Bien sûr, cela fait des décennies que la littérature nous annonce l’anéantissement de la race humaine, notre capacité à nous détruire ne se discutant plus. Beaucoup de livres pour un sujet aussi crucial, mais dans le lot peu de chefs-d’oeuvre... Quinzinzinzili, ce roman au titre improbable, est pourtant de ceux-là, ses rares lecteurs n’en démordent pas, qui s’étonnent toujours de son ironie visionnaire, de son pessimisme halluciné et de ses trouvailles géniales. Publié en 1935, il a été imaginé par Régis Messac (1893-1945), considéré comme l’un des précurseurs du genre, et nous entraîne après le cataclysme, à la suite du dernier des adultes, témoin stupéfait de la renaissance du genre humain : sous ses yeux désabusés, un groupe d’enfants réinvente une Humanité dont l’Histoire a disparu. Et Messac, qui sait que la Civilisation est mortelle, nous offre le spectacle d’une poignée de gosses en train de lui régler son compte... Stupéfiant, Quinzinzinzili renaît et devrait susciter l’admiration de ceux qui croient davantage aux vertus des Lettres qu’à celles de l’Homme.
Formidable précurseur, Régis Messac, né en 1893, fils d’instituteur, qui deviendra enseignant, il est le premier Français à s’être intéressé de près au « roman de détection » — appellation d’époque du polar — , en le portant sur les bancs de l’université avec une thèse qui fait date, « Le »Detective novel« et l’influence de la pensée scientifique », rédigée à son retour d’un long séjour en Amérique du Nord. Auteur prolifique sur une courte période, habile à manier l’anticipation et la chronique sociale, il s’était très tôt rebellé contre un système (on lui doit un pamphlet À bas le latin !) qui le marginalisera. Blessé à la guerre, il est un pacifiste convaincu. Il a une intense activité de critique (il écrit les premiers essais littéraires sur la S.F.), de traducteur et de romancier durant les années 30. Gagné par un pessimisme acide, il imagine des contre-utopies : Quinzinzinzili (1935), La Cité des Asphyxiés (1937) ou le posthume Valcrétin indiquent que rien de l’avenir « messacien » n’est souriant. Motivés par la provocation dont il espère qu’elle conduira à un soubresaut moral (« Où est le bonheur ? Dans l’accord avec son milieu. Si nous vivons parmi les Crétins, soyons crétins. »), ses récits présentent une vue panoramique de sociétés futures ou parallèles. Arrêté par les Allemands en 1943, déporté « Nacht und Nebel », il disparaît en Allemagne en 1945.
Régis Messac (1893–1945) was a French essayist, poet, translator and Résistance fighter. Died in early 1945, prisoner of Nazi Germany.
Formidable précurseur, Régis Messac, né en 1893, fils d’instituteur, qui deviendra enseignant, il est le premier Français à s’être intéressé de près au « roman de détection » — appellation d’époque du polar — , en le portant sur les bancs de l’université avec une thèse qui fait date, « Le »Detective novel« et l’influence de la pensée scientifique », rédigée à son retour d’un long séjour en Amérique du Nord. Auteur prolifique sur une courte période, habile à manier l’anticipation et la chronique sociale, il s’était très tôt rebellé contre un système (on lui doit un pamphlet À bas le latin !) qui le marginalisera. Blessé à la guerre, il est un pacifiste convaincu. Il a une intense activité de critique (il écrit les premiers essais littéraires sur la S.F.), de traducteur et de romancier durant les années 30. Gagné par un pessimisme acide, il imagine des contre-utopies : Quinzinzinzili (1935), La Cité des Asphyxiés (1937) ou le posthume Valcrétin indiquent que rien de l’avenir « messacien » n’est souriant. Motivés par la provocation dont il espère qu’elle conduira à un soubresaut moral (« Où est le bonheur ? Dans l’accord avec son milieu. Si nous vivons parmi les Crétins, soyons crétins. »), ses récits présentent une vue panoramique de sociétés futures ou parallèles.
Arrêté par les Allemands en 1943, déporté « Nacht und Nebel », il disparaît en Allemagne en 1945.
Régis Messac foi um escritor polémico pelos muitos artigos que escreveu criticando a corrupção, o militarismo, a religião, a família tradicional, o sensacionalismo dos média. Nasceu em França em 1893 e desapareceu em 1945 (em data desconhecida) num campo de concentração nazi.
