One of the world's most ruthless warriors, Chinggis Khan conquered nearly all of Asia in the twelfth and thirteenth centuries, transforming the scattered and impoverished Mongols into an exceptionally proud and powerful nation. In this riveting and thoroughly researched portrait, Japan's celebrated epic novelist drives at the root of the khan's great desires and insatiable appetite for supremacy.
Beginning with his birth in 1162, The Blue Wolf follows the crucial alliances that led to Chinggis Khan's great campaigns in North China, Bukhara, and Samarkand, as well as the state of Khorazm. The khan was obsessed with his ancestry, not knowing whether he was the descendent of the blue wolf (mythical progenitor of the Mongols and the noble Borjigin line) or merely the bastard son of a Merkid tribesman. For Inoue Yasushi, Chinggis's ancestral anxiety lies at the center of his relentless push for empire. He struggled with his paternity as intensely as he fought his battles, and his victories stood as proof that the brave warrior was a true Mongol.
The question of paternity also formed the largest wedge between Chinggis and his eldest son, Jochi, a boy born in captivity and of similarly questionable heritage. Hailed for its sophistication and rich imagining of a remote world, The Blue Wolf puts a human cast on a legendary force that changed Asia and the world.
Yasushi Inoue (井上靖) was a Japanese writer whose range of genres included poetry, essays, short fiction, and novels.
Inoue is famous for his serious historical fiction of ancient Japan and the Asian continent, including Wind and Waves, Tun-huang, and Confucius, but his work also included semi-autobiographical novels and short fiction of great humor, pathos, and wisdom like Shirobamba and Asunaro Monogatari, which depicted the setting of the author's own life — Japan of the early to mid twentieth century — in revealing perspective.
1936 Chiba Kameo Prize --- Ruten,流転 1950 Akutagawa Prize --- Tōgyu,闘牛 1957 Ministry of Education Prize for Literature --- The Roof Tile of Tempyo,天平の甍 1959 Mainichi Press Prize --- Tun-huang,敦煌 1963 Yomiuri Prize --- Fūtō,風濤
The Blue Wolf is Yasushi Inoue's historical novel of the life of Genghis Khan. Characteristically, Inoue weaves historical accuracy with a fine psychological portrait of the Mongolian conqueror. Neither idolising nor condemning Genghis Khan, he instead seeks to intuit what might have driven his conquests.
In Inoue's writing, Temüjin (the later Genghis Khan) is unsure about his Mongolian ancestry, and later of his fatherhood of his own firstborn. Recapturing his father's lost chieftainship and making the Mongols the dominant force in the steppe and, later, in Asia and the world thus becomes a mission driven by the urge to overcome these doubts. Yet, and this is Inoue's strength, this story is never didactic, but rather told from a perspective that comes very close to the characters.
The English translation was published by a university press and the translator is a professor of Asian studies, which shows. On the one hand, there is admirable focus on detail, e.g. in transliteration, which befits Inoue's carefully researched work. On the other hand, there are occasional Americanisms and modern turns of phrase that I can only doubt have snuck in through the translation.
Même si quelques libertés sont prises, il y a beaucoup d'exactitudes, et le livre de lit agréablement. On est très vite pris lors de la description des batailles et des conquêtes, mais les scènes émouvantes permettent de créer un contraste très appréciable pour d'autant plus profiter de chacun des moments.
[Review in English followed by review in French] [Critique en anglais suivie de critique en français]
All I knew about Genghis-khan was that he was a great and cruel conqueror. Otherwise I knew absolutely nothing about the Mongol empire. Therefor this book was very instructive for me, and allowed me a better understanding of the man, who wasn't simply a bloodthirsty monster, but a much more complex character. Despite the very few historical informations available, Inoue Yasushi managed to create a very developed and plausible character, with a personality which explained in a very satisfying manner Genghis-khan's thirst of conquest. Of course it is a historical novel and not a biography, so we'll never be able to make a clear cut between the truth and the imagination in this story, but I think that is what makes this book all more appealing. The author perfectly succeed to make us feel the austerity and harshness of Mongol's life, as well as the cruelty of the endless wars their existence is swallowed by. Despite all its qualities, I didn't especially liked this novel. The Mongols stay a barbaric people, and despite the cultural and historical interest of this story, I am more attracted by the sophistication of Chinese and Japanese history. Even so I don't regret reading this book. It allowed me to expand my knowledge a bit, which is always a good thing
Tout ce que je savais de Gengis-khan c'était qu'il fut un grand et cruel conquérant. A part cela je ne connaissait strictement rien à l'histoire de l'empire Mongol. Ce livre fut donc très instructif pour moi, et m'a permis de mieux cerner le personnage, qui ne se réduit pas simplement à un monstre sanguinaire, mais est bien plus complexe que cela. Malgré le peu d'informations historiques que nous possédons, Inoue Yasushi a réussi à créer un personnage très développé et plausible, avec une personnalité qui explique de manière satisfaisante la soif de conquête de Gengis-khan. Bien sur c'est un roman historique et pas une biographie, on ne pourra donc jamais connaître la part de vérité et la part d'imagination dans ce récit, mais je pense que c'est ce qui fait tout l'attrait de ce livre. L'auteur réussi parfaitement à nous faire ressentir l'austérité et la dureté de la vie des Mongols, ainsi que la cruauté des guerres sans fin dans laquelle est plongée leur existence. Pourtant malgré toutes ces qualités ce roman ne m'a pas énormément plu. Les Mongols restent un peuple barbare et malgré l’intérêt historique et culturel de ce récit, je reste plus attirée par le raffinements de l'Histoire Chinoise ou Japonaise. Ce livre reste tout de même une lecture que je ne regrette pas, et qui m'aura permis d'étendre un peu ma culture générale, ce qui est toujours une bonne chose.
