Fuyez. Elle arrive, elle est tout près. Elle n’épargnera personne. Les arbres tombent, la terre gèle, l’air est infect. Courez si vous ne voulez pas finir six pieds sous la neige. Une adaptation déroutante du fameux conte d’Andersen.
Le meurtre immonde d’un prêtre dans un pensionnat autochtone, au début des années 1970.
L’inconcevable suicide du grand-père d’une journaliste prête à tout pour faire éclater la vérité.
Un chamane amérindien banni de sa communauté, reclus au coeur d’une forêt mystique.
Une entité ancienne née du froid et de la famine, prête à rétablir son pouvoir sur son royaume de glace.
Né en 1993 à Trois-Rivières, grand fan de littérature policière, de science-fiction, de fantastique et de bandes dessinées, Simon Rousseau crée depuis toujours. Il publie en 2016 la série Enquêtes Taylor, puis en 2017 Peter Pan, de la série des Contes Interdits, dont il est le créateur, puis récidive avec La bête originelle, La reine des neiges, La belle & la bête, puis Un roman dont vous êtes la victime : Le Prince Pourpre. Dès 2020, il se lance aussi en littérature jeunesse avec les séries Héros Fusion et DEAD.
3,5/5. Un roman qui va au-delà de ce à quoi l’on s’attendrait d’un livre de cette collection, les contes interdits, qui avouons-le a connu des hauts et des bas. L’auteur nous présente une intrigue qui offre certains passages plus sombres et plus sanglants, mais qui ne tombe pas dans le «gore» ou le grotesque simplement pour choquer. Une écriture simple et accessible, mais bien exécutée et efficace. J’ai également aimé le petit côté social pour ce qui est en lien avec les pensionnats autochtones. J’ai bien aimé!
Un récit mature, accrocheur, plein de profondeur. L'horreur y est multiple, à la fois tangible et fantastique par moment. Un Rousseau au sommet de son art.
WoW je ne connaissais pas le conte original, et ce livre m’a fait encore plus apprécier un conte jamais connu♥️ ce livre m’a tenu en haleine tout au long et j’ai vraiment adoré cette histoire même que j’en aurais pris pour 200-300 pages de plus🤣🤣, il est tellement excellent ♥️ merci de m’avoir fait découvrir ce conte!
Bon nombre de lecteurs des contes interdits ont probablement lu et apprécié Peter Pan du même auteur. À juste titre d'ailleurs. La question que je me suis cruellement posée à la fin de cette lecture: La reine des neiges est-il meilleur que son prédécesseur? Impossible de répondre tant le débat serait crève-cœur et la joute des comparaisons, impensable. De mon point de vue, les deux romans ont leur couleur, un style qui leur est propre, dissociés par une approche narrative différente et surtout, une divergence dans l'avenue empruntée pour redorer le genre horrifique. Autrement dit, chaque tome est soutenu par un récit enlevant, innovant et choquant, mais leur proposition distincte brille par une force brute qui leur appartienne.
Dès le départ, on sent que l'auteur a voulu offrir au lecteur une expérience littéraire différente à celle vécue avec Peter Pan. Et c'est pari réussi. Le gore y est moins présent, mais le récit n'en est pas moins intrigant ou poignant. Au contraire, cette retenue privilégie l'exploitation d'une peur plus viscérale, avec la présence d'une entité ancestrale. Le lecteur tout comme la protagoniste principale est confronté à cette volonté d'essayer de comprendre et de rationaliser quelque chose qui au fond nous dépasse.
Même si certains prénoms ou éléments font office de clins d'oeil, oubliez tout de suite le film d'animation de Disney et son irritante chanson «Libérée, Délivrée»... Au cœur de l'hiver québécois, on suit au fil des chapitres la quête d'Anna, une jeune femme qui retourne dans son Abitibi natal à la suite du décès aux circonstances curieuses de son grand-père paternel. Dès son arrivée sur les lieux et ayant les premiers éléments en main, les questions et les doutes fusent. La mort du vieil homme est-elle réellement un suicide ou un meurtre orchestré pour faire croire à son suicide? La curiosité est une indéniable qualité pour une future journaliste, mais aussi un vilain défaut. On le découvre aisément lorsqu'elle sera confrontée à l'hostilité des territoires et des personnages qui croiseront sa route. Une enquête qui ne laissera ni le personnage, ni le lecteur indemne...
