He de reconocer que tras leer Prophecy, Part 1, que me decepcionó mucho porque tras un arranque muy interesante el desarrollo de la trama no estaba a la altura y las motivaciones de algunos personajes rozaban lo ridículo, no tenia muchas esperanzas con Poison city, pero como estaba en la biblioteca y la gente hablaba muy bien de esta obra, al igual que de Prophecy, así que eso no era garantía de nada, decidí darle una oportunidad.
La verdad es que ha sido una sorpresa bastante agradable, el retrato que hace de un Japón, que por desgracia no se aleja mucho de la realidad como podemos comprobar con Obscenidad, acercándose peligrosamente al fascismo con la excusa de proteger a sus jóvenes de la mala influencia de la libertad de expresión, resulta realmente inquietante y logra que sintamos simpatía por el protagonista y su lucha por conseguir publicar su obra con la mayor integridad posible.
Ahora solo falta que el segundo volumen aguante el tipo y que al autor no le pase lo mismo que con la anterior obra que leí.
Manga que trata sobre la libertad de expresión. Plantea una situación en un futuro muy cercano en que un comité tiene poder absoluto para decidir qué es apropiado para el público y qué no... y las cosas cada vez llegan a niveles más absurdos.
El debate que plantea es interesante, porque, por un lado pone ejemplos de cosas que te hace plantearte si la libertad de expresión debe ser barra libre de todo y, por otro, tienes a gente quitando la típica estatua de un niño haciendo pis porque es inmoral.
A pesar de que en ningún momento enseña ninguna escena dura o difícil de ver sí que se habla de temas que para mí son difíciles de digerir. Este manga se me hace difícil por momentos, a pesar de que está muy bien, es demasiado para mi.
Interesting read on a hypothetical censorship occurring in Japan to prepare for the Tokyo Olympics. The cover drew me in but it wasn't the main story unfortunately (would've liked to read more about it though). This was created in 2014 so it was quite on point for a near future scenario though it seems implausible now but there are references and themes that are parallels to today's societal issues.
3.5* if you haven't read the Manhole series yet, do you even read Seinen ? Joking of course, but love him or hate him, you can't deny that Tetsuya Tsutsui is a skilled mangaka. In this series, Tsutsui tackles censorship and artistic freedom, blending fiction/storytelling with his personal experience, weaving in social issues and the history of comics censorship. He explains why the mainstream comics market in the US is so much less diverse than the Japanese market (due to the comics code). Something I'm particularly impressed by is the fluidity between the "Dark Walker" manga scenario, the discussions with the editor and the documentary/historical information. Especially the difference in styles from the main character's earlier drawings vs the current project.
Je suis très content d’avoir décidé de donner une seconde chance à Tetsuya Tsutsui, car je dois le dire d’emblé, Poison City a été un sacré claque sur la gueule pour moi. Je pourrais introduire l’oeuvre de 20 façons différente mais comme je suis encore fâché, sidéré et inquiet de ce que je veins de lire je dirai ceci:
Si vous ne voyez pas le texte écrit ci dessus c’est qu’il aurait pu être offensant pour les gens ayant une carote dans le cul, pour les personne n’ayant aucun bonheur dans a vie et pour la chienne à jacques. Donc comme ces gens sont pas content ben vous pouvez vous en passer du commentaire de l’auteur qui pourrait prendre votre cerveau, vous enlever votre libre arbitre et devenir la cause logique de tout acte de violence. Votre liberté est importante pour nous donc il est nécessaire qu’on la contrôle de manière pacifique et paranoiaque, si vous êtes pas content c’est que vous avez pas compris.
Bon j’exagère, mais si peu. On entend souvent à la télé que tel acte a été commis par un jeune et que le fait qu’il lis des comics ou des manga, qu’il joue a des jeux vidéo et voir même qu’il écoute des films violent, c’est à cause de ça que c’est arrivé et pas a cause d’une mauvaise éducation, d’une société stressante et élitiste. La solution depuis près de 50 ans, la censure. Trop cave pour agir intelligemment, la population qui consomme du contenu violent ou peu approrprié va se sentir obliger de copier. C’est vrai dans certains cas, mais loin d’être la cause directe de tout acte et ce manga fait sortir cette pensée infantilisante qu’est la censure à outrance d’une manière tellement juste que sa fait mal.
