Cybèle, 15 ans, a les cheveux roux et la peau translucide. Longtemps elle s’est crue transparente. Jusqu’au jour où quelqu’un finit par la remarquer, mais pas pour les bonnes raisons : alors que son école est sélectionnée pour participer à une émission de téléréalité, Cybèle se voit reléguée au fond de la classe, car son physique ne semble pas assez avantageux pour passer à la télévision. C’est dans cet espace hors champ réservé aux marginaux qu’elle fera la connaissance de l’imposante Marie-Jeanne et du mystérieux Maxime. Auprès d’eux, sa confiance se refera une beauté et elle réalisera qu’elle a, elle aussi, l’éclat nécessaire pour briller sous les projecteurs. Elle devra toutefois faire bien attention, car à trop s’exposer il y a des risques de brûlures…
Enfant, Simon Boulerice chantait dans la cage d’escalier, parce que sa voix y résonnait beaucoup. Il croyait chanter aussi bien que Whitney Houston. Mais ce n’était pas le cas. Depuis que sa voix a mué, Simon se plait à danser, à écrire et à jouer. Jouer surtout, oui. Parce qu’il aime beaucoup rire.
Il sort peu de chez lui. Il le reconnaît : il est un casanier qui sort un soir sur deux au théâtre. Il boit encore son jus d’orange à même le goulot. On ne lui a rien appris. Néanmoins, il a étudié en littérature (Cégep de Saint-Laurent et UQAM), puis en interprétation théâtrale (Cégep de Lionel-Groulx, promotion 2007). Lors de sa formation, en plus de recevoir le prix de la création à la finale nationale de Cégeps en spectacle 2005 pour un solo de théâtre dansé, il a écrit et monté quelques pièces, dont La Condition triviale (prix de l’Égrégore 2005).
Sa création à teneur musicale, Qu’est-ce qui reste de Marie-Stella?, publiée chez Dramaturges Éditeurs, a récolté un vif succès à la Petite Licorne en septembre 2008 et 2009, de même qu’à Vue sur la relève 2009. Son spectacle solo Simon a toujours aimé danser, pour sa part, a remporté le prix de la création lors du Fringe 2007, le solo de l’année LGBT 2007, et a été présenté dans le cadre d’un Festival de théâtre au Tchad, en Afrique, ainsi qu’à Limoges en 2011. Dernièrement, Gloria on ice et Ce que Mariah Carey a fait de moi, deux de ses contes urbains, ont été applaudi à la Licorne et à Fred-Barry. La compagnie Abat-Jour Théâtre, compagnie qu’il a fondée avec des amis en 2005, a remporté le prix du public lors du dernier Gala des cochons d’or pour le spectacle Martine à la plage, qu’il a écrit et mis en scène au Bain St-Michel en septembre 2010.
En septembre 2009, il publiait Les Jérémiades, son premier roman, aux Éditions Sémaphore. Son premier recueil de poèmes, Saigner des dents, a reçu le Prix Piché de poésie 2009. Son second recueil, Nancy croit qu’on lui prépare une fête, est publié aux Poètes de brousse en octobre 2011. Quant à sa première pièce jeune public, Éric n’est pas beau, lue au Jamais lu 2009, elle a été montée par le Gros Mécano à l’automne 2010, et publiée à Paris à L’École des loisirs en novembre 2011. Il participe à un roman à quatre auteurs au cour de l’été et l’automne 2011, un projet intitulé Les Cicatrisés de Saint-Sauvignac, histoires de glissades d’eau. Il est en charge de la portion “Été”.
J’ai bien aimé cette petite lecture légère. Oui ça devenait un peu redondant, oui certains passages ont mal vieilli, mais j’ai trouvé ma lecture agréable et reposante.
