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Section de Recherche de Paris #3
L'Appel du néant
Tueur en série...
Traque infernale.
Médecine légale.
Services secrets.
... Menace et terreur.
La victoire du Mal est-elle inéluctable ?
Ludivine Vancker et ses collègues de la section de recherche de la gendarmerie de Paris enquêtent sur un tueur insaisissable dont les traces ne permettent pas l'identification. L’affaire se complique encore plus lorsque la DGSI s'invite dans l’enquête… Ce thriller va détruire vos nuits et hanter vos jours.
Traque infernale.
Médecine légale.
Services secrets.
... Menace et terreur.
La victoire du Mal est-elle inéluctable ?
Ludivine Vancker et ses collègues de la section de recherche de la gendarmerie de Paris enquêtent sur un tueur insaisissable dont les traces ne permettent pas l'identification. L’affaire se complique encore plus lorsque la DGSI s'invite dans l’enquête… Ce thriller va détruire vos nuits et hanter vos jours.
648 pages, Mass Market Paperback
First published November 8, 2018
56 people are currently reading
641 people want to read
About the author
Maxime Chattam
88 books1,020 followersEnfant discret, Maxime Chattam grandit en région parisienne. Il n'est pas particulièrement brillant à l'école mais se passionne pour le cinéma. À quatorze ans, après avoir regardé le film Stand by Me, il se met à le réécrire en rajoutant des péripéties. Il découvre le livre Le Seigneur des anneaux et les romans de science-fiction de Stephen King notamment. Il suit le cours Simon, devient figurant dans un spectacle de Robert Hossein, et joue dans plusieurs téléfilms. Son premier livre, plein d'humour, s'intitule Le Coma des mortels. Il fait plusieurs petits boulots et reprend ses études de lettres modernes à la fac. Pour se faire connaître du milieu du livre, il entre à la FNAC, mais n'a toujours pas envoyé de manuscrit aux maisons d'édition. Il suit une formation de criminologie pendant un an où il étudie la psychiatrie criminelle, la police technique et scientifique et la médecine légale. Il assiste même à des autopsies et rencontre des spécialistes pour préparer son roman. Toujours libraire, il consacre ses week-ends à son projet de thriller. Il rédige L'Âme du mal en 2001 et l'envoie à trois maisons d'édition. Un soir, Michel Lafon le contacte et lui propose de signer un contrat. In Tenebris sort en mars 2003 alors qu'il est déjà en train d'écrire Maléfices. Cette même année, il achève le troisième opus de la trilogie Maléfices. Il publie en 2005 Le Sang du temps. En tout, Maxime Chattam signe cinq romans et parvient à réaliser son rêve d'enfant.
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Community Reviews
Displaying 1 - 30 of 78 reviews
August 29, 2020
Ratunku! Czy jest na sali lekarz? Autorowi rozmemłała się główna bohaterka.
Lulu przez większą część powieści jest nie do wytrzymania. Lekkomyślna, niepozbierana jeszcze po ostatnich traumach, targana przez swoje prywatne potrzeby. W tym wszystkim bardzo ludzka, ale i irytująca jednocześnie. Kiedy zaczyna rodzić się wątek romantyczny, "głównobohaterowanie" zaczyna dzielić się na dwa. Sprawia to, ze po raz kolejny w tym cyklu uwaga odbiorcy jest przerzucona na inną postać. Może to i dobrze, bo Ludivine trochę traci swój potencjał, choć jednocześnie staje się bardziej kobieca.
W "Zewie nicości" autor zrywa ze swoimi dotychczasowymi nawykami. Mam wrażenie, że psychologia postaci ustępuje nieco miejsca technice, technologii i procedurom kryminalnym. Poznajemy komórki, organizacje oraz instytucje francuskie, które czuwają nad bezpieczeństwem obywateli. Chattam wyraźnie akcentuje problem terroryzmu na świecie (na przykładzie wielokulturowej Francji), zauważając, że od lat uczestniczymy w III wojnie światowej rozpoczętej 11 września 2001. Wszyscy jesteśmy jej ofiarami. Do tej pory napawają nas lękiem grupy, dla których religia ma większą wagę niż narodowość lub dobro drugiego człowieka. Mimo rangi przedstawianych problemów "Zew nicości" jest dla mnie najnudniejszą i najcięższą do przeczytania częścią cyklu. Zdecydowanie "odkleja się" od wcześniejszych dwóch. Dopiero przy ostatnich stronach czujemy dreszcz emocji. Cała powieść jest porządna, ale to właśnie finisz skręca żołądek.
Tymczasem Chattam wciąż jest tym samym Chattamem z niezmiennym przesłaniem. Zło jest rozsiane i nie da się go unicestwić. Zawsze znajdzie drogę, by zakiełkować w innym człowieku. I choć odwieczna walka dobra ze złem nigdy się nie kończy, to nasze człowieczeństwo nie pozwala nam się poddać. Musimy jednak uważać, żeby podczas tych starć nie stopić się z mrokiem w jedną całość. Może się bowiem okazać, że jest to droga bez powrotu.
A Ty?
Jak długo ostatnio patrzyłeś w ciemność..?
Lulu przez większą część powieści jest nie do wytrzymania. Lekkomyślna, niepozbierana jeszcze po ostatnich traumach, targana przez swoje prywatne potrzeby. W tym wszystkim bardzo ludzka, ale i irytująca jednocześnie. Kiedy zaczyna rodzić się wątek romantyczny, "głównobohaterowanie" zaczyna dzielić się na dwa. Sprawia to, ze po raz kolejny w tym cyklu uwaga odbiorcy jest przerzucona na inną postać. Może to i dobrze, bo Ludivine trochę traci swój potencjał, choć jednocześnie staje się bardziej kobieca.
W "Zewie nicości" autor zrywa ze swoimi dotychczasowymi nawykami. Mam wrażenie, że psychologia postaci ustępuje nieco miejsca technice, technologii i procedurom kryminalnym. Poznajemy komórki, organizacje oraz instytucje francuskie, które czuwają nad bezpieczeństwem obywateli. Chattam wyraźnie akcentuje problem terroryzmu na świecie (na przykładzie wielokulturowej Francji), zauważając, że od lat uczestniczymy w III wojnie światowej rozpoczętej 11 września 2001. Wszyscy jesteśmy jej ofiarami. Do tej pory napawają nas lękiem grupy, dla których religia ma większą wagę niż narodowość lub dobro drugiego człowieka. Mimo rangi przedstawianych problemów "Zew nicości" jest dla mnie najnudniejszą i najcięższą do przeczytania częścią cyklu. Zdecydowanie "odkleja się" od wcześniejszych dwóch. Dopiero przy ostatnich stronach czujemy dreszcz emocji. Cała powieść jest porządna, ale to właśnie finisz skręca żołądek.
