaine de ses titres et qui dresse un portrait de l’Amérique, d’Haïti à Montréal, en passant par les États-Unis.

Dany Laferrière mène, parallèlement à ses activités littéraires, une carrière de journaliste et de chroniqueur, tout en faisant quelques apparitions à la télévision et au cinéma. Il a également scénarisé quelques longs-métrages, le plus souvent des adaptations cinématographiques de ses romans.

Édités en France chez Grasset, les livres de Dany Laferrière ont été traduits dans une douzaine de langues, dont le coréen et le polonais.

Laferrière a publié cinq romans aux Éditions du Boréal. Son plus récent livre, L'Énigme du retour, est en lice pour le prix France Télévision, le prix Wepler et le prix Décembre. En plus, il se trouve déjà en deuxième sélection pour le prix Médicis 2009 ainsi que pour le prix Fémina 2009.

Biographie tirée du site Internet des éditions Boréal.

Reviews

[joja · Rating 5 out of 5]

I know I begin many of my reviews like this but - LOVED IT!

What this novel has unique to itself compared to my other favorite books (because yes, 'Le cri des oiseaux fous' shall be bestowed the honor enter that category now), is having it been written by an exceptionally talented writer, a legend on every facet of telling a story.
• His choice of wording and descriptions. Enough said. They're irrefutably phenomenal. "Oh, but he's not *that eloquent*," you might argue, drowning in pure ignorance (I mean, you are entitled to your own opinion, buuuuut...). Just read the chapter titled "Les mots" and you'll get where I'm coming from (and why I'm not presenting any argument against yours. Lafferière does it for me.)
• Structure: try to tell someone's entire life story in the span of less than 24h, without omitting anything but not abruptly forcing anything into the storyline. Even put that way, it might seem easy (keyword: seem). Lafferière did it justice though. He *delivered* a narrative that incorporate all of the complexities lived by Vieux-Os AND by those around him, and while a lot of it was anecdotal or the main character's thoughts, he fit it seamlessly into a few couple of hours.
• It felt so *real*. I mean, it is based on the author's own journey, so it would be difficult to mess up and make the story seem like a fantasy, but presenting said story (holding in mind that he chose to do so in a definite time span) could've been easily poorly executed. It allowed us to come to understand Vieux-Os on an intimate level, the chapters being similar to journal entries, a perfect imitation of one own's pondering. There was no sugar-coating, whether it be Vieux-Os' judgments, the political and cultural setting, the way the other characters were presented. The novel was an effective way to learn about the dictatorship that permeated Haiti during that time, but not so much from a political standpoint, but more by the Haitian affected by it. When it comes to the other characters, they all had something unique and interesting to them, and some aspects of their characterization also served as a way to describe the country or features of its inhabitants more broadly. And while certain parts of the book were frustrating (an unsatisfactory goodbye to Lisa, and no update on Vieux-Os' friends after a few years being established in Montreal), I feel like they contributed to the authenticity of the story.

Overall, great writing, great execution, I came in with remotely high expectations (due to how passionately our French teacher hyped it up) and came back baffled at how amazing 'Le cri des oiseaux fous'. Not all books that I appreciate so greatly make me directly want to grab another book written by the same author, but this one draws me into wanting to get my hands on any other piece of literature he has composed asap!

[Annabel Cousineau · Rating 3 out of 5]

J'ai continué à le lire puisque la prose de Laferrière est magnifique. L'histoire ne m'a pas réellement accroché mais j'ai découvert, aux travers des yeux de Vieux Os un pays, une culture, que je ne connaissais pas beaucoup.

[Samuel Fillion Doiron · Rating 5 out of 5]

C'est un comble pour un Québécois de n'avoir jamais lu de Dany Laferrière avant aujourd'hui! C'est maintenant chose faite et je dois dire que je n'ai aucun regret! Laferrière manie la plume en lui insufflant un élan de nostalgie qu'il arrive à nous faire ressentir et ce, que tu aies vécu des événements similaires à sa vie ou non (et je n'imagine pas l'effet sur des personnes qui, comme lui, ont vécu la fuite d'un régime dictatorial).

