Avril 2012. Les corps de Natasha et de sa soeur Gina sont retrouvés aux abords d’un sentier de motoneige de Schefferville. L’inspecteur Émile Morin, dépêché sur place par un gouvernement qui craint le scandale, a beau fouiller, personne ne se rappelle avoir croisé les deux jeunes Innues originaires de Maliotenam, quelques centaines de kilomètres plus au sud. Devant une situation où s’entremêlent des réalités culturelles, sociales et politiques complexes, se frayer un chemin vers la vérité n’est pas chose simple. L’inspecteur emmène donc avec lui son bon ami l’écrivain Giovanni Celani, un habitué de la région, pour l’aider à naviguer dans le climat de tension de cet ancien eldorado minier. Leurs théories seront constamment ébranlées par les phrases cryptiques de Sam, un Innu de la réserve voisine, philosophe à ses heures et gardien des secrets de chacun. Alors qu’émergent regrets et demi-vérités, l’inspecteur Morin devra trouver à qui s’allier pour empêcher que l’horreur ne se répète.
4.5 Je viens de rencontrer une auteure dont l’écriture me plait énormément! Dans Terminal Grand Nord, Isabelle Lafortune présente son premier roman, un polar, qui se déroule dans le Grand Nord, plus précisément à Schefferville. L’inspecteur Émile Morin, est dépêché par la ministre de la Justice dans cette ville minière afin de résoudre l’assassinat de deux jeunes filles innues, dont les corps ont été retrouvés aux abords d’un sentier de motoneige.
L’action se déroule rapidement, en sept jours. L’arrivée quasi constante de nouveaux personnages tout au long de l’histoire nous procure de nouvelles informations, mais aussi de nombreuses pistes. Mon flair de détective en herbe devait être en vacances, car je n’ai appris qu’au dernier moment l’identité du ou des criminels (eh oui, je ne divulgue rien !!).
À la lecture de ce roman, on peut sentir que l’auteure voue une affection particulière à cette région lointaine et à ses habitants. Elle y a été enseignante et son beau-père de l’époque était hôtelier …
J’ai aimé qu’elle campe son histoire dans la réalité : elle aborde les abus de pouvoir des policiers auprès des femmes autochtones, ainsi que l’importance de l’industrie minière et de l’exploitation des ressources naturelles dans cette région où les aurores boréales sont monnaie courante.
Je lirai avec plaisir les autres romans relatant les aventures d’Émile Morin.
Comment j'pourrais ben vous dire... C'était peut-être le ton monotone du lecteur (j'ai écouté le roman en audiobook) ou ses vaines tentatives pour personnaliser les personnages de l'histoire en prenant une voix trainante ou un accent anglophone (très peu réussi, d'ailleurs), mais le tout m'a semblé d'un interminable ennui. Je lis rarement des romans policiers, mais il me semble que Je lis rarement des romans policiers, mais il me semble , c'est pas très réaliste. Je lis rarement des romans policiers, mais il me semble que il y en a déjà un char pis une barge... Tout m'énervait dans cette histoire et le fait qu'on y dépeigne les femmes autochtones de façon très peu reluisante n'a certainement pas aidé. Le fait également que certains chapitres soient racontés à la première personne par un personnage qui n'avait au final que très peu d'importance dans l'histoire. Je me demande d'ailleurs quel était le but de l'auteure en intégrant ce "Johnny" dans la narration. Mais je vais m'arrêter là, parce que je comprends que mon opinion ne représente pas la majorité. Le roman a certainement plu à certaines personnes puisqu'il a gagné un prix ! À vous de juger.
4.5 Wow! Quelle belle découverte. Un très bon polar québécois qui ne tombent pas dans les clichés qu'on associe trop souvent au genre. L'auteure a une très belle plume. J'ai vraiment beaucoup aimé ma lecture. #lirelesabsente
4.5 Après avoir enfilé une excellente série de romance jeunes adultes, j'étais mure pour un bon polar! Celui-ci, emprunté à une amie depuis un bon moment fut un excellent choix! Originaire de la Côte-Nord et ayant des membres de ma famille qui ont habité à Gagnonville une ville minière maintenant fermée, je suis familière avec cette trame jonglant entre les bienfaits de cette exploitation, les craintes des Premières nations à ce sujet et les jeux politiques s'y rattachant. J'ai adoré ma lecture! Les courts chapitres, le rythme de l'intrigue, les différentes couches des personnages et que dire de cette fin que je n'ai pas vu venir du tout! Je mets la suite sur ma liste de livre à me procurer de ce pas!
Découverte d'une nouvelle autrice! J'ai adoré son univers. Au début, j'ai eu un peu de difficulté avec la narration. Par contre, plus nous avançons dans la lecture, plus on s'y fait. Personnages bien développés! Je m'attaquerai à la suite bientôt.