J’avais beaucoup d’espoirs en entamant ce livre puisque j’adore généralement l’écriture de Simon Boulerice, mais j’ai été assez déçue... La longueur du roman n’est pas adaptée à l’intrigue et la gestion de ces 550 pages n’est pas optimale (plusieurs rappels inutiles de l’action, redondances, péripéties insuffisantes...), même l’écriture me semblait moins recherchée que d’habitude.
Cybèle, une adolescente qui se sent invisible aux yeux des autres, est exclue d’un projet de téléréalité tourné dans son école parce qu’elle n’est « pas assez belle ». Reléguée au fond de la classe avec d’autres jeunes jugés « moins beaux », elle y découvre l’amitié, la solidarité et reprend peu à peu confiance en elle. À travers ces liens, elle réalise que sa différence est une force et qu’elle peut briller à sa façon, loin des projecteurs.
En tout honnêteté, le concept de l’histoire est bon, mais j’ai trouvé ma lecture longue. Oui, c’est 3 livres en 1, par contre pour moi c’était redondant. J’ai trouvé cela linéaire et dépourvu de rebondissements.
Le concept était vraiment intéressant et j’ai apprécier le livre. C’est juste que par moment c’était long et pas intéressant donc j’arrêtais un peu de le lire (surtout dans la deuxième partie). En général, je crois que c’était une belle lecture qui dénonçait bien l’exclusion des différences dans la société, mais ce vraiment n’était pas ma préféré malheureusement.
Juste WoW! Amour, amitié, réseau sociaux, dépassement de soi, acceptation des différences, acceptation de soi, etc. Tout y est. L’évolution du et des personnages est impressionnante et touchante. J’ai adoré.
Une belle lecture avec quelques longueurs (la partie téléréalité est devenue redondante rapidement). Le récit est porteur d'un beau message sur les faux standards de la société; le personnage de Cybèle m'a d'ailleurs beaucoup rappelé ma propre adolescence, avec ses hauts et ses bas. Bref, une bonne lecture pour les ados qui se cherchent encore.
Au début, j'avais accroché au style, à l'humour et à l'idée. Mais bien vite, j'ai trouvé le récit répétitif et long. La saga "m'as-tu vu?", rendu au deuxième épisode était déjà d'une lourdeur énorme, alors la troisième, je l'ai trouvé inutile. Aussi, le roman est rempli de personnages et de clichés. Des dizaines et dizaines de références et phrases qui ont très mal vieillis. Pour un roman réédité en 2019, j'aurais espéré que certains éléments soient corrigés, mais non. On a encore des références aux années 2012-2013, soit l'année de sortie originale.
Malgré tout, les thèmes étaient bien présentés. J'ai appréciés plusieurs personnages, principalement Marie-Jeanne et Maxime.
Quand les effets de la téléréalité rencontrent l’adolescence. Une histoire en trois parties où la créativité, l’intégrité et les émotions des personnages sont mis à rude épreuve par les caméras de télévision.
Je suis mitigée. Autant ai-je aimé, comme d’habitude, la plume de l’auteur, l’évolution psychologique de sa protagoniste, autant ai-je trouvé que le roman était long, sans qu’il n’y ait pour autant de longueurs. C’est étrange en y pensant. Pourtant, j’ai trouvé cela un peu redondant.
Way too long! More than 500 pages for, I'm honest, not much. 200 pages would have done the trick after that, it gets repetitive. I usually like Simon Boulerice's books a lot but this one wasn't that at all :/
Il ne m'arrive pas souvent d'arrêter la lecture d'un roman, mais je l'ai fait pour celui-ci. Il y avait beaucoup de longueurs et de répétition, ce que je n'avais pas vu régulièrement dans les oeuvres de Simon Boulerice. J'adore cet auteur, mais cette fois, je suis déçue.
Les mots me manquent pour exprimer à quel point j’ai adoré ce livre. Un roman qui explique si bien comment le stress et l’école peuvent influencer nos vies d’ados. Je relirais ce livre au moins 5 fois! Très bien écrit et facile à lire. Merci Simon Boulerice d’avoir écrit ce chef-d’œuvre:)