Le Cri des oiseaux fous (qui devait s'appeler dans l'Oeil du Cyclone à l'origine), nous raconte l'histoire de Vieux Os (Dany Laferrière) qui vit sa toute dernière nuit en Haïti et qui fera sa tournée d'adieux sans pouvoir leur dire qu'il s'enfuira au petit matin afin de ne pas les mettre en danger.

La métaphore du cyclone est liée au fait que dans l'œil d'un cyclone, il ne se passe rien et tant que tu es dedans, tu es correct, mais dès que tu frôles les vents, tu peux être emporté. Cela se retranspose par la tension vécue par Vieux Os qui, à la moindre erreur, pourrait se faire embarquer par des tontons macoutes et se retrouver à la prison de Fort-Dimanche avant qu'il ne puisse se rendre à l'aéroport avec son faux passeport. En effet, il doit fuir l'Haïti, car son ami et collègue Raymond Gasner a été assassiné par des sbires de Baby Doc et il est le prochain sur la liste s'il n'enfuit pas au plus vite, l'obligeant à abandonner sa mère, ses amis, mais aussi la femme dont il est amoureux et ce, sans leur dire, alors qu'il brûle de le faire.

Amis, famille, amours, tout le monde aura son adieu, mais Laferrière va plus loin que la simple énumération en "boîte" de plusieurs rencontres distinctes. Il aurait été facile de consacrer un chapitre à une rencontre, mais il préfère plutôt nous raconter l'histoire comme il l'a vécu en incluant les longues marches, les silences, mais surtout, les pensées qui traversaient son esprit à ce moment. Cela se mélange avec la description des environnements qui s'imprègnent de nostalgie et un flot de pensées continu, mais sans fil rouge qui le font sauter du coq à l'âne en même temps que de nous faire ressentir l'angoisse de Vieux Os qui se réfugie dans ses pensées et les laisse dériver dans tous les sens tout en s'imprégnant d'un maximum de souvenirs d'un pays dans lequel il ne sait pas s'il pourra y remettre les pieds un jour.

Je dois dire d'ailleurs que c'est un exploit de narration de réussir à transcrire à l'écrit un fil de pensées décousu sans que l'on ait l'impression d'être perdu. Il arrive fréquemment que l'on se perde dans nos pensées et que l'on saute du coq à l'âne en finissant par nous demander comment on est passé, par exemple, de "scénario de voyage avec l'être aimé" à "mon petit frère quand il était petit, aimait manger des biscuits."

La différence est qu'ici, Vieux Os s'interroge sur ses amitiés, ses amours, mais aussi sur la politique et nous suivons le cours de ses pensées tout en étant spectateur de ses interactions avec les signes et les manifestations claires de la corruption sous Papa et Baby Doc. Il n'y a qu'à penser à Ézéquiel ou à Bobo (vous verrez les événements liés en lisant).

C'est le mélange de tout cela qui fait du Cri des oiseaux fous une œuvre riche à côté de laquelle on ne devrait pas passer. Nous Québécois qui vivons dans un pays démocratique, ne pouvons qu'imaginer ce que c'est que de vivre sous une dictature... mais avec ce livre, on se rapproche un peu plus de "savoir" ce que c'est.

[Rachel Baker · Rating 5 out of 5]

J'étais éblouie par ce roman. On dirait une lettre d'amour aux mots, au langage. Vieux Os est maintenant un homme qui fait face au monde autour de lui et qui doit prendre la décision de quitter ce monde pour l'inconnu. Une dernière nuit en Haïti, dans les rues de Port-au-Prince, une sorte de quitte ou double en parallèle avec la tragédie Antigone. Vieux Os s'en sort, mais à quel prix? Va-t-il vers l'enfer ou le paradis?
Ce qui m'a frappé c'est la singularité de l'identité narrative. D'habitude on voit une multiplicité de perspective chez Laferrière. Néanmoins, comme toujours, il y a une foule de personnages qui s’entrecroise, non seulement à l’intérieure du récit, mais dans l’œuvre en entier de Laferrière. Ses lecteurs ne seront pas déçus, et les lecteurs non-initiés découvriront une écriture à la fois douce et piquante, comme la cuisine haïtienne.

