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Un féminisme décolonial

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Pourquoi le terme « féministe » est-il librement approprié à la fois par l’extrême droite, la gauche, et le capitalisme ? Dans un contexte, où les notions de féminisme et d’égalité sont vidées de leur sens hier radical, que peut signifier être féministe aujourd’hui? Quels sont les combats à mener? Comment mettre au cœur des luttes des femmes l’antiracisme, l’anticapitalisme et l’anti-impérialisme?

Françoise Vergès s’attache d’abord à interroger les deux récits médiatiques qui dominent l’histoire du mouvement des femmes des années 1970 en France, l’un qui parle d’un mouvement qui aurait mené à une reconnaissance de la place des femmes françaises dans la république avec ses valeurs de laïcité et d’égalité, l’autre qui dénonce un mouvement qui aurait été exclusivement « blanc » et essentiellement intéressé par la liberté sexuelle. Reconnaissant une profonde asymétrie entre ces deux récits, Françoise Vergès questionne cependant les causes de l’effacement de féminismes radicaux et anticoloniaux, antiracistes et anti-impérialistes des années 1970. Il faut en effet analyser comment le féminisme étatique contribua à la pacification du mouvement radical en faisant des discriminations et de la loi l’objectif des luttes; comment il transforma le contrôle des naissances dans le Sud global ou auprès des femmes pauvres et immigrées et l’intégration des femmes racisées dans le monde du travail globalisé en politiques de la sororité. Il a su faire de l’intégration des femmes dans le monde du travail et dans celui de l’éducation la mesure du progrès des gouvernements et des institutions internationales. Le féminisme carcéro-punitif a pris peu à peu une place majeure, donnant au tribunal et à la police le rôle de protéger les femmes des discriminations et des abus, ignorant l’analyse sociale et politique. Violences domestiques et sexuelles sont devenus le fait d’individus isolés, enfermés dans une pathologie de masculinités arriérées et n’ont plus été analysées comme faits sociaux. En faisant disparaître le radicalisme des mouvements de femmes des années 1970 qui furent portés par l’énergie des grandes luttes anti-impérialistes et antiracistes pour passer à un féminisme de la pacification, c’est le désir de faire éclater les structures qui est effacé.

Dans un deuxième temps, à travers une lecture critique de la métaphore de "vagues", l’auteure propose une temporalité et une spatialité des luttes des femmes pour la justice et la liberté, contre le racisme et pour l’égalité qui excède celles du cadre national. En partant des luttes des femmes esclavagisées et colonisées, puis des luttes des femmes des sociétés postcoloniales françaises, elle montre l’internationalisme des luttes. Puis, partant des grèves de ces dernières années de femmes ouvrières racisées qui font le ménage dans les hôtels ou nettoient les gares, Françoise Vergès revient sur les analyses féministes autour de la question du travail dit « féminin » – le travail de soin et de nettoyage. Elle propose de mettre au cœur d’un féminisme politique et révolutionnaire ce travail dans ses dimensions de classe et de race.

Enfin, Françoise Vergès fait une analyse critique des politiques gouvernementales actuelles – la parité et l’inégalité – et, s’appuyant sur les nombreux exemples d’offensive féministe à travers le monde, elle suggère des pistes d’action et des axes de recherche pour renforcer un féminisme politique et révolutionnaire.

152 pages, Paperback

First published February 15, 2019

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About the author

Françoise Vergès

50 books127 followers
Françoise Vergès (born 23 January 1952) is a French political scientist, historian, film producer, independent curator, activist and public educator. Her work focuses on postcolonial studies and decolonial feminism.

Vergès was born in Paris, grew up in Réunion and Algeria, before returning to Paris to study and become a journalist. She moved to the US in 1983, studying at the University of California, San Diego and Berkeley.

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Displaying 1 - 30 of 324 reviews
Profile Image for Karolina.
Author 11 books1,295 followers
December 7, 2024
Kocham to, co robi wydawnictwo Współbycie - od wyboru książek, poprzez oprawę graficzną i jakość tekstu (tłumaczenie, redakcja, korekta).

„Feminizm dekolonialny” to bardzo dobra rzecz o tym, dlaczego biały/imperialny feminizm nas nie ocali.
Profile Image for Tomasz.
679 reviews1,043 followers
March 15, 2025
Kocham wydawnictwo Współbycie i książki, jakie dzięki nim pojawiają się na naszym rynku. „Feminizm dekolonialny” zmienia naszą trajektorię myślenia ze skupienia na wyłącznie białej i europocentrycznej części ruchu feministycznego i jasno wytyka mu błędy, przenosząc punkt ciężkości na szersze, bardziej intersekcjonalne podejście. 4,5
Profile Image for Uroš Đurković.
903 reviews230 followers
October 9, 2023
„Kolonijalnost je ta koja uspostavlja politiku potrošnih života, ljudi kao otpada – humans as waste.” (31)