Tymczasem Chattam wciąż jest tym samym Chattamem z niezmiennym przesłaniem. Zło jest rozsiane i nie da się go unicestwić. Zawsze znajdzie drogę, by zakiełkować w innym człowieku. I choć odwieczna walka dobra ze złem nigdy się nie kończy, to nasze człowieczeństwo nie pozwala nam się poddać. Musimy jednak uważać, żeby podczas tych starć nie stopić się z mrokiem w jedną całość. Może się bowiem okazać, że jest to droga bez powrotu.
A Ty?
Jak długo ostatnio patrzyłeś w ciemność..?
November 28, 2017
Le grand retour de Ludivine Vancker. Je l'attendais, beaucoup, passionnément !
J'avais adoré "La conjuration primitive" et "La patience du diable". Malheureusement pas de chronique à vous proposer...Mon blog n'était pas encore actif ☹️
Une histoire qui commence par des flashs- forward (Ca le fait hein ? au lieu des flash-back ? ) puisqu'on retrouve Ludivine en sale posture alors qu'elle enquête sur un tueur qui a une vague passion pour les serflexs. Des passages de captivité saisissants voir percutants qui nous font trembler pour elle et bien sûr nous demander si elle va s'en sortir sachant que Chattam est capable de tout...Même de tuer ses héros...Et c'est d'ailleurs une des choses que j'apprécie particulièrement chez lui !
On retrouve avec plaisir son style, son écriture, ses réflexions savamment placées. Des phrases qu'on relit juste pour le plaisir, pour leur justesse ou par ce qu'elles font résonner en toi...
Puis l'histoire bascule très vite dans un registre qui, je l'avoue, n'est pas du tout ma tasse de thé...Le terrorisme avec un grand T.
La fiction relative aux tueurs en série ou tout autre psychopathe reste de la fiction (même si, je vous le concède, c'est pas folichon non plus et que cela dépasse bien souvent cette même fiction.) C'est juste que quelque part je peux comprendre...J'arrive à absorber...Là ça me dépasse...Et, je l'avoue, c'est un sujet que je préfère fuir. En tout cas dans mes lectures. D'autant plus quand il est autant développé.
Mais bon ! Il faut le dire, même si j'ai trouvé difficile, le sujet est admirablement bien traité. Le fonctionnement d'une cellule terroriste, pas à pas. Etape après étape. Sans tomber dans les clichés. Des détails à faire frémir. Hyper bien documenté...Très réaliste...Trop réaliste !
Dans son genre, c'est brillant, y a pas de doute !
Les personnages sont fabuleusement décrits. Psychologiquement bien développés et de ce côté-là c'est jubilatoire !
Je ne comprends toujours pas le terrorisme et reste à préférer faire l'autruche...Juste parce que c'est trop moche...
"L'appel du néant" ravira les adeptes du sujet, c'est certain !
Une seule chose est à espérer...Qu'aucun d'entre eux ne le lise...Histoire que cela ne leur donne pas plus d'idées encore....
J'avais adoré "La conjuration primitive" et "La patience du diable". Malheureusement pas de chronique à vous proposer...Mon blog n'était pas encore actif ☹️
Une histoire qui commence par des flashs- forward (Ca le fait hein ? au lieu des flash-back ? ) puisqu'on retrouve Ludivine en sale posture alors qu'elle enquête sur un tueur qui a une vague passion pour les serflexs. Des passages de captivité saisissants voir percutants qui nous font trembler pour elle et bien sûr nous demander si elle va s'en sortir sachant que Chattam est capable de tout...Même de tuer ses héros...Et c'est d'ailleurs une des choses que j'apprécie particulièrement chez lui !
On retrouve avec plaisir son style, son écriture, ses réflexions savamment placées. Des phrases qu'on relit juste pour le plaisir, pour leur justesse ou par ce qu'elles font résonner en toi...
Puis l'histoire bascule très vite dans un registre qui, je l'avoue, n'est pas du tout ma tasse de thé...Le terrorisme avec un grand T.
La fiction relative aux tueurs en série ou tout autre psychopathe reste de la fiction (même si, je vous le concède, c'est pas folichon non plus et que cela dépasse bien souvent cette même fiction.) C'est juste que quelque part je peux comprendre...J'arrive à absorber...Là ça me dépasse...Et, je l'avoue, c'est un sujet que je préfère fuir. En tout cas dans mes lectures. D'autant plus quand il est autant développé.
Mais bon ! Il faut le dire, même si j'ai trouvé difficile, le sujet est admirablement bien traité. Le fonctionnement d'une cellule terroriste, pas à pas. Etape après étape. Sans tomber dans les clichés. Des détails à faire frémir. Hyper bien documenté...Très réaliste...Trop réaliste !
Dans son genre, c'est brillant, y a pas de doute !
Les personnages sont fabuleusement décrits. Psychologiquement bien développés et de ce côté-là c'est jubilatoire !
Je ne comprends toujours pas le terrorisme et reste à préférer faire l'autruche...Juste parce que c'est trop moche...
"L'appel du néant" ravira les adeptes du sujet, c'est certain !
Une seule chose est à espérer...Qu'aucun d'entre eux ne le lise...Histoire que cela ne leur donne pas plus d'idées encore....
November 27, 2017
Si j'avais choisi de noter mon plaisir de lecture j'aurais donné une seule étoile, j'ai rajouté la deuxième car l'idée de base de ce roman était vraiment prometteuse, et c'est peut-être pourquoi je suis aussi déçue! Qu'une chose soit claire, j'adore Maxime Chattam! j'ai lu plusieurs de ses livres et sa trilogie du mal figure parmi mon top 5 des thrillers de tous les temps, et c'est aussi pourquoi je suis aussi déçue! Un tueur en série avec toutes ses pulsions sexuelles et violentes qui "se convertit" au terrorisme, pourquoi pas? une grosse partie d'explications géo-politique et religieuse sur Hezbollah, les sunnites et les chiite, les différente nuances de l'islam "radical" tout ça, c'est d'actualité et peut être intéressant je n'ai donc rien contre (quoi que je ne suis pas d'accord avec lui sur plus d'un point), mais tous ces personnages clichés, ce manichéisme limite stupide, ces grosses ficelles, ces indices apparus de nulle part au moment opportun, cette efficacité invraisemblable, et le rythme lent et long, le manque de tension, du suspens, d'implication, de profondeur, la platitude de l'écriture..NON! Je ne peux pas, c'était tellement ennuyeux que j'ai lu les cinquante dernières pages en diagonale, imagine that! moi, lisant en diagonale? et un thriller! Je ne le recommanderais à personne, si la thématique vous intéresse, lisez le Festin du serpent de Ghislain Gilberti, voilà, c'est dit!
November 28, 2017
Une nouvelle étape dans la série de Ludivine et purée ! c'était génial ! On est loin de nos tueurs en série et autres criminels de tous poils mais ce n'était pas désagréable même si j'ai été un peu prise au dépourvu par la tournure qu'a pris cette histoire. Je n'aurais pas pensé que ce roman toucherait d'aussi près les attentats... Mais ça reste du pur Maxime Chattam et j'ai été prise dedans de bout en bout. Comme toujours.
December 26, 2025
bonggggg j’ai quand même hésité entre 2 et 3 mais la troisième est venue pour l’importance du sujet abordé.
