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Cycle des Contrées #1

Les Jardins statuaires

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L’histoire éditoriale des Jardins statuaires façonne une légende noire. L’auteur, dont c’est le premier roman, transmet à la fin des années 1970 le texte à Julien Gracq, qui le fait suivre à José Corti ; le texte s’égare. Un second éditeur, décidé à le publier, fait faillite quelques mois avant la sortie du livre. Le temps passe. Une autre copie du manuscrit, envoyée à Bernard Noël, conduit à sa parution chez Flammarion. Mais, prévu pour l’automne 1982, le livre rencontre des problèmes de fabrication et, sorti très en retard, passe inaperçu. Quelques mois après, Bernard Noël est remercié. Plus tard, les entrepôts Flammarion flambent, le livre disparaît... Le sort a continué à s’acharner et a travaillé pendant trente ans à l’occultation d’un roman pourtant sans équivalent dans la littérature française contemporaine.

Récit de voyage (le livre est dédié à un ethnologue), conte philosophique, utopie, roman initiatique, roman d’aventures, le texte déroge aux habituelles catégories littéraires. Nourri à la lecture des romans populaires et policiers, Jacques Abeille a forgé un domaine fantastique qui rejoint ceux de Mervyn Peake, de Julien Gracq, d’André Hardellet, avec la langue d’un peintre et d’un poète, créant des mondes d’une rare force visuelle.

À une époque indéterminée, un voyageur découvre le pays des « Jardins statuaires », un ensemble de domaines, protégés par de vastes enceintes, où la principale activité des hommes consiste à cultiver des statues. Dans ces propriétés où la pierre pousse sans cesse, la vie est réglée d’après une organisation rigoureuse, apparemment ludique et rationnelle, mais aux fondements étranges. Au fil des pérégrinations du voyageur, l’utopie se lézarde : la place des femmes, le pouvoir occulte d’une mystérieuse guilde des hôteliers, les statues qui maigrissent ou croissent indéfiniment posent des questions angoissantes. Enfin, la menace de Barbares qui se rassemblent aux frontières.

350 pages, Paperback

First published January 1, 1982

48 people are currently reading
526 people want to read

About the author

Jacques Abeille

39 books17 followers
Jacques Abeille was born at Lyon in the year 1942. He was a distinguished French writer and poet renowned for his imaginative and richly detailed literary worlds.

Abeille initially pursued a career in teaching before fully dedicating himself to creative writing. His works often explored themes of utopia, dystopia, and the surreal, blending elements of fantasy and reality in a unique and compelling style.

Abeille's most celebrated work is Les Jardins statuaires (The Gardens of Statues), first published in 1982. This novel, part of a larger series known as Le Cycle des Contrées (The Cycle of the Lands), showcases his intricate world-building and profound philosophical insights. The series, although not widely known initially, gained a dedicated following and critical acclaim for its depth and creativity.

Throughout his career, Abeille was recognized for his contributions to literature with various awards and honors. His writing style, often compared to that of Jorge Luis Borges and Italo Calvino, is marked by its poetic prose and the exploration of human experience through fantastical landscapes.

Abeille also published with the pseudonym Léo Barthe

Jacques Abeille remained a somewhat enigmatic figure, maintaining a low profile despite his significant impact on the literary world. He passed away in 2022, leaving behind a legacy of thought-provoking and beautifully crafted works that continue to inspire readers and writers alike.

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Profile Image for P.E..
966 reviews761 followers
June 16, 2025
Glose de glaise


Musique associée



Carte des Contrées par Pauline Berneron in Les Voyages du Fils.

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Quelle est cette histoire invraisemblable de statues qui poussent dans le sol ?

D'abord, c'est une écriture inouïe, d'autant plus inattendue chez un livre paru en 1982 qu'elle marie un apparent classicisme de la langue à des innovations formelles et à un univers rien moins que convenu. Les jardins statuaires narrent l'histoire d'un voyageur qui parcourt cette étrange contrée et nous en donne des aperçus qui seuls s'offrent à un étranger.


On traverse donc les domaines où la curieuse culture des statues offre des œuvres abouties, et où l'on semble trouver une certaine forme d'équilibre, de complémentarité dans les fonctions sociales des hommes et des femmes.

On en traverse d'autres en proie à la pauvreté du sol et à la production de statues malingres, comme la pétrification des traits et des vertus propres aux habitants de cette contrée austère.

On foule de la semelle des jardins fantomatiques dans le nord, où la rigueur du climat et des populations nomades avoisinantes conduit certains domaines à sombrer, d'autres à adapter la division des tâches en fonction du faible nombre de leurs habitants.

Enfin, dans ces domaines si apparemment assujettis au poids des traditions, se remarquent vite des lignes de tension profondes, des interprétations diverses, voire antagonistes quant à la valeur des statues et de leur littérature. Un jardinier apostat aurait même gagné les steppes du nord pour y fonder un ordre politique nouveau, fédérant autour de son insaisissable personne les redoutables nomades qui les piétinaient de saison en saison...