Strastveno napisana, inteligentna knjiga, koja se vatreno obračunava sa nepravdama, pokrećući prekopotrebne korekcije u okvirima samog feminizma. Autorka, štaviše, prilično kolebljivo upotrebljava taj termin i to prvenstveno zbog toga šta je sve, decenijama unazad, primao u sebe; mnoge feministkinje, umesto da se bave nečim suštinski emancipatorskim, podležu lukavstvima neoliberalnog kapitalizma i evrocentrizma, koji ih grle i tetoše. A kakva je to borba za jednakost ako su neki jednakiji od drugih, ako se naš udobni život zasniva na ekspolataciji miliona ljudi, čiji životi bivaju potpuno podređeni funkciji kretanja globalnog kapitala i to prvenstveno onoga što Veržes naziva globalnim Severom, koji bez i dalje vrlo živog iskorišćavanja globalnog Juga ne bi mogao opstati. Kolonijalizam, jasno je, nije završen, on je samo dobio drukčiju formu, a to što Francuska i dalje radi Africi van svake je pameti! Kao što je duboko pogrešno, a što je takođe sjajno istaknuto u knjizi, da se ženama uporno prodaje priča da će biti samostalne i ravnopravne ukoliko pristanu na određeni tip poslova, pogotovo onih koji se tiču usluga i to prvenstveno usluga i negovanja. S tim u vezi, preporučujem zaista sjajan film Emanuela Karera „Ouisterham” sa Žilijet Binoš u glavnoj ulozi spisateljice koja odlučuje da, ne rekavši nikom, postane čistačica kako bi na svojoj koži osetila kako je živeti neprivilegovanim životom.

O ovoj knjizi mogu se, siguran sam, organizovati čitavi seminari i inspirativne polemike, što pokazuje i odličan pogovor Maje Solar, gde, osim pregleda ključnih gledišta Veržes, možemo uočiti da je imaginacija jedna od najvažnijih strategija otpora dekolonijalnog feminizma. Savremenost nas uporno odbija od ideje da mislimo utopije, ali tek ono što se može zamisliti, može dobiti priliku da bude ostvareno. Nekad je, verujem, a na umu mi je ona čuvena odrednica Marksovih „Teza o Fojerbahu” da su filozofi svet samo različito interpretirali, a da se on treba izmeniti – da ponekad, ipak, treba da se vratimo interpretacije da bismo ubojitije uplovili u izmene. Živimo u vremenu ne priča, nego hiperpriča, mitova koji nas svakodnevno usisavaju, hipnotišućih, razbokoravajućih diskursa i štit od utapanja moglo bi biti promišljanje. I promišljanje i akcija i uvek kritika. Kritika je kiseonik misli.

„Ne smijemo podcijeniti brzinu kojom je kapitalizam u stanju apsorbirati pojmove i pretvoriti ih u parole ispražnjene od značenja. Zar stvarno mislimo da kapital ne bi mogao ugraditi u sebe ideje dekolonizacije i dekolonijalnosti? Kapital jest kolonizator, kolonija je s njime konsupstancijalna, a da bismo razumjeli kako on opstaje, potrebno je osloboditi se pristupa koji u koloniji vidi isključivo oblik kakav mu je dala Europa u devetnaestom stoljeću.” (30)
Profile Image for Imane.
378 reviews139 followers
March 23, 2021
Une lecture absolument nécessaire. Malgré sa brièveté (mon édition compte 126 pages), Vergès accomplit la tâche titanesque de passer en revue ce qu'est le féminisme décolonial, à quoi il répond et s'oppose, et quels sont les acteurs (comme notamment le féminisme civilisationnel dit "mainstream" mais pas que) qui tentent de le discréditer de la même manière qu'ils ont tenté de cacher et de dénigrer les luttes de féministes racisées depuis des décennies. C'est un petit livre compacte où aucune phrase n'est superflue. Vergès possède un don pour aller droit au but et met en lumière les connexions entre genre, classe et racisme pour une approche multidimensionnelle du féminisme, portée par des femmes racisées et marginalisées et leurs alliés. Ce livre aurait pu certes être plus long pour explorer en profondeur certains aspects du féminisme décolonial mais je comprend parfaitement pourquoi l'auteur a choisi une approche introductive, puisque c'est un sujet encore très mal compris et souvent calomnié en Europe, qui a plusieurs crans de retard sur des discours féministes internationaux qui semblent à ce stade rudimentaire. Je ne peux que recommender de lire et de relire cet ouvrage, qui ouvre les portes vers d'autres textes et les yeux vers des réalités qui sont particulièrement dérangeantes pour ceux qui bénéficient de discours racistes, classistes et misogynes.
Profile Image for Tala&#x1f988; (mrs.skywalker.reads).
501 reviews139 followers
May 15, 2025
4.5 Vergès stawia centrum tam, gdzie powinno być — poza białym, liberalnym komfortem. Nie patyczkuje się z hipokryzją zachodniego feminizmu i przypomina, że emancypacja bez walki z imperializmem czy opresją kapitalizmu (z którymi biały feminizm idą ramię w ramię) to fikcja. Chodzi o rozmontowanie, a nie łatanie opresyjnego systemu. Nie ma emancypacji jednej grupy kosztem innej — to po prostu kolejna opresja.
Profile Image for Szaman.
199 reviews14 followers
August 22, 2025
Jedyny minus jaki tu widzę, to to, że jest taka krótka, poczytałabym więcej.