Une bonne oeuvre n'est rien sans un noyau fertile. La culture autochtone et sa place au Québec est un sujet qu'il était pertinent d'exploiter pour une histoire alliant légendes ancestrales et atrocités humaines. Avec cette version inédite et revisitée du conte d'Andersen, La reine des neiges frappe dans le mille. La fiction en littérature n'est pas là que pour divertir ou surprendre, elle existe aussi pour dénoncer certaines situations outrageantes, qu'elles soient explicites ou sous-entendues. Le vécu de personnages ou le témoignage de certains est le reflet évident de travers sociaux et moraux. Sans entrer dans les détails, disons simplement que les déviances et ambitions de l'Homme sont de nature autodestructrice envers sa propre espèce. Outre l'horreur et la quête de réponses du protagoniste principal, le récit fantastique est empreint d’un respect culturel et d'une certaine conscience environnementale.
Non seulement les fans des Contes interdits seront bien servis, mais aussi le lectorat friand de thrillers. On a droit à une histoire qui tient en haleine de la première à la dernière page, grâce à un squelette narratif solide. On retrouve en La reine des neiges un récit horrifique, certes, mais aussi un thriller alternant entre le présent et le passé, permettant au lecteur de réaliser qu'aucun détail n'est laissé au hasard. De plus, les échanges verbaux entre les divers personnages sont sans filtre, donc réalistes ; les dialogues sont vivants et contribuent grandement à la crédibilité de l'ensemble, ainsi qu'à l'aspect immersif. Sérieusement, c'est comme si on y était. Les scènes sont d'ailleurs construites pour qu'un climat de tension les accompagne à merveille.
En somme, ces caractéristiques combinées expliquent la réussite de La reine des neiges, mais aussi de l'ensemble de la bibliographie de l'auteur. Le travail derrière la construction narrative, l'authenticité de la plume et une bonne finale font toute la différence entre un bon roman et un excellent roman. Alors, Simon, garde cette recette gagnante. :)
Je pense que je ne dois pas aimer le style de Simon Rousseau, mais en tout cas, pour moi, on est sûr du 1,5/5 !
Je dirais que le seul véritable argument pour lire ce livre est que l'on apprend beaucoup sur ce qu'on vécu les autochtones canadiens, sur ce qu'ils vivent encore, le traitement qu'on leur donne qui est tout simplement repoussant. J'ai fait confirmer les informations par ma meilleure amie, qui a étudié tout cela au cégep, pour être sûr de pouvoir prendre tout cela pour argent comptant. Sinon... Eh bien, on pourrait sans doute passer son chemin.
L'auteur a de très bonnes idées mais semble ne pas savoir les mettre en place, prévenir qu'elles arriveront - les choses semblent débouler de nul part. Ajoutons à cela qu'il est plus basé sur la légende Algonquienne que la reine des neiges, d'ailleurs. Cocasse, pour un livre dont le titre est la reine des neiges et se dit être basé sur ce conte. Cela dit, le conte est une bonne découverte, bien que cela ne soit celui qui nous est vendu.
J'ai l'impression, comme je l'ai eu avec Peter Pan, que l'auteur ne savait pas comment finir son roman. La fin manque de quelque chose, on reste définitivement sur sa faim. En tous cas, moi je suis resté sur ma faim. Le livre manque de durée, de détails, de petits indices pour nous guider vers cette fin et cette histoire. J'ai préféré ce tome à celui de Peter Pan, sans mentir, mais tout de même... Il manque trop de choses pour en faire un excellent roman.
Puis, je dois avouer ne pas apprécier lire "Je vais en mouiller mon string (de peur)" quand... cela ne se prête aucunement au contexte, qu'il n'y a rien de plus que : on s'en contre-balance du type de sous-vêtement que porte le main character féminin. Peut-être qu'il s'agit simplement que je n'aime pas le style de plume de Simon Rousseau, mais ce genre de petites phrases qui sexualise tout un personnage alors que franchement, ça passe même pas au dernier plan tellement on s'en fout... On s'en passerait bien, en tous cas - moi je m'en serais passé.