Il y a donc, derrière un prétexte à contemplation, poésie et rêverie, une interrogation urgente et fondamentale sur le ressort des communautés humaines.
Est-ce la tradition qui fait des vivants les récipients de la tradition et les exégètes de la geste des morts ?
Est-ce la génération, les unes de vivants, les autres d'œuvres?
Est-ce la division du travail qui confie aux unes les arts domestiques et d'agrément, aux autres les arts libéraux, ici, la culture des statues et la production de la littérature à laquelle elles sont associées ? Confinant les êtres selon leur sexe dans un registre infrangible, reléguant ceux qui ont échoué à s'y fondre aux confins, pour y mener une existence de parias ?
Est-ce qu'une communauté humaine peut se satisfaire de ces motifs ?


Quoi qu'il en soit, je retrouve une nouvelle fois ces étranges ricochets de lecture en lecture qui me persuadent qu'un fil rouge sous-tend chacune de mes lectures, fussent-elles de domaines aussi apparemment éloignés que l'économie, des récits de science-fiction écolo/post-apo, un essai sur l'histoire du Proche-Orient les cinquante dernières années et du monde par rebond, l'histoire d'un naufragé dans une île d'apparitions, et maintenant ces notes d'un voyageur au pays des statues qui sortent du sol. Je serais d'ailleurs bien curieux de connaître si ça vous arrive également ? Je veux dire, de lire une série de livres sans schéma particulier préétabli, et de trouver des constantes, des termes de comparaisons nombreux, comme l'indice d'un programme de lecture mi-conscient, qui ne se manifeste que par ces sortes de soubresauts telluriques, de lecture en lecture.


Certains passages de ce livre m'ont durablement ému, et je me suis parfois surpris à quitter des yeux ses pages pour bien me pénétrer des choses entr'aperçues entre ses lignes.

Des paysages d'une étrangeté familière, à en couper le souffle.
Ricochet : The Martian Chronicles, The House on the Borderland

Un domaine en proie à la décadence, broyé sous ses statues devenues folles.
Ricochet : Le pain éternel, Galactic Pot-Healer

La rencontre rêvée et manquée avec le prince dans le domaine abandonné.
Ricochet : Xeethra

La rencontre lucide et volontaire avec le prince, incarnation de l'ambition politique, de la volonté de puissance ou de la realpolitik.
Ricochet : L'Homme révolté, Natural Right and History

L'ouvrage doublement souterrain de la culture des statues et de l'exégèse infinie des biographies de jardiniers. Pour la société des jardiniers qui la pratique, elle est à la fois source d'éternelle jeunesse et d'immémorial. L'interprétation par chacun des traditions qui portent sur un défunt en devient le mode privilégié de sociabilité et de connaissance de soi.
Ricochet : L'automne à Pékin, Citadelle, The Left Hand of Darkness

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'Je veux dire qu'ils finissent par ne connaître que ce qu'ils voient. Pire encore – leur rêves ont dégénéré jusqu'à se faire semblables aux jours identiques qu'ils vivent petitement.'

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Recommandations liées :

Citadelle
L'automne à Pékin
The Enigma of Amigara Fault
Le pain éternel


Voir aussi (sans ordre particulier) :

Tristes Tropiques
La Cathédrale
The Left Hand of Darkness
Tao te king
El fin del amor: Amar y follar en el siglo XXI
La Republique
The Great Gatsby (pour la place prise par son personnage-narrateur)
Excentriques ?
L'Homme révolté
The House on the Borderland
La Montagne morte de la vie
Xeethra
Ficciones, El libro de arena


Jeux :


Sunless Sea


Sunless Sea



Blasphemous


Blasphemous
Profile Image for Guillaume Sley.
58 reviews36 followers
March 30, 2023
Terminé à l'instant, j'ai du mal à poser les mots sur ce livre. C'est une cathédrale de mots au service d'un monde merveilleux, fantastique, à une époque incertaine et ou l'on cultive les statues par tradition.

Je n'ai jamais connu tel roman ou la sensibilité régnait de façon aussi palpable. C'est un édifice abrupte, porté par un langage très recherché et poétique, qui fait sa force, mais qui le rends aussi exigent à la lecture. Un roman magnifique, unique et magistral. Un ovni littéraire dont la promesse du dépaysement total est entièrement tenue. Il me hantera longtemps.
Profile Image for Karine Mon coin lecture.
1,719 reviews295 followers
April 2, 2023
Juste après ma lecture, je dirais 3,5... mais c'est un roman auquel je SAIS que je vais repenser et qui risque d'augmenter en appréciation dans ma tête par la suite. En fait, je m'y suis lancée avec une mauvaise idée de ce que c'était et j'ai eu du mal à m'y imprégner. Par contre, la prose est sublime, cet univers onirique fascine et l'idée de l'art qui y est développée est intéressante. Bref, à découvrir, même si ce n'est pas hyper facile d'accès.
Profile Image for Mariano Hortal.
843 reviews202 followers
October 2, 2014
Publicado en http://lecturaylocura.com/los-jardine...