Generalnie bardzo dużo wyjaśnia i zmienia perspektywę, chociaż wciąż jestem bardzo ciekawa jakichś opracowań, które by wskazywały miejsce Europy Wschodniej w tym wszystkim (chociaż podejrzewam, że jest gdzieś pomiędzy).

No i wprost pokazuje, że feminizm liberalny nas nie ocali, bo to wciąż część patriarchatu. Liberalnego, ale patriarchatu - i świetnie to można obserwowac w USA, gdzie w tym roku bardzo, bardzo szybko zrzucono zbędny balast osób urasowionych i elgiebetów, jak się to przestało politycznie opłacać. I tak sobie myślę, że jeśli zachodnie feministki nie widzą, że na nie też przyjdzie kolej, to cóż xD

Fest polecam.
Profile Image for Magali.
840 reviews39 followers
July 9, 2021
Un court livre sur le féminisme décolonial et sur l'histoire du féminisme. Intéressant mais pas révolutionnaire, si vous avez déjà lu quelques livres traitant du sujet, vous n'y trouverez rien de nouveau. Mais c'est un livre court et c'est toujours intéressant de se remettre ces idées en tête. J'ai personnellement apprécié certains faits historiques évoqués, la plupart des livres sur le féminisme que je lis viennent des USA ou de Grande Bretagne, du coup j'ai souvent peu d'illustrations françaises quand on parle Histoire. J'aurais aimé que Françoise Vergès aille plus au fond des choses, mais c'est sûrement parce que j'ai lu pratiquement tous les auteurs qu'elle cite.
Profile Image for Areeb Ahmad (Bankrupt_Bookworm).
753 reviews262 followers
October 27, 2021
"This pacification of our militant past contributes to our domination in the present, and power exploits this pacifying narrative to teach contemporary movements a lesson. Norms of respectability are enacted to stifle anger, to make anger dishonorable and fraudulent. There are "subjects worthy of defending and being defended." This strategy of erasure makes these icons dispossessed of their own struggles and separated from the collectives of which they were members—into calm, gentle, and peaceful heroines."



Academic but accessible without losing out on complexity, A Decolonial Feminism by Françoise Vergès (from French with Ashley J Bohrer) provides an intersectional (although she never uses that term) framework to examine feminism from a distinct anti-racist and anti-colonial perspective and reclaiming the movement from neoliberal white feminism she terms "civilizational feminism" as it seeks to emulate Global North structures in the South without consideration. Central is the question of racialized labour: "who cleans the world?"

The first essay, "Taking Sides: Decolonial Feminism", looks at how women's rights have been co-opted by imperialism as well as bourgeois, white feminism where Global South becomes a place that must be saved from itself and where women are shackled. The second, "The Evolution towards 21st Century Civilizational Feminism" explores the clashes of French politics and feminism with Islam, constructed in direct opposition to women's rights instead of the structural inequalities running rampant. The repeated suggestion is to focus on racialized women & let their voices take the lead.



(I received a finished copy from the publisher in exchange for an honest review.)
89 reviews27 followers
March 31, 2020
Le livre ne vise pas tant à définir ce qu'est le féminisme décolonial qu'à plutôt s'attaquer au féminisme occidental, ou civilisationnel. Il y a une véritable critique de l'ethnocentrisme des féministes blanches qui s'accaparent la lutte, en excluant les féministes racisées (dans une dichotomie Nord/Sud, pas juste une exclusion des racisées occidentale). Elle étend le raisonnement à la question trans, des travailleuses du sexe , qu'il ne s'agit plus d'aider sous une tournure paternaliste, mais de lier sa lutte à celle des autres et enrichir le front féministe.

Elle produit une analyse féministe anti-capitaliste, dans le sens où le féminisme libéral, c'est à dire un féminisme de l'égalité et non un féminisme qui critique le genre et les structures, ne vise qu'à créer du consentement au sein d'institutions racistes et sexistes. Elle précise que le racisme des institutions découle d'une construction de ces dernières sur la base de la colonisation. Frantz Fanon (<3) est cité ici pour rappeler que l'Europe est la création du Tiers-Monde, du fait que l'exploitation de ce dernier est nécessaire à l'équilibre de l'Europe en terme de richesse et de ressources. Ainsi, et là c'est mon interprétation, la décolonisation et la lutte féministe ne peuvent pas coexister avec la société dans son état actuel, du fait qu'elle porte des résidus racistes et sexistes en elle, la révolution est nécessaire à tous les instants, et doit être un processus continu. Sans révolution, l'État, le capitalisme et le patriarcat peuvent toujours s'adapter, ainsi, Vergès critique le fait que le féminisme puisse être utilisé à droite voire à l'extrême droite, évoquant le femonationalisme, ce qui montre le problème de "laisser" le féminisme être défini par des dominants, ou plutôt uniquement par des dominants. Vis à vis du capitalisme, Vergès rappelle que le capitalisme est un système qui produit des déchets qui sont gérés de manière majoritaire par les femmes, racisées qui plus est, et que cette gestion se veut et se revendique comme étant invisible. S'appuyant sur la publicité d'un groupe de nettoyage Français, l'autrice illustre le propos avec une femme blanche qui est heureuse de naviguer dans une société propre et qui, surtout, ne voit jamais les mains qui rendent cette société propre.