Publicado em 1935, Quinzinzinzili é um romance, de ficção-científica, sobre o início e o fim da Segunda Guerra Mundial (que ocorreu entre 1939 e 1945) e o mundo após o Apocalipse.
Num primeiro período, parecia uma guerra normal: a França e a Alemanha começaram a atacar-se uma à outra. A Itália ainda se preparou mas não chegou a participar. A Inglaterra hesitava, não sabendo a quem se aliar e, por acidente, lançou-se contra a França. Num segundo período, o Japão alia-se à Alemanha e bombardeiam a Rússia, a Inglaterra, a China, a Índia. Antes da esquadrilha do Japão chegar à América, os americanos (sempre atentos e aptos para salvar o mundo) destruíram por completo as principais cidades japonesas. Mas era tarde... as bombas eram compostas de um gás (inventado por um cientista japonês) que em contacto com a atmosfera era transformado num gás irrespirável que tinha a capacidade de contrair os músculos da cara e dar-lhe a aparência de riso. "Era assim que os homens deviam morrer, pois rir é próprio do homem." Para o efeito ser mais eficaz, o referido gás desencadeou compressões e depressões bruscas da atmosfera: ciclones "percorreram todos os oceanos, provocando maremotos idênticos aos das eras geológicas." Quem não morreu a rir, morreu afogado, soterrado, esmagado,... Sobreviveu o narrador desta história e uma dúzia de crianças (de quem era professor) porque saíram, na manhã da destruição da humanidade, para visitar umas grutas numa montanha. Ficaram lá, porque não havia para onde regressar. Os anos passam, o professor beira a loucura e as crianças crescem como seres da idade das cavernas.
Régis Messac enganou-se. A Segunda Guerra Mundial não acabou assim. As potências ainda não estavam suficientemente bem equipadas para a "limpeza total". Quase cem anos depois, haverá melhores condições para, numa Terceira Guerra Mundial, a humanidade concretizar "finalmente o seu íntimo desejo de se aniquilar a si própria."
Quinzinzinzili est un roman post-apocalyptique de 1935.
A la suite d'un second conflit mondial, déclenché par une attaque japonaise sur Honolulu (une inspiration quasi visionnaire), la presque totalité de l'Humanité se retrouve anéantie. Le récit se concentre sur un groupe de survivants comptant un adulte et neuf enfants.
Le ton du roman est volontairement grinçant, provocateur, et rapidement, le lecteur est pris à contrepied. Non, le gentil monsieur ne va pas prendre en main les enfants qui sont le futur de l'Humanité.
Tout au contraire, il va laisser ces gamins (il n'y a qu'une fille) tous âgés de moins de quinze ans, se débrouiller seuls et observer, non sans cynisme, leur lente régression vers une société peureuse, superstitieuse et crétine.
Et on assiste donc, à travers le regard du seul adulte présent et ayant encore des souvenirs du "monde d'avant", à la naissance de la nouvelle Humanité, de ses rites, sa langue, ses bassesses aussi...
Véritable contre-utopie, Quinzinzinzili affiche haut et fort sa profonde conviction que l'Homme est mauvais, et que sa disparition n'est somme toute pas un si grand mal.
Messac avait voulu à l'époque (c'est ce que nous apprend la préface, à lire, comme toujours, après avoir fini le livre) provoquer pour faire réagir ses contemporains.
Son roman n'empêchera pas quatre ans plus tard le déclenchement de la vraie seconde guerre mondiale, et Régis Messac disparaîtra en déportation en Allemagne en 1945.
Reste un roman fort, intelligent et cynique, qui mérite amplement sa réédition.
Et le titre me direz-vous ? Et bien, je pourrais facilement vous éclairer, mais ce serait dommage de vous priver de la surprise, non ?
Semelhante a distopias como o " Senhor das moscas" e a saga " Maze Runner", é uma obra que foi escrita nos anos30 na época da grande guerra. O escritor nasceu em 1893 mas desapareceu num campo de concentração. Foi meteórico, ensaísta, jornalista e romancista francês.
É uma história de desencanto do mundo, devastado pela guerra e em que vivem apenas crianças. O narrador divaga ao longo do livro e imagina como seria o mundo no futuro. Principalmente a nova geração que iria surgir. " Quinzinzinzili" é uma espécie de Deus, alguma criatura semelhante ao bicho Papão.
Principais temas: política; guerra; religião ; sociedade opressiva e autoritária
É um livro que poucos têm conhecimento, principalmente em Portugal, o escritor parece que ficou um pouco no esquecimento. ...