“Los jardines estatuarios” de Jacques Abeille. Dixtopía filosófica

La propuesta de hoy no es para todos los paladares, no pretendo engañar a nadie; ya he hablado, a propósito de alguna obra de Delillo, que hay diferentes velocidades de lectura y esta velocidades están predispuestas según el estilo y el tipo de narración. “Los jardines estatuarios” del francés Jacques Abeille no es una obra que enganche desde la primera página, no es una lectura trepidante, no se lee en una noche… es una obra reflexiva y fascinante al mismo tiempo; una obra que demanda mayor atención y tiempo y, sobre todo, una lectura reposada. En estas condiciones estamos ante una obra deliciosa, otra perla de un catálogo esplendoroso como el que nos ofrece Sexto Piso. Otro día vendré con su nueva colección de poesía, cuánto buen gusto.
Partimos de un mundo extraño, no muy alejado de las dixtopías de ciencia ficción en el que existen jardines de los que brotan estatuas y que necesitan jardineros para cuidarlas; es una premisa original por lo arriesgado:
“Cuando estuvimos más cerca, me fijé en que los jardineros manejaban martillos y escoplos.
-Están procediendo a la talla. En cada etapa de su crecimiento la estatua echa por todas partes unos brotes desordenados. Cada vez se replantea por completo la forma definitiva, aquella hacia la que se va desarrollando oscuramente. Por tanto, hay que retocarla sin cesar, confirmarla, y para ello separar a tiempo los miembros excedentes que amenazan con convertirla en algo del todo informe y monstruoso.”
Esta singular premisa le sirve a Abeille para desarrollar un micro universo en el que la inflexibilidad, muy de acuerdo con la propia rigidez estatuaria, es parte esencial de un mundo inmovilista en el cual las leyes que lo rigen están establecidas y no son fáciles de seguir, ese secretismo ayuda a entender aún más dicha inmovilidad:
“-¿Quebrantaría una ley, en tal caso?
-No, una ley propiamente, no. Lo que nos retiene es más bien una especie de incomodidad que me costaría mucho explicar. Todo lo que puedo decir sobre esto es que lo que está escrito se presta poco a la palabra. Lo contrario es igualmente cierto. Pero tendré que darle a conocer algunos de nuestros libros para que pueda completar lo que está viendo ahora mismo.
Una vez más se confirmaban las afirmaciones repetidas por el decano: no podían decírmelo todo. Llegué incluso a presentir que debería descubrir por mi cuenta una parte de aquel mundo que en cambio parecía ofrecerse sin reticencia.”
Las extrañas costumbres imperantes nos chocan; estamos ante un sitio que no se rige por las leyes que seguimos en nuestra vida; este contraste con el mundo estatuario nos sirve para hacer paralelismos con nuestra propia existencia; esta premisa le sirve, precisamente, para establecer disquisiciones de tipo ontológico-filosófico e, incluso, literario. La idea de que cada persona tenga su propio biógrafo al morir y que, además, esta biografía se vaya complementando con los testimonios de los que te conocieron, nos transmite la falta de un final para nuestras vidas; los libros nunca se terminan, cualquiera puede añadir una nota en proceso casi religioso:
“Si los biógrafos no eran escritores, todavía menos eran autores, pues, apenas empezaban a esforzarse por organizar la materia de una obra, todo su trabajo se veía desbordado y a veces destrozado por las consideraciones ajenas a sus intenciones que sin embargo estaban obligados a aceptar. Así en la mención que precedía a la firma que estampaban al final del manuscrito, ellos se designaban como biógrafos o, si se puede perdonar este barbarismo a un traductor en apuros, como escribidores. [...] No cabía apreciar en ellos ninguna de las habilidades, aún menos de las astucias, típicas del escritor, y contra las que se enfrenta la sagacidad del lector, que así queda encantado de su propia agudeza. Pero esta misma carencia era origen de encantamientos más potentes. Como si dejar de lado todos los artificios de la literatura permitiera a los biógrafos alcanzar en toda su pureza, y muchas veces a su pesar, algo esencial; eso sin lo cual no existe literatura y que toda literatura disimula como su manantial oculto; cierta experiencia sagrada tal vez.”
El papel de la mujer en esta sociedad se presenta como algo limitadísimo, con la única capacidad de ofrecer dos roles, madre o prostituta. Una dicotomía paradójica que demuestra un papel, el de la mujer, subyugado, como en nuestra sociedad, al papel que le dictan el hombre:
“-Desde luego. Sólo deme su ropa para que la sacuda, y la ropa interior, para que la lave.
-Pero ese no es un trabajo de mujer -protesté.
-Cuando llegó usted, yo estaba haciendo el trabajo de un hombre; ahora le sirvo como un muchacho; más tarde me conduciré como una mujer. Todos esos roles que dividen la sociedad que nos rodea hace tiempo que dejaron de estar vigentes entre nosotros.
Todo aquello lo decía con una creciente expresión de desprecio al que venía a mezclarse el hartazgo, un desprecio que no estaba hecho a mi medida, sino que abarcaba todo un mundo lejano del que yo no era más que un elemento cualquiera.”
El visitante que explora el territorio y sus ancestrales leyes será el acicate que pueda generar una revolución, la única manera de conseguirlo será a través de una guerra, o al menos, esa es la evolución hacia la que se va encaminando la narración según pasan las páginas:
“-No lo sé muy bien. Hay muchas guerras posibles. La más sencilla sería la de un país rico y organizado al que se agrede para despojarlo de todo cuanto posee e incluirlo en un imperio. Las relaciones, en este caso, son de pura fuerza. Pero aquí, ¿qué se les puede quitar a los jardineros? Lo único que se puede hacer es destruir su manera de vivir y matarlos.
Y de repente pensé en el dominio abandonado en el que encontré al príncipe por primera vez.
-A fin de cuentas -proseguí-, este tipo de conquistador tiene una ventaja: no pretende traer la civilización. A partir de ahí, todo depende de lo que hagan los hombres en ese retorno de la tierra al estado salvaje. Se producirán barbaries insoportables, pero la vida no se apaga por ello.”
El problema radica en que, quizá, el dominio estructural está tan imbuido en las raíces de dicha sociedad que ni una guerra puede conseguir subvertir los papeles.
“-Vamos a ver. Lo que se presenta ahora es el fin de una manera de vivir antigua y el principio, tal vez, de otra nueva. El paso no se realizará sin dolor. Nosotras, las chicas, a nuestra manera, como otros en la suya, podemos ser ese dolor. Pero no significa en absoluto que vayamos a tener derecho a una vida mejor, claro que no.
-Pero ¿por qué? – no pude evitar protestar.
-Cualquiera que sea nuestra edad, nosotras somos de otra época. Nos tiene agarradas. Luchar contra el tiempo no es más que otra manera de durar en él. Lo que ahora bascula, en el mejor de los casos, nos sepultará bajo sus escombros, pues escapar de ello sería condenarnos a un vano destino de supervivientes. No existe un nuevo amanecer.”
Releyendo este último párrafo me doy cuenta de que quizá nuestra sociedad no está lejos de una sociedad dixtópica como la que nos plantea Jacques Abeille. Excelente lectura. Reflexiva, cargada de buen gusto.
Los textos provienen de la traducción de Lluís Maria Todó de “Los Jardines estatuarios” de Jacques Abeille para Sexto Piso.
Profile Image for Lola D..
391 reviews54 followers
June 12, 2020
Si on brise la statue, on ne trouvera rien ;
Elle est si pleine qu'elle n'a pas d'intérieur."