Derniers points que j'ai trouvé intéressants :

- Le fait que la colonisation a créé la femme racisée, dans le sens où la définition du genre occidental, dans les mains des féministes blanches, est devenu un outil colonialiste construit comme étant "libérateur"et a créé des femmes au sens occidental, arrachant les personnes concernées au genre qui était le leur dans leurs propres sociétés. Si vous allez dans une société où il existe 5 genres différents et que vous assignez de force les individus aux deux genres de la société occidentale, forcément, vous produisez de l'aliénation. C'est peu ou prou la même chose vis à vis du voile, Vergès rappelant que le slogan "Plus belle sans son voile" était un slogan des colons pour forcer les personnes concernées à retirer leur voile, et quand c'est forcé, c'est rarement par féminisme.

- Le fait qu'être une femme ne suffit pas à être féministe. En effet, comme le concept de genre n'est pas universel, que ce soit au sein de la métropole elle même, au sein de la colonie elle même et entre la métropole et la colonie, être une femme ne suffit pas. Ce qui est nécessaire pour être féministe, c'est la conscience de classe des questions qui touchent toutes les femmes, en particulier la question raciale au sens sociologique, mais vu que l'œuvre s'appelle "Un féminisme décolonial" c'est plutôt logique.

Je recommande très chaudement cet ouvrage, court (118 pages) et qui contient 50 tonnes de références qui permettent d'approfondir le sujet, je pense que je vais bientôt lire "La matrice de la race" d'Elsa Dorlin, dont j'avais déjà lu "Se défendre". De plus, le livre est gratuit pendant le confinement sur le site de La Fabrique donc profitez en.
Profile Image for TapMyShoulder.
226 reviews
January 4, 2020
Des points très intéressants et une vraie leçon de morale sur le féminisme blanc bourgeois actuel. Cependant, je trouve que le travail de recherche - s'il y en a - est bâclé, que le but du livre n'est certainement pas d'être objectif, que la nuance est entièrement absente et que les concepts se mélangent à une vitesse alarmante. Bref, j'ai appris beaucoup de choses, mais Françoise Vergès a un peu fait du travail de cochon.
Profile Image for Nina ( picturetalk321 ).
803 reviews40 followers
August 12, 2021
I was pleased to read a book that combines feminism with anti-colonial critique from a standpoint outside an Anglophone country. Besides these two theoretical / methodological approaches, the book also has a Marxist, anti-capitalist ideological approach: it starts with an account of the strike by black and brown women who clean Parisian train stations, and goes on (in the preface to the translation) to link this to the vulnerable racialised bodies during the covid-19 pandemic. 'capitalism inevitably creates invisible work and disposable lives' (2).

The key term of Vergès's book (and a term I was not familiar with) is 'civilizational feminism'. The author links 'civilizational feminism' to the white women's movement of the 1980s and onwards and its theories. She argues that civilizational feminism aligns itself with a counter-revolutionary post-Enlightenment view that criminalises Islam and the veil, and is close to left-wing 'rational' politics, and she contends that the cultural argument associated with this approach 'hides racist and imperialist interests' (vii).

Another term she uses is 'heteropatriarchy', a nice portmanteau of two related ideological institutions.

Part I is entitled 'Taking Sides: Decolonial Feminism.'
Vergès exposes how the issue of women's rights has become 'one of the trump cards played by the state and imperialism, one of neoliberalism's last recourses, and the spearhead of the civilizing mission of white, bourgeois feminism' (4). This view sexualises racialised men and victimises racialised women (5). Neoliberal feminism reduces 'women's revolutionary aspirations' to the ability to sit at the white man's table and take part in the privileges of the white capitalist heteropatriarchy. Vergès uses the nice word 'epistemicide' to describe how some orders of knowledges are imposed by the West while others are suppressed; she calls for a 'struggle for epistemic justice' (13). She is very critical of the discourse of European feminists who compare(d) themselves to slaves (17). I liked another port-manteau she uses (invents?): femoimperialism (17).

A great quote from the Australian Indigenous activist Lilla Watson, voicing a collective awareness among Queensland activists: 'If you have come to help me, you are wasting your time. But if you have come because your liberation is bound up with mine, then let us work together.' (19; quoting Watson's speech at the 1985 UN World Conference on Women in Nairobi).

