La situation critique dans laquelle se trouve la planète n'est plus à démontrer. Des effondrements sont déjà en cours tandis que d'autres s'amorcent, faisant grandir la possibilité d'un emballement global qui signifierait la fin du monde tel que nous le connaissons. Le choix de notre génération est cornélien : soit nous attendons de subir de plein fouet la violence des cataclysmes à venir, soit, pour en éviter certains, nous prenons un virage si serré qu'il déclencherait notre propre fin-du-monde-industriel. L'horizon se trouve désormais au-delà : imaginer la suite, tout en se préparant à vivre des années de désorganisation et d'incertitude. En toute honnêteté, qui est prêt à cela ? Est-il possible de se remettre d'un déluge de mauvaises nouvelles ? Peut-on simplement se contenter de vouloir survivre ? Comment se projeter au-delà, voir plus grand, et trouver des manières de vivre ces effondrements ? Dans ce deuxième opus, après Comment tout peut s'effondrer, les auteurs montrent qu'un changement de cap ouvrant à de nouveaux horizons passe nécessairement par un cheminement intérieur et par une remise en question radicale de notre vision du monde. Par-delà optimisme et pessimisme, ce sentier non-balisé part de la collapsologie et mène à ce que l'on pourrait appeler la collapsosophie... Pablo Servigne, Raphaël Stevens et Gauthier Chapelle ont une (dé)formation scientifique et sont devenus chercheurs in-Terre-dépendants. Ils ont publié Comment tout peut s'effondrer. Petit Manuel de collapsologie à l'usage des générations présentes (Seuil, 2015), Le Vivant comme modèle. La voie du biomimétisme (Albin Michel, 2015), Petit traité de résilience locale (ECLM, 2015), Nourrir l'Europe en temps de crise (Babel, 2017) ou encore L'Entraide. L'autre loi de la jungle (Les liens qui libèrent, 2017).
Pablo Servigne est un auteur et conférencier français. Il s'intéresse tout particulièrement aux questions de transition écologique, d'agroécologie, de collapsologie et de résilience collective.
beaucoup de references litteraires et d’etudes sociologiques du comportement face a des situations de crise ou de changements. Un appel a la solidarite, l’empathie, l’acceptation, la sagesse mais dans l’action. Un encouragement a rester positif mais surtout a se tourner vers la nature, la respecter mais aussi mieux la comprendre, en comprendre des enseignements de resilience et lui accorder une place plus importante dans nos vies et sur notre planete.
I found this book to be something of a disappointment. It has great potential, but much of it is unrealised. This book is a companion to an earlier volume that makes the case that we are currently on a trajectory towards a civilisational collapse. That was a much easier case to make. However, having made the case, the next question is what to do about it? The aim of this book is to grapple with that question. Unfortunately, the book misses its target.
It starts well by framing the question. There are chapters on living through disasters, developing forms of resilience, and looking ahead to some form of recovery. Those chapters were quite good. After touching upon the first responder aspects of collapse, the book then moves on to envisioning a different world in the recovery. That was great.
Where things started to go wrong were in the prescriptions of what to do about it. It falls into the mire of relativism because it fails to provide a gauge to examine what would be a good future and what would not. Obviously, some post-collapse futures are more attractive than others, but the authors fail to provide a framework for us to consider the more utopian futures against the more dystopian visions of the future. The book then retreats into the ultimate cop out - the metaphysics of collapse.
Whenever I read waffle about ontology, I know that the authors aren't that sure about what they are saying. They lack belief and conviction in their own positions. That's where the second half of the book takes us. I found that deeply unsatisfying. I could say that we don't quite know where we will be after the collapse and that we will have to muddle along until something better turns up. I don't need to read half a book to say that.
Other than we all need friends in times of distress, the book has very little of practical value to add to the notion of a civilisational collapse. There is little about how to mitigate its impacts. There is little about how to forge networks to create resilience. There is little about how to access wider visions of future possibilities. The idea of waiting to be rescued doesn't appeal to me at all.
The book is hard work to read. It was written originally in French in an academic style that is the opposite of accessible. The reader has to cut their way through the undergrowth of some fairly obscure language. At the end of the ay you have to ask if it was worth it? In my case it wasn't.
A great and helpful book for those struggling with existential angst due to ecological meltdown and the fate of humans and non-humans on this planet. Still, I found a bone to pick with the narrative of collective action since I hold it disingenuous considering our population of 7.900.000.000 and growing rapidly, as well as all the different cultures that exist. As much as we would like it to hold hands together, the numbers and different identities, values, traditions, and morals just don't allow for such a thing. That part of the book and message appears to be dressed with too much of a feel-good attitude and not grounded in the reality of ecological overshoot, overpopulation, and incompatible cultures that exist nowadays.
Ce livre n'est pas un livre de collapsologie mais un livre de développement personnel. Que je n'aime pas le développement personnel est une chose, et que les auteurs vendent ce livre en tant que collapsologues est un autre problème. J'ai l'impression d'avoir perdu mon temps et d'avoir été arnaquée
Collapsology meets Deep Adaptation - putting focus on the emotional, cultural and sociological work implicit to collapse adaptation.
It's an interesting compendium of schools of thought and concepts associated with ecopsychology, drawing connections between the external work (e.g.: transition towns, mutual aid, activism) and the inner work (e.g.: Work that Reconnects, ecofeminism).
The most innovative link, for me, was making it quite clear that collapse adaptation requires resilient communities - and this means resilient at the technical level (resource self-sufficiency) and at the social level (community wellbeing).
It remains a bit of a mess, perhaps a bit too superficial and I can't shake the feeling that this is more of an exercise for the authors to go beyond their comfort zones - and not necessarily the best work they could do. That impression probably comes as I really wanted to get a better structure and framework on how to approach the so-called external work - and I grow impatient as time goes by.
