"Mon grand-père aimait le passé. Moi, j'étais comme tout le monde : je préférais les filles, et les baiser. Je ne pensais à rien d'autre. Je venais d'avoir seize ans. J'étais en terminale. Je préparais le bac. L'école m'ennuyait à périr. Et la vie encore plus. Je détestais le lycée, les lundis, la roulette russe des examens et, plus tard, des concours, la sombre noria des jours. Je détestais plus encore le monde autour de moi et la vie devant moi. Le monde me cassait les pieds, la vie me faisait peur. L'avenir avait l'allure d'un éternel lundi, d'un bac sans cesse recommencé. De temps en temps, à la maison, un imbécile bénévole me demandait ce que je voulais faire lorsque je serais grand. J'étais déjà assez grand : j'avais un mètre quatre-vingt-neuf. Je le regardais avec fureur. Ce que je voulais faire ? Rien du tout, tête de lard. J'avais plutôt envie de mourir.'"
Jean Bruno Wladimir François de Paule Le Fèvre d’Ormesson est un écrivain, chroniqueur, éditorialiste et philosophe français. Ancien élève de l’École normale supérieure. Agrégé de philosophie. Directeur général du Figaro de 1974 à 1977. Secrétaire général, puis Président du Conseil international de la philosophie et des sciences humaines à l’UNESCO. Élu à l‘Académie française, le 18 octobre 1973, au fauteuil de Jules Romains (12e fauteuil).
Jean Bruno Wladimir François de Paule Le Fèvre d’Ormesson is a French writer, journalist, columnist and philosopher. Alumnus of the École normale supérieure. Degree in philosophy. CEO of Figaro from 1974 to 1977. Secretary-General, then President of the International Council of Philosophy and Human Sciences at UNESCO. Elected to the Académie française (French Academy), October 18, 1973, chair of Jules Romains (12th chair).
Ce livre raconte des histoires abracadentesques comme dirait un ancien président mais il le fait avec talent et plusieurs fois je n'ai pu m'empêcher d'en rire. lecture sans autre intérêt que celui de passer un bon moment C'est déjà pas si mal !!
Un livre bien particulier, avec beaucoup d’anecdotes historiques et farfelues, mêlant politique, satire de la société et aventures rocambolesques. J’avoue avoir pris du temps avant d’accrocher mais une fois que “le Groupe” agit enfin, tout s’accélère et l’évolution des personnages est intéressante. Pour finir, le lien entre le grand père et son petit fils vient apporter la note sentimentale de l’histoire qui vient nous toucher et qui nous fait sourire.
A charming piece of fluff, as forgettable as it is enjoyable. Casimir and his acolytes (his crusty grand-father; their cook Adeline; a Trotskist fellow-student and his beautiful girlfriend; and a pedantic historian of the Church) turn into a gang of Robin Wood-type thieves, and eventually into mercenaries used by the French government to topple African dictators. Without quite elevating it to the level of a fable, Jean d'Ormesson's erudition and lively prose make this implausible story a pleasure to read.
Déception je l'ai lu en diagonale... Le 'personnage ' de Casimir me filait la migraine... il se plaint critique tout mais se complet dans sa routine... Personnages tous totalement décalés... Beaucoup trop de références historiques légèrement ennuyeuses... En fait le pire c'est que je n'ai pas teouve de trame et d'histoire...