Vergès does not use the term (and current buzzword) 'intersectionality'; she captures the layeredness of struggles thus: 'A multidimensional approach makes it possible to avoid a hierarchy of struggles based on a scale of urgency whose framework often remains dictated by prejudice. The challenge is to hold several threads at once, to override ideologically induced segmentation...' (20-21) There is a subtle difference here to Kimberlé Crenshaw's intersectionality concept: not so much the overlapping of oppression, more the solidarity among the oppressed and the conviction that 'justice for women means justice for all' (23).

On whiteness: 'White women do not like to be told they are white. To be white is to be constructed as a being so ordinary, so devoid of characteristics, so normal, so meaningless...' (25) And this resistance to be racialised leads to the belief that there is no white feminism, 'only a universal feminism' (25). One example that complicates the idea of whiteness not mattering and of all women sharing the same universal oppression is that of the Réunion Island enslaver Madame Desbassyns 'who had neither the right to vote not to sit for the baccalaureate ... but she did have the right to own human beings' (30).

Part II is entitled 'The Evolution towards Twenty-First Century Civilizational Feminism'.
Vergès here targets French politics and policies against Muslim women. She summarises the debates around the veil in France and argues that French arguments demonstrate 'the persistence of orientalism, the conviction that "in our country" (France), "women are equal to men", and that therefore ... the veil is "a fundamental political problem that affects the status of women, our national identity, and the very future of our national community."' (44, quoting MP Louise Moreau). I had read about French anti-hijab laws in the news and it was interesting to read about them here, from an informed inside critical point of view. Arguing that 'secular fundamentalism [is] tinged with orientalism' is nicely formulated. And I drew an angry face next to the passage: 'Patriarchy was no longer a term associated with a global (and thus also a European) form of masculine domination; it became consubstantial with Islam.' (45) She very astutely demonstrates how an obsession with the veil avoids confronting political and ideological contradictions. (51)

On top of the term 'femoimperialism', Vergès now introduces 'femofascism' (interesting) (52). I am German and found the brief discussion of German feminist Alice Schwarzer to the events in Cologne of New Year's Eve 2015 particularly interesting. I felt immediately uneasy at the speed with which commentators and politicians and the media jumped on the alleged Muslim male menace to women, and am relieved to find unease also in Vergès, plus astute critique.

An excellent summary of the critique (discussing the white-washing of US Black activist Rosa Parks): 'Turning an activist into a heroine of Western democracy helps to mask enduring inequalities and makes racism into a disease of the few. Racism and sexism are no longer structural, but accidents to be repaired by the courage of a few individuals.' (62)

She argues that attention must be shifted onto the actual enslaved and maroon women themselves, the Indigenous women and Black women who struggled against racism and colonialism from the sixteenth century onwards (63-64). This reminds me of the #ownvoices hashtag. Useful to keep in mind; 'The idea that women do not have a past, and do not have a history, means .. that they have one but that it has been buried, hidden, and masked...' (82)

With the particular emphasis on secularism in the French state in mind, I found Vergès' discussion around the burkini ban interesting; in civilisational feminsim to be feminist IS to be secularist. And maybe the suspicion of religiosity as a potential ingredient of feminism goes beyond the French context, too.

Vergès insists on the systemic nature of racism (as do other anti-racist writers whom I have read): '"I did not mean to... I am not racist" -- are symptoms of a racist discourse that has nothing to do with individual opinion and everything to do with a structure' (70). One cannot repeat and remember this enough in the dominant individualist ideology we operate in.

Many of the ideas here resonate with ideas in Anglophone anti-racist and feminist texts that I've read. But it was refreshing to me to read them from a non-Anglo European perspective and to see non-Anglophone authors cited beyond the usual Anglo suspects: Véronica Gago, Aimee Césaire, Elsa Dorlin, Boaventura de Souza Santos, Virginie Despentes, Khola Maryam Hübsch.

This was published in the original French in 2019 (Un féminisme décolonial) and translated very well by Ashley J. Bohrer with the author.

Format: Creamy smooth pages, pleasant serif font (uncredited), velvety flimsy cover typical of print-on-demand services. An ugly cover: vomit-like clashing colours and letraset-esque rectangle design by Tree Abraham.

