Avec ce livre testament Jean d'Ormesson achève sa trilogie (Comme un chant d'espérance,Guide des égarés) qui constitue trois tentatives de réponse à la question : Que fais-je là ? Détective métaphysique, il poursuit ce questionnement et tente avec gaieté de percer ce mystère. Et au fil des pages nous invite à rêver, à espérer, à croire." Grâce à Dieu, je vais mourir. Comme tout le monde. Comme vous. Avant vous sans doute : ma vie est déjà longue, j'approche du bout du chemin. Mais rien de plus capricieux que cette mort si certaine. L'histoire est imprévisible. Ce qu'il faut dire avec force dès le début de ce petit livre, c'est que personne n'est sûr de rien. " Ainsi s'ouvreUn hosanna sans fin." Disons les choses avec simplicité, avec une espèce de naïveté : il me semble impossible que l'ordre de l'univers plongé dans le temps, avec ses lois et sa rigueur, soit le fruit du hasard. Du coup, le mal et la souffrance prennent un sens - inconnu de nous, bien sûr, mais, malgré tout, un sens. Du coup, je m'en remets à quelque chose d'énigmatique qui est très haut au-dessus de moi et dont je suis la créature et le jouet. Je ne suis pas loin de penser qu'il n'y a que l'insensé pour dire : " Il n'y a pas de Dieu. " Je crois en Dieu parce que le jour se lève tous les matins, parce qu'il y a une histoire et parce que je me fais une idée de Dieu dont je me demande d'où elle pourrait bien venir s'il n'y avait pas de Dieu. "
Jean Bruno Wladimir François de Paule Le Fèvre d’Ormesson est un écrivain, chroniqueur, éditorialiste et philosophe français. Ancien élève de l’École normale supérieure. Agrégé de philosophie. Directeur général du Figaro de 1974 à 1977. Secrétaire général, puis Président du Conseil international de la philosophie et des sciences humaines à l’UNESCO. Élu à l‘Académie française, le 18 octobre 1973, au fauteuil de Jules Romains (12e fauteuil).
Jean Bruno Wladimir François de Paule Le Fèvre d’Ormesson is a French writer, journalist, columnist and philosopher. Alumnus of the École normale supérieure. Degree in philosophy. CEO of Figaro from 1974 to 1977. Secretary-General, then President of the International Council of Philosophy and Human Sciences at UNESCO. Elected to the Académie française (French Academy), October 18, 1973, chair of Jules Romains (12th chair).
Jésus. Dernier mot du dernier essai de Jean d'Ormesson. Le paradoxe de l'agnostique. Mais somme toute logique puisque, il ne cesse de le répéter "il ne sait pas". J'aurais attribué 4 étoiles si cela n'avait été la dernière oeuvre de cet esthète délicat à l'intelligence pétillante, toujours "empli de stupeur". Mais, comme l'écrit sa fille en liminaire, il a gravé le dernier mot de ses der ières réflexions 2 jours avant son départ (vers le mur de Planck? ou au-delà?), il n'a donc pas eu le temps d'une 40 ou 50e relecture (comme à son habitude) avant approbation pour l'imprimerie. Dernières pensées un peu à répétitions, une espèce de journal de pensées brèves, des questions sans réponses qu'il se pose jusqu'à l'ultime souffle. Le beau sourire si amoureux de la vie ne disparaîtra pas. Du moins jusqu'à l'inéluctable qu'il nous rappelle à profusion, "notre monde aussi diparaîtra"...
« N'allez surtout pas imaginer qu'emportés par le temps, menacés par la mort, rongés par l’incertitude, ce monde et cette vie soient un enfer sur terre.»
Un hosanna sans fin complète la trilogie de Jean d'Ormesson sur le sens de la vie, l'importance de la science dans nos existences et la place incertaine de Dieu dans tout ce montage.
Il est intéressant de voir la dichotomie de l'auteur en ce qui concerne sa confiance infaillible dans le pouvoir de la science et pourtant, son éducation catholique qui dicte sa conviction profonde qu'il doit y avoir un dieu. D'où son aveu d'être agnostique. Cependant, on se rend compte à travers les trois livres (Comme un chant d'espérance, Guide des égarés et Un hosanna sans fin) que l'auteur veut prouver par sa conviction intérieure l'existence de Dieu, ce qu'il ne parvient manifestement pas à faire.
Dieu ne doit pas être prouvé, il doit être cru et vécu. Telle est la conclusion des trois livres qu'il a conclus juste avant de mourir.
An interesting book, addressing fundamental questions and exploring the limits of both science and faith. I found it thought-provoking and enjoyed it.
Having said that, it was a short book that could have been shorter, as d'Ormesson repeated the same points over and over. And for such an erudite and respected figure, his apparent knowledge of non-European culture, science, art, and religion was, surprisingly, almost non-existent. To the extent he made reference to them, for example Islam, his ignorance (or was it prejudice?) was embarrassing.
J’ai beaucoup aimé ce livre, les questions abordés et la façon qu’a l’auteur d’y répondre était très intéressante. Je me suis retrouvée dans sa façon de penser ce qui a rendu la lecture encore plus enrichissante et fluide.
Choisis en quelques secondes avant de prendre le train, je ne m’attendais à rien. Je suis pourtant ravie d’avoir commencé la bibliographie de Jean d’Ormesson avec son dernier ouvrage.
