« Lorsque nous avons emménagé impasse des Colibris, nous avions vingt ans, ça sentait la peinture fraîche et les projets, nous nous prêtions main-forte entre voisins en traversant les jardins non clôturés. Soixante-trois ans plus tard, les haies ont poussé, nos souvenirs sont accrochés aux murs et nous ne nous adressons la parole qu’en cas de nécessité absolue. Nous ne sommes plus que six : Anatole, Joséphine, Marius, Rosalie, Gustave et moi, Marceline. Quand le maire annonce qu’il va raser l’impasse – nos maisons, nos mémoires, nos vies –, nous oublions le passé pour nous allier et nous battre. Tous les coups sont permis : nous n’avons plus rien à perdre, et c’est plus excitant qu’une sieste devant Motus. » À travers le récit de leur combat et une plongée dans ses souvenirs, Marceline raconte une magnifique histoire d’amour, les secrets de toute une famille et la force des liens qui tissent une amitié.
Je suis née le en 1977 près de Bordeaux, où je vis toujours.
J’ai commencé à dévorer les livres dès que j’ai su lire. La Bibliothèque rose, la Bibliothèque verte, puis de nombreux romans qui me faisaient vivre mille et une vies.
J’avais huit ans quand j’ai écrit mon premier roman sur un cahier de brouillon vert au dos duquel figuraient des tables de multiplication. Il parlait d’amour, de mer et d’un soleil qui mettait trente pages à se coucher.
En sixième, je répondais « Écrire des livres » à la question « Que voulez-vous faire plus tard ? » sur les fiches que l’on remplissait en début d’année. Pas à chaque fois, parce qu’il m’est aussi arrivé de vouloir être styliste. Ça n’a pas duré longtemps : tout le monde voit une voiture quand je dessine une chaussure.
Au lycée, j’ai gagné un concours de nouvelles. Ma prof de français m’a encouragée à poursuivre mon rêve de devenir écrivain. Je l’ai écoutée, jusqu’à ce que la vie active le fasse passer au second plan. Ce n’était pas réaliste, je ne connaissais personne dans le milieu de l’édition, je ne savais pas comment m’y prendre et je n’étais pas sûre d’être à la hauteur. Alors j’écrivais des histoires sur des carnets, des poèmes pour les anniversaires de mes proches, la liste des courses. Jusqu’au 23 mars 2009, date à laquelle j’ai créé un blog.
Jusque là, mes histoires n’étaient lues que par mes proches, qui les trouvaient très belles, mais qui trouvent également que je cuisine bien. Là, j’étais confrontée à des lecteurs objectifs, qui venaient chaque jour lire mes billets d’humeur et d’humour.
Ce sont eux qui ont rallumé l’étincelle. Ils m’ont poussée à écrire sur plus long format, ils m’ont encouragée à y croire. Ce sont eux qui m’ont poussée à participer au concours de nouvelles « E-crire Au féminin », dont j’ai été lauréate avec la nouvelle « La peinture sur la bouche« . C’est une de mes lectrices qui, un jour, m’a envoyé un lien pour participer à un concours organisé par une maison d’édition. Il me restait quelques semaines pour écrire un roman. Si je gagnais, il serait publié.
C’est ainsi qu’est né « Le premier jour du reste de ma vie ».
Mon manuscrit est arrivé en finale mais c’est un autre qui a gagné, je l’ai donc rangé dans un dossier de mon ordinateur et j’ai mis un mouchoir sur mon rêve. Un jour, une amie qui n’avait plus rien à lire m’a demandé si je pouvais le lui envoyer. Elle l’a tellement aimé qu’elle m’a harcelée pour que je l’envoie à un éditeur. Je ris quand je relis ses messages en lettres majuscules, me promettant les pires sévices si je ne m’exécute pas. Persuadée que c’était peine perdue, je n’ai pas voulu perdre de temps à l’imprimer, le relier et l’envoyer par courrier. J’ai cherché des éditeurs qui acceptaient les manuscrits par mail, j’en ai trouvé un seul, je le lui ai envoyé. Deux jours plus tard, il m’appelait.