En tous cas, j'ai apprécié la découverte de la légende Algonquienne et d'en apprendre sur les situations des autochtones canadiens. Mais je trouve que l'exécution finale du livre est loin de ce qu'elle aurait pu être, c'est dommage.
C'était incroyable! L'histoire n'était pas aussi effrayante que les deux autres contes-interdits que j'ai lu (Raiponce et Blanche-Neige - pas les mêmes auteurs) mais il est un des meilleurs pour l'instant notamment grâce à son écriture fluide. Dans les grandes lignes, malgré que ce soit une oeuvre fictive, nous en apprenons un peu plus sur la catholisation des peuples autochtones par les colonisateurs du Québec et sur les tortures infligées aux enfants dans les pensionnats crées par les colons. Pour ce qui est du conte, je n'ai jamais lu la version originale donc je ne peux comparer mais nous retrouvons le nom des personnages comme Anna et Elsa, une étant la narratrice de cette histoire et l'autre étant la méchante.
Je ne pensais jamais dire ça d’un livre d’horreur, mais j’ai apprécié parce que j’ai trouvé que c’était une lecture légère 😜
C’est un no brainer qu’on suit facilement, qui est court et donc avance vite. Ça fait changement de la romance et du fantastique que j’ai l’habitude de lire et selon Simon, c’est le moins « horreur » de ceux qu’il a écrits. J’avais un peu peur de ne pas accrocher et pour les lecteurs qui désirent découvrir un nouveau genre, c’est parfait! 👌🏽✨
Je m’attendais à toute sauf ça… tellement creepy, digne d’un vrai livre horreur, j’ai eu des frissons dans le dos tout le long! Pour vrai, du génie littéraire ce livre👌🏻 Je vais définitivement lire d’autres comptes interdits écrits par Simon! J’ai aussi adoré que les liens avec La reine des neiges soient subtils, je craignais que ce soit trop similaire et que j’aille de la difficulté à créer un monde dans ma tête, mais les liens étaient juste et pertinents J’ai aussi aimé le croisement avec les pensionnats autochtones, ça m’intrigue d’en apprendre davantage sur les atrocités qu’ont vécu les peuples autochtones
J'ai adoré ma lecture et surtout le réalisme de l'histoire malgré le fait qu'il s'agisse d'un contes interdits.
La trame de fond, les pensionnats Autochtones et les légendes Algonquine. L'histoire gravite autour d'Anna, une jeune étudiante qui tente de découvrir la vérité sur la mort de son grand père.
En remontant son histoire, elle découvre des secrets cachés depuis longtemps et tente d'y démêler le vrai du ... "mythique".
L'histoire est rempli d'action, j'ai eu du mal à arrêter ma lecture et par moment j'avais la chair de poule. Simon a le don de nous garder en alerte. Je voulais toujours en savoir plus.
La plume est touchante, on peu facilement ressentir la colère transmise de génération en génération chez les autochtones, j'aurais souhaité que l'histoire continue pour en apprendre davantage.
Comme le veut la tradition des contes interdits ... Pas de "ils vécurent heureux et eurent pleins d'enfants" mais j'ai été surprise !!! je ne m'y attendais pas du tout malgré mes scénarios.
Je vous le suggère X1000 !!! C'est mon premier de Simon et certainement pas mon dernier.
J'ai découvert, pour ma part, la version audio de ce livre avec envie. Les échos complètements immersifs que j'en avait eut, avec plusieurs acteurs, des effets sonores et des musiques d'ambiances, m'ont créée un besoin insatiable. Je devais lire ce livre absolument et... je n'ai franchement pas été déçue.
Je ne crois pas qu'il s'agit du plus horrifique de la collection, ou du moins, le plus "gore" en soit, et ça m'allait très bien. La qualité du récit, de l'intrigue au beau milieu d'un pensionnat autochtone, tout était propice à un conte angoissant. La plume de Simon Rousseau dresse un équilibre parfait entre la tension et l'épouvante. On plonge dans la psychologie des personnages à fond et l'intrigue se bâtie au fur et à mesure des flashbacks, ce qui apporte juste assez de réponses. Pour moi, c'est le meilleur Contes Interdits que j'ai lu à présent!