Il est si agréable pour une lectrice aguerrie d'être encore surprise par un style et une intrigue. C'était passionnant, mais surtout c'était excellemment bien écrit ! J'ai particulièrement aimé cette forme quasiment documentaire par laquelle le protagoniste raconte son immersion dans cet univers si riche et qu'on découvre, par pans, avec une avidité croissante. En parallèle, les réflexions du personnage principal sont un vecteur pour amorcer des questionnements ou défendre des valeurs, me rappelant par là-même L’Homme qui savait la langue des serpents et Des milliards de tapis de cheveux - deux coups de cœur !

Il fait donc partie de ces ouvrages de l'imaginaire qui usent de la science-fiction, de la fantasy, du fantastique pour faire naître chez le lecteur des sentiments assez puissants, nécessaire pour que ceux-ci entendent le message plus pénétrant, plus essentiel qui leur est délivré. Qu'importe l'amusement ou l'originalité de l'intrigue, ce n'est pas ça qui en fait un roman à part, mais c'est plutôt le chuchotement discret, qui s'amplifie au fil de la lecture, jusqu'à devenir un cri qui doit pousser le lecteur, à ne plus être juste un spectateur passif de son divertissement, mais un témoin actif de l'héritage qui lui parvient.

"Il me semblait vivre l'instant présent pour la seconde fois, mais j'ai perdu la première."

"En fait, ceux qui viendront après moi feront ce que j'ai fait ; ils inventeront quelque chose qui ruinera peut-être ce que j'ai entrepris. Quelle importance ? Je vous concède que l'idée de progrès est une des plus ineptes qu'ait jamais conçues l'entendement humain, mais elle est nécessaire. Il faut bien que les hommes se racontent quelque fable pour se justifier de ne pas laisser le monde en l'état où ils l'ont trouvé. Et comment supporteraient-ils la disparition de leurs ancêtres s'ils n'étaient capables d'entretenir en eux-mêmes l'illusion de valoir mieux qu'eux ? Croyez-moi, c'est une ineptie féconde."

"Non, tu n'étais pas seule ; tu n'avais pas contre toi le regard des autres pour te renforcer dans la solitude, pour faire pression sur tout ce que tu voudrais être et pour te faire admettre un peu plus chaque jour ce que tu voudrais refuser, et céder finalement."