Bon ok c’est Chattam, super ecriture bla bla okok mais y’a pas mal de choses à redire.
Pitié cette lecture était longueeeeeee. Ça partait vraiment bien je me suis dis omg l’enquête va être géniale, j’attend que le plot twist me troue le cul. Et bon bah franchement on se perd dans l’histoire. Beaucoup trop de personnages qui surgissent au fur et à mesure, beaucoup trop d’histoires qui font perdre la crédibilité à l’enquête.
Heureusement qu’on peut s’attacher aux personnages et à la petit bande de gendarmes parce que perso c’est pour eux que j’ai avancé quoi.
Brefff j’espère pouvoir trouver une autre fois une lecture meilleure de Chattam.
Bon ok c’est Chattam, super ecriture bla bla okok mais y’a pas mal de choses à redire.
Pitié cette lecture était longueeeeeee. Ça partait vraiment bien je me suis dis omg l’enquête va être géniale, j’attend que le plot twist me troue le cul. Et bon bah franchement on se perd dans l’histoire. Beaucoup trop de personnages qui surgissent au fur et à mesure, beaucoup trop d’histoires qui font perdre la crédibilité à l’enquête.
Heureusement qu’on peut s’attacher aux personnages et à la petit bande de gendarmes parce que perso c’est pour eux que j’ai avancé quoi.
Brefff j’espère pouvoir trouver une autre fois une lecture meilleure de Chattam.
July 29, 2022
Oj joj, coś nie pykło i to bardzo. Najsłabsza część tej serii, dwie poprzednie były miodzio.
September 6, 2021
La 3e guerre mondiale a commencé le 11 septembre 2001. Affirmation de Maxime Chattam, avis partagé par de nombreux autres quidams. Pas une guerre comme les 2 dernières grandes de notre belle collection. Mais guerre planétaire. Aucun pays n'y échappe (un peu quand même les pays de dictature, plus facile, dans ces cas, de tirer sans précaution, sans sommation, bénédiction du grand bienfaiteur qui veille, à la fois sur sa fortune généralement colossale et sur le maintien de la perte des droits élémentaires du négligeable électeur réduit, au mieux, à voter blanc). Une guerre larvée, épisodique, impliquant tous les citoyens, nous nous sommes habitués à cette présence des militaires, dans les aéroports, les gares, les métros, les lieux les plus fréquentés, les rues. On s'est habitué, ces fusils peuvent même rassurer. On lève parfois la garde, en Belgique, top niveau de risque terroriste levé depuis peu, les soldats ont regagné leurs casernes. On les reverra parmi nous, avec notre faux sentiment de sécurité reconnaissant, après le prochain (inéluctable) attentat suffisamment spectaculaire.
Terrorismes variés, locaux, quasi anecdotiques, ils ne sont pas englobés dans cette version de 3e guerre mondiale. La vraie, c'est celle de l'islamisme. Belle analyse de Chattam, on la partage, on la méprise. Ils nous reste des fragments de droit, quand même! Sa vision:
Essentiellement des jeunes, ces terroristes, des peaumés, des ratés, des frustrés, des illimunés par la foi, et ainsi de suite. Mais aussi et surtout quelques meneurs, posés, plutôt intelligents, qui ont volontairement basculé dans une forme de lutte sociale. Pour tous, l'islamisme représente une porte de sortie glorieuse, une revanche, une réponse, un moyen de punir. Acceptation absolue de la mort (la promesse du paquet de vierges les attendant sagement dans l'au-delà souvent décisive pour les plus crédules, adjectif édulcoré). Se sacrifier. Nier tout ce qu'ils avaient été auparavant. Tout espoir. L'appel du néant.(extraits du roman)
Pour habiller cette théorie de 3e guerre mondiale, un thriller, superbement ficelé, haletant, un rythme effreiné... Et même si la gendarme Ludivine reste toujours aussi agaçante avec ses états d'âme entremêlés entre midinette et héroïne fabuleuse quasi (ou totalement) hors des clous, elle ne dénature quand même pas trop cette fresque angoissante...
Terrorismes variés, locaux, quasi anecdotiques, ils ne sont pas englobés dans cette version de 3e guerre mondiale. La vraie, c'est celle de l'islamisme. Belle analyse de Chattam, on la partage, on la méprise. Ils nous reste des fragments de droit, quand même! Sa vision:
Essentiellement des jeunes, ces terroristes, des peaumés, des ratés, des frustrés, des illimunés par la foi, et ainsi de suite. Mais aussi et surtout quelques meneurs, posés, plutôt intelligents, qui ont volontairement basculé dans une forme de lutte sociale. Pour tous, l'islamisme représente une porte de sortie glorieuse, une revanche, une réponse, un moyen de punir. Acceptation absolue de la mort (la promesse du paquet de vierges les attendant sagement dans l'au-delà souvent décisive pour les plus crédules, adjectif édulcoré). Se sacrifier. Nier tout ce qu'ils avaient été auparavant. Tout espoir. L'appel du néant.(extraits du roman)
Pour habiller cette théorie de 3e guerre mondiale, un thriller, superbement ficelé, haletant, un rythme effreiné... Et même si la gendarme Ludivine reste toujours aussi agaçante avec ses états d'âme entremêlés entre midinette et héroïne fabuleuse quasi (ou totalement) hors des clous, elle ne dénature quand même pas trop cette fresque angoissante...
January 19, 2018
Je n’ai encore jamais été déçu par un roman de Maxime CHATTAM et une fois de plus j’ai passé un bon moment en sa compagnie. Pourtant je dois quand même avouer que cette association entre un tueur en série et le terrorisme m’a semblé un peu tirée par les cheveux, comme d’ailleurs le volet terrorisme de l’enquête. Je reste sur l’impression que Maxime CHATTAM s’est moins attaché à la cohérence de son intrigue pour se focaliser d’avantage sur une tentative d’analyse du terrorisme qui nous frappe aujourd’hui. Il précise d’ailleurs en postface que les attaques terroristes subies par la France l’on amené à remanier ce roman « né » en 2011 et à reporter plusieurs fois sa publication. C’est bien écrit, le rythme et les rebondissements sont là, alors si vous pouvez fermer les yeux sur quelques Deus ex machina, laissez-vous tenter, l’appel du néant est un thriller très honnête et malheureusement tout à fait en phase avec l’actualité.
June 6, 2020
Assurément le moins bon de la trilogie, et de loin. Une première moitié avec tueur en série qui annonçait une intrigue prometteuse et une deuxième sur fond de terrorisme islamiste. Je dois dire que les deux ont du mal à s'emboiter et qu'à ce moment l'enquête a perdu de mon intérêt... et il restait encore beaucoup trop de pages! Une lecture qui s'est du coup avérée plutôt lourde.
January 5, 2021
J'ai résisté pour le lire au mieux. Mais j'ai lu la fin en diagonale tellement l'histoire est ensevelie par des longueurs expliquant le fonctionnement des services de criminologie, de renseignement et de gendarmerie français. Un étudiant en criminologie y trouvera son compte.