Malgré le fait que ce soit dans la lignée des contes interdits, La reine des Neiges est plus un suspense avec un côté « surnaturel » que j’ai ADORÉ! Merci encore Simon Rousseau 🙏🏽
Me: I gotta stop with the polars and the detective novels, let me try this from Libby, looks like fantasy or horror or sth? This book: is about the MC investigating her grandfather’s mysterious death.
🫠
This was definitely readable but to be frank, I have very little patience for anything that could possibly be problematic or unrealistic or (etc) in this genre and I didn’t totally trust the author, tonally speaking. For me, the flashback with the kids at the pensionnat didn’t win me over in terms of characterization or realism, and that’s where I stopped. DNF @ 42%.
Simon a un don pour l'écriture! L'enquête mêlée avec la légende autochtone c'était du génie! J'avais peur que le paranormal prenne trop de place, mais c'était parfaitement équilibré et bien amené au travers la légende. Il y a une belle construction du début jusqu'à la fin, bref ça vaut la peine de lire le conte!
Je n'ai qu'un seul mot... Wow. Sérieusement j'avais des craintes en sachant que le livre concernait l'Abitibi-Témiscamingue. Venant de Rouyn-Noranda, j'avais des doutes quant à la recherche effectuée sur la région. J'ai toutefois été sous le charme de ce conte interdit. Merci à l'auteur Simon Rousseau, maintenant je vais craindre les hivers Abitibiens. L'une des choses principales que j'ai apprécié c'est que l'histoire ne tourne pas autour du viol. Beaucoup d'histoire d'horreur Québécoise ont pour thème le viol et je comprends que c'est effrayant, mais ça fait du bien de lire sur d'autre thème que celui-ci. Surtout que les deux contes interdits que j'avais lu jusqu'à maintenant en parlait. Le passage où Anna j'en ai eu de terribles frissons. Je ne pouvais pas croire que ça allait se terminer ainsi. Bref, le meilleur conte interdit que j'ai lu jusqu'à maintenant, j'en ai fait des cauchemars ! Merci de m'avoir terrifié !
Wow… Je viens de terminer ce livre, que j’ai découvert en format audio. C’est le premier des contes interdits que je tente. J’ai beaucoup aimé l’expérience avec l’audio : la trame sonore, la narration, les dialogues narrés par différentes personnes. Je ne sais pas si ce sont des comédiens, mais ils sont vraiment doués. J’avais presque l’impression de voir un film défiler sous mes yeux.
J’ai essayé quelques autres livres audio, mais celui-là est quelque chose. Il est très bien fait, nous plonge dans l’ambiance du récit dès le début et nous tient vraiment alerte et éveillé. Le tout rend l’expérience de lecture plus immersive, ce qui est un gros plus, d’autant plus que c’est un livre d’horreur.
Je ne lis pas beaucoup d’horreur, mais j’ai vraiment adoré ce roman. Une réadaptation libre du conte de La reine des neiges, ancrée dans le froid glacial de l’Abitibi-Témiscamingue. Un beau mélange de mystères, d’enquête, de frissons et d’épouvante. Il aborde aussi un sujet plus sérieux et nous conscientise à ce qui s’est passé dans les pensionnats autochtones. J’ai lu que c’est l’un des contes interdits les plus softs et je vous le conseille vivement si vous voulez découvrir cette collection.
Comme à son habitude, Simon est à la hauteur de son talent pour l’écriture ! Un autre merveilleux livre à découvrir :) Côté très personnel, j’ai adoré que l’histoire se passe en Abitibi et qu’il y ait des références à Mont Laurier et à Québec puisque j’y ai habité. J’avais des souvenirs lors du passage du « trois et demi de Sainte-Foy » ainsi que les quelques références géographiques de ces villes. Sinon j’ai bien aimé que l’histoire balance entre le passé et le présent :) Mon auteur favori était Patrick Senécal mais je peux vous assurer que Simon Rousseau est parvenu au même niveau ! Toujours hâte de lire le prochain livre :)
Mon deuxième livre des Contes interdits m'a redonné un peu d'espoir quant à la série en entier. Entendons-nous, il y a toujours quelques problèmes, quelques détails qui m'agacent, dont la plupart entrent dans la catégorie des spoilers, mais mon opinion générale sur cette réécriture du célèbre conte d'Andersen est positive.