"Non, j'avais un vide au ventre, comme si tu n'étais déjà plus là, comme si je devais nager avec toi - fantôme - dans l'élément de mon rêve. Je t'ai aimé comme si déjà tu étais absent, c'est cela qu'il faut me pardonner.
- Te pardonner ! Pourrais-je te demander plus ?"
Profile Image for The Sporty  Bookworm.
463 reviews99 followers
May 6, 2024
Livre de fantaisie dont le narrateur raconte sa découverte d’une nouvelle contrée : les jardins statuaires. C’est un territoire dans lequel les jardiniers font pousser des statues dans des domaines indépendants mais liés par les unions matrimoniales et les coutumes. Le narrateur nous explique chaque rite, bon ou mauvais. Les spécificités sociales de ce pays sont très bien travaillées et on y croirait. C’est d’autant plus le cas que c’est extrêmement bien écrit.

Un bémol seulement : les relations du narrateur avec les femmes sont peu crédibles. C’est presque gênant.

Apparemment, c’est le premier tome d’un cycle. Peut-être poursuivrai je celui-ci plus tard si je n’ai rien de mieux à lire.
6 reviews
January 27, 2019
A la base j'avais pris ce livre parce que l'idée de le culture des statue me plaisait, mais au final c'est devenu presque un détail qui n'a pas une grosse influence sur l'intrigue. on peut remplacer les statues par la monoculture des pommier, et la société resultante sera à peut près la meme.... d'ailleurs meme le personnage principal devient blasé des statues au milieu du livre et ne les mentionne pratiquement plus.

Il y a beaucoup trop de points qui m'ont freiné dans cette lecture : déjà, un sexisme très present (la société décrite est très sexiste, et le héro passe une bonne partie du livre a dire que ces moeurs sont "incroyable", "passionnant" et "exotiques". on a également pas mal de cliché bien désagrable de "guerrière" en bikini de cuir, et un gros fantasme de la "femme exotique")

L'intrigue met du temps a se mettre en place (le début se lit plus comme un journal de voyage), et le fait que le personnage principal se fasse aider/accepter/respecter aussi facilement par tout ceux qu'il rencontre donne l'impression de voir l'auteur se complimenter lui-même à travers son livre. Je trouve ça très peu convaincant le nombre de personnage qui écoutent le personage principal (un étanger qui vient de débarquer) leur faire la morale sur leurs mode de vie et finissent par le traiter en grand sage. (il commence toujours par dire qu'il n'est qu'un simple voyageur mal placé pour juger, mais bizarrement il fini toujours par donner son avis. sur tout.).

Et pour compléter cette personnalité charmante, le héro est capable de perfectionner toute tache manuelle en un temps record.
(SPOILERS : il se fait par exemple forgeron en quelque jour,et fait bien sur un sans faute du premier coup, parce que apparemment ce n'est pas un métier a part entière qui demande un long apprentissage des différentes techniques et matériaux)

De plus, La morale générale est que les personnes de cette région "exotique" sont trop stupide ou trop "mouton" pour se sauver tout seul, ou se rendre compte d'eux même des problèmes de leurs sociétés, et avais clairement besoin d'un étranger pour leurs parler avec une fausse humilité et leur montrer la voie. le titre alternatif aurai pu être : "comment je suis devenu messie"

(FIN SPOILERS)

A niveau du style, je l'ai trouvé un peu lourd (mais c'est peut être le cas pour beaucoup de livre écrit à cette époque?), avec des passage de description très longs, et parfois des enchainement de longues métaphores pas très claires...

bref, grosse déception. dommage pour les statues.
Profile Image for E. M..
139 reviews3 followers
September 2, 2023
Je n’ai pas réussis à finir ce livre.
J’ai absolument adoré le début , les premières 200 pages où nous suivions le personnage principal dans son voyage. L’utilisation de la langue est superbe, c’est un livre dense avec une belle atmosphère. J’ai trouvé le début vraiment génial.
Notre personnage rencontre alors Vanina (j’espère que je le souviens bien de son nom) et ils tombent instantanément amoureux. Je n’y ai pas cru une seule seconde, sans compter que les personnages secondaires sont plats et inintéressants je trouve.

Le récit part en récit d’aventure après 200 pages, mais je n’étais pas du tout investis dans la quête de notre personnage qui d’abord veut rendre le talismans qu’il a ramassé après qu’un cavalier nu se soit beignes, et ensuite juste voir les royaumes du Nord et retrouvé son amour après.
Les royaumes du Nord sont connus pour être très hostiles , mais cela ne se voit pas du tout car il arrive et il est rapidement accepté, lavé par un servant, donné une chambre etc. Une vraie déception car l’intrigue n’était en rien bien faite, bien qu’elle ai un grand potentiel. Je dois aussi ajouter que la place des femmes, et les femmes en général dans cette histoire, sont dérangeantes.
Ce détails peut être ignoré si le reste était bien.

C’est vraiment dommage car j’aimais tellement ma lecture les premières 200 pages. Je suis vraiment déçu de ne pas pousser jusqu’au bout.
79 reviews1 follower
August 26, 2024
Vlaaaaaa long. J’ai pas kiffé le style du tout mais le concept ( description d’un pays où on « jardine » nos statues) est qd même très très cool. Tout comme l’aspect plus saussurien/autoréflexif.