On assiste dans ce manga à une complainte sur la liberté d’expression comme je n’en ai jamais vue auparavant. Une vrai chasse aux sorcière choquante et surtout tellement réaliste qu’on pourrait vraiment craindre pour le futur des mangas, des comics et voire même de tout l’entertainment en général. Au lieu de se questionner sur la qualité de l’éducation que l’on donne à nos enfant on désire transposer le tout sur le dos d’artistes et de producteur de contenu de divertissement. C’est idiot, lâche et surtout le comble de la désinformation. Oui il existe des gens influencable, mais jamais que la totalité de la population sera influencer par l’art à ce point. C’est donc avec brio que l’auteur nous fait voir la dure réalité de la censure par une oeuvre très pointé et surtout très accusatrice.
Cette oeuvre approche vraiment de la perfection, que ce soit au niveau du graphisme, de l’ambiance et voire même du monde appeuré et contrôlé par un comité de vieux pincé qui n’ont aucun bonheur et qui se doivent de détruire celui des autre pour nivelé la société vers le bas. Tout est parfait et on sent la frustration de l’auteur dans ses lignes, dans ses dessins et surtout dans l’ambiance du manga. Un vrai coup de coeur et un vrai coup de poing au visage de tout artiste qui lira cette oeuvre. Si au contraire vous croyez que ce manga est de la pure propagande et que l’auteur crie à une fausse injustice, dite vous que vous faite partie du problème.
Donc pour ceux qui m’auront lu jusqu’ici, je vous dirai que je ne désire par écrire un essaie complet sur le sujet car Goodreads n’est pas un site de débat politique sur la liberté d’expression. Mais ce manga, en seulement 2 volumes, dénonce l’abus de certains organismes de contrôle de manière brillante. Il est facile de trouver des problèmes dans tout quand ton métier est de chercher des problèmes, il est nécessaire de détruire la liberté d’expression quand ton travail c’est de la dénoncer et il est triste de devoir justifier son salaire en dénonçant des peccadilles car si on ne le fait pas, on prouve l’inutilité de notre existence. La vie est faite ainsi, rien n’est parfait et l’art s’exprime par l’imperfection. C’est ce que l’auteur voulait passer comme message, en plus de l’injustice du système, mais vous comprenez le topos. Ce manga est un message clair de l’auteur et j’espere qu’il fera en sorte que jamais on se retrouve dans la même situation que ce manga, car en tant que société on fera un grand pas derrière.
Pour résumer, ce manga fait réfléchir, il fait réagir et c’est sûr qu’il choquera toute personne qui se donnera d’essayer de comprendre le message de l’auteur. Pour ceux qui sont d’accord avec la censure, vous n’avez qu’à garder en tête qu’il y a une limite et que dans ce livre on voit à quelle point cette limite peu être repousser constamment pour rien. Une vrai oeuvre qui fait réfléchir comme le fait si bien Inio Asano. Je recommande donc maintenant de lire les oeuvre de Tetsui Tsutsui, elles ont un fond de réalisme et un message d’actualité très rafraîchissant. Anecdote en passant, Manhole, une autre oeuvre de l’auteur a été victime de censure. À cause de ça l’oeuvre n’est pus disponible dans toutes les librairies au japon. À la fin des 2 volumes de Poison City ont a un résumé de comment c’est arrivé et où la censure à vu des problèmes. Je n’avais pas nécessairement l’intention de me procurer Manhole, mais sachant que la censure veut me dicter que l’oeuvre pourrait être néfaste pour moi vous pouvez être sûr que je vais me la procurer. De cette manière je démontre qu’un système de censure n’est pas une solution au problème mais en fait une publicité vers l’oeuvre à éviter. Donc, pour en revenir à nos moutons. Poison city est un excellent manga qui mérite d’être lu, par tout le monde, juste pour se mettre au parfum de ce que pourrait devenir notre société si on continue de se caché de nos responsabilités et de pelleter la cause de nos problèmes sur le divertissement en générale. Hautement recommandé.
J'ai adoré! A cause de la couverture on peut penser que c'est un récit fantastique mais c'est majoritairement un plaidoyer pour la liberté d'expression et qui dénonce la censure des mangas au Japon. Un plaidoyer contre l'absurdité avec des éléments réels et historiques.
Traslación del comic code al japón de nuestros días. Si empezamos a decidir qué obras son nocivas y cuales no ¿Dónde está la línea? Reflexiones sobre la libertad de expresión en un momento necesario.
Storyline : This manga delves into the theme of censorship, following a mangaka as he publishes his first book in a context of rising censorship in Japan. The narrative explores how these growing restrictions affect his work and that of his colleagues.
Pros : Poison City is very pleasing to read. The writing is skillfully executed, especially in the two-layered scenario, which creates a clever parallel between the main storyline and the protagonist's personal narrative. Moreover, the gradual escalation of censorship and the dishonesty of the censors are depicted effectively, offering a pertinent commentary on the establishment of such policies.