Chosen for the #readingwomen challenge 2021: a book about a social justice issue.
Profile Image for Lamia.
138 reviews48 followers
September 1, 2025
Niedługie, ale bardzo zwarte eseje przybliżające potrzebę wielowymiarowego spojrzenia na feminizm, wykraczajace poza cywilizacyjną misję zachodniego jego odlamu, mieniącego się głównym i uniwersalnym. Dawno nie czytałam czegoś tak intelektualnie przebudzającego i pobudzającego.
Profile Image for Bhárbara Senne.
59 reviews4 followers
April 7, 2021
achei super bacana pra organizar algumas ideias que eu tinha a partir de leituras esparsas na internet. Gostei muito de como a autora aborda a apreensão do feminismo pelo neoliberalismo e da distorção que o capitalismo realiza no movimento pra tornar ele rentável. Também curti a leitura que ela faz acerca da economia do desgaste dos corpos racializados, apesar de ser super breve (o que me deixou super a fim de procurar mais sobre). Suuuper recomendo, leitura super didática pra se introduzir no tema!
Profile Image for anne larouche.
372 reviews1,585 followers
June 3, 2024
Gros livre coup de coeur et gros coup de poing, françoise vergès nous amène quasiment avec du suspense dans sa pensée élaborée jusque dans les détails les plus précis pour répondre à deux questions : comment tout le mouvement féminisme n'est pas proprement dit féministe (car colonial) et comment être de ce féminisme dit décolonial. Une lecture que je juge maintenant essentielle aussi par sa radicalité. je compte absolument en lire plus de vergès, et pour tous les intéressés il y a une tonne d'entrevues avec elle sur youtube!
Profile Image for Laura.
783 reviews425 followers
May 29, 2024
Réunioninlais-ranskalaisen Vergèsin pamfletti dekoloniaalisen feminismin tärkeydestä jälkikoloniaalisessa maailmassa muistuttaa piinallisen suoraan siitä, kenen varaan valkoinen ja länsimainen tasavertaisuus on rakentunut: globaalin etelän rodullistettujen naisten. Angela Davisin, Amia Srinivasanin sekä Audre Lorden mustan/ruskean feminismin kaanoniin yhtyvä teos kuuluu nykyfeminismin ehdottomasti luettaviin kirjoihin.
Profile Image for Sass.
65 reviews61 followers
February 12, 2022
J'ai été particulièrement déçue par cet "essai", qui n'en est pas un en réalité. La forme n'est pas bonne selon moi. L'ouvrage persiste à lister des concepts, sans les définir, et le lecteur doit les prendre pour argent comptant. Il n'y a que très peu de sources précises. Des maladresses sur le fond (la prostitution, la question des femmes blanches comme si celles-ci représentaient une masse monolithique alors que ce n'est pas le cas, la confusion que donne le terme de "féminisme blanc bourgeois", la question du genre...). Néanmoins, l'essai gagne en qualité à la toute fin avec la question du travail ménager, et "l'usure des corps" qu'entraîne ces métiers, dans lesquels les personnes non-blanches (immigrées surtout) sont sur-représentées. Cet essai a la vertu de répondre à une non-représentation des "racisées" dans le féminisme, mais il s'y prend mal, mais cet essai permet surtout de donner une voix à une certaine colère, et à une émotion.
Profile Image for Mai.
191 reviews97 followers
April 12, 2023
This book is kind of a mess. It's more of a manifesto than an essay. Has some very good bits on white feminism or what she calls civilizational feminism and its legacy, on the economy of exhaustion focusing on racialized poor women in cleaning industry. BUT it's so short, and therefore lacks development (it's like only 80 pages? and the printing is quite big). It feels like she wanted to pack into this tiny little book so many things that would require way more volume. This means that although I was a bit unsatisfied with it, this book is great for a general introduction and a short read. I do recommend but just know that it's good for exactly what it is - a short manifesto-ish text on her vision of a decolonial feminism. Vergès also kind of assumes that you have read or are familiar with a lot of texts/concepts so maybe that's another con.
Profile Image for Maísa.
79 reviews
August 4, 2023
Mega banger!!!

Excelente contributo para o meu ódio à sociedade neoliberal

Por favor leiam
Profile Image for Nóra Ugron.
Author 38 books143 followers
March 31, 2025
Un text ușor de citit și înțeles care poate fi o bună introducere în tema feminismului decolonial.

Totuși mie îmi lipsesc mai multe referințe concrete și mai bine dezvoltate la feministe decoloniale și anticoloniale și/sau indigene din alte părți al lumii decât teritoriul francofon, cum ar fi María Lugones, Gloria Anzaldúa, Cherríe Moraga, Chela Sandoval, Xhercis Méndez, Sylvia Marcos, Sylvia Wynter, Gloria Wekker, Chandra Talpade Mohanty, Leanne Betasamosake Simpson, Madina Tlostanova, Marina Gržinić (ultimele două exemple din spațiul post-socialist) - și astea sunt doar cele pe care eu cunosc. Am enumerat lista ca să recomand persoanelor care citesc acest review, să caute autoarele respective, dacă tema feminismului decolonial le interesează. Din păcate aceste persoane nu sunt foarte cunoscute în România și citind doar textul lui Vergès nu ajung să capătă mai multă atenție, chiar dacă munca lor este semnificativă într-un context transnațional.

Cartea menționează în mai multe ocazii că la nivel transnațional a apărut un feminism de politică decolonială, însă nu prea examinează în mod concret de unde și cum apare aceasta. Din acest motiv, un titlu mai potrivit pentru text ar fi putut fi ”o critică a feminismului civilizațional francez”, ceea ce cartea critică și analizează.