« Si on brise la statue, on ne trouvera rien :
Elle est si pleine qu'elle n'a pas d'intérieur »
Profile Image for Margot.
60 reviews73 followers
January 11, 2012
Ce livre figurait sur la page web des "Livres conseillés" par ma librairie favorite et de manière générale je suis rarement déçue par leurs recommandations (si l'on excepte la catastrophe et l'horreur de Sur la plage de Chesil)alors je me suis dit, fascinée de sculpture, faisant un master sur un sculpteur.... Les jardins statuaires semble être un titre prometteur.

Mais ce livre est tellement plus que cela. Jacques Abeille écrit à propos de ce roman: "Je crus avoir écrit l'oeuvre d'un fou". Et effectivement, c'est quelque chose de transcendantal, qui repousse toutes les limites du roman, et de la fiction. L'auteur nous introduit dans un pays extraordinaire, à la fois extra ordinaire car les personnages et habitants de ce pays connaissent les mêmes joies, les mêmes doutes et vicissitudes que nous. Mais aussi inouï car c'est un pays qui cultive et élève des statues. Celles-ci sortent du sol comme des légumes, elles grandissent et se caractérisent, prennent forme et vie à mesure que la terre les nourrit et que les hommes les veillent et les soignent. C'est un monde à la richesse infinie mais dont la beauté échappe aux habitants car trop habituée à la vivre, à la voir, ils ont oublié de regarder, ils ont oublié d'en être fiers. Il aura fallu l'arrivée d'un étranger, le narrateur de cette histoire, pour qu'ils prennent conscience de ce qu'ils possèdent.

C'est pour sûr un véritable voyage initiatique que propose Jacques Abeille, une aventure humaine, dans la vie des jardiniers, des femmes si encloses dans leurs rêves et aussi dans leur enfer, dans celle du narrateur avide de connaissance et de découverte, et une découverte de la nature humaine.Je trouve que l'histoire d'amour entre Vanina et le narrateur était une excellence idée mais étrangement je trouve que cela a enlevé une certaine vigueur au récit qui est regrettable. Mais dans l'ensemble c'est un magnifique roman qui étonne, exalte, peine également et outrage par ce que l'on y découvre de certaines âmes.
Profile Image for Jean-Pascal.
Author 9 books27 followers
May 5, 2024
Un ouvrage marquant par la beauté de son écriture et la force de son univers original. Cela m'a fait penser aux "Impressions d'Afrique" de Roussel. Je lui ai trouvé un grand aspect érotique pour découvrir ensuite que l'auteur avait écrit également de l'érotisme et de la pornographie. Les rapports hommes/femmes semblent y relever du sadomasochisme. De belles pages aussi sur les systèmes de pouvoir et les jeux politiques. Je lirai sans doute la suite du cycle.
153 reviews
February 20, 2024
J'avais d'abord mis deux etoiles à ce livre car la prose est honnetement très belle. En revanche, le sexisme de l'auteur (il a lui même avoué qu'il avait OUBLIÉ d'inclure les femmes dans son récit et a donc dû trouver une explication au milieu du livre à leur disparition. Explication qui rivalise d'originalité...) m'enlève toute envie de lui mettre ne serait-ce qu'une étoile.
Pour ce qui est de l'intrigue : si les réflexions sociologiques autour de cette société en voie d'extinction était intéressantes, au final le livre ne va nul part. On fait miroiter au lecteur un grand boulerversement auquel il n'assistera pas.
Profile Image for Hugo Duran.
48 reviews1 follower
January 29, 2024
Wow! Sin duda de los libros más complejos y densos que he tenido oportunidad de leer, y no lo digo como algo negativo sino todo lo contrario, me pareció impresionante la manera en que la lectura es igual de rígida y fría al igual que el mundo estatuario y las costumbres que nos plantea del mismo, pero también se siente la fluidez y el salvajismo cuando te integra en el mundo “bárbaro” o “libre”
Me quedo con muchas ganas de leer la segunda parte ya que el final es una combinación rara de esperanza y horror. Gran lectura, sin embargo, una que no le recomendaría a cualquiera.
Profile Image for Geneviève.
4 reviews
December 29, 2025
Les Jardins statuaires est un livre que j’ai profondément aimé, précisément parce qu’il m’a déplacée.
Je n’avais jamais rien lu de semblable. Sa langue minérale, lente, presque cérémonielle, installe un monde qui ne cherche ni à séduire ni à rassurer. On y avance comme dans un rêve anthropologique, fascinant et inquiétant.

La mise à distance des femmes, la prostitution, la pétrification du corps disent quelque chose d’un monde qui s’épuise. Et pourtant, cette critique reste traversée d’une ambivalence qui m’a laissée un goût amer. Vanina, la chevalière, ces figures féminines fortes, capables, transgressives, apparaissent aussi sous un regard excessivement sexualisé, comme si leur puissance devait toujours être compensée par une disponibilité du corps.