Não deixem os grandes artistas morrerem duas vezes. E leiam Régis Messac
This is a post-apocalyptic novel, perhaps one of the first, first published in 1935. It is unremittingly pessimistic about human nature, yet hilarious, in the same way that Beckett and Kafka are hilarious.
Messac imagines that WWII will happen, with Germany and Japan as allies against USA and USSR, and that the war will start with Japan attacking Hawaii. But the real action of the novel starts after that war has completely destroyed the Earth, with the only survivors being one adult and 7 children.
The adult writes his memoirs, which become the novel, while pretty much leaving the kids to their own devices. They soon invent their own language, which the adult barely understands, and a sort of religion, which is hilarious to the adult and us readers, but quite serious to them. They re-invent sex and violence, too, of course, and leave little doubt that the new human race will make the same mistakes as the previous one.
Not all of Messac's predictions came true. But his own fate was just as grim as his protagonist. He had already served in WWI, and got a bullet in the head. In WWII, he was sent to Germany as a prisoner of war. He passed through several prison camps and finally disappeared in a concentration camp.
Despite the grim events in the book, it truly is a quick, light, and fun read. Unlike most SF books from that period, it still feels fresh.
Geniale. Unico nel suo genere, sprezzante e disilluso. Avere letto alla fine del libro un pezzo di biografia dell'autore ha reso tutto ancora più forte e d'impatto. Trovato per caso in libreria e letto in 2 giorni, sono davvero contenta che qualcuno abbia deciso, dopo 90 anni dalla sua uscita, di tradurlo in italiano. Auguro a questo libro di diventare prima o poi di culto tanto quanto "il più grande uomo scimmia del pleistocene", che per certi versi mi ha ricordato.
Quinzinzinzili ha l'aspetto di un'ucronia ma non può esserlo, perché un futuro immaginato prima che si verifichi è "solo" speculazione. L'effetto di ucronia si ha perché Régis Messac ha immaginato un mondo post-apocalittico in seguito a una seconda guerra mondiale con un'arma biologica in grado di causare l'estinzione dell'umanità, prima che la vera Seconda Guerra Mondiale avvenisse. Il romanzo infatti è stato scritto nel 1936, in un contesto in cui Messac si rivolge ai viaggiatori di "mondi fuori dal mondo, accanto al mondo, al di là del mondo, inventati, presagiti o intravisti", anticipando un po' i tempi con la sua geniale ironia e il suo pessimismo visionario.
Personalmente adoro quando l'umanità viene derisa, criticata, sbeffeggiata e in questo libro Messac fa tutto ciò immaginando come si potrebbe evolvere la civiltà a partire da sette bambini e un'unica bambina. Il suo protagonista rimane estraneo ai nuovi meccanismi sociali che si sviluppano tra i "nuovi umani", non interviene, non li aiuta, rimane in disparte a osservare gli ultimi rimasugli di un mondo che non riavrà mai indietro. Gérard Dumaurier è un uomo solo ed è solo un uomo in un ambiente in cui l'essere umano si sta evolvendo in qualcos'altro, anche se sarebbe meglio dire involvendo. Gli otto bambini hanno dimenticato del tutto i progressi più basilari e hanno anche creato un nuovo linguaggio, a tratti incomprensibile. Immaginano anche che, a giustificare l'inspiegabile, ci debba essere una qualche divinità, o forse il Destino stesso, che chiamano Quinzinzinzili (la spiegazione dell'origine di questo nome mi ha fatto sorridere). Dumaurier li disprezza, li deride, sono solo uno scimmiottamento dell'umanità che lui ha perduto per sempre e di cui rimane l'ultimo superstite, l'anello di congiunzione tra la vecchia e la nuova civiltà. È deluso, amareggiato e privo di ogni speranza: la Terra è destinata a vedere (ri)sorgere l'uomo in panni ancora più ridicoli dei precedenti.
Alcuni dei bambini, in particolare, hanno un ruolo specifico nella "tribù". Il fatto che Ilayne sia l'unica femmina le conferisce il ruolo più importante di tutti: lei sceglie a chi dedicare le sue carezze e le sue attenzioni, dando origine a una società di fatto matriarcale.