February 28, 2019
Je ne sais plus pourquoi je lis les romans de Maxime Chattam.
Après avoir adoré sa trilogie du mal sortie il y a presque quinze ans et plutôt bien apprécié ses romans suivants (La conjuration primitive, etc.), je commence sérieusement à me lasser.
Son dernier, Le signal, était une vraie déception pour ma part. Mais au moins j'accrochais un minimum.
Mais alors là. Je me suis forcé à finir, uniquement car cela se lit facilement. Ce n est pas tant le thème de l'islamisme radical (pas trop mal amené bien que un peu simpliste et lourd), mais l'ensemble du roman qui est décevant. Rythme faible, situations attendues, aucune tension, personnages moyennement intéressants, etc.
Je trouve qu'il en a perdu mais c'est sans doute moi qui, avec l'âge, me lasse.
Après avoir adoré sa trilogie du mal sortie il y a presque quinze ans et plutôt bien apprécié ses romans suivants (La conjuration primitive, etc.), je commence sérieusement à me lasser.
Son dernier, Le signal, était une vraie déception pour ma part. Mais au moins j'accrochais un minimum.
Mais alors là. Je me suis forcé à finir, uniquement car cela se lit facilement. Ce n est pas tant le thème de l'islamisme radical (pas trop mal amené bien que un peu simpliste et lourd), mais l'ensemble du roman qui est décevant. Rythme faible, situations attendues, aucune tension, personnages moyennement intéressants, etc.
Je trouve qu'il en a perdu mais c'est sans doute moi qui, avec l'âge, me lasse.
March 14, 2019
Loin derrière La Conjuration primitive et La Patience du diable, ce troisième opus de la série m'a paru inégal et forcé. Me laissant parfois la sensation d'un roman long et un peu mou. Notre Chattam habituel, adepte de la part sombre et de la racine du mal, semble anormalement sage et raisonnable dans cet ultime épisode. #tristesse
http://blogclarabel.canalblog.com/arc...
http://blogclarabel.canalblog.com/arc...
June 27, 2019
C'est le tome que j'ai le moins préféré dans la série.
C'était toujours aussi bon du côté du déroulement de l'enquête. J’étais aussi contente de retrouver les personnages. Par contre, j’ai trouvé qu'il y avait des longueurs dans les explications religieuses et dans les énumérations des différents corps policiers français. C'était nécessaire, mais beaucoup trop long par moments. J'avais envie de sauter la lecture de plusieurs paragraphes.. Je m’y perdais, même si l’intention était d’expliquer simplement.
Malgré tout, un bon roman !
C'était toujours aussi bon du côté du déroulement de l'enquête. J’étais aussi contente de retrouver les personnages. Par contre, j’ai trouvé qu'il y avait des longueurs dans les explications religieuses et dans les énumérations des différents corps policiers français. C'était nécessaire, mais beaucoup trop long par moments. J'avais envie de sauter la lecture de plusieurs paragraphes.. Je m’y perdais, même si l’intention était d’expliquer simplement.
Malgré tout, un bon roman !
December 10, 2017
Un meurtre banal en apparence qui vire en une palpitante investigation mélangeant tueur en série et terrorisme.
Tour à tour amusant avec des kinder surprises et angoissant avec du serflex, Maxime Chattam retiens notre notre respiration dans des scènes inextricable de pur sadisme.
Un thriller, une course contre la monde haletante, à ne pas mettre dans les mains les plus sensibles.
Tour à tour amusant avec des kinder surprises et angoissant avec du serflex, Maxime Chattam retiens notre notre respiration dans des scènes inextricable de pur sadisme.
Un thriller, une course contre la monde haletante, à ne pas mettre dans les mains les plus sensibles.
January 16, 2018
Une enquête criminelle mêlée à une enquête sur une cellule terroriste. un excellent mélange et un rythme soutenu. un plaisir de lecture. Retrouver les personnages qu'on a aimé au fil des deux tomes précédents, avec une jolie addition. Un régal !
February 25, 2023
Premier livre de Maxime Chattam que je lis. Très près du monde actuel, angoissant. Pas facile à lire, mais "à lire", absolument.
August 8, 2023
j'aime beaucoup l'écriture de Maxime Chattam mais malheureusement je n'ai pas aimé ce livre. je le trouvais plate comparé à l'âme du Mal...
February 14, 2025
J'ai enlevé une étoile parce que le dernier tiers vraiment ... j'ai pas accroché
June 18, 2024
Ca reste toujours très bon et très prenant.
April 1, 2024
Pourquoi est-ce que j'ai un sale goût d'islamophobie après la lecture de ce roman ? Cet arrière goût se cache derrière des discours de tolérance et de propos nuancés. Mais pourquoi on le sens transparaître ? Est-ce que je suis la seule ?
April 11, 2020
Un livre qui dure et qui ne cesse de surprendre. J'ai appris plein de choses, comme à chaque fois que je lis un Chattam.
September 3, 2020
Pour lire les livres de Maxime Chattam, il me faut être dans un certain mood. Je sais d'avance que ce sont des livres hyper additifs, avec des péripéties et des crimes lourds à digérer, une cadence hyper intense et une intrigue/enquête souvent bien emmêlée qu'il va falloir décortiquer avec patience. J'ai vu à quoi m'attendre avec LA TRILOGIE DU MAL tellement j'ai eu du mal à m'en remettre. Maintenant, je dois avoir un petit côté maso pour m'infliger à nouveau cette sentence.
Pour la 3ème fois ici, je suis venue retrouver l'un des personnages de Chattam que j'aime tant, à savoir Ludivine Vancker. Après LA CONJURATION PRIMITIVE qui avait été un véritable traumatisme (au point d'en cauchemarder la nuit !) et LA PATIENCE DU DIABLE, je ne pouvais que foncer sur L'APPEL DU NÉANT. À nouveau quel coup de maître ! Ma seule envie, là, tout de suite, est d'acheter toute sa bibliographie pour la lire jusqu'à l'écœurement tellement cet homme est un pur génie.
Sans parler du fond, le livre est très rythmé avec des chapitres courts qui donnent toujours envie de poursuivre à base de "il me reste bien 10 petites minutes pour le chapitre qui suit non?". Toujours pour soigner le rythme, la diversité des points de vue donne vraiment un espèce d'élan à l'intrigue. On a par moment, en tant que lecteur, l'impression d'en savoir plus que les enquêteurs eux-mêmes alors que pas du tout ! On est si investie au même titre que chacun des professionnels de la section de recherche : on se pose des questions, on émet des hypothèses et... On se fait très souvent avoir car rien n' est jamais prévisible chez Mr. Chattam!