La vie d’un homme destiné à tuer et gouverner dans sa quête d’identification
“Le Loup bleu : le Roman de Gengis-Khan” est un roman historique de Yasushi Inoue publié aux éditions “Philippe Picquier”. Avant de commencer, parlons brièvement de cette édition, que ce soit la couverture ou le papier, tout est de qualité, ce n’est pas mon premier livre de cette maison d’édition qui en plus de nous permettre par son travail de voyager dans des territoires rarement exploités par l’édition française, nous délivre ici, un livre de haute qualité. Pour revenir sur mon choix de lecture, j’essaie depuis peu d’alterner les genres afin de ne pas me lasser, pour cela je voyage entre littérature mondiale, littérature japonaise et manga. Quand est alors arrivé le choix de ma prochaine lecture d’auteurs japonais, je ne me suis pas posé beaucoup de questions, tant Yasushi Inoue s’est imposé rapidement à moi. Bien que parfois inégal, c’est toujours un plaisir pour moi de me plonger dans ses ouvrages, ayant déjà lu : “Le Fusil de chasse” ; “Le Maître de thé” ; “Le Château de Yodo” ; “Le sabre des Takeda”, je partagerai d’ailleurs certainement mon avis sur ces livres dans un futur plus ou moins éloigné.
Ce roman nous relate la vie de Gengis Khan, de sa naissance au début de la seconde moitié du XIIe siècle en tant que Temûjin, remplie d’incertitude, de doutes et de promesse, à sa mort alors à l’apogée de son art. Tout commence dans le clan mongol des Borjigin lorsque sa mère Höelün, épouse de Yesügei, le chef de la tribu et des mongols, le met au monde. Problème, Höelün a subit une des pratiques qui se faisait le plus à l’époque : le rapt des femmes d’autres clans ou d’autres peuples. Les différents viols qu’elle a ensuite subi avant que Yesügei ne la capture à son tour en la délivrant ainsi des Merkit, a entraîné un questionnement sur la paternité de Temûjin. Cela aurait pu s’arrêter là sauf que Temûjin devient passionné par l’histoire de son clan et les différentes légendes et mythes sur le peuple mongol. Une des légendes notamment, celle du loup bleu et de la biche blanche serait à l’origine de son peuple. Commence alors l’incroyable bataille d’une vie que se livre à lui-même Temûjin afin de faire en sorte d’être le digne hériter de ces légendes, il ne peut en être autrement s’il ne veut pas être étranger de cette filiation mythique.
Bien qu’un peu brut parfois, ce roman nous entraîne à travers la vie de Gengis-Khan dans une épopée, celle des Mongols, un peuple de nomades, qui ont réussi à travers grandes chevauchées et carnages, à créer l’un des empires les plus grands que la Terre ait porté. Nous ne sommes pas dans une biographie, bien qu’Inoué reprend les éléments connus de la vie de ce souverain grâce à sa lecture assidu de “L'Histoire secrète des Mongols”, sa volonté est d’écrire un roman qui donnerait des clés de compréhension au lecteur quant à l’origine de cette soif inextinguible de conquête qui a caractérisé l’empire mongol et plus particulièrement Gengis Khan.
Pour conclure avec cet avis, ce roman historique est conseillé pour les amateurs du genre. Pour les personnes n’étant pas familier au style d’Inoue, faites abstraction des premières pages qui sont souvent très chargées au niveau des noms de lieu, de personnages et surtout des descriptions de lignée. En effet, le livre vaut le coup de supporter ces quelques pages pénibles à lire. Au final, ce roman historique m’aura permis de partir à la découverte de Gengis-khan et des mongols du XIIe et XIIIe siècle. Inoué réussit à nous transmettre les angoisses de l’époque à travers l’austérité et la dureté des conditions de vie, les guerres incessantes qui empêchaient la moindre ambition pour le commun des mortels si ce n’est vivre et mourir pour son souverain.