SPOILER // Les dernières pages n’ont pas dissipé ce malaise. J’aurais voulu que Vanina devienne la gardienne. Cela aurait signifié une rupture plus franche, une véritable fin de l’ancien monde. //

Malgré cela, je referme ce livre avec reconnaissance. Il est profondément imparfait et empreint de sexisme à peine dissimulé, mais il m’a bercée plusieurs jours durant et a eu cette étrange qualité d’intensifier mes rêves.
Profile Image for AvoKalif.
134 reviews6 followers
August 14, 2024
J’ai laissé reposer quelques jours avant d’essayer d’écrire un avis… et je ne sais toujours pas quoi en penser. Je n’ai jamais rien lu de tel. C’est ambitieux, dans un monde alternatif peuplé de domaines qui font pousser des statues, ce voyageur qui accomplit une sorte de voyage initiatique. Le style est soutenu, parfois presque ampoulé. La lecture n’est pas simple mais je ne dirais pas que cela ne m’a pas plu. C’est juste que c’est inclassable.
7 reviews
February 3, 2023
Llegué a esta obra por una recomendación. Honestamente, creo que nunca la hubiera elegido por mi cuenta y ahora agradezco su lectura.

No es una obra fácil. No es una obra a la que se pueda llegar con una idea preconcebida ni que se pueda leer desde una óptica que no sea la de un lector enfrentándose de cero a una nueva lectura. Es una obra para reflexionar, interpretar, sacar tus propias conclusiones. Siento que, si volviera a ella dentro de un tiempo, la lectura me aportaría nuevas reflexiones y puntos de vista que probablemente se me hayan escapado esta vez. En definitiva, creo que es una obra a la que volver, y pocas lecturas te dejan esa sensación.
Profile Image for Joaquín.
42 reviews1 follower
May 3, 2022
Genial novela que ronda la fantasía atemporal cargada de ingenio filosófico y una escritura fina y precisa a la par que florida. Tiene parte dos (no queda claro sí trilogía inacabada… quizás lo peor del tema ) creo que funcionaría mejor en formato auto inclusivo sin más. Disfrutable y delicada. Muy recomendable
477 reviews36 followers
May 10, 2013
Un voyage poétique et politique à travers une région imaginaire. Très "japonais" pour mon cerveau (calme en apparence mais qui remue des choses profondes). Très intriguant de la première à la dernière page...
Profile Image for Oscar Fernando.
3 reviews
July 24, 2023
Primera vez que leo un libro que no está dividido por capitulos; lo cual me encantó al tratarse de aventuras del viajero, poder detener la lectura por decisión propia y fácil de envolver. El final lo sentí flojo. Aunque fue una buena conclusión.
Profile Image for Benoît.
408 reviews25 followers
February 19, 2019
A deeply unique work, of many highs but also several lows. In the highs we can definitely count the originality and freedom of approach, the writing, and certain themes (labyrinths, individuality and independence, tyranny), while the book suffers most in the characterization and on the plot side. The book can be distantly qualified as fantasy. Do not take that to mean a quest, creatures or magic, though Abeille does ask us to suspend our belief from the get-go as we enter a medieval world of gardens where statues grow and where customs severely isolate communities according to property, gender and role. If any, the quest is meditative, the world sparse and reduced to bare hard structures, slightly unreal. We begin to discover the world at the same time as our unnamed traveler, in anthropological style, joining observation and initiation. The book has no chapters, but there are five pretty distinct parts: the beginning, the meeting of Vanina, the trip to the North, the return, the pit.

Abeille's art feels very personal and does things than no one else does, but he also fails at some things that would be considered more conventional. I'll mention the ones that were most annoying to me. The book is so centered on the first-person character than the others are either dreadfully underdeveloped (Vanina), ditched midway (the guide), unrecognizable (all the Deans), or a fusion of contradictory aspects (the innkeeper). The cohesion of the universe is also stretched thin by the character's adventures rather than fleshed out; and despite the attempt at moving to adventure, the minimal style does not allow truly climatic events (the meeting with the northern leader). Last but not least, there is a critique of rigid mental or social structures, but it remains incomprehensible why the book is so ridiculously paternalistic and reductive towards women. If the flaws are serious, the dreamlike and philosophical quality of the book are striking, and every sentence is thought out and many times poetic. Any comic reader who has seen the (astonishing) work of Les Cités Obscures will find an obvious parallel here.
Profile Image for Laurence Zimmermann.
413 reviews7 followers
May 1, 2023
3.5/5