Mon premier roman, « Le premier jour du reste de ma vie », est paru en janvier 2015 chez City et en mai 2016 chez Le livre de poche. Mon deuxième roman, « Tu comprendras quand tu seras plus grande », est sorti en mai 2016 chez Fayard et en mai 2017 chez Le livre de poche. Il est traduit en plusieurs langues et une adaptation cinématographique est en cours. Mon troisième roman, « Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie », est paru en mai 2017 chez Fayard. Il est sélectionné pour le Prix maisons de la presse.
Depuis toute petite, j’étais persuadée que voir son nom sur la couverture d’un roman devait être fabuleux. Ça l’est, mais ce n’est pas le plus fort. Le plus fort, ce sont les étoiles dans les yeux de mes proches, et les échanges avec vous, lecteurs. Vos messages, vos regards, votre bienveillance rend cette aventure tellement plus belle…
Merci pour tout cela. J’espère que notre chemin commun sera long !
Ce matin après mon petit déjeuner, je n'avais qu'une hâte, savoir si mon libraire avait bien reçu ce cinquième roman de Virginie Grimaldi. Après un coup de fil pour m'en assurer, j'ai sauté dans ma voiture pour aller à "L'île aux trésors " acheter ce roman qui je n'en doutais pas, serait un trésor. Rentrée chez moi , j'ai déposé le livre sur ma table basse , prête à le dévorer. J'ai vaqué à mes différentes activités en gardant toujours un œil sur le roman , dont la couverture jaune me donnait une impression de soleil, alors que les nuages assombrissaient le ciel . J'ai retardé le plus possible le moment de le prendre en main . J'ai cuisiné, déjeuné, me suis bidonnée devant le replay de Burger Quiz, ai regardé un téléfilm auquel je n'ai pas accroché, tout, pour décaler l'instant de commencer ma lecture . J'ai même songé un instant à finir d'abord le roman que j'étais en train de lire . Parce que commencer la lecture de ce nouveau roman , cela voulait dire aussi la terminer, et sans doute regretter que le roman s'achève. Me voilà 3h00 pile poil après avoir lu la citation d'Aznavour en exergue du livre , à sécher mes larmes et à regretter déjà, que ce bref moment passé avec Marceline , Anatole et les autres ne soit déjà plus qu'un souvenir qui dansera dans ma tête et dans mon coeur . Merci Virginie pour cette danse , pour ces rires , pour ces larmes , pour cette joie que tu me procure chaque fois que je te lis . Merci pour ces mots : " Vis, danse, ris, aime,cours, découvre, vibre, profite.Ne perds jamais de vue l'essentiel : l'histoire a vraiment une fin. Ne perds pas de temps. C'est maintenant. Et cela vaut le coup. "
J'ai bien aimé... mais sans plus. Certes, les personnages sont touchants, l'histoire est belle, ça se dévore, mais j'ai préféré d'autres romans de l'autrice. J'ai la malédiction de tout voir venir. Tout!
4.5 ⭐️ nouveau coup de cœur pour cette auteure dont j’apprécie particulièrement la plume. ce roman met en scène de belles personnes âgées comme on n’en retrouve que trop peu dans les romans, c’est leur vie, c’est leur grande et surprenante vie. et c’est magnifiquement bien raconté. à lire si vous avez envie de douceur ou si vous n’avez pas encore mis la main sur ce roman de Virginie Grimaldi.
J'ai adoré comme tous les romans de Virginie Grimaldi. Elle arrive à trouver le parfait équilibre entre humour, drames, sensibilité et j'en passe. Ça reflète bien la vie en d'autres mots. J'ai eu l'impression de voir Huguette et Raymond de Scènes de ménage (ça vous donne déjà un peu le ton 😏😂)
Cute, inoffensive... Hallmark-movie-ish. I feel like Virginie Grimaldi is this decade's Cecelia Ahern. I would have loved her books (or, at least, this one, I have not read others) in my 20s. Now, I found it pleasant, heartwarming, but a bit too sweet for my taste.
