Elisabeth a 20 ans quand elle rencontre à Paris Werner, lieutenant-poète et peintre allemand. Mais la Première Guerre Mondiale éclate... Des décennies après, Elisabeth adresse une lettre à Werner, en réponse à celle, pleine d’idéal, qu’il lui avait envoyée du front juste avant de mourir. Elle y décrit ce que sa vie est devenue après leur rencontre et comment les épreuves ont fait d’elle une femme plusieurs fois aimante et aimée, traversée par le désir, le miracle de la maternité, la mort et l’absence.
Un texte en réponse au texte de Pierre Cendors, Minuit en mon silence (Le Tripode, 2017).
Encore une fois l'écriture de Bérengere Fournit est riche en images et poésie. Malheureusement cette longue lettre ne m'a pas transporté colle je l'aurai souhaité. Je pense je que je n'ai pas été suffisamment sensible à toutes les sorties sur la maternité (sujet très éloigné de ma vie d'homme homosexuel ne souhaitant pas d'enfants)
Parfois j'ai eu l'impression de lire page Wikipédia d'une femme ecrite a la première personne, il me manquait une confrontation des points de vue, un vrai roman épistolaire ou plusieurs lettres se seraient répondues.
Je suis restée en dehors de l'histoire. Je crois que j'aurais préféré un roman épistolaire : davantage de variété au niveau des voix (le mari, le poète allemand, la narratrice, Gorki...).
J'aime beaucoup les livres de Bérengère Cournut. Celui-ci est court et retrace une histoire d'amour et de maternité dans l'Europe de l'entre deux guerres. Très beau texte.