À la fin des années 2060, la présidente française de Transparence, une société du numérique implantée en terre sauvage d’Islande, est accusée par la police locale d’avoir orchestré son propre assassinat. Or au même moment, son entreprise s’apprête à commercialiser le programme Endless, un projet révolutionnaire sur l’immortalité, qui consiste à transplanter l’âme humaine dans une enveloppe corporelle artificielle. Alors que la planète est gravement menacée par le réchauffement climatique, cette petite start-up qui est sur le point de prendre le contrôle du secteur numérique pourra-t-elle sauver l’humanité? Ce roman d’anticipation éblouissant nous dévoile le monde de demain pour mieux nous révéler celui d’aujourd’hui et mettre en lumière la plus grande révolution technologique de notre histoire.
Marc Dugain is a French novelist and filmmaker renowned for his historical and political narratives. His debut novel, La Chambre des officiers (1998), inspired by his grandfather's work with World War I veterans, garnered critical acclaim and won multiple literary awards. Dugain's oeuvre often delves into the lives of prominent figures and events, as seen in works like La Malédiction d'Edgar (2005) and Une exécution ordinaire (2007). Beyond literature, he has directed several films, including adaptations of his own novels, and has contributed to theater and graphic novels. Dugain's storytelling is marked by a deep exploration of power dynamics, historical intricacies, and the human condition.
Ce nouveau Marc Dugain a beau être une proposition intéressante, au bout du compte il en ressort surtout une amère déception. Dugain s'empare d'un sujet populaire mais compliqué - de par les nombreux clichés auxquels il peut amener. Malheureusement, Transparence ne réussit pas à tirer son épingle du jeu pour amener une originalité qui manque trop souvent au genre de l'anticipation. D'abord, c'est douloureusement didactique. On a l'impression que Dugain aurait voulu écrire un essai mais qu'il n'a pas osé. On s'enfile des pages et des pages de pensées sur l'état du monde moderne, truffées de name-dropping et reposant sur une syntaxe trop souvent pompeuse et maladroite, dont on a du mal à savoir s'il s'agit de l'avis des personnages ou des analyses personnelles de l'auteur. Quand il ne cite pas Bergson ou Gide texto, il nous assène de références lourdingues à l'ère Trump et aux procédés de Google, qui manquent déjà cruellement de fraîcheur (ou peut-être de recul?) au-delà du style habile qui les enrobe. Le problème, c'est aussi que ces réflexions viennent de nombreux personnages différents, lesquels parlent tous pareil. Si l'histoire, notamment familiale, de la protagoniste centrale est plutôt bien construite, on peine à voir un réel effort de caractérisation au-delà des vignettes - le Pape, la Présidente, les Services Secrets. Non seulement ont-ils tous un discours un peu attendu et moyennement intéressant, mais surtout aucune individualité ne se détache, renforçant cette idée que l'auteur divague sur le monde qui l'entoure plus qu'il n'écrit une histoire. Là où le magnifique Ils Vont Tuer Robert Kennedy mêlait les deux avec une grâce et une tension dramatique incroyables, Transparence se complait dans des "hot takes" plutôt tièdes qui finissent par devenir étouffantes. On atteint le summum de l'agacement quand Dugain sort des sujets centraux du big data et du transhumanisme pour s'intéresser, d'une façon peu claire sinon implicitement réac, à beaucoup d'autres sujets qu'il ne maîtrise clairement pas (surtout, la transidentité, avec un très étrange passage sur la présidente américaine). Un certain nombre de belles promesses malgré tout, notamment l'héroïne, que je peine à appeler comme cela car Dugain en fait un personnage intelligemment ambigu, si ce n'est carrément antipathique, d'autant plus intéressant qu'il s'agit d'une femme. Je n'ai jamais beaucoup apprécié son écriture des personnages féminins, et Cassandre ne manque pas de tomber dans certains écueils (une écriture toujours très maladroite de la sexualité notamment), mais je dois reconnaître que les bases d'un personnage potentiellement fascinant sont posées. On s'arrêtera là malheureusement car plus on avance plus il est difficile de déterminer comment l'auteur veut nous faire voir son personnage. Malgré quelques pages intéressantes, Transparence nous sert surtout des dialogues qui sonnent terriblement faux et des grandes tirades peu convaincantes et trop explicites. Si le livre ne nous doit pas de tomber dans des poncifs de films d'action, un tel sujet demande plus de suspense et de tension. Reste un double twist de fin réellement intéressant, mais qui n'a pas l'effet qu'il aurait eu après un livre pleinement savouré et s'il avait été réellement exploité au-delà de l'effet de surprise moyennement bien géré. On relira La Chambre des Officiers et Ils Vont Tuer Robert Kennedy en espérant un jour retrouver un Dugain de ce niveau.