Traducerea nu este contextualizată, ceea ce mi se pare o greșeală gravă din partea editurii. Textul se focusează în mod principal pe teritoriul francofon și cititorul este lăsat să-și găsească singur punctele de conexiune cu feminismul decolonial din spațiul Europei de Est - care de altfel, există, avem și gânditoarx locale, cum ar fi Veda Popovici. Mențiuni despre Europa de Est lipsesc complet din carte, ceea ce ar fi putut fi remediat cu o introducere. O recomandare ușor de citit pentru România și gândirea decolonială ar fi numărul tematic a Gazetei de Arte Politice încă din 2015 coordonată de Veda Popovici și Ovidiu Pop: https://artapolitica.ro/gazetapolitic....

Mai departe, cartea lui Vergès se traduce momentan în mai multe limbi peste tot în lume fără să se traducă și alte texte sau cărți pe temă scrisă de persoane rasializate și mai puțin cunoscute în mainstream. În România, la Editura Idea a apărut deja o serie de cărți traduse pe tema decolonialității, printre care și o carte semnată de Sylvia Marcos. Poate în viitor se traduc și mai multe/x autoare/x feministe/x în română - ar fi nevoie!
Profile Image for Leni.
118 reviews
June 19, 2025
Es geht um Femonationalismus und die Art und Weise wie ‚weiße‘ Frauen sich den „zivilisatorischen“ Feminismus im Dienst von Kapital, Staat und Empire angeeignet haben. Dabei werden ganz viele Themen aufgemacht, von Kolonialismus/Kolonialität, Sklaverei, Geschichtsschreibung (zensierte dekoloniale Bewegungen des ‚globalen Südens‘) bis hin zu Entwicklungspolitik, Medienberichten, Laizismus, Islamophobie, Wahlrecht, Strukturellem Rassimus und Unsichtbarer Care-Arbeit von rassifizierten Frauen. Spannende Perspektive auf Frankreich und die Übersee-Départements!
Profile Image for Luke Evans.
2 reviews2 followers
May 2, 2021
Cannot recommend this book enough, its sub 100 pages and communicates a decolonial perspective, and the delineation between a decolonial feminism and a "civilizational feminism" so so well.

Centring the question "who cleans the world" is such a smart way to get to the heart of racial capitalism.
Profile Image for misael.
390 reviews32 followers
June 22, 2024
O capitalismo não hesita em adoptar o feminismo corporate (aquele que pretende ser integrado no seu mundo) ou o discurso dos direitos das mulheres segundo o qual as desigualdades entre mulheres e homens são uma questão de mentalidades e de falta de educação, e não de estruturas opressivas. Não que a transformação das mentalidades e uma educação anti-racista e anti-sexista sejam negligenciáveis, longe disso. Mas é preciso denunciar a obstinação em não admitir que se trata de uma questão de estruturas, que sem racismo o capitalismo racial se desmorona, e com ele todo um mundo construído sobre a inviabilização, a exploração e a espoliação. Essa ideia de que o mundo mudaria se mudássemos as mentalidades, se aprendêssemos a aceitar as diferenças, assenta numa concepção idealista das relações sociais. Mas a ideia seduz porque nos dispensa de agir relativamente a essas estruturas.
Profile Image for keshi.
83 reviews16 followers
October 3, 2021
This book deserves 5 stars actually, but gets 4 because the writing was a bit inaccessible for me (meaning I'm not smart enough to understand a lot of it).

A lot of what was discussed in this book took me several minutes and a couple of pages of rereading to understand because... wow it's just that good. The author talks in depth about white feminism - which they call "civilizational feminism" because it seeks to "civilize" women from the global south - and how it's become the definition of feminism now simply because it stomped on and stood over feminist movements from the global south.

The book starts with the question "who cleans the world?" and ends on the same note and it's just... an incredibly loaded question that's opened up so many avenues of thinking for me. This question really is the crux of the entire book. I just want to share three quotes from the book that talk about this and let you decide for yourself:

"The anthropologist David Graeber has spoken of the need to reimagine the working class as what he calls “the caring class,” the social class where “work is about taking care of other humans, plants, and animals.” He proposed the following definition of care work: “work in which the goal is maintaining or expanding the freedom of another person.” Or “the more your work helps others, the less you get paid to do it.”

"Capitalism is an economy of waste, and this waste must disappear before the eyes of those who are entitled to enjoy a good life: it must be disposed of without being seen. (...) this economy of waste production is inextricably linked to the production of human beings as ‘scum,’ as ‘waste.’ An entire humanity is condemned to undertake invisible and overexploited work to create a world suitable for hyper-consumption and maintaining institutions."

"White women can be assured of finding everything clean, but without confronting the reality of who is doing the cleaning, and therefore of the presence and existence of those who do it. This is one of the fundamental principles of cleaning: it must remain invisible. Through this invisibilization, the person doing the cleaning disappears not only from the screen, but the violence and disdain they encounter on the job are legitimized."