The book explores the power of community as it revolves around an elderly couple, Marceline and Anatole, and their friends from a small French neighborhood, all of whom are being forced out of their homes by a city hall development project that plans to tear down their houses to build a school and parking lot. While the plot is predictable from the start, unless one believes in fairytales (I am marking realism as a plus here), it was emotional to follow this group's fight against "the establishment". The elderly residents, led by Marceline, fight back against the project, but their struggle is more than just a battle against demolition - it's about preserving their past, their shared experiences and the sense of identity tied to the neighborhood they've lived in for more than 40 years.
At its core, the novel is one about the sense of belonging and attachment to places and memories. With each chapter, Grimaldi, mostly through the eyes of Marceline, reveals fragments of the characters' lives, filled with moments of joy, sorrow and love. There was a point where I had the feeling that the book veered towards soap-opera - the repetitiveness of the drama in Marceline and Anatole's lives, that led, time and time again, to their estrangement from their daughter, got tiring after a while. Due to this, I had a hard time to deeply connect with most characters.
Grimaldi did what Backman failed - made an elderly, grumpy character endearing to me. Marceline made me laugh from time to time (the others not so much, I found some of them ridiculous stereotypes). She was the most believable and relatable, and I loved her when she started to find her own voice and stand up to her controlling, old-fashioned husband. Maybe because I would have wanted my grandmother to do the same, but unfortunately she didn't.
Grimaldi's writing is very tender and sometimes humorous. However, the short chapters and the quick alternation between past and present took me out of the story multiple times. For such a short book, she tried to cram in every life experience these people had, but left little time to actually develop these experiences. Maybe because of this, we are rather told, not shown how what characters are like; she didn't really allow them time to grow.
It's a short and sweet novel that would make for a nice chick-flick. I think I'd watch it in a lazy afternoon. The book itself was a quick read (one afternoon was enough for it) and it has an uplifting quality by underlining the importance of solidarity and community and the need to cherish the small moments in life. It also reminded me about my own grandparents and that is always lovely.
O lectură ca un extract intens de sentimente, care te face să conștientizezi mai mult ca niciodată trecerea timpului, dar, cu atât mai mult te îndeamnă să prețuiești viața, prezentul și pe cei care o fac să strălucească pentru tine, cei care te ajută să simți savoarea de a fi viu, în pofida anilor care se scurg inevitabil… Formidabil de real, șarmant și presărat cu umor este stilul de scriere al lui Virginie Grimaldi! ♡
Dar să știți că iubirea nu-i niciodată ridicolă. Ridicol e să nu îndrăznești să-i dai toată strălucirea pe care o merită.
Dacă am învățat ceva în viață, este faptul că a face plăcere celor pe care îi iubești este un lucru ce nu trebuie amânat.
Privim altfel lucrurile pe care știm că nu le vom mai putea privi curând.
Trăiește, dansează, râde, iubește, aleargă, descoperă, vibrează, profită. Nu pierde niciodată din vedere esențialul: povestea are, într-adevăr, un sfârșit. Nu-ți pierde timpul. Trăiește-o acum. Merită să o faci.
Nu mă mai plictisesc. Aș vrea să prelungesc orele, să înmulțesc minutele. Aș vrea să nu inchid niciodată ochii ca să nu pierd nimic.
Nefericirea Joséphinei scoate în evidență propria mea fericire.
gândul de a mă despărți de obiectele care ne îmbogățesc viața cotidiană îmi frânge inima. Toate sunt legate de un moment, de o persoană, de o epocă. Îți dă siguranță să trăiești printre amintirile tale.
Viața ar avea aceiași valoare dacă ar fi veșnică? […] am înțeles că viața n-ar fi atât de prețioasă dacă ar fi veșnică. Fără această clepsidră într-un locușor din capul nostru, cu siguranță că n-am mai încerca să profităm de fiecare clipă, să creăm momente frumoase, să apreciem ce ne oferă existența.