L'autore sfrutta l'occasione di questo romanzo per prevedere e anticipare i fatti che sarebbero a breve avvenuti, ripetendo la Storia appena conclusa (la Prima Guerra Mondiale). Nonostante le incalcolabili perdite dell'umanità, gli otto superstiti ritornano inevitabilmente agli sbagli di sempre: qualcuno vuole comandare, qualcun altro si ribella, ricomincia la violenza, mentre dell'amore non c'è traccia. "Il disprezzo di Dumaurier per i bambini di domani è forse lo stesso che provava Régis Messac per gli adulti intorno a lui, mentre scriveva questo libro e vedeva dipanarsi in Europa i segni della condanna futura" (dalla postfazione di Andrea Esposito).
Mi è piaciuto tanto il tono ironico e la costante nota di amarezza presente in sottofondo al suo raccontare lo scorrere del tempo, dividendolo in giornate di cui non tiene il conto, come se fosse un diario che qualcuno, o forse nessuno, potrebbe un giorno leggere per scoprire i pensieri dell'ultimo Vecchio Uomo.
In conclusione, grazie a Edizioni Tlon sia per l'omaggio, che per il recupero di questa "gemma letteraria ingiustamente dimenticata".
L’edizione Tlon rende omaggio a questa perla francese, che ho scoperto proprio grazie alla loro pubblicazione, curata dalla copertina fino alla postfazione (che consiglio di leggere insieme alla prefazione).
La storia, scritta da Régis Messac, è molto semplice: una sorta di bomba atomica (si fa presente che il romanzo è stato scritto nel 1935, e quindi considerabile a dir poco profetico) dissolve l’umanità uccidendola col suo gas in grado di lasciare un ghigno sul volto di chi lo inala, fino a farlo morire. Gli unici a sopravvivere sono l’adulto Gérard Dumaurier e un gruppo di bambini.
Seppur per certi versi ci si potrebbe aspettare un esito alla “Il signore delle mosche” di Golding, con cui sicuramente ci sono delle connessioni, Quinzinzinzili assume la prospettiva dell’uomo che osserva il disfacimento e la distruzione del vecchio mondo e la nascita del nuovo, del futuro. Tutto ciò con un occhio sagace, disilluso anzi quasi spietato e cattivo, svuotato di ogni speranza.
Eppure, emerge un lirismo apocalittico nelle immagini descritte dal protagonista, che con magistrale eleganza non solo narra gli eventi, ma ci trascina all’interno dei relitti di un mondo morto, dissolto, in cui echeggia ciò che fu. Tali immagini colpiscono il lettore in profondità, sia per la puntualità del loro utilizzo, sia per la melodica ritmicità data dai suoni delle parole utilizzate per crearle.
Spoiler: Ho apprezzato la piega matriarcale della nuova società (soprattutto nella scelta dei nomi dei figli, che mi ha ricordato “Il racconto dell’ancella” della Atwood, anche se qui è praticamente all’opposto) e il disprezzo totalizzante della prospettiva di Gérard Dumaurier, nonché il suo perpetuo dubbio nell’oscillare tra follia e razionalità fino a confonderle.
Citazioni: “I miei occhi, le mie orbite, come gli oblò fangosi della civiltà sepolta, si riempiranno della sabbia magica del sole eterno”
“Nel fango un tempo semiliquido, si sono formate delle immense bolle di gas, che poi si sono crepate. Pustole gigantesche sulla maschera della città. Ne sono derivati dei grandi buchi ovali, enormi oblò che si aprono di tanto in tanto, offrendo una visuale dominante sulla mummia subcorticale della città inghiottita. Attraverso questi spioncini naturali, abbiamo un breve e agghiacciante compendio di uno spettacolo, di un dramma insolito: la decomposizione del cadavere di una città.”
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Quinzinzinzili è un buon romanzo. Premettendo ciò, mi sono trovato di fronte a una lettura non eccelsa. Faccio per spiegarmi:
Uno dei problemi fondamentali dell'opera è la caratterizzazione che il protagonista attribuisce a se stesso, e che perpetra stoicamente fino all'ultima pagina del libro. Il suo inciso caratteriale è invasivo, forse troppo, e desidera comunicare costantemente al lettore la sua follia e, soprattutto, il suo menefreghismo nei confronti della neonata razza umana (e relativa evoluzione). Questo stona particolarmente col suo occhio in ogni caso documentaristico, attaccato a ciò che succede, perché va a scapito del suo menefreghismo e, di fatti, lo annulla. Tuttavia, la risultante è una contraddizione, elemento tipico degli esseri umani, e può essere accettato come parte integrante di un personaggio umano per l'appunto, ma quando lo si accetta, la ridondanza della sua pazzia appesantisce la narrazione e non può non essere criticata. Il problema non sta soltanto nel fatto che nel 98% delle pagine il protagonista tenga particolarmente a far sapere quanto sia diventato folle, ma anche nel suo reiterare quasi le stesse identiche parole o tematiche in relazione a ciò che lo sta rendendo pazzo. Si pensi ai costanti "puah!", posizionati quasi alla fine di ogni capitolo come a definire uno scherno lavativo nei confronti dell'evoluzione nuova, oppure anche le numerosissime risate fatte ad ogni evento minimamente strambo o deleterio. In tutto ciò, altre descrizioni a cadenza regolare di come la mente del personaggio stia andando alla deriva. Questa meccanica può funzionare, ma sminuisce lo stato emotivo del carattere se riproposta quasi ogni pagina.
