Comme pour la plupart des jeunes filles dans les années 1960, l'avenir de Catherine est tout tracé : se marier, avoir des enfants, puis s'en occuper le plus clair de son temps. Un jour, elle est contrainte de rentrer du collège en courant. C'est une révélation : quel sentiment de force, de liberté ! Mais courir, surtout pour une femme, est une chose alors impensable. Pourtant Catherine s'interroge, rêve d'une vie différente, s'entête... Jusqu'où sa détermination la mènera-t-elle ?
Annelise Heurtier fait parti de mes auteurs chouchous, je ne manque jamais la sortie de ses romans. Ici c’est ma copine Elise qui me l’a offert à Noel, et je n’ai donc pas attendu longtemps avant de le dévorer. Comme à chaque fois avec les romans d’Annelise Heurtier, je me suis régalée. Ici nous suivons l’histoire d’une jeune fille adolescente à la fin des années 60. Et c’est alors, une époque de transition que nous découvrons. Un monde encore ensablé dans un univers masculin, où la place de la femme est au foyer à s’occuper des enfants et de son mari. Quant est il alors des envies d’une jeune fille qui a envie de sortir de ce carcan, envie de vivre pour elle même, envie d’être libre. Cette époque n’est pourtant pas si lointaine, et pourtant tellement différente de la notre. Mais l’heure de la révolution approche, et l’ombre de mai 68 se profile.
Par moment, on pourrait croire que les événements décrits par Annelise Heurtion font un peu trop clichés, et pourtant à l’époque c’était vraiment comme ça, un monde ou la femme n’avait sa place qu’à la cuisine, pour tenir la maison, et élever les enfants. Très peu d’entres-elles travaillées, et étaient indépendantes, et quand c’était le cas, elles étaient montrées du doigt.
En bref, un roman à mettre entre toutes les mains.
Je vous conseille vivement ce livre ! Ce récit raconte la pression exercée sur les filles en 1960, le futur déjà tout tracé que l'on leur impose (trouver un mari et fonder une famille). Ce livre relate notamment la vie de Catherine, une jeune fille de 16 ans qui est intéressée par l'athlétisme. À l'époque seul le ski et le patinage artistique sont considérés comme des sports destinés aux filles, en effet, les femmes se doivent de garder leur grâce et leur fémininité. Elles ne doivent absolument pas paraitre essoufflées. Cette oeuvre évoque également les grèves d'étudiants de mai 1968. La fille d'avril est un roman fictif qui est inspiré de fait réel et qui nous apporte beaucoup d'informations historiques sur les années 1960.
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ce livre est le roman parfait pour comprendre la condition des femmes dans les années 60. En le lisant, vous allez penser à la guerre qu’on mené nos grands-mères pour pouvoir égaliser les droits des deux sexes. C’est l’histoire de Catherine, collégienne qui vit à la campagne, de père ouvrier et mère au foyer. En route au collège, elle va se découvrir une nouvelle passion pour la course qui va changer le courant de sa vie. Comme on est à une époque où le sport pour la femme est beaucoup trop discriminé. La jeune adolescente va mener un long chemin et va faire face à beaucoup de critiques pour pouvoir faire ce qu’elle veut. Un roman très motivant à suivre ce qu’on veut et à être déterminé pour arriver à ses buts. Puisque l’histoire se déroule dans une période révolutionnaire, j’ai pu beaucoup apprendre sur cette époque pas très loin. Une époque où l’homme prend le dessus de tout et la femme ne peut qu’approuver ce que le sexe opposé décide. Un monde où la fonction de la femme se réduit aux tâches ménagères. Bref c’est un roman qui réunit sexisme, racisme et plusieurs formes d’inégalité de droits.
Avec La fille d’Avril, Annelise Heurtier offre un roman jeunesse juste et référencé, en donnant la parole à Catherine, adolescente des années 60 issue de la classe ouvrière. Sous la forme d’un journal intime sensible et bouleversant, Catherine s’aperçoit bien vite des inégalités sociales et sexuelles qui dominent la société dans laquelle elle doit trouver sa place. Grâce à une bourse scolaire, elle se laisse parfois rêver à une vie hors des cadres avant que le naturel d’une société sans ascenseur social ne la submerge à nouveau. Prisonnière de son genre, prisonnière de sa classe, elle parvient à se libérer de ces contingences en gardant l’esprit ouvert, en se confrontant au monde extérieur et en courant au détriment des critiques et de l’incompréhension familiale. Un roman fort qui nous rappelle que la lutte contre le sexisme, le racisme et toutes les formes d’inégalités est loin d’être terminée.
J'ai aimé la fin de ce roman, mais j'ai trouvé ma lecture quand même plutôt longue. Le quotidien de Catherine, bien qu'intéressant, devient vite redondant et on cherche l'action qui ne semble jamais arrivée. Je m'attendais à un récit captivant et entrainant. Je m'attendais à suivre les péripéties de course de Catherine pour finalement découvrir qu'elle ne court réellement que dans les 4-5 dernières pages du roman. De plus, le vocabulaire utilisé et les références typiquement françaises ajoutent une sérieuse barrière linguistique pour l'élève qui n'a pas de référant similaire (ex : un solex). Bref, j'ai aimé, mais je ne le recommande pas.
Je recommande ce livre!!! C'est un livre qui est engagé, qui parle des conditions de la femme dans les années 60. On voit également la petite fille du personnage principale (des bons en avant puis en arrière…) et je trouve cela intéressant pour voir l'évolution des mentalités … Ce que j'aime beaucoup c'est que le personnage principale, Catherine évolue grâce a beaucoup d'éléments déclencheurs (comme dit dans le résumé: courir, ce qui n'était pas recommandé, voir interdit aux femmes avant) . En tout cas ce livre est incroyable et j'ai hâte de faire mon avis à mon club de lecture…
Un des meilleurs livres que je n'ai jamais lu ! Très inspirant, touchant et beau ! Je l'ai lu il y a quelques années, vers mes 12-13 ans et ça a été un plaisir et un livre que j'ai revisité. Tout est magnifiquement retranscrit : l'époque (bien que je ne l'ai pas connu) l'adolescence, les sensations du sport... Grande recommandation à tous !
Un roman court mais révoltant, qui montre parfaitement les réalités de l'époque avec des personnages réalistes, qui fait prendre conscience des avancées dans le droit des femmes, et de ce qui reste à parcourir.