J'ai littéralement vécu des montagnes russes d'émotions passant du rire aux larmes, sans oublier déception, colère et frustration ! Je dois admettre que les chapitres sur la religion étaient plus complexes à saisir : certains termes qui nous semble connus sont finalement bien vagues, sans compter le nombre de vocabulaire inconnu qu'il faut s'approprier rapidement pour suivre. Pas de raccourcis maladroits, pas de discrimination, pas d'amalgames dangereux ici. On sent que les recherches ont été extrêmement fines en amont et ça se resent a la lecture qui n'en est que plus riche. Une fois qu'on a notre criminel, ou du moins qu'on en a l'impression, l'auteur prend vraiment 100 pages pour mettre en place son dénouement : le parfait quota pour en savoir plus sur le criminel maintenant découvert, mettre en place une stratégie d'interpellation et une multitude de péripéties suite aux manœuvres d'arrestation. Du génie encore une fois. J'adore le fait de revenir à l'explication du titre pour terminer, mon plus gros plaisir de lectrice. NE SQUIPEZ JAMAIS LES REMERCIEMENTS ET AUTRES PROLONGATIONS CHEZ MAXIME CHATTAM. C'EST SI PRÉCIEUX.
Ma prochaine lecture de Maxime Chattam sera sans aucun doute LA PROMESSE DES TÉNÈBRES, préquel à la trilogie du mal que j'ai dévoré. Vraiment, lisez Maxime Chattam. 6 découvertes chez lui, 6 pépites. Que demande le peuple ?
Pour la 3ème fois ici, je suis venue retrouver l'un des personnages de Chattam que j'aime tant, à savoir Ludivine Vancker. Après LA CONJURATION PRIMITIVE qui avait été un véritable traumatisme (au point d'en cauchemarder la nuit !) et LA PATIENCE DU DIABLE, je ne pouvais que foncer sur L'APPEL DU NÉANT. À nouveau quel coup de maître ! Ma seule envie, là, tout de suite, est d'acheter toute sa bibliographie pour la lire jusqu'à l'écœurement tellement cet homme est un pur génie.
Sans parler du fond, le livre est très rythmé avec des chapitres courts qui donnent toujours envie de poursuivre à base de "il me reste bien 10 petites minutes pour le chapitre qui suit non?". Toujours pour soigner le rythme, la diversité des points de vue donne vraiment un espèce d'élan à l'intrigue. On a par moment, en tant que lecteur, l'impression d'en savoir plus que les enquêteurs eux-mêmes alors que pas du tout ! On est si investie au même titre que chacun des professionnels de la section de recherche : on se pose des questions, on émet des hypothèses et... On se fait très souvent avoir car rien n' est jamais prévisible chez Mr. Chattam!
J'ai littéralement vécu des montagnes russes d'émotions passant du rire aux larmes, sans oublier déception, colère et frustration ! Je dois admettre que les chapitres sur la religion étaient plus complexes à saisir : certains termes qui nous semble connus sont finalement bien vagues, sans compter le nombre de vocabulaire inconnu qu'il faut s'approprier rapidement pour suivre. Pas de raccourcis maladroits, pas de discrimination, pas d'amalgames dangereux ici. On sent que les recherches ont été extrêmement fines en amont et ça se resent a la lecture qui n'en est que plus riche. Une fois qu'on a notre criminel, ou du moins qu'on en a l'impression, l'auteur prend vraiment 100 pages pour mettre en place son dénouement : le parfait quota pour en savoir plus sur le criminel maintenant découvert, mettre en place une stratégie d'interpellation et une multitude de péripéties suite aux manœuvres d'arrestation. Du génie encore une fois. J'adore le fait de revenir à l'explication du titre pour terminer, mon plus gros plaisir de lectrice. NE SQUIPEZ JAMAIS LES REMERCIEMENTS ET AUTRES PROLONGATIONS CHEZ MAXIME CHATTAM. C'EST SI PRÉCIEUX.
Ma prochaine lecture de Maxime Chattam sera sans aucun doute LA PROMESSE DES TÉNÈBRES, préquel à la trilogie du mal que j'ai dévoré. Vraiment, lisez Maxime Chattam. 6 découvertes chez lui, 6 pépites. Que demande le peuple ?
March 6, 2020
Et voilà! Le 3e tôme de cette série débile est terminé. J'en suis sorti essoufflé, confus.
À savoir ce qui se trame dans la tête de Maxime Chattam est un mystère, quel rush d'adrénaline incroyable. Beaucoup d'explications et de détails dans ce 3e opus, par contre, tout est nécessaire à la compréhension du bouquin. Fidèle à sa réputation, Ludivine Vancker nous en fait voir de toutes les couleurs, en passant par l'émerveillement, la rigolade et la colère!
Quelle intense série! Je la recommande à 100%. Chattam est le King français, hors de tout doute. 🙂
À savoir ce qui se trame dans la tête de Maxime Chattam est un mystère, quel rush d'adrénaline incroyable. Beaucoup d'explications et de détails dans ce 3e opus, par contre, tout est nécessaire à la compréhension du bouquin. Fidèle à sa réputation, Ludivine Vancker nous en fait voir de toutes les couleurs, en passant par l'émerveillement, la rigolade et la colère!
Quelle intense série! Je la recommande à 100%. Chattam est le King français, hors de tout doute. 🙂
May 12, 2020
Jeśli chodzi o powodujące skręt kiszek, obrazowe przedstawianie szczegółów morderstwa - to ciągle ten sam stary Chattam, którego pamiętam z Trylogii Zła. W przeciwieństwie jednak do poprzednich książek autora - ta, (przez pierwszą połowę, albo i dłużej) jest najzwyczajniej w świecie nudna. Ostatnie 20% książki jest już naprawdę niezłe, tempo nie siada - czytając ostatnie rozdziały czułem przyspieszony puls. Mimo wszystko jednak - jest to bezapelacyjnie najgorsza część trylogii o Ludivine Vancker.
October 26, 2018
"L'appel du néant" est le 3ème volet d'une série de plusieurs thrillers, la suite de "La conjuration primitive" et de "La patience du diable". On y retrouve un personnage principal récurrent : Ludivine Vancker.
De quoi ça parle ?:
Ludivine Vancker et ses collègues gendarmes traquent un tueur qui ne laisse aucune trace permettant son identification : il agit comme un fantôme.
Le roman s'ouvre par une séquestration. On navigue sur plusieurs chapitres entre l'avancée de l'enquête (la découverte d'un cadavre sur une voie ferrée) et la séquestration d'une femme (dont je ne révèlerai pas l'identité pour ne pas spoiler)
La DGSI, avec à sa tête Marc Tallec prend part à l'enquête pour la résoudre au plus vite.
La 1ère partie du thriller est une vraie réussite, absolument fidèle au style Chattamien : ça commence fort, c'est haletant et ça avance à 200 km/h. C'est précis et efficace.
J'ai retrouvé la force de Chattam : ne plus pouvoir lâcher le bouquin.
C'est globalement très bien documenté, on perçoit vraiment le travail d'enquête en amont avec les forces de gendarmerie, la connaissance des techniques d'investigations et les progrès scientifiques à venir.
Le suspense est vraiment omniprésent dans cette partie.