Așteptarea este, fără îndoială, lucrul cel mai insuportabil. Când speranța se luptă cu angoasa, când nu ști care va învinge. Așteptăm toată viața. Așteptăm un copil, așteptăm așteptarea de a avea un copil, așteptăm un rezultat, așteptăm un diagnostic, așteptăm ca asta să treacă, așteptăm ca asta să se oprească, așteptăm ca asta să meargă, îi așteptăm pe ceilalți, așteptăm fericirea, așteptăm sfârșitul.
Anatole nu este un făt-frumos, dar a venit să mă salveze. Nu știu cum aș fi trecut prin această viață fără el. Am evoluat împreună. Eu m-am împlinit, el s-a îmblânzit. Eu mi-am deschis colivia, iar el m-a privit zburând. Am distrus împreună costumele în care fusesem încorsetați în copilărie. Eu am refuzat să fiu închisă în rolul atribuit femeilor. El a acceptat să iasă din tiparul atribuit bărbaților.
Nu te voi minți: ceea ce nu ne ucide nu ne face obligatoriu mai puternici. Anumite răni rămân deschise, vei fi uneori obligată să le ascunzi sub o carapace sau după o pădure de țepi. Dar am mai prețui fericirea dacă am întâlni-o mereu?
Oferă-ți toleranța pe care o oferi celorlalți. Acest corp pe care îl detești este cel mai frumos cadou pe care l-ai primit la naștere. El îți oferă libertate.
În fața acestei spectacol mai frumos decât o zi cu soare, un val de fericire intensă, aproape dureroasă, se revarsă în mine, luând cu sine temerile, ranchiunele, regretele. Acolo, în ferma din Morgat, înconjurată de familia mea, sunt pe deplin, total, formidabil de fericită.
O poveste profundă, care mi-a plăcut enorm de mult. De fapt avem două planuri: primul plan, prietenii, octogenari, de pe strada Intrarea Colibri care se luptă pentru păstrarea caselor, a amintirilor lor în defavoarea construirii unei școli.
Al doilea plan: viața de familie, iubirea, mai bine zis povestea de viață a Marcelinei și a lui Anatole. O poveste de iubire adevărată, cu urcușuri și coborâșuri, dar care a rezistat vreme de 50 de ani. O iubire care a dus la un sacrificiu suprem.
Mi-a plăcut enorm de mult această carte, o recomand din suflet! O carte care-ți transmite empatie, tristețe, fericire, speranță, ideea de a lupta pentru amintirile tale.
Câteva pasaje din carte: “Nu casele noastre vor fi zdrobite, ci amintirile noastre. Viețile noastre. Promisiunile, durerile, nopțile noastre de dragoste, râsetele copiilor noștri …”
“Dacă cineva îmi va citi vreodată caietele, mă va taxa fără îndoială drept o sentimentală, pe bună dreptate. Dar să știți că iubirea nu-i niciodată ridicolă. Ridicol e să nu îndrăznești să-i dai toată strălucirea pe care o merită.”
“Am crescut cu certitudinea că fericirea este suspectă, că este anticamera nefericirii.”
“Am învățat că trebuie să fiu mereu în gardă, căci răul așteaptă, ascuns, să meargă totul bine ca să ne ia pe nepregătite. Întotdeauna o parte din mine nu se poate împiedica să se pregătească pentru ce-i mai rău, ca și cum asta ar putea atenua impactul nenorocirii când ar izbucni în viața mea. Dar, de-a lungul anilor și al deceniilor, gândirea mea s-a nuanțat. Am aflat că uneori, fericirea este anticamera fericirii. Am aflat, mai ales, că inversul e adevărat: binele așteaptă, ascuns, ca totul să meargă rău ca să ne ia prin surprindere.”
“Căminul meu suntem noi doi.”
“Așteptăm toată viața. Așteptăm un copil, așteptăm așteptarea de a avea un copil, așteptăm un rezultat, așteptăm un diagnostic, așteptăm ca asta să treacă, așteptăm ca asta să se oprească, așteptăm ca asta să meargă, îi așteptăm pe ceilalți, așteptăm fericirea, așteptăm sfârșitul.”