Une pensée intéressante et actuelle sur l'état du monde aujourd'hui, l'écologie, et l'aliénation humaine par la technologie, mais une mise en récit atroce. Il s'agit en fait plus d'un essai que d'une histoire, le fond est intéressant, mais la narration est tout simplement mauvaise. On nous balance des informations/observations à la chaîne comme on vomit l'actualité sur BFM TV. Il y a un manque de structuration, des répétions, l'action est inexistante, de sorte qu'on a du mal à comprendre où est-ce que l'auteur veut nous mener. Le lecteur est placé dans la contemplation. L'histoire des personnages prend finalement très peu de place dans l'ouvrage, puisque 90% du texte ne fait qu'exposer un contexte, un compte-rendu sur la situation du monde.
Des idées intéressantes mais je ne suis pas sûre que le format "fiction" soit le bon.
3.5 sur 5 Plutot bien, je suis assez mitigé quand même D'un côté je l'ai trouvé super car on est complètement plongé dans la mentalité du personnage principal, sa façon de penser, sa vision de la vie etc. Je m'y attendais pas mais c'est aussi très futuriste. On voit l'urgence de la dégradation, et du coup il y a pas mal de références geo politiques Mais d'un autre côté j'ai pas réussi à être très plongé dedans parce que toutes ces références étaient assez sophistiqués
کتاب جالبی بود با یک زاویه دید فلسفی کتاب نمیشه گفت که رمانه یا حتی داستان بلکه از یکسری زوایای دید خاصی روایت میشه و خوب به طور غیر ملموسی به هوش مصنوعی و عوامل اون ربط داره ساختار و فضای کتاب شکل یک تحقیقات میدانی داره و تا خطوط آخر هم همین حس منتقل میشه به نظرم کتاب همه پسند نیست واسه یه سری سخت پسندا شاید جالب باشه به هر خال تجربه جالبی بود
اول که کتابو شروع کردم توقع داشتم که متنش داستانی تر باشه اما بیشتر شبیه جستاری بود که در قالب داستان کم فراز و فرود روایت میشد، تا وسطای کتاب کمی خسته شدم اما به خوندن ادامه دادم و برخلاف تصور پایان جذابی داشت که نظرم رو به طور کلی نشبت به کتاب تغییر داد. این کتاب نشون میده که هوش مصنوعی و دنیای دیجیتال چقدر میتونه ترسناک و غیر قابل پیشبینی باشه….
Fin 2060 le monde est transformé, la planète est sous l’emprise du numérique et le réchauffement planétaire a eu lieu. Écologie, promesses technologiques sont les sujets de ce livre qui nous font réfléchir sur notre avenir. Un vrai bon roman d’anticipation à faire froid dans le dos… à lire d’urgence !
Honnêtement, la tête de la nana sur la couverture, c'était mon expression pendant la lecture.
Vraiment rien ne m'a plu. L'intrigue de départ ne m'a ni accrochée ni semblée crédible, même dans un monde futuriste. Pas avec si peu de détails sur le personnage et les codes de l'univers. Ensuite on part, désolée, dans du blabla qui n'en finit plus. Même en lisant en diagonale c'était d'une longueur...j'ai abandonné.
Certain.e.s lect.rice.eur.s ont aimé voir adoré. Dites-moi si vous l'avez lu...ça m'intéresse évidemment 😊
Suis-je si impatiente que cela m'a fait reposer une pépite ?
Résumé: En regardant le volcan à travers la baie vitrée, je le voyais me défier de sa haute taille faite de roche sombre faussement inerte. J'ai pensé alors que tout ce qui est mort ne demande qu'à vivre, alors que tout ce qui vit est conduit à mourir."Islande, 2068. Cassandre Namara est à la tête de Transparence, une entreprise de nouvelles technologies spécialisée dans la récupération de données personnelles. Cette puissante femme d'affaires s'apprête à commercialiser un programme révolutionnaire baptisé "Endless". À l'heure où les réserves naturelles de la planète s'épuisent, il pourrait sauver l'humanité. C'est alors que la police locale demande à interroger Cassandre : des témoins assurent l'avoir vue pousser une femme du bord d'une falaise. Dans ce monde dominé par les géants du numérique et la menace environnementale, quelles sont les véritables intentions de Transparence et de son ambivalente dirigeante ?
Énorme déception pour ce livre qui m’a attiré avec un super résumé. Dommage qu’on ne trouve pas du tout la trame de l’histoire dans le livre qui est en réalité un essai déguisé avec une majorité de chapitres dissertant sur le futur et le numérique sans aucun lien avec les personnages. C’était vraiment une corvée de le finir.
Un futur possible où les consciences sont connectées et asservies, avec la finalité pour certains élus de basculer dans une immortalité transhumaine. Ce livre est plus une suite de démonstrations qu'un roman d'anticipation, et j'ai décroché.
