Dans une cité d’Alger, au début des années 90, l’eau est distribuée deux fois par semaine, de trois heures à six heures du matin. Pendant ce temps où l’eau s’écoule, où la vie reprend, Zakaria, célèbre journaliste, observe de son balcon les faits et les gestes de ses concitoyens et les consigne sur des fiches. Il aimerait s’en servir pour composer le grand roman de sa vie et renouer avec ses rêves de jeunesse, du temps où il n’était pas enchaîné par le système. Car Zakaria traverse une crise de conscience. Depuis les évènements d’octobre 1988, il a rejoint le mouvement de contestation mais se trouve pris en étau : d’un côté un ancien régime qu’il faut dynamiter, de l’autre les extrémistes islamistes qui traquent les femmes, les intellectuels, et tous ceux qui refusent de se plier à leur vision du monde. Afin d’échapper à la mort, il se terre chez lui le jour et ne quitte son poste d’observation qu’à la tombée du soir pour nous conter les histoires les plus abracadabrantes qui pullulent dans un pays en proie à la peur.
Moh-Saïd Fellag is an Algerian comedian, writer, humorist and actor. In 1958, at the height of the Algerian war of independence, his father took him and his younger brother, for their safety, to stay with an aunt in Beni-Messous (then a very small village near Algiers) where they went to primary school. He did his secondary studies in Tizi-Ouzou (Ecole Jeanmaire and CEG.) He entered the School of Dramatic Arts of Algiers in 1968 and stayed there for four years performing in several theatres throughout Algeria.
j'ai adoré! Le style Fellag, on croirait l'entendre vous lire ce roman :D Ce livre renferme une panoplie de sentiments que lecteur verra défiler au fur et à mesure que les paragraphes s'enrichissent en évenements.. du fameux problème de distribution de l'eau qu'a connu le pays à la decenie noire et l'état d'alerte générale dans lequel vivaient les Algériens, l'auteur décrit la vie de Mr. Zakaria, ex-journaliste menacé de mort et de ses voisins dans une cité algérienne parmis tant d'autres...
L'amorce: un ministre algérien craint pour sa vie et se referme lentement sur lui-même avant de s'intéresser quelque peu à ses voisins. Chronique d'une société tourmentée, galerie de personnages tous plus farfelus les uns que les autres, coexistence hypocrite d'une paranoïa étrange et du libéralisme le plus alcoolisé qui soit : ça aurait pu faire une jolie tambouille, sauf que en fait ça ne prend pas. Ce n'est pas inintéressant, c'est un peu drôle de ci de là, mais j'ai vraiment eu du mal à rentrer dans l'histoire et à comprendre l'atmosphère particulière de ce livre. Je me demandais parfois sur certains passages si c'était de l'humour, de l'ironie ou du macabre le plus total, sans jamais vraiment pouvoir choisir entre ces trois options - mauvais signe...
Encore! Le grand humouriste qui m'a accompagné durant mon enfance! je me trouve entre ses livres. Le grand monsieur de toujours Mohamed Fellag, l'exploseur! qui nous a toujours éclaté de RIRE. comme d'habitude il discute d'une manière moqueuse des sujets comme les islamistes, la relation homme-femme "Perturbée", le pouvoir, la politique, l'héritage.. et la vie quotidienne des algériens (le peuple mécanicien) etc etc pendant les années 90's. malheureusement ses livres ne sont pas valable dans ma région et même sur Inernet je trouve pas la version complète, on manque toujours de quelque chose! mais bon! mieux que rien. Merci a vous Grand monsieur.
Immersion à la pot bouille dans une cité de banlieue algérienne sous le terrorisme au rythme des coupures d'eau courantes. Le style Fellag est brillant d'humour noir, l'ensemble de personnages décrits, si ce n'est stalkés par Zacharia, est très bien amené, très juste entre la détresse et l'ironie.