“Până la urmă viața este ca un dans. Intrăm în scenă, învățăm pașii, ne lăsăm duși de muzică, numărăm timpii și facem reverență.”
“Nu trebuie să plângi pentru ceea ce nu va mai fi, ci să iubești ceea ce a fost.”
J'ai direct accroché à l'humour pince-sans-rire de Marceline, et elle m'a directement intriguée. Comment une jeune fille peu sûre d'elle et "malléable" (son mari achète quand même une maison sans qu'elle l'ai vue) est devenue cette vieille dame en apparence aigrie et au cœur de pierre ? L'histoire de tous les habitants de cette petite impasse est dévoilée au fil de la lecture, entre scènes qui font (sou)rire ou pleurer, on passe par toutes les émotions. J'ai été très émue par Anatole et son amour pour sa femme et plutôt déçue par Corinne... avant de me remettre en question
Marceline et Anatole vous feront danser, rire et pleurer. Les octogeniaux aussi. Encore un magnifique roman signé Virginie Grimaldi, auteure de talent, magicienne des mots. Elle signe ici une fois de plus ce qui fait que je l’aime autant un roman sur des gens ordinaires, avec des failles et des faiblesses, leurs différences en font la richesse et la beauté du roman. Des sujets forts, de l’emotion, du rire, de l’humour sarcastique...qu’ils vont me manquer les habitants de L’impasse des Colibris Chronique à venir sur le blog
c’est horrible de mettre cette note alors que j’adore l’autrice et littéralement tous ses bouquins mais celui-là j’ai pas accroché. après on est en période de bac, donc je l’ai pas du tout dévoré comme les autres mais quand même..
les 20 derniers % étaient vraiment bien, émouvants, je finis sur une note positive mais sinon jme suis fait royalement chier
j’ai pas trouvé les persos attachants (à part Rosalie), c’était lent et un peu sans intérêt l’intrigue pour moi
le point positif de cette histoire : l’humour. premier degré j’ai vraiment ri à certains moments
au final, c’est pas une histoire qui a su me transporter, c’est une déception 😕
"J'ai froissé la lettre, je l'ai jetée à la poubelle et je suis allée dans ma chambre pleurer toutes les larmes de mon corps, puis enfiler un cadenas sur mon coeur, pour que plus jamais personne n'y accède."
J'ai bien aimé ce roman de Virginie Grimaldi, c'est un de mes préférés jusqu'à maintenant je crois. Mais j'avoue que je suis tout de même encore loin de l'engouement général la concernant...
Ce livre était d’une telle douceur✨ « Seulement, sachez que l’amour n’est jamais ridicule. Ce qui l’est, c’est de ne pas oser lui donner l’éclat qu’il mérite. »
Un coup de coeur. Une pépite. J’étais en fameuse « panne » de lecture, ce livre m’a remise d’aplomb. Les rires, les larmes, les émotions. Les romans de Virginie Grimaldi sont toujours géniaux, je m’imprègne toujours de l’univers et surtout, j’en ressors toujours grandie. J’ai adoré ce roman ❤️
Ça fait vingt minutes que j’ai fini de le lire, pourtant les larmes sur mes joues sont encore chaudes. Ce moment passé avec Marceline était trop court. La vieillesse est l’une des choses qui m’effraie le plus, autant qu’elle m’émeut. J’avais besoin de ce livre, j’avais besoin de ces personnages, j’avais besoin de la plume de Virginie Grimaldi. J’essuie mes larmes et je dépose ce roman sur mon étagère, avec un baume au coeur que je n’oublierai pas.
Ce livre m’a complètement bouleversée. Il traite d’un sujet qui prend énormément de place dans ma vie, que j’ai parfois du mal à gérer : « Le temps qui passe ».
Ce livre m’a à la fois brisé le cœur, comme il l’a réparée. Je n’ai jamais autant pleurer en lisant un roman, peut-être parce qu’il fait écho à beaucoup de mes pensées.