Fin des années 2060 : une petite start-up, Transparence, bien planquée en Islande et travaillant sur le transhumanisme a mis au point le programme Endless qui permet à l'homme d'accéder à l'immortalité en transplantant son âme dans une enveloppe corporelle strictement identique à la vraie mais artificielle. A la tête de cette société et de ce programme, Cassandre Lanmordottir, une ingénieure française passée par Google et ses douze « apôtres » (le choix du mot n'est pas innocent !)
Nous sommes donc dans un roman d'anticipation, prétexte pour Marc Dugain pour interroger notre comportement face aux nouvelles technologies, dénoncer notre aveuglement, l'emprise grandissante des Gafam et la lâcheté des politiques de tout bord pour s'attaquer vraiment à la catastrophe écologique qui nous emmène droit dans le mur. Tout le monde en prend pour son grade : les dirigeants de Google, le président des États-Unis dont le mandat « a été un des plus calamiteux depuis celui du président Trump » (ça promet !) , la papauté (« tout était dans le Nouveau Testament mais vous l'avez dévoyé au profit de l'Eglise et de ses combines avec les pouvoirs temporels ») et même le président français , « charmeur intelligent sans conviction ni réelle empathie, maître dans l'art de persévérer en lui-même », et ses courtisans « d'un égoïsme aussi farouchement préservé que leurs plus beaux monuments, maniant le double langage et la fausse générosité ».
Si on peut adhérer assez facilement aux constats, j'avoue ne pas avoir accroché aux aspects romanesques du livre, assez minces d'ailleurs . le personnage principal n'est pas vraiment sympathique, son vulcanologue de mari, assez absent, non plus, et une fois la révélation faite, il n'y a finalement guère d'action ni de suspense. Quant à la fin, elle m'est apparue plutôt facile, comme si l'auteur ne savait pas trop comment terminer son histoire…
Bref, déçue par ce roman que j'ai failli abandonner plusieurs fois ! Je préfère nettement le Dugain qui s'attaque à l'histoire (« La chambre des officiers » ou « Une exécution ordinaire » par exemple) ou qui y mêle l'hommage à son père (« La volonté ») à celui qui fait de la politique fiction ou de l’anticipation.
Voilà un livre qui m’a laissé une impression mi-figue mi-raisin. Dugain place son récit dans un futur proche qui ressemble bizarrement au nôtre. Je ne le qualifierais pas de roman d’anticipation car les problématiques sont finalement très actuelles et captivantes pour qui s’intéresse à l’évolution de notre monde moderne. Le numérique tout d’abord, sorte de nouvelle dictature à qui nous vouons un culte et une servitude volontaire. Comment a-t-il envahi nos vies et où nous mènera-t-il ? L’écologie ensuite avec le dérèglement climatique et une espèce humaine devenue une menace pour elle-même et son environnement. L’héroïne de l’histoire est un personnage fascinant. Elle nous expose de façon convaincante les raisons de ses choix, elle est animée par une farouche détermination et protège un mystère qu’on ne tarde pas trop à deviner. Les autres personnages ne sont par contre pas à la hauteur, ils défilent devant nos yeux sans grande personnalité. C’est clairement un aspect décevant du roman, tout comme les réflexions récurrentes ou l’aspect didactique et froid du propos. Car le texte ressemble par moment à un essai, avec un questionnement répété sur le transhumanisme et ses promesses inquiétantes, sur le traitement des données et la toute-puissance des algorithmes, sur l’immortalité et le rôle des religions, sur notre condition humaine et sa précarité. Reste que c’est bien écrit avec un final doublement étonnant.
Il ne se passe pratiquement rien. On a juste des pensées dans tous les sens et un étalage du lore, parfois coupant totalement l'action.
Au début, on est interloqué par le fait que l'héroïne va se faire arrêter par la police pour avoir jeté quelqu'un d'une falaise. Elle leur demande d'attendre une semaine pour tout expliquer, et ils acceptent ???? Puis on a une centaine de pages de blabla qui servent à rien dans l'intrigue. PUIS ENFIN on comprend ce qu'il se passe, à la moitié du livre.
En fait, elle est devenue immortelle et a tué son soi qui était mortelle pour faire comme une passation. Et ils croient ça ? Puis tout le monde y croit à tel point que l'économie mondiale et politique change ???? Ca n'a AUCUN SENS.
Puis il se passe encore une centaine de pages de blabla inutile.
Et la fin, cerise sur le gateau. L'héroïne faisait semblant d'être immortelle pour secouer l'humanité. Pardon ???????? Forcément, personne n'a réellement vérifié son immortalité.
PUIS l'épilogue en rajoute une couche. En fait tout est faux et est un roman de l'héroïne.
