Pour répondre aux dernières volontés de sa mère décédée, Ozora, étudiant japonais, s'envole pour l'Angleterre avec une lourde tâche : annoncer à ses anciens amis londoniens la mort de cette-dernière. À l'occasion de ce voyage forcé en Europe, il découvrira tant de choses, à commencer par le secret de son frère, parti vivre en France il y a quelques années. Réalisant alors qu'il ignorait tout du passé de sa propre famille, Ozora débute une quête identitaire, de pays en pays, de rencontre en rencontre...
Intriguée par ma lecture de La sorcière du château aux chardons, je me suis lancée dans la courte série de 4 tomes Goodnight, I Love You, de la même mangaka, et qui est sorti quelques années avant sa série sur les sorcières. J'y ai retrouvé son dessin proche du croquis, avec des lignes éparpillées, qui amène ce sentiment de liberté qui colle si bien à ses récits, et surtout à ses personnages blessés, souvent repliés sur eux-mêmes, mais en quête de compréhension et de paix. Et qui trouvent du sens à travers leurs rencontres et leurs expériences déstabilisantes.
Goodnight, I Love You m'a émue encore davantage que La sorcière. Proche du style suspense, le jeune adulte Ozora parcourt l'Europe, suivant les lettres que sa mère a expédiées juste avant son décès. À travers ses trajets, il la découvre autrement, non pas comme une maman, mais comme une femme qui a eu des amours, des erreurs, des passions. Et il se comprend de plus en plus lui-même, au point où il finit par mieux voir les autres non plus par leur fonction "un frère" "un père", etc. Mais comme des humains, avec leurs failles et leurs beautés.
C'est bouleversant, et magnifique. On s'attache beaucoup à Ozora (je m'inquiétais pour lui, parfois complètement perdu et désespéré), mais si les voyages peuvent mettre sur notre route beaucoup d'épreuves, on y rencontre aussi le beau de l'humanité, la générosité. Sans le vouloir, Ozora influencera aussi les gens autour de lui qui aspireront à suivre leur propre chemin, comme sa mère l'avait fait avant lui.
S'il y a une chose que montre ce manga, c'est que nous sommes construits et inspirés par nos rencontres, par les liens que l'on tisse, peu importe la durée du voyage. Un magnifique récit, très bien raconté.
Ce titre n'est pas très ancien mais j'ai trouvé qu'il avait un petit côté old school, sans doute parce que je suis habituée à un peu plus de modernité de la part d'Akata. On y fait la connaissance d'Ôzora, un jeune homme qui n'a jamais quitté le Japon et qui a mis sa vie de côté pour s'occuper de sa mère malade et qui doit annoncer la mort de celle-ci à une de ses amies habitant Londres. Il en profite pour reprendre contact avec son frère installé à Paris et se rend compte que sa mère lui a préparé tout un parcours à travers l'Europe.
Ôzora est en colère. La mort de sa mère l'attriste bien sur, mais il est surtout en colère. Contre son père qui a abandonné sa famille, et contre son frère qui les a quittés quelques années plus tard et l'a laissé seul face à la maladie et au deuil. J'ai eu beaucoup de compassion envers ce personnage qui garde beaucoup de rancœur en lui mais qui ne sait pas comment l'exprimer face à Daichi qui donne l'impression de ne pas se rendre compte de ce que son frère a traversé. Pourtant, petit à petit, les liens se resserrent. Le comportement d'Ôzora face à la nouvelle vie personnelle de son frère est plus que discutable mais les deux frère renouent le dialogue et c'est quand tous les non-dits refoulés finissent par éclater qu'Ôzora donne enfin l'impression de pouvoir avancer. Ce voyage en Europe, c'est peut-être le plus beau cadeau d'adieu que sa mère ait pu lui faire, et c'est beau de le voir enfin s'ouvrir.
J’avais repéré ce manga dans les sorties du mois et je dois dire que c’est d’abord la jolie couverture qui m’a attirée.
Je ne suis jamais déçue par les parutions des éditions Akata et c’est donc quelques heures après l’avoir reçu, que je me suis plongée dans ce premier tome.
Ozora est un jeune étudiant quand sa mère décède. Une de ses dernières volontés était qu’il aille à Londres, en Angleterre pour annoncer son décès à ses amis vivant là-bas. Au cours de son chemin, Ozora va croiser plusieurs personnes qui auront une importance dans son périple.
Il va également retrouver Daichi, son grand frère qui avait quitté la maison familiale et qui vit maintenant en France depuis quelques années…
Un premier tome qui met en place l’histoire et les personnages. Je ne manquerai pas de lire le second tome qui sera disponible au mois de décembre ! ♥
Même si j'ai noté quelques points négatifs, j'ai globalement apprécié ma lecture. J'ai un peu de mal avec le personnage d'Ozora que je trouve désagréable, aigri et fermé d'esprit. J'espère qu'il évoluera au fur et à mesure des tomes. Je ne suis pas très fan des illustrations et du style de la mangaka mais cela est contrebalancé par l'intrigue, que je trouve intéressante. La mangaka arrive à nous donner envie de lire la suite et de voir la prochaine destination d'Ozora.
Pas un coup de cœur mais une lecture sympa tout de même !
Dessins et narration parfois brouillonne. C'est dommage car l'idée de base et les soucis existentiels du héros sont plutôt intéressants... A voir si cela s'améliore par la suite ?