Je vais avoir besoin de temps pour me remettre de ces émotions.
Virginie Grimaldi, merci 💛
« Chère Marceline de vingt ans,
Tu viens de descendre du bus qui te mène vers ton avenir. À tes côtés, Anatole, que tu connais à peine, porte les deux valises qui renferment votre vie. Tu aimerais pouvoir faire un tour dans le futur pour cesser de t'inquiéter. Tu le caches bien, personne ne sait à quel point tu es anxieuse, mais je n'ai pas oublié. Tu vas être heureuse, Marceline. Tu vas avoir une belle vie, faite de petits bonheurs simples et de quelques malheurs que tu accepteras de surmonter. Tu ne t'es jamais sentie aimée. Ton père était violene. ta mère passive, tu as granai sans amour, croyant que c'était ta destinée. Ce n'est pas ta destinée. Tu vas être aimée, profondément, entièrement. Tu ne seras plus jamais seule. Tu n'auras qu'à tendre l'oreille pour entendre le cœur de celui qui ne lâchera jamais ta main. Tu vas l'aimer de la même manière. Pour ce qu'il est, pour ce que vous êtes ensemble. A l'instant où je t'écris, j'ai quatre-vingt-trois ans, et il ne s'est pas passé une journée sans que je mesure ma chance d'avoir rencontré Anatole. Oh, bien sûr, nous ne sommes pas dans un conte de fées. Il t'arrivera de tout remettre en question, de penser que c'est mieux ailleurs, même d'élaborer des scénarios pour faire disparaître le corps de ton époux, mais tu finiras par te demander comment tu as pu envisager de vivre sans lui. Tu auras une petite fille qui te comblera de joie, tu passeras des heures à regarder son petit ventre se soulever quand elle dort, à lui tricoter pulls et robes (par-fois laids), à écouter sa voix aiguë te dire que tu es la meilleure des mamans, et tu y croiras. Gave-toi d'elle, les pessimistes qui ne cessent de te répéter que ça passe vite ont raison. Néanmoins, ne te roule pas dans la nostalgie : son départ du nid ne sonnera pas la fin de ton existence.
Je ne veux pas tout dévoiler, les surprises sont le sel de la vie, mais, tout au long du chemin, tu rencontreras des personnes merveilleuses, tu t'en rendras parfois compte plus tard, mais elles seront là, autour de toi. Évidemment, tu connaîtras des épreuves, dont tu penseras ne jamais pouvoir te relever. Il te faudra parfois du temps pour sortir du gouffre, mais tu y parviendras. Tu es forte, Marceline, bien plus que tu ne le crois. Je ne vais pas te mentir: ce qui ne nous tue pas ne nous rend pas forcément plus fort. Certaines blessures laissent des plaies béantes, tu seras quelquefois obligée d'enfiler une carapace ou de te cacher sous une forêt de piquants. Mais le bonheur se remarquerait-il si on le croisait tous les jours ? Une dernière chose: tu es belle. Ne sois pas si dure envers toi. Offre-toi la tolérance que tu offres aux autres. Ce corps que tu détestes est ton plus beau cadeau de naissance. Il t'a offert la liberté. Un jour, tu comprendras que la beauté ne se mesure pas. Elle n'a pas les sourcils épilés ou la bouche rouge sang, elle ne porte pas de talons ou de cheveux crantés, elle ne suit pas les modes, elle ne se maquille pas. Elle ne se voit pas dans un miroir. Vis, danse, ris, aime, cours, découvre, vibre, profite. Ne perds jamais de vue l'essentiel: l'histoire a vraiment une fin. Ne perds pas de temps. C'est maintenant. Et cela vaut le coup. Prends bien soin de toi. Marceline de quatre-vingt-trois ans. »
A tiny neighborhood is to be destroyed. Some families and some single persons are in danger of losing their homes but mostly their memories of the place they have been living their lives for the last 60 years.