Récit quasi onirique d'un voyageur parti à la rencontre des doyens et de leurs royaumes statuaires.
Un roman inclassable, unique en son genre, le tout écrit avec une plume souvent poétique, riche et ( très?) soutenue. Bien qu'elle m'ait laissée souvent admirative, elle m'a, je l'avoue, tout autant perdue.
J'ai mis un mois à lire ses plus de 500 pages, c'est le temps qu'il m'a fallu pour peser chaque mots, leurs sens et prendre le rythme imposé par l'auteur. Je n'avais jamais encore plongé dans pareille œuvre. Je ne vais pas vous mentir, j'ai du m'accrocher, mais je ne regrette pas de l'avoir fait.
Si au départ, on reste simple spectateur d'une histoire qui se déroule sous nos yeux sans qu'on n'y comprenne grand chose, on finit par se laisser porter par la voix du narrateur qui nous dévoile les us et coutumes de ces contrées en même temps qu'il les découvre. Du Sud riche, au Nord dévasté et cette steppe porteuse d'espoir, mais aussi de bouleversements à venir.
C'est la fin d'un monde, celui où les femmes sont tenues à l'écart du monde des hommes, le début d'un autre avec ces mêmes hommes qui étouffent dans la monotonie de leurs vies sans oser en briser les règles.
C'est un conte philosophique, un récit initiatique et surtout et avant tout, un singulier OVNI.
On pourrait reprocher à l'auteur d'avoir fait des habitants de ces contrées des moutons et du voyageur, leur berger donneur de leçon sans qu'ils cherchent à s'en défendre, mais n'est-ce pas là, aussi un autre aspect voulu de ce récit atypique ?
Les personnages ne sont pas franchement sympathiques, ni attachants.. Il sont. Tout simplement.
Même si ce n'est pas un coup de cœur, une chose est certaine, je ne suis pas prête d'oublier cet étrange voyage. Il faut juste accepter de se noyer sciemment dans cet océan de mots en connaissance de cause.
452 reviews
February 19, 2024
Je ne suis pas fâchée d'avoir enfin fini ce roman. Je lui trouve pourtant des qualités : une excellente idée pour son monde imaginaire, et un style sobre, maîtrisé, riche d'archaïsmes. Je me suis faite à cette voix grave et austère, que je n'oublierai probablement pas de si tôt.
J'ai cependant été irritée par ce monde où règne l'apartheid entre hommes et femmes. Certes, le narrateur se pose en observateur critique, voire en défenseur de l'émancipation des femmes, tout à fait sur la fin du roman. Mais son combat se mène sur des fronts qui semblent aujourd'hui bien dépassés (rester une femme "fréquentable" alors qu'on côtoie des prostituées, par exemple) et les réflexes de mâle dominant à l'ancienne sont par ailleurs furieusement présents.
D'autre part, ce narrateur réussit ingénument tout ce qu'il entreprend, des voyages aux conquêtes féminines (ah oui, toutes les femmes sont belles dans ce pays, hé hé, c'est cool, non, les gars ?), en passant par les combats à la dague ; il devient aussi l'ami et le confident de tous ceux qu'il croise, jusqu'aux plus puissants, et l'idole de tout un peuple ; c'est beaucoup de fatuité pour moi...
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Profile Image for yooneast.
31 reviews1 follower
April 22, 2024
Bon.

Cette lecture me donne un avis mitigé. D’un côté, j’aime cette idée de culture de statues, de cette aventure au travers d’un pays aux mœurs et cultures différentes, et de l’autre, je trouve l’histoire trop « plate ».

J’ai eu du mal à me lancer (le livre est resté bien 5/6 ans dans ma bibliothèque sans que je le lise) et malheureusement, j’avais trop d’attentes pour ce livre. Pourtant, je me connais, les livres « classiques », j’ai du mal. Mais bon, je voulais tout de même lui laisser sa chance.

Je ne veux pas non plus « démonter » ce livre, car il ne mérite aucunement ce châtiment. Et puis, c’est surtout mes goûts qui ont fait que je n’ai pas apprécié cette œuvre, qui pourtant, est très prometteuse et je pense -pour ceux qui aiment ce genre de lecture- doit être appréciable.
This entire review has been hidden because of spoilers.
399 reviews
March 21, 2021
Cette histoire de jardins produisant des statues, de société triviale séparant complètement hommes et femmes ne m’a pas du tout intéressée. Les réflexions du narrateur sont plates et sans volonté de résoudre la crise qui se profile. Bref je ne comprends pas comment un livre pareil peut attirer les lecteurs
Profile Image for Marion Picot.
9 reviews3 followers
August 13, 2024
Ma première lecture des Jardins statuaires, nocturne et obsessionnelle, reste l’un de mes souvenirs littéraires les plus forts. Jacques Abeille bâtit un monde imaginaire à la croisée du fantastique et du roman de voyage. Unique, déconcertant, fascinant - mais aussi exigeant pour le lecteur, tant le language est complexe et ciselé.
48 reviews2 followers
September 27, 2024
Un viajero llega a un país imaginario donde las estatuas crecen del suelo. Pero esta no es una novela de aventuras, aunque las hay. Se nos muestra una antigua sociedad con costumbres muy extrañas. Pero también es un texto sobre los problemas q se le plantean a un escritor a la hora de escribir. Además está muy bien escrita.
Profile Image for Gilles Russeil.
681 reviews3 followers
April 26, 2020
Œuvre étrange, hypnotique et fascinante : pour peu que vous vous laissiez aller vous glissez page après page dans un Univers qui vous happe, vous inquiète parfois, vous séduit, vous interroge toujours. Belle découverte
Profile Image for Hérodote.
157 reviews6 followers
February 12, 2022
Il s'agit en effet d'un livre très particulier dans lequel il faut accepter de se sentir happé et perdu. Comme au milieu du tourbillon, il faut se laisser porter, pour enfin en sortir et goûter à la poésie de l'ouvrage.
Displaying 1 - 30 of 42 reviews

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