Je voulais aimer ce livre...mais je ne suis pas rentré dedans...
Pourtant le sujet me passionne et le titre était prometteur. On va parler des problèmes de ce monde mais via le prisme des solutions. Vivre l'effondrement (et pas seulement y survivre).
Je pense que le livre est bien fait mais sans doute pas pour un lecteur comme moi. Je l'ai trouvé très dense, très cérébral, j'avais l'impression de me retrouver devant un cours à apprendre. Du coup le plaisir de lecture n'était pas là. Je me dis que peut-être pour la suite je vais me servir de ce livre comme d'un index pour y retrouver des choses car il y a beaucoup de références.
Si ce sujet vous intéresse je vous conseillerais plutôt ce livre que j'ai dévoré: Petit manuel de résistance contemporaine de Cyril Dion https://www.goodreads.com/book/show/4...
Un livre clairement trop axé sociologie pour moi (j'ai une nette préférence pour des lectures plus scientifiques). J'ai tout de même trouvé certains passages intéressants, notamment ceux autour de la place de l'espèce humaine dans la nature et autour de la déconnexion que l'on peut avoir en restant toujours enfermé entre 4 murs ou dans des cités bétonnées et goudronnées. Je pense que j'aurais été plus intéressée par des exemples d'actions mises en place de manière concrète par des Collapsonautes, plutôt que des théories sociologiques.
Je suis profondément convaincu par ces thématiques mais j'ai trouvé le propos confus et j'aurais préféré avoir un récit un peu plus concret (exemples de communautés résilientes par exemple) Dommage je m'attendais à beaucoup mieux
Je ne m'attendais pas à une lecture très "engagée". Pour un lecteur non déjà acquis à la cause des auteurs, la lecture est assez difficile, bien qu'intéressante.
Living the collapse will require our having built cohesive local communities BEFORE our civilisation falls in on itself. It will require including non-human animals in our diplomatic efforts, and a return to spirituality and emotional aliveness. It will require breaking down the boundaries of gender and accepting the masculine and feminine within all of us. These points made by this book speak to ways of living that my communities and I tend to be drawn to, so it was enlightening and reassuring to learn that the science of collapsology points to these very approaches as crucial for our future survival. The book is a little too short to fully explore its theme, and its investigation of the spiritual robustness we will need to survive the collapse felt light, almost dilettante. They have been doing the science part for decades and perhaps they should have done decades of the spiritual part and THEN written the book. At the same time, I understand the urgency they felt in getting it written. Not a book that will blow you away with its elegant style, but a quick read with highly relevant facts that could be a spark for a new outlook in readers.
Ce livre est complexe dans sa forme comme dans son fond et s’adresse donc à des personnes déjà aguerries et militantes. Si vous passez cette «barrière » et que vous passez aussi celle de l’écriture un peu lourde scientifiquement, vous trouverez un livre puissant. Les chapitres sont organisés pour nous faire avancer progressivement dans notre pensée d’éco-anxieu•ses•x. Sans doute était-ce le chemin de vie des auteurs qui les a amenés à avoir un « mindset » plus apaisé sur le monde de demain. Ce n’est pas un livre particulièrement optimiste ou pessimiste, mais plutôt une proposition d’exploration à destination de celles et ceux qui souhaiteraient trouver le moyen de vivre dignement dans ce chaos, plutôt que d’y survivre péniblement. De données scientifiques à la spiritualité, en passant par la sociologie, les auteurs trouvent les mots pour nous apaiser et nous conseiller. Ce livre transforme pour qui saura s’y plonger.
Face aux catastrophes écologiques et climatiques, les auteurs nous proposent une réflexion positive sur notre comportement. Un vrai défi pour écrire une autre société, un autre monde. Un livre indispensable !
ColapsolosoPHIE, le but de ce livre n'est pas de débattre de l'effondrement mais de chercher à l'appréhender. Je trouve leurs raisonnement assez boiteux, mais ça tient debout.
Bon, "le pouvoir de l'amour va nous sauver" si on raccourcit un peu.
Ça m'a fait beaucoup de bien de mettre des mots sur mon éco-anxiété. C'est la première fois que j'ai lu le diagnostic exact de ce que je ressens. Pas toujours d'accord avec l'ensemble du livre mais je recommande vraiment pour les personnes qui ont du mal à vivre l'effondrement du monde !
Teenage quasi philosophical uninterrupted stream of thought full with quotations and references. It is divided in chapters though they don't give any structure to the book. Misinformation scattered at places.
Important sur beaucoup de points, mais je ne comprends pas la critique de la science. Les solutions non techniques sont justes: garder l’humain, mais la science reste vraie.
This book was a chore to get through. The first part, while it had reference to particular experiments and experiences that proved how beneficial nature is to humanity, how we’ve separated ourselves from the natural world over time, and specific organizations and movements in the struggle to re-bond with the planet, the general premise of this didn’t need to be proved to me. The second part, was much more engaging, though concrete steps to granting equality to our natural world, respecting other living things, and “saving the planet” (though that truly means, at this point, facing the loss of parts of our world that are, or will be, irretrievably lost), are so giant, (and so ingrained in our thermo-industrial culture), they can be overwhelming. Still, AEOTWIP offers hope. It will be a volume some future, forward-thinking, reflective civilization will uncover from the dust and debris of our ruined civilization, and see that we had the ways, just not the will, to correct our mistakes. I particularly liked the explanations of Joanna Macy’s work. I liked the term “collapsology”, the study of our civilization’s demise. And, I found “thermo-industrial” a good descriptive.