Premier ouvrage de Jean d'Ormesson que je lis, j'ai trouvé cette oeuvre un peu simpliste malheureusement par certains côtés. Certes, ce livre a été publié à titre posthume et l'auteur n'a pas pu faire toutes les corrections qu'il aurait sans doutes ajoutées autrement, mais j'ai trouvé la réflexion sur notre place dans l'univers et le sens de l'existence parfois un peu superficielle, relevant plus de constats (émerveillement face à la complexité de l'univers et des accomplissements de l'espèce humaine grâce à la pensée) que d'exploration philosophique approfondie, ce que j'espérais en entamant cet ouvrage.
Face au mystère de nos origines (le début avant le début) et à celui de la mort, Jean d'Ormesson conclut que ni la science ni la religion n'apportent réellement de réponse satisfaisante, mais dans la partie la plus réussie de cet ouvrage, il souligne admirablement l'importance de l'espérance pour nous humains perdus dans cet univers immense, dans une échelle du temps qui nous dépasse. Et c'est ce qui en fait, au final, tout l'intérêt de cette dernière oeuvre.
Certainement mon oeuvre favorite de Jean d'Omersson. Un plaisir pour les yeux et pour l'âme. Une lecture facile et rapide, arborant des sujets profonds tout en douceur.
"Vous voilà né. Pour mourir. En attendant, il faut bien vivre." Une phrase de début qui accroche et qui vous scotche à votre livre jusqu'à la fin de votre lecture.
"Merci pour les roses. Merci pour les épines."
English :
One of my favourite book written by Jean d'Omersson. Well written words that bring food for your brain and your soul. An easy page turner (read mine on a 3h layover at the airport and read it again twice during my holidays - it was the only physical book that I took with me ^-^) that speaks about deep subject as the human condition and the fact that we are born to be dead (quite morbid but so true). I recommend it 100%.
Je m’attendais à retrouver davantage de réflexions. Ne pas réellement avoir de réponses ne m’a pas dérangé. Cependant, les répétitions et le manque de profondeur m’a un peu laissée sur ma faim.
L’écriture reste néanmoins poétique et les pensées assez intéressantes et originales pour me faire dégainer crayon et post-it.
Dans ce livre posthume, on retrouve toute l’humanité et son histoire, son identité. C’est un livre doux, intime et poignant qui chamboule, nous tire de notre quotidien. C’est magnifiquement écrit, c’est aussi un rappel fait pour ceux encore en vie, par un esprit intelligent, drôle et personnel qu’est d’Ormesson. Un auteur que j’ai hâte de lire +.
Court mais intéressant. Quelle culture monsieur d'Ormesson ! Avec une grande sagesse il nous livre quelques vérités. De plus, j'ai choisi la version audio lue par François Busnel, ce qui ne gâche rien.
Magistral. Brillant d'érudition, la synthèse sublime de la trilogie testamentaire de Jean d'Ormesson. D'où venont nous ? Pourquoi notre univers a-t-il survécu ? Sommes-nous les seuls ? Le fruit d'un heureux hasard ? Et au-dessus de toutes ces questions : tout ceci est-il le fruit de Dieu ?
Un formidable recueil de pensées sur la vie, la mort, la religion, la science et l'univers. Il est relativement court mais est particulièrement agréable à lire, je ne peux que vous le conseiller.
Simple, nourrissant réflexions perceptions. Mentionne de nombreuses références. Une bonne lecture pour un lecteur "newbie" (grand à en devenir :p) que je suis.
Mon premier Ormesson. Je l'ai lu d'une traite. J'ai vraiment bien aimé. M d'Ormesson a réussi à m'amener à la réflexion sur ce que j'apporte vraiment de concret dans ce monde par mon infime existence. Je n'ai toujours pas la réponse :-( Je n'ai pas mis 5 étoiles car avec mon 2/20 en philosophie au bac, il se pourrait que je n'ai pas tout compris ;-).
Ce petit livre vient conclure la trilogie. Il s’agit du dernier ouvrage de Jean d’Ormesson avant sa mort. Comme précisé dans la préface, ce livre a un goût d’inachevé, l’auteur n’ayant pas eu le temps d’aller jusqu’au bout de son processus de relecture et de correction. La lecture est agréable et rapide mais ce livre n’apporte pas grand chose de plus par rapport aux deux précédents opus. Il y reprend globalement les mêmes idées.
Ceci-dit, j’ai beaucoup aimé cette trilogie qui m’a permis de prendre de la hauteur, de m’émerveiller sur notre existence et sur tout ce qui nous entoure. Et de réfléchir aux grands mystères de l’univers, sans trouver de réponse bien entendu. Mais ce serait tellement ennuyeux si nous avions réponse à tout!
Comme tous les livres de cet auteur que j’ai lu jusqu’à présent, j’ai particulièrement aimé sa plume mais avant tout ses questionnements sur Dieu et la mort, qui poussent à la réflexion. Ce livre m’a d’autant plus touché que je l’ai lu tout en sachant que ce grand Monsieur l’a achevé dans les derniers jours de sa vie.
Décevant. Le sujet est passionnant mais dans cet essai, d’Ormesson apporte finalement peu de réponses aux questions qu’il pose. Tantôt livre d’histoire, tantôt recueil de poésie. C’est souvent redondant et tristement dépourvu de réflexions personnelles.
Néanmoins, je me suis retrouvé dans certaines idées, et Jean d’Ormesson arrive à toucher par la beauté poétique de sa plume.