Peut-on construire une société libre dans un monde aussi fragile que le nôtre ? Au cours des deux derniers siècles, la plupart des projets politiques qui avaient l’émancipation pour horizon ne se sont pas posé cette question, car tout leur paraissait possible. La raréfaction des ressources, la disparition des espèces et la pollution n’étaient pas prises en considération, la puissance des sciences et des technologies semblait alors sans limites. A contrario, l’écologie nous enseigne aujourd’hui que la liberté de l’être humain doit être mise en regard des restrictions qu’impose le monde physique. Des auteurs comme Thoreau, Reclus, Kropotkine, Landauer, Huxley, Mumford, Ellul, Illich ou Bookchin ont compris très tôt que la nature et les limites de la planète et du monde vivant ne sont pas des chaînes qui entravent nos désirs et nos actions : elles sont au contraire les conditions de leur réalisation la plus authentique. Le point commun de ces penseurs : ils se sont tous situés, d’une manière ou d’une autre, au croisement de l’écologie et de la pensée libertaire. Avec un style vivant et dans une langue accessible à tous, ce livre fait l’inventaire des jalons philosophiques et politiques posés par ces penseurs hors normes. Il est une invitation à revisiter leurs œuvres et à reprendre leur réflexion, en vue d’une critique radicale de la société industrielle.
José Ardillo, pseudónimo de José Antonio García (Madrid, 1969), es un escritor y ensayista libertario español.
José Ardillo fue uno de los editores de la revista de crítica antiindustrial Los Amigos de Ludd entre 2001 y 2006.
Es autor del libro Las ilusiones renovables publicado en 2007 en el que analiza la historia reciente de la explotación energética en su relación con el poder y desarrolla una crítica mordaz del modelo social actual, y también de ciertas ilusiones ecologistas sobre las energías renovables.
En 2011, publicó su primera novela, El salario del gigante cuya acción se sitúa en el año 2098 en un mundo donde el enrarecimiento del agua dulce y la alegre inmolación de otros bienes naturales han llevado a la humanidad a ser regida por un férreo ecofascismo.
En 2013, Ardillo publicó su segunda novela, La repoblación.
Colabora en diversas revistas del medio ácrata y antidesarrollista como Argelaga1 (cofundada por Miguel Amorós), Raíces, Cul de Sac (donde escriben Juanma Agulles y Javier Rodríguez Hidalgo), Ekintza Zuzena o Invierno.
Très bon livre. Les auteurs et leurs travaux ainsi que leur analyse sont très intéressants. Un bon livre pour chercher de nouvelles pistes de lecture, trouver de nouveaux auteurs etc.