Bien écrit, un peu intriguant même si un peu prévisible. Aspects intéressants d'impressionisme, même s'ils sont un peu déconnectés entre le premier chapitre du roman, et le reste. Le livre donne un peu l'impression que l'auteur a écrit le premier chapitre dans une poussée d'inspiration et n'était pas sûr où aller après ça. Cela dit, c'est un très bon livre qui a comme avantage aussi d'être très bref ; il est impossible de s'y ennuyer car on a fini de le lire avant que ce soit une considération. Les relations entre les personnages sont intéressante - quoi que c'est évident puisque c'est au coeur de l'histoire.
Exactement le prototype du livre québécois que l'on doit se farcir au cégep. Plat. Long. Propret. Malgré la scène d'ouverture entre Blandelle et Armande, le spectre de "La vie devant soi" survole ce texte pourtant signé Jacques Savoie.
Vraiment, ne perdez pas votre temps et allez voir l'original de Romain Gary / Émile Ajar. Sinon, passez votre chemin.
Note positive: la finale, adorable comme tout, peut arracher au lecteur un léger sourire. À mi-chemin entre la consternation d'une trame narrative parfumée à l'eau de rose et le soulagement de se dire qu'aussitôt terminé, ce livre n'aura plus à occuper aucun recoin de notre esprit.