Je m’appelle Julien Sarkozy. Oui, oui, je me prénomme bien Julien ! Professeur de littérature, j’étais fin prêt il y a quelques jours pour ma première session au cégep de Malphas. Le directeur pédagogique, Rupert Archlax, m’avait annoncé que j’aurais trois groupes dans le cours 102. Comme c’est celui qui se donne pendant la session d’hiver et que nous étions en août, j’avais tout de suite compris que mes élèves seraient ceux qui avaient coulé le cours à la dernière session. Pour un professeur qui a quatorze années d’ancienneté – les trois premières à Montréal, les autres à Drummondville –, ce n’est pas la situation rêvée. Mais je ne me suis pas plaint : après ce qui est arrivé l’an dernier, je… Enfin, disons que j’étais simplement heureux de pouvoir continuer à enseigner et que le cégep de Malphas, qui est si reculé que même Internet haute vitesse n’est pas encore rendu ici, représentait ma dernière chance !
Et puis, comme je venais de vivre un divorce pénible, je croyais que l’éloignement et le calme allaient m’être bénéfiques. Mais j’ai vite déchanté en ce qui concerne le calme, car Malphas n’est vraiment pas un cégep comme les autres. Tellement que j’en suis à me demander combien il me restera d’étudiants en vie à la fin de la session…
Je bouge légèrement mon cul sur la chaise, mouille mes lèvres comme si je m’apprêtais à bouffer une chatte p7
DP du Cégep Malphas …Archlax junior sait-il que DP est aussi l’abréviation pour double pénétration? P8
Double pénétration dépose enfin mon cv p8
Bref la moitié de mes classes sera composée d’incultes blasés dont les membres féminins s’intéresseront plus à leur cellulaire qu’à mes cours et dont les membres masculins porteront une casquette en tout temps en grognant des mots incompréhensibles p8
Surnomme un personnage double pénétration
Sa petite langue rose pointant entre ses lèvres tel un clitoris en pleine éclosion. P11
L’obsédé sexuel c’est non pour moi. Connaissant un mini peu les autres œuvres de l’auteur ça n’aura même pas rapport avec l’intrigue, alors non merci, next
Un professeur nommé Julien Sarkozy est obligé d'aller enseigner à Malphas, cégep d'une petite ville perdue dans le fonds du Québec. Il se rends vite compte qu'il est dans un endroit étrange lorsqu'un corps en charpie est retrouvé dans le casier d'une élève. Plus le livre avance, Sarkozy commence à se rendre à l'évidence qu'il pourrait y avoir une raison surnaturelle à ce meurtre.
Ce que j'ai aimé du livre, c'est que Senécal essaie de changer un peu de registre par rapport à ses trois derniers livre. On a ici un livre qui est quand même comique et moins déprimant que les autres. Le vide, Hell.com et Contre Dieu montraient la noirceur de l'âme de ses personnages. Ici, c'est plus un personnage qui a commis une faute grave et qui est obligé de s'exiler dans un coin perdu. Le sarcasme fait beaucoup partie de l'humour de Sarkozy. Le livre est à la première personne. On a les pensées du narrateur sans aucun filtre.
Pour le négatif, je dirais que parfois l'humour n'est pas complètement à point. Il y a un peu de travail à faire sur ce point. Je n'ai pas aimé l'élocution de Gracq, personnage secondaire du roman. Chaque fois qu'il parlait, ça m'énervait. Un autre point qu m'achalait, c'est l'obsession de Julien pour le sexe. Si c'est drôle au début, à la longue ça devient redondant.
Pour terminé, je trouve que Malphas est un bon livre mais il n,est pas à la hauteur du talent de Senécal. Il y a de la place à l'amélioration. J'ai quand même hâte de voir la suite des aventures de Julien Sarkozy.
Malphas, qui était ma 3ème lecture de Senécal, cette fois dans un autre registre que le thriller « classique », est un condensé de narrateur cynique et amusant, de persos cocasses, de passages un peu osés et de fantastique que j'ai beaucoup aimé. Le ton acerbe est assurément maîtrisé, on ne s'ennuie pas une seconde. Bref, une pure lecture détente qui fait du bien.