Commençons donc par les personnages. J'ai beaucoup aimé Anna. Par moment, sa personnalité s'effilochait un peu, mais la plupart du récit, ça a été un personnage solide, impulsif, qui menait l'histoire par sa curiosité Je suis d'accord avec d'autres critiques qui ont été faites ici que le passé d'Anna aurait pu être approfondi pour approfondir ses motivations envers le journalisme, ou envers sa petite enquête. Mais si Anna aurait gagné à avoir un peu plus de contexte, Donald, lui, en a besoin. On arrive à un certain moment à comprendre ses motivations, mais il me semble toujours qu'il me manque un bout de l'histoire de son côté. Quant aux autres personnages, ils sont assez intéressants, mais toujours un peu trop en surface. Mais pour un si court roman, il aurait été difficile d'en faire beaucoup plus, alors je considère que c'est une réussite globale.
Parlons donc du style. J'ai beaucoup aimé certains passages, mais j'aurais une critique à faire sur cet aspect, vraiment légère et qui ne ferait pas l'unanimité. J'aurais apprécié par moment un langage plus familier. Pas que j'aie un problème avec un style soutenu, parce que Simon Rousseau a une belle plume, mais parce que l'histoire était à la première personne, la narratrice étant un personnage très québécois. Si sa narration est trop loin de sa manière de parler dans les dialogues, pour moi, ça jure. Alors que les passages à la troisième personne m'ont paru très solides, très bien écrits et très accrocheurs. Ici, c'est quand même moi qui accroche sur des détails, je l'admets volontiers, mais c'est difficile de faire autrement pour moi.
Enfin, allons voir l'histoire et j'en ai quand même un peu à dire sur le sujet. D'abord, je suis terriblement contente de la directions qu'a pris l'auteur pour revisiter ce conte. Il ne s'est pas forcé à coller au conte original d'Andersen, mais a plutôt décidé de faire une fusion entre ce dernier et une légende amérindienne, ce qui était très bien pensé. J'ai adoré la trame narrative, l'enquête surtout. Le suspense fonctionnait très bien, certaines scènes d'action m'ont gardé très attentive et comme j'étais quand même attachée à Anna, je m'inquiétais de plus en plus à l'approche de la fin du roman. Honnêtement, jusqu'au 3/4 de l'histoire, je dirais que je n'ai pas vraiment de grave problème. J'aime les intervalles où on en apprend davantage sur Émile et le pensionnat également, je trouve qu'ils ajoutent beaucoup à l'histoire.
Mais je retombe dans la critique quand on arrive vers la fin de l'histoire.
Donc oui, j'ai quelques reproches, certes, mais ça m'a quand même redonné, comme je l'ai écrit plus tôt, une meilleure vision des Contes interdits qui, je peux m'y attendre, évidemment, ne seront pas tous excellents, et de ce que j'en ai lu comportent tous quelques incongruités, mais restent néanmoins des lectures intéressantes. Je le saurai bientôt.
Le dernier Simon Rousseau qui manquait à ma collection. Autant les Peter Pan, la belle et la bête ou la bête originelle m'ont tenu en haleine et étaient de véritable page turner, autant celui ci m'a un peu laissé sur ma faim. J'ai adoré qu'on y intègre l'histoire des pensionnats autochtones, sujet pourtant peu abordé dans la culture québécoise et qui pourtant, laisse encore des séquelles dans la société actuelle. Peut-être le personnage principal, la jeune Anna, manquait-il de coloration? Peut-être la légende autochtone choisit pour le côté un peu fantastique du récit aurait-elle pu surprendre d'avantage ou être un peu plus crédible? Je ne sais trop ce qui a cloché en fin de compte mais il y avait un peu de magie en moins dans ce Rousseau. Le fait qu'il soit moins gore ou avec moins de passages d'ébats sexuelles ne m'a pas particulièrement dérangé, il y avait tout de même un bon filon et l'intrigue fût bien mené malgré tout. Peut-être tout simplement que celui ci était bon alors que je m'attendais à du excellent? Bref, je n'ai tout de même pas étiré ce livre tellement longtemps, signe qu'il devait être un des bons contes de la collection des contes interdits finalement. À lire pour passer un agréable moment, maintenant j'ai hâte au prochain Simon Rousseau
J’avais très hâte de lire l’auteur Simon Rousseau puisque j’avais beaucoup entendu parler en bien de son livre Peter Pan que je n’ai pas encore lu. J’ai lu 6 contes interdits jusqu’à maintenant en comptant celui-ci et il s’agit du livre que j’ai le moins apprécié, je ne saurais dire exactement pourquoi.