Cons : However, the work adopts a somewhat simplistic, Manichean approach, presenting characters that are exaggeratedly good or bad. While Poison City vividly demonstrates the dangers of unchecked censorship, it fails to explore the complexities of censorship's role in protecting society from evil (such as incitement to hatred or child p-rn-graphy), leaving the reader with little room for critical reflection on the subject. The ending is overly dramatic and undermines the grounded, serious tone that the story has carefully cultivated, reinforcing a simplistic view of the subject.
2017 review POISON CITY dénonce avec brio l'usage de la censure en se plaçant directement du point de vue des auteurs et des maisons d'éditions. Les différentes comparaisons entre la censure au Japon et au États Unis montrent vraiment l'impact que cette dernière peut avoir, mais également le climat d'autocensure que s'inflige les auteurs. Expérience personnelle de l'auteur, on ressent vraiment les sentiments qui ont pu l'habiter en faisant face à la censure de l'un de ses ouvrages.
En montrant des planches du manga écrit pas Mikio Hibino, on se rend vraiment compte de l'effet de la censure sur l'ouvrage en lui même. POISON CITY est un ouvrage aux magnifiques dessins abordant avec panache un thème malheureusement toujours d'actualité dans certains pays.
Un manga doublement passionnant, car il nous parle du travail d'un jeune mangaka qui crée une histoire de zombies délicieusement horrible, tout en dénonçant la censure abusive dont font l'objet certains de ces artistes au Japon. On en apprend beaucoup sur le procédé d'élaboration et de publication d'un manga et sur les obstacles qui peuvent être mis sur le chemin des mangakas un peu trop créatifs. D'ailleurs, les pages finales sont consacrées à l'expérience de Tetsuya Tsutsui qui a dû affronter la censure. Le trait est très fin, sobre et assez réaliste pour ce qui est des portraits, c'est une lecture vraiment agréable.
Un manga en deux volumes seulement, qui est très bien noté. Je pensais que ce serait parfait, et un plaisir à lire. Bon... Ça aurait pu l'être. C'est vraiment bien fait, assez complexe sans l'être de trop, un sujet traité important et sensible, deux mangas intégrés dans l'histoire principale qui ont l'air extrêmement intéressants. Sauf que ce manga a vu le jour comme un coup de gueule. Du coup, il n'y a pas de réelle "fin" à cette histoire. Et c'est juste... Je me retrouve un peu comme le personnage principal du manga : Moi ce que j'aurais voulu, c'est juste lire une histoire.
Franchement, un excellent manga et très pertinent! En plus d'y voir les dessous du métier de mangaka, on pousse la réflexion sur la liberté d'expression et la censure assez loin. Ce pourrait être vraiment intéressant pour les ados, surtout pour les amateurs de mangas!
Excellent! Une histoire courte en deux tomes avec un dessin de qualité qui entremêle l'histoire d'un mangaka et l'histoire de son manga tout en dénonçant la censure : brillant !
vraiment intéressant, ça me donne envie de lire pleins de manga, surtout des manga horreur. l'histoire vaut le détour, malgré quelques facilités narratives
El giro casi imperceptible que da una sociedad democrática hacia otra cosa. La censura y la libertad de expresión en el manga y los cómics. ¿Qué es real y qué es ficción?
Fidèle à lui-même, Tetsuya Tsutsui nous livre une réflexion sur la société à travers 2 tomes. Cette fois, il 'agit de censure et de l'auto-censure des auteurs, ce qu'il a connu lui-même pour un de ses mangas aux USA. Il retourne le propos en imaginant une censure des mangas lors des J.O de Tokyo de 2020 avec une résurgence du conservatisme pas loin d'un McCarthisme à la japonaise, ou d'un anti-wokisme. C'est à travers un manga et un auteur fictif qu'il nous montre le questionnement des auteurs et éditeurs et l'influence des politiques. A LIRE.
2019 : Le Japon s’apprête a accueillir les Jeux Olympiques d'été. Afin de montrer le pays sous son meilleur jour, les mangas sont désormais censurés s'ils sont jugés trop dérangeants. C'est dans ce contexte tendu qu'un jeune et naïf mangaka tente de faire éditer son premier manga d'horreur. Après un scandale au Japon autour de son manga Manhole, jugé trop violent, le mangaka Tetsuya Tsutsui a décidé de répliquer avec Poison City. Œuvre saisissante sur la liberté d’expression et de création, le manga prend une résonance intéressante au regard des nombreuses tentatives récentes de censure d’œuvres littéraires ou cinématographiques.
Mon tout premier manga. Une très bonne lecture, sur un sujet très important que la liberté d'écriture et de pensée. Le message est transmis avec brio, on se perd presque entre le mangaka du manga et celui Tetsuya Tsutsui ! Une belle réussite.