Franchement moyen, la vulgarité qui est perturbante mais pertinente dans Aliss ou Hell.com est ici de trop et gratuite.
Le fait que l'endroit est fictif et, dès la prologue, pas normal enlève un peu de suspense à l'intrigue parce qu'il est rapidement évident que la solution sera "impossible".
J'ai beaucoup aimé ce roman! Je pense embarquer dans le second de la série tout de suite après. Très cru, parsemé d'images très dérangeantes, et j'ai beaucoup aimé l'intrigue qui s'est étirée jusqu'à au moins la moitié du livre / le buildup était vraiment intéressant!
3.8⭐️ Le cynisme et le sarcasme de Julien Sarkozy rend l'histoire assez divertissante. Très différent de la noirceur habituelle des personnages de Senécal!
Je n’aime pas le personnage principale, j’ai eu de la difficulté avec sa façon de penser. Une des seules choses que j’ai aimé de lui, c’est son sentiment de responsabilité et d’amour envers son fils. J’ai eu besoin de motivation pour le terminer mais je crois que c’est seulement parce que ce n’est vraiment pas mon genre d’histoire…j’avais envie d’essayer. Finalement, l’intrigue était bonne et les personnages réalistes.
A general pitch for the four-volume Malphas series, so far not translated into English so you should learn French. Senécal is a best-selling Quebec horror writer, but these books have something for everyone: comedy, mystery, delicious oh-so-flawed characters, and the setting of day to day life in a cursed and dysfunctional cégep is as good as it gets.
J ai adoré! L'histoire de fond est "banal": un établissement scolaire ou il se passe des choses étranges, des meurtres ... Mais raconté de cette manière c est vraiment génial ! Le ton sarcastique de Julien, la manière de s exprimer de Simon. Et les autres professeurs a qui ont dirait bien qu il manque une case ou 2 😅 C est génial 👌 je m attendais pas a rire autant sur une histoire de ce genre!
Je suis à un peu plus de la moitié et j’ai tellement viré les yeux à l’envers souvent que j’ai vu des souvenirs d’enfance. Pat a l’habitude de nous sortir des personnages misogynes et obsédés sur les bords, mais là il s’est gâté sur un temps. L’histoire est pas mauvaise, mais le personnage principal peut pas être moins attachant que ça.
C'est la deuxième fois que je lis ce roman et je me rappelle pourquoi j'avais tant aimé la série la première fois!😍 L'intrigue est GÉNIALE, les personnages sont originaux et l'humour noir est au rendez-vous! Divertissement à son paroxysme!😛 4,5/5!
Je suis un grand fan de Patrick Senécal. J'aime la façon dont il maintient notre intérêt pour les personnages et le mystère évoluant, l'école de malphas. Bien que le livre soit facile à lire et rempli d'action, je ne me suis pas attaché au professeur de collège Julien. C'était peut-être le souhait de l'écrivain. Je vais continuer à le lire car c'est le tome 1 sur 4 et Patrick Senécal ne manque jamais de donner une grande fin. J'ai mis 3 étoiles parce que je ne suis pas trop fan des éléments fantastiques et parce que je ne me suis pas attaché aux personnages. Mais ce livre est toujours bon à lire et vous voulez toujours lire les prochains livres
Je ne supposerait possible que on peut lire un roman d'horreur avec un sourire. Les personnages sont decritent avec un génie formidable. Le humour et les personnages ont fait ce livre un des meilleurs que j'ai jamais lu. Je m'excuse le français, je parle pas bien.
I remember liking this one when I read it, but not much else stuck with me. It’s part of a series, and even though I enjoyed it enough to rate it well, I guess it didn’t pull me in enough to keep going with the rest.
1er livre de sénécal que je lis...a la suite d'une recommandation d'une de mes étudiantes. J'ai adoré le sens de l'humour de l'auteur! Je suis partie pour la série!