Dire que j’ai dévoré ce bouquin est un euphémisme. J’avais hâte de découvrir la plume d’Isabelle Lafortune et je n’ai pas été déçue. L’intrigue de l’histoire est très bien construite, tout au long du récit on se questionne sur les raisons du crime. On soupçonne tour à tour l’ensemble des personnages secondaires, cherchant à comprendre ce qui a bien pu se passer. La découverte des relations entre ceux-ci est fort intrigante et place tranquillement la fin (qui m’a prise par surprise!). Ça ne m’est pas arrivé souvent de lire un roman policier sans ressentir une ambiance glauque, et ça a fait du bien. En parallèle, j’ai apprécié connaître les souvenirs que Schefferville fait naître en Giovanni, on comprend au fil des pages les raisons qui l’ont poussé à quitter la ville. La plume de l’auteure est fort agréable à lire, les pages défilant devant mes yeux comme s’il n’y avait pas de lendemain. Vivement que je tienne la suite entre mes mains!
Citation : Là où la volonté est grande, les difficultés diminuent. Nicolas Machiavel Il y a plusieurs citations de Machiavel au début des chapitres et celle-ci m'a amenée à faire une recherche sur lui car je me rappelais seulement l'association avec l'adjectif machiavélique pour qualifier qqch de mauvais voire diabolique mais j'ai découvert une autre facette.
Quand j'ai proposé le livre pour le club de lecture, je ne l'avais pas encore lu alors je ne savais pas à quoi m'attendre à part le résumé. J'ai beaucoup aimé. J'ai trouvé l'intrigue bien ficelée et j'ai trouvé très intéressant les aspects culturels et politiques de l'histoire et de l'enquête. Ils ajoutent une complexité en plus des intérêts financiers en jeu. Je suis fascinée par la vie dans les villages nordiques et j'ai lu avec intérêt la description des modes de vie et des liens entre les Blancs et les autochtones.
Lecture somme toute sympathique mais avec plusieurs lacunes. Dans le style policier c’est très stéréotypé, et les changements ultra fréquents de narrateur finissent par gosser.
C’est aussi hyper facile de trouver la réponse à qui a tué. Genre premier quart de livre facile. Mais bon, ça reste intéressant de voir comment on se rend là.
Ceci dit l’écriture pour moi mérite d’être travaillée. Les dialogues surtout. J’ai passé beaucoup trop de temps à me dire « voyons donc, personne ne parle comme ça dans la vraie vie »
L’intrigue m’a vraiment accrochée! Les différents personnages sont bien élaborés, et ça rendait certains passages plus intéressants.
Par contre, les abus sexuels, ce n’est pas une thématique que je recherche dans mes lectures. Mon appréciation personnelle est donc moins élevée.
J’ai aussi trouvé que la lecture était moins fluide vu les sous-entendus et le nombre non négligeable de personnages. Tous sont reliés entre eux, et j’étais souvent en train de retourner en arrière pour replacer les personnages et comprendre leurs liens.
honnêtement, j’ai dû persévérer un moment avant de décider de ne pas mettre ce livre de côté. je crois que mes attentes de me replonger dans de grandes descriptions d’espace nordique ont été déçues.
par contre, l’enquête policière est divertissante et j’ai senti que de mettre à l’avant plan les violences et le mépris que vivent les femmes autochtones pouvaient sensibiliser le lecteur et faire évoluer certaines perceptions. 3,5⭐️
J’ai adoré l’intrigue qui aborde un sujet d’actualité. Le dénouement est assez surprenant et c’est ce qui m’a plu puisque je ne l’ai pas vu venir du tout. L’écriture du livre est simple. Je recommande fortement pour quelqu’un qui commence dans les romans policiers, car il n’y a pas trop de détails macabres.
Des dialogues peu réalistes voire superficiels, une histoire simpliste et finalement peu imprégnée de la réalité des communautés autochtones et somme toute une lecture qui m’a paru interminable malheureusement.
C'est bien écrit et l'histoire n'est pas sans intérêt. Et pourtant, je me suis un peu emmerdé tout au long de ma lecture. Il fallait me botter le derrière pour en lire un petit bout à tous les soirs mais l'ennui aura finalement gagné. Dommage.
J'ai mis vraiment beaucoup de temps avant d'être accrochée à l'histoire. Je dirais que c'est devenu intéressant et intrigant à la toute fin de l'histoire.
J'ai trouvé ça difficile à suivre, vu les changements fréquents de narrateur... il faut aussi bien lire les dates et les heures, ce n'est pas toujours parfaitement chronologique
Un roman policier qui se déroule à Schefferville où les corps de deux Innues sont retrouvés. Bien que le thème soit riche et ayant un potentiel de complexité et de propos social immense, j'ai trouvé le ton plutôt superficiel, le discours politique simpliste et les dialogues maladroits. Une opportunité de jouer dans les nuances et le propre du Grand Nord manquée. Toutefois, je ne suis pas déçue, puisque l'intrigue demeurait divertissante.
Quel mauvais choix que d'écouter ce livre en audio. Le narrateur a gâché l'ambiance et les dialogues sont difficiles à suivre. J'aurais probablement donné 3☆ sinon.