Ulteriore problematica è da riscontrare nello scorrere del tempo. I personaggi di questo romanzo cambiano nella misura in cui crescono, e molti anni trascorrono dall'inizio alla fine; il punto è che si fa fatica a comprenderne lo scorrere, o per meglio dire: a sentirne il peso. È probabile che più di un anno trascorra dalla fine di un capitolo all'inizio di un altro, e questo non viene comunicato se non con striminziti trafiletti o frasi appena accennate del tipo "dopotutto sono trascorsi degli anni". Il protagonista, poi, essendo un uomo adulto rispetto ai bambini che, con lui, sono sopravvissuti alla catastrofe, sembra sortire in maniera quasi del tutto assente lo scorrere del tempo, per poi recuperare proprio sugli ultimi due capitoli dove il personaggio si adopera in una spiegazione della sua avanzata vecchiaia, ormai prossima al tramonto della vita. Questo è un approccio che comunica un senso di urgenza nel descrivere un passaggio che, purtroppo, finisce per essere abbastanza frettoloso.
Ultimo, ma non meno importante, è l'inevitabile parallelismo con "Il signore delle Mosche" di Golding. Nonostante questo libro sia stato rilasciato circa 20 anni prima del suo cugino più giovane, Quinzinzinzili non raggiunge esiti paragonabili all'opera di Golding. L'ovvia futilità dell'evoluzione, violenta e parodistica nei confronti di se stessa, diviene una tematica affrontata troppo densamente in così poche pagine, che non lascia margine di respiro e che, talvolta, viene schiacciata da un personaggio principale banale, ripetitivo e privo di mordente. A questo ne consegue una spontanea e secondaria riflessione sul male naturale, perseverato da un gruppo di ragazzini che, senza neanche saperlo, si ritrova a gestire la prima società organizzata. Questi due elementi si mescolano a fatica, creando un'indecisione di fondo sulla tematica principale, raggiungendo sparute e potenti suggestioni, ma restando nell'ambito di un libro che, una volta chiuso, forse non lascerà al lettore quello che avrebbe voluto. Al contrario, un'ampienza più rispettosa dell'ordito e la verità del Male proprio degli uomini (e così anche dei bambini) appartenente a "Il signore delle Mosche", consentono al romanzo di esprimersi in maniera più efficace e di assurgere al memorabile.
Con ciò e come già detto, Quinzinzinzili resta un buon romanzo che prosegue e che intrattiene, arrivando a donare suggestioni di una certa importanza: la guerra iniziale che conduce all'apocalisse, Lione sepolta sotto una coltre di fango incrostato, il discorso finale sul lascito della vecchia epoca a quella nuova.
Una buona lettura, sì, ma nulla più.
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Avevo delle aspettative diverse quando l'ho iniziato, pensavo fosse diverso. Mi ha sorpreso, prendendo il punto di vista quasi di un antieroe, quale è il protagonista. Interessante, ma avrei voluto sì approfondisse un po' di più.
Pionnier du style post-apocalyptique, Messac nous décrit ici un monde désespérément pessimiste, dans lequel les enfants survivants peuvent reproduire à loisir les pires travers de l'humanité tout en foulant aux pieds leurs vagues souvenirs de civilisation. Le récit semble par moments annoncer Sa majesté des mouches, et reste très original pour son époque (années 30).
Régis Messac and his little novel 'Quinzinzinzili' were unknown to me until one of the invitees at an authors' event in 2019 in a French chain store offered his reading suggestions. Why it took me this long to read this little book, is due to a variety of reasons. However, it's all a matter of time, circumstances and mental readiness.