Un premier tome qui m'a laissé on ne peut plus mitigée. En toute franchise, j'ai l'impression que Malphas fait grandement écho à ce qu'il crée aujourd'hui comme récits. En ce sens, j'imagine qu'on peut la voir comme une oeuvre précurseure... Bref, j'ai eu le sentiment de lire un écho de l'auteur qu'il est devenu plutôt qu'un récit témoignant de l'auteur qu'il était au moment de son écriture et je ne sais pas si ça m'a convaincue. Peut-être parce que j'étais une grande fan de ce qu'il écrivait juste avant et que, forcément, ça clash. Qui sait.
Enfin, disons-le : ce n'était pas mauvais. Dans les faits, j'ignore simplement où cette série s'en va. Je vais sans aucun doute la continuer, ne serait-ce les prochains tomes ont l'air largement meilleurs que le premier, mais, soyons francs, ce sera un peu à reculons.
Dans les points forts, j'attend de voir le développement du personnage de Julien dont l'humanité m'a quand même bien fait marrer. Même s'il ramène un peu à la page l'archétype du mec incapable de penser autrement qu'avec sa queue et son orgueil pendant plus de cinq minutes, il reste malgré tout un personnage humain qui se démarque beaucoup du surhomme dont nos héros prennent parfois l'apparence. Il a l'orgueil démesuré et l'attitude qui va avec, mais la manière dont ça lui revient en pleine face à chaque fois est absolument parfaite. Il me reste trois tomes, je suis curieuse de savoir comment ça la suite se traduira pour lui...
Dans les points faibles, un cégep hanté - ... Un cégep hanté quoi.
Franchement, si vous cherchez une oeuvre de Patrick Sénécal plus légère et accessible que les autres, foncez - vous ne serez pas déçus. Il reste beaucoup à découvrir et j'attend de voir si les autres tomes relèveront le niveau.
Je suis une grande fan de Patrick Sénécal, mais cette fois je suis mitigée. Je considère que ce livre est très loin derrière certains qu’il a écrit plus tard (notamment Aliss et Hell.com).
Préparez-vous, les personnages sont TRÈS caricaturés. Le narrateur, Julien, est littéralement un obsédé sexuel. Vers la fin, ses commentaires déplacés et grossiers commençaient à m’agacer. Surnommer un personnage “Double Pénétration”, ça fait très immature.
Les évènements se déroulent dans un Cégep où les élèves sont stupides, les professeurs ont tous quelque chose à cacher et où le directeur fait du scrapbook et n’a aucune idée de ce qui se passe dans son école. L’intrigue a pris un tournant surnaturel auquel je ne m’attendais pas ; corbeaux, sorcières, magie noire, démons. C’est peut-être moins mon genre, mais ce n’était pas non plus mauvais.
Je vais quand même lire les autres tomes, qui, selon les avis, ont l’air meilleurs que le premier.
On perçoit bien le potentiel derrière les débuts de Patrick Senécal, mais ce roman reste très loin derrière d'autres livres qu'il a écrit plus tard, pour ne pas nommer Aliss et 5150 rue des Ormes entre autres. Plusieurs références à des périodes historiques ou des auteurs dont la connaissance m'échappe (et je ne suis certainement pas la seule) peut faire perdre le fil de l'histoire. De plus, ces commentaires insérés n'apportent aucune richesse aux propos du protagoniste, comme si ces références n'étaient présentes que pour vanter les connaissances de l'auteur. Quelques allusions sexuelles me semblent aussi gratuites et non essentielles au bon déroulement de l'histoire.
Un personnage principal difficile à supporter tant il sexualise toutes les femmes qu'il voit et c'est un aspect compliqué à rattraper malgré ses traits d'esprit. Heureusement que Simon est là et heureusement que la narration soit telle que j'avais envie de connaitre le fin mot de l'intrigue. Je lirai la suite, j'espère juste que Sarko saura apprendre que les femmes ne sont pas des poupées mises sur son chemin dans le seul but de subir son évaluation, son jugement ou sa satisfaction sexuelle.