Donc tout est faux avec le retournement le plus cliché pour ne rien assumer de son histoire.
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J’apprécie les romans de Marc Dugain que j’ai lu jusqu’à présent : La chambre des officiers, Ils vont tuer Robert Kennedy, La malédiction d’Edgar, Avenue des géants, L’insomnie des étoiles.
Mais son dernier roman m’a laissé dubitative.
Soit, c’est une dystopie qui se déroule dans quelques années pas si éloignées de nous.
Soit, le propos est crédible : une firme islandaise créée par une française et qui prend le contrôle de Google.
Soit, le romancier se sert de son roman pour nous parler de notre monde moderne et de ses dérives.
Mais le personnage principal m’a laissé dubitative : j’ai eu du mal à croire qu’elle veuille simplement le bien de l’humanité.
La fin m’a paru rocambolesque et improbable.
Pas le meilleur roman de l’auteur pour moi.
L’image que je retiendrai :
Celle du nouveau corps minéral du personnage principal.
برای من کتاب سخت خوانی بود و خیلی باب میلم نبود شاید به این دلیل که انتظاری که از رمان داشتم، برآورده نکرد و بیشتر از این که رمان باشد و داستانی ، یک نوشته ی فلسفی سیاسی بود در زمان آینده . به نظر من بعد داستانی آن خیلی کم بود . در بعضی از قسمت های تخیلی کتاب شباهت های نزدیکی به فیلم ۱۰۰ داشت البته نه به طور یکسان اما در حوزه ی هوش مصنوعی و همینطور انقراض انسان و غیرقابل زیست شدن کره ی زمین برای موجودات زنده ایده ی مشابهی داشتند . برای من خیلی زمان برد تا بخونم ش چون با اکراه و به اجبار میخوندم . مباحث فلسفی ش جالب بود و باعث شد بهشون فکر کنم اما برای من متواری از فلسفه و سیاست ، کتاب خوبی نبود که بخوام به دیگران معرفی یا پیشنهاد کنم . و در چند صفحه ی پایانی که شوکه کننده بود ، چرا که میفهمی کل موضوعی که ی کتاب راجع بهش خواندی فقط یک کلاهبردا ی و بازی با افکار بود برای رسیدن به هدفی والا و زیست محیطی .
Ce roman d’anticipation / fiction nous emmène vers un monde gouverné par les algorithmes laissant de côté l’argent, la richesse, la religion...même s’il invente une nouvelle religion sous forme de pratiques qui permettraient une résurrection post-mortem Dans cette fiction, l’auteur anticipe la dominance des Gafas dont Google deviendrait le porte drapeau...et il termine son roman en queue de poisson où il envoie ses héros à une mort presque certaine dans l’espace en vue de sauver le monde...
Une déception liée à : une intrigue qui finit par être grossière ; des passages redondants ; et une fin qui laisse croire que l’auteur a cédé à l’impatience qu’il critique en bâclant les 40 dernières pages.
Le tout décrédibilise la morale in fine — pourtant susceptible de nous prémunir de la tentation totalitaire de la numérisation de l’existence.
Mon coup de coeur 2019 ! Un subtil mélange d'anticipation, de critique de notre société actuelle, d'inaction face à la cause écologique, le tout menant indubitablement à la fin de ce monde tel que nous le connaissons... Et à la lecture, nous nous posons les questions "Allons nous vers cette société? Sommes nous déjà sur cette pente?"
اگر از این کتاب انتظار یه داستان خیلی خوب رو داشته باشیم به احتمال زیاد نا امیدمون می کنه اکثر متن کتاب به تحلیل های نویسنده و آینده نگریش برمیگرده که برای من خیلی جالب بود اگر همین الان اخبار مربوط به تکنولوژی رو دنبال کنیم پی میبریم که مطالب کتاب زیادم فانتزی و دور از واقعیت نیست پایان بندی کتاب رو هم دوست نداشتم :/
Rien de très futuriste ou visionnaire; on y croit jamais vraiment, c’est un peu naïf et ça n’explore pas en profondeur en quoi ces nouvelles technologies vont changer la société ni comment on arrivera là. Tout arrive un peu par hasard.
Une idée originale et interessante mais beaucoup trop de clichés et une fin précipitée et sans interêt, l'épilogue n'aidant abosulment pas à la comprhésension du récit. Ces deux derniers "chapitres" ruinent cette œuvre.
Je devais le lire pour le lycée, j’ai eu beaucoup de mal à accrocher à l’histoire parce que le style d’écriture est compliqué, mais mes amis m’ont raconté le livre et l’histoire est plutôt pas mal (je ne l’ai pas fini).
On m’a prêté ce livre que j’ai commencé par lire par curiosité. J’ai été envoûtée par le livre. Scénario frôlant le réalisme. L’histoire aurait pu encore aller un peu plus loin.