The story was written in first-person POV and published in 1935, and is set in a post-apocalyptic world, after Japan attack Honolulu. Messac's character, Gérard Dumaurier, gives account of how he lived through the entire period of desolation. There's mention of a Second World War - which would indeed break out later - and of the various nations being pitted against one another: USSR -> Japan <- USA, France/UK -> Germany <- USSR, ... There are also references to World War I.
In any case, Mr Dumaurier is the sole survivor in a devastated world. No, he's not alone, he's with a bunch of children, barely teenagers (the oldest is 15 or 16 years old) who know nothing of the world. Their only shelter is a cave, far removed from the battle fields.
Gérard is quite critical about the children he's together with. There's a huge contrast between them and him: he's the guardian of the real, contemporary world, while they start to flock together, create their own language derived from French (in the end, Gérard barely understands what they're are saying, yet manages to deduce the meaning through etymology and linguistics in general). As these children are unaware of how the world was before (economically, politically, etc.), they create their own beliefs, their own rules. They behave in a very primitive manner. Science vs religion, you could say, whereas every event (from fire to weapons to action to achieve something must come from a god, in this case Quinzinzinzili).
Gérard himself lives his life, will support the children when needed (like in need of fire to warm themselves or fetch water from the river, as the group is soon deprived of every basic comfort: clothes, proper food, water, ... they are in survival mode and have to hunt: moles, rabbits, ...). The children don't need Gérard per se, he's tolerated and on some occasions very well respected, as if he was a descendant of God.
The cultural and linguistic differences also lead to Gérard not having any faith in this new generation of mankind, the children that will have to rebuild it all from scratch. None of them are deemed intelligent enough to handle it all. However, the only girl in the group seems to stand her ground, even challenges those boys who seek to overpower her. Love would not come into play, or rather, it wouldn't be love, but a more mechanical version of it. Procreation for survival and continue the human race.
The primitive character of the group also leads to untimely deaths. What's problematic gets removed... until someone returns from the dead. God comes back into play then, even if the boy in question showed how he managed to live. Plato's cave, anyone?
In the end, and as Gérard has not let himself in with the group's behaviour and decisions, this dark and pretty melancholic story is a kind of monologue about the non-belief in the future of mankind, especially in a generation that does not know or realise where it comes from, what civilisation looked like before, what evolution there has been until the all-destroying war. In short, why bother worrying about how they'll fare if your life is nearing its end and you're no longer considered relevant for the group? The group will find a way to continue. And if not "your" group, then an other will.
While it's not exactly an uplifting story, it does make you think about life, about the state of the world (today or any day). The short chapters and the pleasant style (interspersed with pinches of humour) make this one hell of a page-turner. Published in 1935? Still relevant today, very much so.
This little 2017 reissue contains a preface (by Éric Dussert, the original preface (about creating a better or different world, while promoting the series Hypermondes, which reminds me of the contemporary French festival Hypermondes: two editions have so far been organised, and two anthologies have been published) and a letter from writer Théo Varlet to Régis Messac, written in 1936.
"Quinzinzilli" è un libro surreale e onirico che ti trasporta in un mondo dove la logica si dissolve a favore di un'atmosfera fiabesca e a tratti inquietante. La narrazione è un viaggio attraverso situazioni bizzarre e personaggi enigmatici, il cui significato è spesso più suggerito che esplicitato. Non è una lettura per chi cerca una trama lineare, ma piuttosto per chi ama perdersi in un universo di simboli e suggestioni. Un'esperienza letteraria unica e visionaria, che stimola l'immaginazione e lascia un senso di meraviglia e, a volte, di spaesamento.
Despite being a short read, Quinzinzinzili is a book that lets us travel in its post-apocalyptic world and reach some conclusions about our own world, like how stupid humanity really his, and how annoying kids can be. A brilliant display of creativity and discipline. I just wish Régis Messac would get more praise for his work. Rest in peace.
«Иесинанепси» - самая интересная постапокалиптическая антиутопия, которую я когда либо читала
Как же страшно понимать, что это вполне может стать нашей реальностью, будто мы в шаге от конца и в любой момент все то, к чему мы привыкли и особо не ценим, может кануть в лету
Пригрузилась сильно, но и прочла взахлеб за вечер. Вау !
A small and almost impossible to stop reading dystopia. Written almost like note book after the "end-of-the-world" as we know it. And the born of a new civilization.
Read the Portuguese version by Antigona and translated by Ines Dias.
O que seria da humanidade se todos desaparecerem excepto um grupo de crianças e um adulto? Tudo o que conhecemos e fazemos mudará drasticamente nesta nova humanidade.