With a funny background, as all of the neighbors need to accept the maior’s orders, but not without fighting and while this fight is going on, every neighbor finds peace and descovers what they need in order to be happy, Marceline remembers her life before arriving to the neighborhood, from being a shy, just married woman, that has been living with her mother in law, to a new begining into a modest house only with her husband. Marceline and Anatole were meant to be together for 63 years, and the main character of the book remembers what losing a child means, what having a child means, how it feels when your child leaves home and what a grandmother feels to have a grandson. Her memories contain her neighbors memories, too, showing what living with others around means. All of this with Anatole always by her side.
Through Marceline’s memories, the most beautiful one and the changing point in her relationship to Anatole is dance part, the one activity her lover didn’t accept in the begining, but ended up dancing and even competing together.
There are no words to describe how much this book has touched my soul. I found Marceline and Anatole’s relationship so strong and pure and they had such a transformation I admire. Their complicated relationship to their daughter, the love they had for their grandson, how they managed to forgive was amazingly described. As we are used to, there are so many turning points into Grimaldi’s books and she gives many points of views but only after the saddness hits and you think you might know what really happened, but of course, you don’t. I adored the funny moments the neighbors had and their journeys of life, as well. Illness made Marceline, a strong and grumpy person, to be vulnerable and to set her soul free by telling the truth about her feelings. I wish more people would read this book, because it’s full of emotions.
encore une fois c’est un sans faute!! je ne suis plus étonnée d’autant aimer les romans de grimaldi, je ne pense décidément pas qu’elle puisse me décevoir j’ai été beaucoup touchée par l’histoire de ce livre. elle traite de sujets vraiment intéressants, de l’invisibilisation des personnes âgées à la prise d’indépendance de la femme ou encore au pouvoir d’internet et de la presse ainsi que de la collectivité. le petit groupe des octogéniaux m’a touché en plein cœur et j’ai adoré suivre leurs aventures et leurs combats
“j’ai trente-quatre ans et, pour la première fois de ma vie, je vais décider pour moi-même”
j’ai surtout aimé, par le biais des flashbacks mais aussi du récit au présent, découvrir le vrai amour entre anatole et marceline. un amour loin d’être facile, tout en étant complètement évident ♡
“seulement, sachez que l’amour n’est jamais ridicule. ce qui l’est, c’est de ne pas oser lui donner l’éclat qu’il mérite”
Elle est vraiment la meilleure quand il s'agit d'écrire sur la vieillesse et Quand nos souvenirs viendront danser m'a fait passer par toute une palette de sentiments : nostalgie, amusement, émotion (beaucoup d'émotion), tristesse, mélancolie... ne prenez pas peur, le livre est léger et souvent très drôle mais à la fois, il a remué plein de choses en moi.
La Bretagne, la danse, le rap des Octogéniaux (ce nom ne cesse de m'amuser), tout est parfait dans ce roman que l'appellation "feel-good" enfermerait un peu, car Quand nos souvenirs viendront danser est plus que cela. Mention spéciale à la téléréalité "les Parisiens" et à ses prénoms... créatifs, dirons-nous.
Mon seul bémol concerne l'épilogue vingt ans après qui, selon moi, n'apporte strictement rien, mais étant donné qu'il dure à peine 3 pages, ce n'est pas bien grave.
Je me suis attachée rapidement aux nombreux personnages de ce roman; toutes des personnes âgées sur le point de voir leurs souvenirs s’envoler. C’est une histoire touchante, drôle et tendre à la fois. L’éternelle nostalgique en moi a été touchée. Une fois de plus, Grimaldi m’a charmée.
Ce n’est un coup de cœur, mais plutôt un livre qui fait du bien et qui rappelle ce qui compte vraiment.
je deviens prévisible avec cette auteure... c’est toujours une lecture sympathique, drôle, quelques trucs sont trop gros, je vois la fin qui approche, il me reste une trentaine de pages et plouf! j’ouvre les vannes. je sanglote ma vie en me disant d’en revenir que c’est pas le meilleur livre du monde mais rien à faire. j’ai pas détesté pis je suis spm. 3,5⭐️