[Lectures d'Estelle · Rating 4 out of 5]

Ce roman a été une vraie surprise! Je ne me serais jamais attendu à l’aimer puisque ce n’est pas du tout mon type de lecture, mais la plume de l’auteur était parfaite, sans embûche, et si attachante et douillette. Une lecture idéale pour passer un bon moment et se détendre, tout en satisfaisant notre désir d’aventures, d’action et d’intrigues.
Plus j’avançais dans ma lecture, plus j’étais ravie du style de Laferrière. En effet, quand Vieux Os se promenait dans sa vill pour trouver ses amis, on sentait l’excitation de l’aventure nous envahir, sa fébrilité et la pression qu’il avait à vouloir leur dire adieu avant de partir et ce qui m’a le plus plu c’est les moments qu’il passait à dans le studio d’enregistrement, dans le bordel, dans la rues, dans la voiture ou dans les partys avec ses amis à parler, discuter politique ou s’amuser. C’était si parfait, amusant, léger et envoutant. Je ne sais pas comment l’expliquer, mais j’avais l’impression que malgré la corruption, la dictature, la menace et l’exil autour d’eux constamment, nous, en tant que lecteurs, on arrive malgré tout à se poser et à apprécier cette écrire poétique, gracieuse et parfaite.
De plus, l’auteur écrivait des phrases magnifiques, imagée, métaphorique, poétique, et surtout, puissante, qui fait réfléchir.
Pourtant, j’ai sauté une vingtaine de pages en tout. Il y avait quelques longueurs que je trouvait vide de sens, sans action alors qu’on était en pleine aventure et inutile à la compréhension de l’histoire. Cela faisait un contraste irritant avec le déroulement de cette nuit agitée. Mais ce n’est pas un soucis, je suis certaine que d’autres lecteurs n’aurait rien contre cela et qu’ils les lieraient sans s’en rendre compte. Comme je l’ai dit, je ne suis pas habitué à lire ce genre de romans.

[Pamela M. · Rating 5 out of 5]

Primero, quiero agradecer a mi profesora de Literatura y sociedad por acercarnos a la literatura haitiana con un primer vistazo a través de este libro tan significativo. También por leernos apasionadamente en clases los poemas de otros y otras escritoras de Haití. Gracias, Dra. Margarita Canales.
Laferriére es un escritor nacido para eso, para escribir y para amar, por sobre todas las cosas, a Haití. Con un sentido del humor muy fino, casi imperceptible, nos lleva, minuto a minuto, por los lugares de Puerto Príncipe que han marcado su vida. En una carrera contra el tiempo, parece que trata de no olvidarse nunca de todo aquello de lo que se tiene que despedir.
Sobre el exilio, sobre el amor, sobre los amigos, sobre la política y la cultura, sobre la vida rota y acaparada por la dictadura duvalierista. Una lectura necesaria para no olvidar la sensibilidad, la empatía y para recordar, aunque no hayamos estado nunca ahí, la esencia de Haití.

[Marie-Josée Therrien · Rating 4 out of 5]

Laferrière nous plonge ici dans les souvenirs (ou ses souvenirs puisque ce roman a une forte odeur autobiographique) d’un jeune homme qui doit quitter son pays dans l’urgence. Le récit commence avec l’assassinat à Port-au-Prince de son bon ami journaliste; un événement qui précipite son départ. Dans les quelque quarante heures qui lui restent, le narrateur rend visite à tous ses amis qu’il sait qu’il ne reverra pas et à qui il doit cacher son départ. À travers ces rencontres, il décrit son pays en proie à la cruauté du régime Duvalier. C’est triste et cruel, autant que philosophique et poétique, surtout quand on la chance de le lire en imaginant la voix suave de Laferrière. C’est une belle réflexion sur le désir et la masculinité, une masculinité bien particulière dans le contexte d’horreur de cette dictature sanglante où les mères ont dû apprendre à surprotéger leurs fils.

[Patrícia Bernardo · Rating 4 out of 5]

Livro sobre Ossos Velhos, o alter ego do autor, e as últimas horas passadas no Haiti numa das mais duras e repressivas ditaduras do mundo sob o comando de François Duvalier (Papa Doc) e o seu filho Jean-Claude Duvalier (Baby Doc).