J'ajoute que le fait que ça colle à l'actualité m'a beaucoup plue : on a l'impression de se retrouver dans une série genre "Le bureau des légendes", avec des thèmes très actuels comme la montée du terrorisme, le radicalisme, etc... Il y a un gros travail sur la connaissance des conflits qui agitent notre monde qui apporte au récit un vrai souci de réalisme, et donc un réelle possibilité d'identification.
Je serai plus mesurée sur la seconde partie malheureusement.
D'abord, à mon sens, il y a beaucoup de longueurs, principalement dues à une sorte de volonté d'éducation des masses de l'auteur. Utile ou inutile ? Ce n'est pas à moi d'en juger mais cela rend le récit lourd et parfois un peu pédant.
Par exemple sur la différence entre islamisme et islamique
Ne confonds pas "islamique" et "islamiste". Le premier caractérise tout ce qui vient de la civilisation de l'Islam, l'art islamique par exemple, tandis que le second s'applique à tout ce qui relève du radicalisme religieux. L'un est cool, l'autre plutôt flippant. Enfin l'islamisme désigne la montée en puissance s'un islam fondamentaliste
ou sur le fonctionnement et les différences entre AL-Qaida et Daech
On frôle "l'abrégé du terrorisme pour les nuls "
Cependant, on observe une mise en exergue des préoccupations personnelles de l'auteur
C'est un thriller plus engagé mais aussi plus citoyen.
Dans plusieurs décennies, les livres d'histoire enseigneront que la troisième guerre mondiale a débuté le 11 septembre 2001(...)Nous vivons dans un état de siège permanent, mais nous nous y habituons. L'amée patrouille dans nos rues, nos gares, surveille nos écoles; nous sommes fouillés dès que nous voulons nous rassembler quelque part, mais c'est devenu presque normal à nos yeux. (...) Au début, la peur était là, bien viscérale, pour la plupart d'entre nous, puis nous nous sommes adaptés, exactement comme des gens en état de guerre.
Prenez le temps de lire la postface : elle apporte quelques éclairages.
Que penser de ce dernier opus finalement ?
L'écriture de Maxime Chattam a évolué avec le temps, elle s'est vraiment épaissie depuis "l'âme du mal". Les thèmes abordés sont différents, les problématiques plus citoyennes, les connaissances techniques d'investigations plus pointues.
Peut-être faut-il simplement accepter de ne pas toujours pouvoir mettre un auteur dans une case précise, noyé par nos attentes, qui au final sont toujours les mêmes quand son nom est prononcé. Nombreux sont ceux qui m'ont étonnée cette année par un virage à 180 degrés par rapport à ce qu'ils écrivent habituellement.
Il faut pouvoir se poser la question: qu'est ce qui me dérange? Qu'est-ce que je n'ai pas aimé?
Dans la seconde partie, j'ai eu l'impression de me retrouver face à un prof histoire des religions ou d'un commandant de l'anti-terrorisme qui interviendrait dans une classe de collège. Ca m'a enlevé le plaisir de la lecture et je ne voyais plus que ça : une relation élève-professeur bien pénible.....
Je préfère rester sur les belles sensations procurées par la première partie.
De quoi ça parle ?:
Ludivine Vancker et ses collègues gendarmes traquent un tueur qui ne laisse aucune trace permettant son identification : il agit comme un fantôme.
Le roman s'ouvre par une séquestration. On navigue sur plusieurs chapitres entre l'avancée de l'enquête (la découverte d'un cadavre sur une voie ferrée) et la séquestration d'une femme (dont je ne révèlerai pas l'identité pour ne pas spoiler)
La DGSI, avec à sa tête Marc Tallec prend part à l'enquête pour la résoudre au plus vite.
La 1ère partie du thriller est une vraie réussite, absolument fidèle au style Chattamien : ça commence fort, c'est haletant et ça avance à 200 km/h. C'est précis et efficace.
J'ai retrouvé la force de Chattam : ne plus pouvoir lâcher le bouquin.
C'est globalement très bien documenté, on perçoit vraiment le travail d'enquête en amont avec les forces de gendarmerie, la connaissance des techniques d'investigations et les progrès scientifiques à venir.
Le suspense est vraiment omniprésent dans cette partie.
J'ajoute que le fait que ça colle à l'actualité m'a beaucoup plue : on a l'impression de se retrouver dans une série genre "Le bureau des légendes", avec des thèmes très actuels comme la montée du terrorisme, le radicalisme, etc... Il y a un gros travail sur la connaissance des conflits qui agitent notre monde qui apporte au récit un vrai souci de réalisme, et donc un réelle possibilité d'identification.
Je serai plus mesurée sur la seconde partie malheureusement.
D'abord, à mon sens, il y a beaucoup de longueurs, principalement dues à une sorte de volonté d'éducation des masses de l'auteur. Utile ou inutile ? Ce n'est pas à moi d'en juger mais cela rend le récit lourd et parfois un peu pédant.
Par exemple sur la différence entre islamisme et islamique
Ne confonds pas "islamique" et "islamiste". Le premier caractérise tout ce qui vient de la civilisation de l'Islam, l'art islamique par exemple, tandis que le second s'applique à tout ce qui relève du radicalisme religieux. L'un est cool, l'autre plutôt flippant. Enfin l'islamisme désigne la montée en puissance s'un islam fondamentaliste
ou sur le fonctionnement et les différences entre AL-Qaida et Daech
On frôle "l'abrégé du terrorisme pour les nuls "
Cependant, on observe une mise en exergue des préoccupations personnelles de l'auteur
C'est un thriller plus engagé mais aussi plus citoyen.
Dans plusieurs décennies, les livres d'histoire enseigneront que la troisième guerre mondiale a débuté le 11 septembre 2001(...)Nous vivons dans un état de siège permanent, mais nous nous y habituons. L'amée patrouille dans nos rues, nos gares, surveille nos écoles; nous sommes fouillés dès que nous voulons nous rassembler quelque part, mais c'est devenu presque normal à nos yeux. (...) Au début, la peur était là, bien viscérale, pour la plupart d'entre nous, puis nous nous sommes adaptés, exactement comme des gens en état de guerre.
Prenez le temps de lire la postface : elle apporte quelques éclairages.
Que penser de ce dernier opus finalement ?
L'écriture de Maxime Chattam a évolué avec le temps, elle s'est vraiment épaissie depuis "l'âme du mal". Les thèmes abordés sont différents, les problématiques plus citoyennes, les connaissances techniques d'investigations plus pointues.
Peut-être faut-il simplement accepter de ne pas toujours pouvoir mettre un auteur dans une case précise, noyé par nos attentes, qui au final sont toujours les mêmes quand son nom est prononcé. Nombreux sont ceux qui m'ont étonnée cette année par un virage à 180 degrés par rapport à ce qu'ils écrivent habituellement.
Il faut pouvoir se poser la question: qu'est ce qui me dérange? Qu'est-ce que je n'ai pas aimé?
Dans la seconde partie, j'ai eu l'impression de me retrouver face à un prof histoire des religions ou d'un commandant de l'anti-terrorisme qui interviendrait dans une classe de collège. Ca m'a enlevé le plaisir de la lecture et je ne voyais plus que ça : une relation élève-professeur bien pénible.....