Overall, this is an absolutely "big brain energy" book written with an anti-racist and anti-imperialist viewpoint that I'm obsessed with, and will definitely be recommending to my feminist friends for years to come.
Profile Image for Audrey Monette.
64 reviews73 followers
April 13, 2022
J'ai trouvé ce court essai très pertinent. Je vais d'ailleurs le suggérer aux autres personnes blanches dans mon entourage qui souhaitent décoloniser leur féminisme et surtout, mieux comprendre la convergence de diverses luttes, notamment les luttes anti-racisme, l'abolitionnisme pénal, etc. Malgré que l'essai propose souvent des exemples de la France, les parallèles avec la situation politique au Québec sont nombreux (je pense notamment aux perceptions de l'islam et du port du voile, par exemple) et l'autrice présente également des événements clés à l'échelle internationale. J'ai aussi beaucoup apprécié l'accent sur les luttes des femmes du Sud et sur l'hypocrisie du "white feminism" ou du "mainstream feminism". D'ailleurs, cet essai m'a permis de mettre des mots/concepts sur des phénomènes clés tels que le patriarcat libéral, les stratégies de pacification et le féminisme civilisationnel. Finalement, j'ai beaucoup apprécié les exemples concrets utilisés pour illustrer certains arguments, incluant l'exemple de Rosa Parks pour décrire le processus de pacification ainsi que l'exemple des travailleuses domestiques, qui sont surtout des femmes racisées, afin de dénoncer le capitalisme racial et patriarcal. Bref, un essai court mais stimulant qui centre enfin le point de vue des femmes racisées plutôt que celui des féministes blanches.
17 reviews
October 12, 2020
Lecture difficile, c'est plus un catalogue de pensées et de notions plutôt qu'un essai scientifique : tout est décousu dans le raisonnement et il n'y a aucun accessibilité des concepts et thématiques pour le grand public. C'est dommage...
Profile Image for Zach Carter.
266 reviews241 followers
December 4, 2021
Excellent, short text that interrogates the contradictions and limitations of "civilizational feminism", femonationalism, state feminism, and feminisms that refuse to grapple with the colonial question. Loved the attention given at the end to racial capitalism and care work.
Profile Image for Bárbara Lunardi.
241 reviews79 followers
November 29, 2020
Primeiro eu gostaria de dizer que aprendi bastante com este livro: as discussões trazidas por Françoise referente às mulheres que “limpam o mundo” (empregadas domésticas, as mulheres que limpam os metrôs, ruas, enfim, toda a cidade—as mulheres que cuidam—) e às muçulmanas foram extremamente enriquecedoras pra mim. Inclusive eu adorei que havia todas as referências de artigos no rodapé do livro, porque já salvei alguns para eu conseguir me adentrar mais ainda em um assunto que é tão importante. Eu recomendo ele de olhos fechados pra quem gostaria de entender mais sobre tudo isso.

No entanto, fiquei incomodada com algumas coisas ditas por Vergès: A primeira questão *pra mim* é que eu não vi diferença alguma entre feminismo liberal e o feminismo civilizatório falado por ela. Para mim eles são exatamente a mesma coisa. Se a autora fez referência ao feminismo radical e deu-o o nome de feminismo civilizatório eu acredito que não deu certo, já que o falado feminismo branco liberal é individualista (aquele clássico *meu corpo, minhas regras*), e o radical é uma luta coletiva. Se não for isso, perdoem a minha (talvez má) interpretação do feminismo civilizatório explicado por Françoise, mas eu sinceramente acho que o libfem e o civilizatório são a mesma coisa.

Algo que me deixou realmente fatigada foi a seguinte frase: “da vereadora queer e negra Marielle Franco”. Queer???? Qual o problema em falar lésbica? Ela ao decorrer do livro fala isso pelo menos duas vezes. A palavra negrofobia também surge algumas vezes e eu me pergunto: porque não falar racismo?

Ela fala sobre a Simone em certas passagens do livro também de um jeito que achei talvez desnecessário? Eu cheguei até a escrever um parágrafo imenso sobre essa questão que >me< deixou incomodada, mas sinceramente eu não tenho mais cabeça pra ficar preocupada em receber hate, aí prefiro simplesmente deixar esse tópico assim em aberto e, se alguém quiser discutir comigo sobre isso, sou total aberta.

Por fim, Vergès e eu temos pensamentos conflitantes sobre gênero, e isso durante a leitura foi também algo que me deixou aflita, e acho que não tem palavra melhor. Foi assim que acabei escrevendo vários pensamentos meus enquanto eu ia lendo, e mesmo que nós tenhamos alguns pontos em comum, em outros eu me sentia o próprio meme da Nazaré: mas ué??? Um exemplo: o título do primeiro texto é “por um feminismo radical”, só que tipo, não é feminismo radical, então porque falar feminismo radical? kkkkk entre outros......
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