“(…) Como poderíamos sentir-nos cidadãos de um país onde mataram o nosso melhor amigo e procuram matar-nos também? Sem razão aparente. Um país ode andam leopardos em liberdade. Um país em que a nossa própria mãe tem de nos suplicar que a deixemos, pois mais vale o exílio do que a morte. (…)”

Livro muito bem escrito, onde o autor recorda a vida, mas também vai fazendo perguntas pertinentes que provavelmente nunca vai conseguir responder.

“(…) O que é mais difícil: tentar mudar um país ou tentar mudar-nos a nós próprios? (…)”

[Ricardo Ribeiro · Rating 4 out of 5]

"(...) não se pode fazer jornalismo num país onde as pessoas morrem de fome e de medo."

Adoro viajar e conhecer pontos de vista. E adoro livros pelo mesmo motivo. Em 300 páginas conhecemos mais do que uma fracção da vida de um homem, conhecemos também uma fracção de um país e de um tempo. Neste caso é o Haiti onde Ossos Velhos passa a sua última noite antes de se exilar no Canadá. Pouco importa que nessas 24 horas caibam toda a sua vida pré exílio, o que importa é que se abre uma janela para as pessoas (pais, mães, amigos, amantes) que vivem o peso das ditaduras.

[Malorie · Rating 4 out of 5]

C’est le premier livre de Dany Laferrière que je lis et c’est un coup de foudre. Je ne le recommanderais pas à tout le monde cependant, par exemple aux amateurs de fiction, qui aiment l’action et suivre une intrigue intense. Je n’irais pas jusqu’à dire qu’il n’y a pas d’action du tout, car tout le récit se déroule au cours d’une nuit agitée et intense, et il y a certains moments où on est vraiment tenus en haleine, mais globalement, c’est davantage de la réflexion sur le monde; on parle beaucoup de politique entre autres. Ainsi les lecteurs plus philosophes vont se régaler. Dany Laferrière est un auteur et un penseur extrêmement intelligent, et personnellement c’est ce qui m’a séduit dans sa plume. Le lire, et avoir accès à ses perspectives sur le monde, c’est du bonbon. Laferrière est le genre de personne qui pourrait se prononcer sur n’importe quel sujet et avoir une opinion brillante, nuancée, surprenante. Un livre qu’on savoure lentement.

Aussi, j’ai aimé plonger dans le décor haïtien, je ne connaissais franchement rien de ce pays et de cette culture, très intéressant d’en apprendre à ce sujet.

[João Cruz · Rating 4 out of 5]

Sair clandestinamente do seu país (Haiti), face à iminência do seu assassinato, deixando para trás família e amigos (muitos deles também em perigo de vida) foi um ato de salvação ou de "cobardia"? "O Grito dos Pássaros Loucos" justifica a fuga, mas lê-se que Dany Laferrière sente o dilema da decisão que tomou.

[Estefan64 · Rating 5 out of 5]

Amazing immersion into Haitian life and history. Readers acquainted with Port-Au-Prince (as myself) will find it very authentic, the city's people, sounds, smells, buildings, life are exactly as I once knew them.

[Maximilien Duclos · Rating 4 out of 5]

Les 24 dernières heures de l'auteur dans son pays d'origine avant son exil. Le livre est touchant, puisqu'on voit tous les adieux que l'homme doit faire. L'histoire est également stressante, puisque monsieur Laferrière est en danger.

[Lise Dufour · Rating 5 out of 5]

Captivante lecture - description superbe des émotions - d'une grande beauté d'expression

[Marypier Hamel · Rating 5 out of 5]

Une déclaration d'amour à Haïti magnifiquement écrite.

[Guada VT · Rating 3 out of 5]

Me ha costado. El tema es muy, muy interesante, pero tal vez el formato no era lo que yo me esperaba. El autor alterna reflexiones personales con acciones y encuentros que suceden en una única noche.

[Blaze-Pascal · Rating 5 out of 5]

C’est dangereux d’être quelq’un qui pense dans un dictateur… excellent livre.

[Emilie · Rating 4 out of 5]

a long night before going into exile

i loved getting to know how port-au-prince was in the 80s with lafferiere’s descriptions

[Rebecca · Rating 4 out of 5]

Livre incroyable. Parfois long, mais j’adore les réflexions de Vieux Os!

[Analuabc · Rating 4 out of 5]

Quando o brutal pode ser suave ao mesmo tempo.