Je préfère rester sur les belles sensations procurées par la première partie.
December 11, 2017
L’appel du néant est le troisième volet des aventures de Ludivine Vancker, après l’excellent La conjuration primitive et le décevant La patience du diable. Si j’avais adoré le premier, le deuxième m’avait laissé un sentiment plus mitigé car trop redondant, trop prévisible. Alors forcément, avec ce troisième tome, j’attendais l’auteur au tournant. J’avais peur. Peur d’être encore une fois déçue, ce qui m’a fait repousser de quelques semaines la lecture de cet ouvrage pourtant dans ma PAL dès sa sortie. Peur du sujet également, le terrorisme, Maxime Chattam n’ayant jamais caché ses difficultés à venir à bout de ce roman.
Un roman malheureusement dans l’air du temps donc, puisqu’on y retrouve notre gendarme aux prises avec une cellule terroriste. Tout commence pourtant comme une enquête assez classique pour ne pas dire banale. Un cadavre est retrouvé en piètre état sur des rails et il s’avère bien vite que la SR a à nouveau à faire à un tueur en série. Curieusement pourtant, un agent de la DGSI se joint bientôt à l’équipe pour mener les investigations. Il est chargé d’éliminer la possibilité qu’il y ait un lien entre ce meurtre et les agissements d’une cellule terroriste sur notre territoire. L’auteur nous plonge ainsi, en même temps que Ludivine et ses compagnons, au cœur d’une formidable enquête mêlant radicalisation, manipulation et sécurité intérieure.
J’appréhendais de retrouver Ludivine, il faut bien le dire. Elle m’avait tellement tapé sur les nerfs dans La patience du diable, à force de toujours foncer dans le tas sans réfléchir aux conséquences comme une ado de quatorze ans ! Mais il faut croire que de survivre à deux enquêtes plus que périlleuses lui aura mis un peu de plomb dans le crâne, puisqu’on la retrouve avec une humilité flambant neuve et surtout un état d’esprit positif qui fait plaisir à lire et la sort du cliché de l’enquêtrice torturée et geignarde. Malheureusement, il semble que son créateur ait décidé de ne rien lui épargner, puisqu’elle va encore se retrouver en fâcheuse posture, mais ceci est une autre histoire. En tous cas, c’est un personnage que j’ai apprécié, tout comme ses compagnons de la SR et Marc le petit nouveau au tempérament si complexe.
Du côté de l’intrigue, on colle à l’actualité, avec des mentions aux événements de Charlie Hebdo et du Bataclan. L’auteur a fait de nombreuses recherches pour nous proposer une intrigue qui tient vraiment debout et se rapproche au maximum de la réalité. Les méthodes d’investigation de la gendarmerie, les progrès technologiques, la collaboration entre tous les services de police et de renseignement, tout est décortiqué et donne davantage de substance à l’ensemble. C’est passionnant ! Mon seul bémol concerne la manière dont la section de recherche est embarquée dans cette enquête : j’ai du mal à imaginer qu’un tueur en série, solitaire par excellence, mené par ses pulsions, puisse accepter de tuer sur demande pour une cellule terroriste !
Mais en dehors de ça, j’ai passé un très agréable moment de lecture, malgré un sujet difficile. L’intrigue est bien menée, les personnages attachants, et la plume passionnante. Un roman qui ne plaira peut-être pas à tous, mais que j’ai quant à moi beaucoup aimé.
Un roman malheureusement dans l’air du temps donc, puisqu’on y retrouve notre gendarme aux prises avec une cellule terroriste. Tout commence pourtant comme une enquête assez classique pour ne pas dire banale. Un cadavre est retrouvé en piètre état sur des rails et il s’avère bien vite que la SR a à nouveau à faire à un tueur en série. Curieusement pourtant, un agent de la DGSI se joint bientôt à l’équipe pour mener les investigations. Il est chargé d’éliminer la possibilité qu’il y ait un lien entre ce meurtre et les agissements d’une cellule terroriste sur notre territoire. L’auteur nous plonge ainsi, en même temps que Ludivine et ses compagnons, au cœur d’une formidable enquête mêlant radicalisation, manipulation et sécurité intérieure.
J’appréhendais de retrouver Ludivine, il faut bien le dire. Elle m’avait tellement tapé sur les nerfs dans La patience du diable, à force de toujours foncer dans le tas sans réfléchir aux conséquences comme une ado de quatorze ans ! Mais il faut croire que de survivre à deux enquêtes plus que périlleuses lui aura mis un peu de plomb dans le crâne, puisqu’on la retrouve avec une humilité flambant neuve et surtout un état d’esprit positif qui fait plaisir à lire et la sort du cliché de l’enquêtrice torturée et geignarde. Malheureusement, il semble que son créateur ait décidé de ne rien lui épargner, puisqu’elle va encore se retrouver en fâcheuse posture, mais ceci est une autre histoire. En tous cas, c’est un personnage que j’ai apprécié, tout comme ses compagnons de la SR et Marc le petit nouveau au tempérament si complexe.
Du côté de l’intrigue, on colle à l’actualité, avec des mentions aux événements de Charlie Hebdo et du Bataclan. L’auteur a fait de nombreuses recherches pour nous proposer une intrigue qui tient vraiment debout et se rapproche au maximum de la réalité. Les méthodes d’investigation de la gendarmerie, les progrès technologiques, la collaboration entre tous les services de police et de renseignement, tout est décortiqué et donne davantage de substance à l’ensemble. C’est passionnant ! Mon seul bémol concerne la manière dont la section de recherche est embarquée dans cette enquête : j’ai du mal à imaginer qu’un tueur en série, solitaire par excellence, mené par ses pulsions, puisse accepter de tuer sur demande pour une cellule terroriste !
Mais en dehors de ça, j’ai passé un très agréable moment de lecture, malgré un sujet difficile. L’intrigue est bien menée, les personnages attachants, et la plume passionnante. Un roman qui ne plaira peut-être pas à tous, mais que j’ai quant à moi beaucoup aimé.
January 7, 2018
Quand un cadavre est retrouvé sur les rails d'une voie ferrée, on pense banalement à un accident, voire un suicide. Quand les signes montrent autre chose, il faut au moins quelqu'un comme Ludivine Vancker pour creuser la question (et s'en rendre compte!) - A l'heure où le travail d'identification et où l'enquête en est encore à ses balbutiements, les services secrets Français s'en mêlent, en la personne de Marc... Quand le mot "terrorisme" est prononcé, Ludivine, Seignon et les autres entrent dans une tout autre dimension.
*
"La conjuration primitive" est mon livre préféré de Chattam, "La Patience du diable" s'était bien défendu aussi, même s'il m'avait moins retournée... J'avais donc réellement hâte de découvrir le troisième opus des enquêtes de Ludivine Vancker !
MAIS... Je suis un peu déçue.
Chattam a abordé des sujet son ne peut plus actuels, mais donne presque la sensation d'avoir eu peur de les aborder (ce que je comprends parfaitement!). Quand la réalité dépasse la fiction, jusqu'où aller pour ne pas remuer les couteaux dans des plaies encore trop fragiles ?