L’écriture est très simple et donc facile à lire pour tous, les personnages plus ou moins attachants malgré que ce n’est pas quelque chose auquel je m’attend dans ce type de livre.
Je n’ai pas réussi à rentrer dans l’histoire, l’intrigue du début qui nous pousse à se demander ce qui a bien pu se passer commence bien mais à mesure que j’avançais dans le livre je me désintéressait de plus en plus, j’avais bien hâte de le terminer.
Le livre n’est pas mauvais en soi par contre. Côté positif : il se lis très vite puisque il n’y a pas beaucoup de page, je l’ai terminé en 1 journée.
Ceci est mon deuxième compte interdit, on se rappelle que le premier ; j’étais incapable de le finir.
Celui-ci m’a captivé dès la première page. C’est une immersion sonore, avec plusieurs voix, des bandes sonores et un delievering exceptionnel de la part des lecteurs 🤩
Enfin écrit au présent au lieu du passé simple, le compte interdit était macabre, surprenant et intrigant 🧐 Cependant, j’ai beaucoup de difficulté à comprendre le lien avec la vraie reine des neige. C’est lorsque le personnage d’Elsa entre en scène que je réalise toutes les petits indices laissées dernière qui m’avaient complètement échappées ! Ps: Elsa et Anna !!!! J’avais pas catché pentoute.
Une réécriture du conte de la Reine des Neiges de Hans Christian Anderson (et strictement rien à voir avec le Disney) C'est dark, c'est sanglant, c'est dégueu mais putain que c'est prenant. L'histoire se met en place doucement mais une fois qu'on est dedans c'est bon à rater son arrêt (me regardez pas comme ça, j'énonce juste un fait). Les questions se multiplient et on veut juste connaître les réponses et savoir comment ça va finir. Une excellente occasion egalement de decouvrir un peu plus sur la culture et l'histoire Algonquine et une de leur légendes. Une plume fluide bien que le français québécois soit un peu perturbant au début quand on y est pas habitué, mais le cerveau s'y fait vite. Âmes sensibles s'abstenir.
un conte interdit « terrifiant » dans son spiritisme.. être hantée par un mauvais esprit est véritablement ma plus grande peur et l’impuissance qui en découle représente le glaçant de ce récit. choisir l’histoire originel de la Reine des neiges pour raconter la profonde tristesse du deuil, de ces âmes perdues, du racisme ancré de l’Amérique envers le peuple autochtone fut un choix judicieux mais déchirant d’injustice et de colère.
Je trouve ce roman très différent des autres contes interdits que j'ai pu lire jusqu'à maintenant ce qui le rend vraiment très intéressant. Tout est très bien réfléchis et ficelé. J'ai vraiment apprécié sa divergence des autres contes ainsi que la double temporalité qui surgissent de temps en temps. Le rythme est super cool ce qui permet une superbe lecture sans ennuis.
Personnellement j'ai eu beaucoup de mal avec l'intrigue de cette histoire, je ne serais dire pourquoi je n'ai pas réussi à me plonger entièrement dans l'atmosphère de ce livre malgré l'aspect des croyances qui a pu être intéressante.
Un bon petit roman d’horreur! C’est peut-être juste parce que je ne suis pas fan d’horreur que la note n’est pas plus haute. La narration Audible était MAGISTRALE, mais l’intrigue m’a semblé un peu « facile ».
Super intrigue, ça reste une “enquête” mais ça fait différent des enquêtes policières. Ça se lis très facilement et à chaque chapitre on veut en savoir plus. Certains éléments de la la fin laisse place à interprétation et j’adore ça.