Mijie est une maîtresse femme. Issue des rangs de l’armée, elle a ouvert après le décès de son époux une échoppe de cirage de chaussures dont les affaires sont florissantes. À sa grande surprise, une jeune voisine élégante vient lui offrir ses services. Cherchant à en savoir davantage, Mijie comprend que celle-ci veut ainsi défier un mari qui la délaisse. Dès lors, une véritable complicité se dessine entre les deux femmes, mêlée chez la première d’un sentiment plus tendre. À cette amitié s’ajoute le soutien inconditionnel de la belle-mère de Mijie, une vieille dame qui depuis toujours la seconde avec discrétion. Hommage à la ville de Wuhan, ce roman explore quelques-unes des interrogations des femmes chinoises dans une négociation permanente entre éthique et recherche du bonheur personnel. Et c’est aussi à travers leur vie, leurs liens et leurs engagements, un portrait sensible de l’évolution des modes de vie urbains en Chine.
A Wuhan, il y a des chauves-souris malades et des laboratoires mystérieux. Il y a aussi la petite boutique de cirage de chaussures de Mijie. le commerce prospère, les clients se succèdent et les employées s'activent. L'une de celles-ci se nomme Fengchun. Elle n'a pas vraiment besoin de travailler mais elle est là pour faire bisquer un mari qui la néglige. Entre Mijie et Fengchun, l'amitié naît doucement, compliquée par la différence d'âge, par la relation patronne-employée et par les strictes conventions de la société chinoise.
Je sais pas si c'est moi, la traduction ou les codes d'une littérature que je maitrise peu mais j'ai peiné à accrocher. L'autrice offre une plongée intéressante dans la métropole et dans la réalité de la condition de la femme en Chine mais le rythme hoquète souvent et les personnages se comportent de manière à la fois naïve et illogique. La fin a toutefois rattrapé ma déception, je suis donc contente de l'avoir terminé malgré mes réticences!