[Laurianne Deslandes · Rating 5 out of 5]

j’ai FUCKING aimé ce livre

[Luisa Costa Macedo · Rating 4 out of 5]

Eros e Thanatos, o instinto de sobrevivência e o confronto cara a cara com a morte nas poucas horas alucinantes que antecedem à fuga de Ossos Velhos de um país que caíra há muito nas garras infernais da ditadura de Duvalier. Uma narrativa que conta a história do próprio autor enquanto jovem jornalista e revela a vida em Port-au-Prince num Haiti dos anos 70. Uma escrita que tem tanto de poética como de brutal, onde as tradições de um povo sufocado pela miséria e pela violência de uma ditadura de duas gerações nos vão sendo contadas levando-nos a entrar num vórtice de onde é difícil sair sem ficarmos marcados. Entre a doçura das memórias olfativas, de sons e de paladares fortes tal como as amizades, vai-nos sendo revelada a personalidade de um povo, a memória da história e suas heranças, o vodu, a magia, a topografia de uma capital, o racismo, a violência, a tortura, a desigualdade social e a traição. O nosso personagem, colunista de âmbito cultural num semanário, que sempre tentara viver à margem da política, vê-se confrontado com a obrigação de tomada de posição após a morte do seu melhor amigo, onde a cobardia assumida de uma fuga para o exilio se apresenta como a única porta para a sobrevivência. Uma longa noite que nos faz mergulhar na fervilhante vida e na história recente do Haiti.
©Texto Luísa Costa Macedo

“Aqui, em 1 de Junho de 1976, um jovem haitiano de vinte e três anos conseguiu sair desta balbúrdia para ousar pensar por si próprio. Nasceu um indivíduo. Estou completamente siderado.” In O Grito dos Pássaros Loucos

[Isabelle · Rating 5 out of 5]

L'histoire poignante des derniers instants avant son exil d'Haïti, terre natale (ou plutôt le voyage, qu'il aimerait que je dise) de l'écrivain, vous prend par les trippes. Tant de détermination à ne pas laisser la dictature empoisonner son monde intérieur, duquel il nous ouvre une porte afin qu'on y entre l'espace d'un roman à saveur autobiogrpahique.

On y trouve une sensibilité hors du commun, qui le pousse à observer constamment, et à admirer puissamment ses amis, sa famille et son seul amour, Lisa. Le contraste est frappant entre la tendresse de cet homme et la dureté de ceux qui s'entêtent à faire régner la terreur dans son pays. Difficile à lire mais doux pour le coeur, drôle de mélange d'émotions qui ne laisse pas indifférent, jusqu'à la dernière page.

[Hugo · Rating 2 out of 5]

Lâché au 2/3. Bavard à l'excès. Un ami journaliste est abattu ; Vieux Os apprend qu'il est le prochain. Il doit fuir le pays. Il profite de sa dernière nuit pour revoir les gens qu'il aime. La parole, les rencontres étirent le peu de temps qu'il lui reste. La dilatation temporelle n'émeut pas, elle lasse. C'est ennuyeux et sans direction, on passe d'une anecdote à l'autre. Un moment donné, par exemple, il raconte pourquoi il aime suivre les chiens errants, vous voyez le genre. L'incompatibilité entre la situation d'urgence dans laquelle le protagoniste se trouve et son espèce de détachement introspectif est trop grande. Laferrière peine selon moi à évoquer le danger, la tension, l'action. Question de tempérament probablement.

[Ark of Books · Rating 2 out of 5]

This was obviously a school read so.... meh. The main story and the plot line were very interesting, because it is about a guy named Vieux-Os who has to leave his country after his best friend's death.
The story follow Vieus-Os and his last 18 hours in his country before he leaves for Canada.
The idea behind it is really interesting because it relates from real events, but the way the book was written really pissed me off. There weren't any paragraphs, so the thoughts of the main character were all over the place and it was really hard to keep track of what was going on.
2.5 out of 5 stars. Meh.

[Valeska · Rating 4 out of 5]

Il fait longtemps que j'étais tellement captivité par une histoire. Vieux Os est un personnage qui ne change pas vraiment dans cette histoire mais aux même temps c'est ça qui nous fait comprendre plus de lui, je trouve.

[Regis Boisvert · Rating 5 out of 5]

Ce livre est tout simplement magnifique.