Un roman istoric foarte interesant, care încearcă să recreeze povestea lui Genghis-han, intemeietorul Imperiului Mongol de la începutul secolului XIII, despre a cărui biografie nu se știu așa multe lucruri cu certitudine. Mitul apariției mongolilor este legat de Legenda Lupului Albastru, care este născut din porunca Cerului și împreună cu soția lui, Căprioara cea Albă, își pun tabăra in muntele Burqan. Inoue își construiește romanului pe speculația că Genghis-han, a cărui mamă este răpită de către tribul merkit înainte de nașterea lui, își va petrece toată viața pe câmpul de luptă, încercând să își dovedească sieși in primul rând, că el este mongol, un adevărat lup albastru. Romanul încearcă să recreeze personalitatea lui Genghis-han, relațiile cu fiii săi, cu numeroasele concubine, cu generalii săi, cu mama sa. Inoue scrie curat, simplu, fără înflorituri, fără broderii ligvistice de nici un fel. Totul curge și se citește ușor, dacă lăsăm la o parte multitudinea de nume și locații geografice exotice. Vorbim despre Evul Mediu și încă o dată mă șochează cruzimea omenirii de atunci. Popor nomad, format din 21 de triburi unite de către Timujin, numit ulterior Genghis-han - mongolii erau o populație primitivă, săracă, fără un cultură a lor, fără o religie care sa ii unească. Înconjurați de alte popoare superioare, lupii mongolii incep cucerirea sistematică a acestora, prin campanii militare rapide și pline de cruzime. Mongolii luptau cu nebunia și curajul celor care luptă de dragul războiului, pentru a-și dovedi dârzenia. Făcea parte din identitatea lor. Neavând însă o cultură a lor pe care sa o imprime celor cuceriți, invaziile mongole erau ca niște valuri nimicitoare, in urma cărora viața o lua inevitabil de la capăt, de unde era înainte. Cel mai evocator exemplu e cel al Samarkand-ul, trecut prin foc și sabia, care după câțiva ani este și mai înfloritor. Ar fi multe de spus și mă tot gândesc la povestea asta, după câteva zile de când am terminat lectura. Book hangover, clar. Dacă mi-a plăcut sau nu de Genghis-han, nici nu pot zice și asta mă face să cred că e un roman bun, plin de nuanțe. Până la urmă, vorbim totuși despre o personalitate fascinanta a istoriei universale. Pentru cine a văzut serialul Marco Polo (al cărui prim sezon e chiar ok), cartea asta poate oferi un context mult mai valoros și mai complex.
L'auteur, en se basant sur des récits réels des faits historiques de Gengis-Khan, remplit les zones d'ombre de la vie du Mongol avec sa propre version des faits. On aime beaucoup son voyage dans les hauts plateaux mongols et en Asie au fil des conquêtes. Certaines lourdeurs parfois quand les passages énumérent des noms ou des batailles.
Un récit entraînant et magnifique, qui vous laisse avec l'envie entêtante de galoper dans la steppe mongole. La restitution du personnage de Gengis Khan est très convaincante pour un non initié comme moi; la fiction ne permet en revanche pas de bien comprendre le fonctionnement de la société mongole et on se pose beaucoup de questions à la lecture qui ne trouvent pas toujours de réponses.
It’s difficult to describe this novel, much less rate it. To begin with, it doesn’t really feel like a novel--it opens with a recitation of facts that introduce our time period, setting, and major figures. There’s a deliberate distance we feel from many of the characters--we rarely enter into their minds or emotions and have to be continually reminded who is who (I referred frequently to the cast of characters at the back of the book).
But there is one exception: Temujin. We do know what he thinks and how he feels. Every time Yasushi takes us into his mind and motivations, moving from wide panoramas into a laser focus, the whole story suddenly opens up and expands. “I get him,” I found myself saying about halfway through. And for a figure as ruthless and enigmatic as Genghis Khan, this is no small accomplishment. Every decision made in this novel is careful and precise--you do not realize that you are being sucked in until you are halfway through and cannot put it down.
The exploration of character motivations and relationships are sparse but powerful. I wept when Temujin (now Chinggis Khan) realizes that, of all his sons, it is Jochi the guest, the outsider, whom he loves most.
The Blue Wolf would be an excellent guide for a TV series about the Mongols. It provides the outline, the blueprint, the core of what could be fleshed out into something truly stunning.
Vraiment pas mon style de livre... Des descriptions interminables, une quantité de personnages hallucinante (on ne sait plus qui est qui au bout de 100pages)... Tout ça pour servir une histoire somme toute bien plate : parti de rien, Genghis Kahn est devenu le plus grand (ouahhh) !!! Je mets 1/5 pour l'aspect historique du livre qui m'a tout de même permis d'apprendre certaines choses.