Beaucoup de longueurs dans cet opus, et malgré tout ce qu'il s'y passe et les retournements de situations en nombre, j'ai eu du mal à rentrer à deux pieds dans l'histoire et à sentir la tension promise, sur le papier.
Certains éléments donnent l'impression d'être découverts par pur hasard (un peu comme quand on regarde un épisode des experts, vous voyez l'idée ?) - et on suit un peu de loin tout ce qu'il se passe sans trop vraiment y croire... Dommage !
*
"La conjuration primitive" est mon livre préféré de Chattam, "La Patience du diable" s'était bien défendu aussi, même s'il m'avait moins retournée... J'avais donc réellement hâte de découvrir le troisième opus des enquêtes de Ludivine Vancker !
MAIS... Je suis un peu déçue.
Chattam a abordé des sujet son ne peut plus actuels, mais donne presque la sensation d'avoir eu peur de les aborder (ce que je comprends parfaitement!). Quand la réalité dépasse la fiction, jusqu'où aller pour ne pas remuer les couteaux dans des plaies encore trop fragiles ?
Beaucoup de longueurs dans cet opus, et malgré tout ce qu'il s'y passe et les retournements de situations en nombre, j'ai eu du mal à rentrer à deux pieds dans l'histoire et à sentir la tension promise, sur le papier.
Certains éléments donnent l'impression d'être découverts par pur hasard (un peu comme quand on regarde un épisode des experts, vous voyez l'idée ?) - et on suit un peu de loin tout ce qu'il se passe sans trop vraiment y croire... Dommage !
June 26, 2025
Après de nombreux mois de lecture, enfin je finis ce livre ! Premier Chattam et j'avoue avoir bien aimé.
Ça prend pas mal de temps à démarrer (j'ai pris beaucoup de temps à l'apprécier), avec des flash-forwards, etc. Le fait que le sujet soit plus trop d'actualité n'a pas aidé... et puis les documentaires, reportages sur le terrorisme ce livre avait tout d'un livre cliché ://
Mais finalement on s'attache beaucoup à Ludivine, notamment dans ses passages violents. Sa psychologie est développée et j'ai réussi à vite modéliser la personne. Ce qui n'est pas le cas de tous les autres personnages, j'ai trouvé parfois que leur psychologie était superflue et qu'ils n'avaient que la chance de faire partie du livre. Et la capacité de Chattam a faire mourir ses héros et assez prenant aussi (parfois j'admets que c'était un peu abusé).
Sinon j'ai énormément appris sur le fonctionnement des cellules policières, comment le terrorisme se met en place aussi. Le vocabulaire aussi était interessant, j'en ressort avec des mots/expressions nouvelles.
Le fait que le livre soit divisé en plusieurs petits chapitres aussi facilite la lecture et augmente la tension du livre.
Je reste pris par les dialogues du dernier chapitre.
Ça prend pas mal de temps à démarrer (j'ai pris beaucoup de temps à l'apprécier), avec des flash-forwards, etc. Le fait que le sujet soit plus trop d'actualité n'a pas aidé... et puis les documentaires, reportages sur le terrorisme ce livre avait tout d'un livre cliché ://
Mais finalement on s'attache beaucoup à Ludivine, notamment dans ses passages violents. Sa psychologie est développée et j'ai réussi à vite modéliser la personne. Ce qui n'est pas le cas de tous les autres personnages, j'ai trouvé parfois que leur psychologie était superflue et qu'ils n'avaient que la chance de faire partie du livre. Et la capacité de Chattam a faire mourir ses héros et assez prenant aussi (parfois j'admets que c'était un peu abusé).
Sinon j'ai énormément appris sur le fonctionnement des cellules policières, comment le terrorisme se met en place aussi. Le vocabulaire aussi était interessant, j'en ressort avec des mots/expressions nouvelles.
Le fait que le livre soit divisé en plusieurs petits chapitres aussi facilite la lecture et augmente la tension du livre.
Je reste pris par les dialogues du dernier chapitre.
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October 4, 2024
C'est celui que j'ai le moins aimé jusque-là, même si je trouve que le tome 2 est le moins bon des trois lus pour l'instant. Je ne suis déjà pas spécialement fans des enquêtes tournant autour du terrorisme et de l'extrémisme religieux, donc ça partait moyen, mais tout le début de la"collaboration" avec "mâle rassurant de publicité pour montre de luxe" a été une quasi-torture tant elle m'a exaspérée. Ayant déjà toujours autant de mal avec les descriptions des personnages féminins, particulièrement cette habitude de nous rappeler à chaque occasion que Ludivine est une bombe blonde tellement charmante et sexy et blablabla, je n'avais nullement envie d'en supporter en plus donc j'ai passé beaucoup de moments bien clichés et inutiles.
Pour l'enquête en elle-même, est-ce que c'est une habitude de l'auteur de faire apparaître un coupable évident dès sa première scène dans l'histoire ? Ça m'avait déjà agacée dans le tome 2 et voir que c'est pareil ici m'a carrément énervée. Je veux bien admettre que tout le monde n'aura pas deviné pour le second coupable, mais le premier ? Il était entouré de panneaux clignotants : « C'est moi. »
Puis le mélange tueur en série et terrorisme religieux ne m'a pas vraiment convaincu ici.
Pour l'enquête en elle-même, est-ce que c'est une habitude de l'auteur de faire apparaître un coupable évident dès sa première scène dans l'histoire ? Ça m'avait déjà agacée dans le tome 2 et voir que c'est pareil ici m'a carrément énervée. Je veux bien admettre que tout le monde n'aura pas deviné pour le second coupable, mais le premier ? Il était entouré de panneaux clignotants : « C'est moi. »
Puis le mélange tueur en série et terrorisme religieux ne m'a pas vraiment convaincu ici.
April 17, 2024
3,5 ☆ Version audio. Le style de Maxime Chattam est toujours aussi fluide et l'histoire intéressante, pourtant c'est le roman de cette série que j'ai le moins apprécié. Même si je ne me suis pas ennuyée un seul instant je pense qu'il y a un problème de rythme. Le récit est ponctué de longs passages d'explication du fonctionnement des organisations terroristes et de monologues introspectifs qui s'ils sont très intéressants d'un point de vue psychologique et sociologique, font retomber complètement la tension. Dans les autres volets j'ai aimé être sur le bord de mon siège en permanence et ça m'a manqué avec cet opus.
Et puis Ludivine était un peu trop invincible à mon goût. Elle m'a fait penser à Jason Bourne qui est capable de gambader après s'être pris 2 semi-remorques et 3 balles :)
Une bonne lecture mais je recommanderais plutôt le 1 et le 4.
Et puis Ludivine était un peu trop invincible à mon goût. Elle m'a fait penser à Jason Bourne qui est capable de gambader après s'être pris 2 semi-remorques et 3 balles :)
Une bonne lecture mais je recommanderais plutôt le 1 et le 4.
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