Aujourd'hui, 31 octobre, trois générations de Coudrier sont réunies à la Collinière, la grande demeure familiale entourée de forêts et d'étangs, pour fêter, comme chaque année, l'anniversaire de Papigrand, le patriarche. Comme c'est aussi Halloween, Mamigrand a envoyé les petits chercher des citrouilles au potager pour les voisins américains. Mais dans le carré de cucurbitacées encore enveloppé des brumes de l'aube, il y a comme un pépin. Un homme étendu de tout son long, plein de taches rouges, silencieux. Mort. A première vue, personne ne le connaît. L'affaire pourrait donc n'être pas si grave que ça. Le problème, c'est que dans la famille, il y a au moins trois mobiles criminels possibles. Donc trois assassins potentiels. Sans compter tous les secrets qu'on n'a pas encore découverts...
J'ignore pourquoi je n'avais jamais lu le roman de Malika Ferdjoukh ! Honte sur ma vie. Du coup, cette adaptation en bande dessinée a été une TOTALE découverte. Globalement j'ai adoré l'histoire - quelle ambiance ! - moins les illustrations (appréciation purement anecdotique) car il y a tout de même de pleines pages de toute beauté.
L'histoire se déroule dans une grande demeure familiale, un soir du 31 octobre. Les Coudrier ont tous rendez-vous pour célébrer l'anniversaire du grand-père. Les préparatifs vont bon train alors que secrets et mensonges se dessinent en coulisses. Et là, BIM les enfants de la maisonnée découvrent UN MORT dans le champ de citrouilles ! Qui, comment, pourquoi... En fait, l'étau se resserre autour des membres de la famille qui auraient tous des mobiles et donc une cible au dos. L'intrigue est bien ficelée et m'a fait penser au roman Mais qui a tué Harry ? (repris au cinéma par Sir Alfred H.). Ici l'album plante son décor dans des teintes automnales, absolument divines. Ajoutez des secrets de famille et des bambins au cœur de l'action... vous en frissonnerez de bonheur ! C'est une lecture franchement extra, aux ingrédients “ferdjoukhiens” qui ont toujours raison de moi parce que je suis absolument fan. ♥
Une fois n'est pas coutume j'ai failli abandonner cette BD qui est très longue à démarrer. La première moitié est assez fouillis et ne m'a clairement pas convaincue au niveau scénario. La seconde partie en revanche est riche en révélations et l'intrigue se dénoue très rapidement et un peu trop aisément à mon goût. Une histoire agréable mais qui ne me laissera pas un souvenir impérissable. Par contre, le travail graphique sur cette BD est vraiment très réussi, notamment les planches dans le noir où les dessins apparaissent en traits fins multicolores avec une technique de grattage sur pastel gras. Assez sublime. Les détails ont une joli fini même si je n'aime pas trop les visages, les expressions sont bien rendues notamment sur les regards dont les sous-entendus sont criants. Bilan mitigé donc pour cette BD qui ne m'a pas forcément donné envie d'aller lire le roman originel. Cette version m'a suffit.
J’ai bien aimé cette Bd, quoique j’ai vraiment eu du mal à me démêler dans les personnages et l’histoire. Visuellement, c’est très beau. J’ai particulièrement aimé les pages qui se déroulent dans la noirceur avec des dessins tout délicats. Je ne l’utiliserai pas dans le cadre de mon projet sur le policier, quoi que le suspense pour trouver le coupable est bien présent, parce que l’intrigue m’apparaît trop difficile à suivre pour l’apprécier complètement.
J'avais déjà lu (et adoré) le roman de Malika Ferdjoukh, alors je n'ai pas résisté à cette adaptation. Je n'ai pas été fan du graphisme tout le temps, les visages de certains personnages m'ont un peu effrayée, mais j'ai adoré les double-pages et surtout les pages en noir, superbes ! Bref, une chouette (re)découverte pour moi !
Autant j’ai aimé le roman, autant j’ai eu beaucoup de mal à retrouver mes marques avec cette adaptation pourtant fidèle, il me semble. J’ai eu beaucoup de mal avec le graphisme ( au point de confondre régulièrement des personnages ) ce qui n’enlève rien au soin apporté par l’illustrateur notamment dans les pages « noires » qui apportent un plus certain a l’atmosphère de la bande dessinée.
Quelques mots pour décrire ma lecture : confusion, incompréhension, déception....
En découvrant qu'une adaptation en BD avait été faite du roman de Malika Ferdjoukh, je n'ai pas hésité une seconde : je l'ai achetée. Malheureusement, cette fois-ci, le charme n'a pas opéré : difficile de s'y retrouver parmi tous les personnages, les dialogues, etc. Seul point positif pour moi : les illustrations !
Bienvenue dans la famille la plus compliquée du monde ! Votre défi ? Comprendre qui est qui avant le dénouement ! Et histoire de ne pas trop vous facilitez la vie, pas d’arbre généalogique, ni de présentations des personnages dans le prologue, non, non, non… vous n’aurez droit qu’à d’obscures scènes d’exposition pour y parvenir. Pour une adaptation de roman jeunesse sensée être accessible à un jeune public, c’est déjà un mauvais point. Mais bon, disons que vous mettre au défi vos petites cellules grises et que vous êtes des lecteurs suffisamment perspicaces et physionomistes pour comprendre le rôle et les relations de chaque personnages dès les premières pages. Concentrons-nous sur LE (seul) point positif de cette BD, les dessins sont absolument magnifiques. Chaque planche est un vrai régal pour les yeux. On se perd avec plaisir dans la contemplation des paysages automnaux, les couleurs chaudes des feuillages, halloween et ses citrouilles… on en oublierait presque que ce sympathique domaine perdu au milieu des bois a été le théâtre d’un horrible crime. Et là niveau intrigue, ça se gâte sérieusement. Dites tout de suite adieu à toute cohérence. Je ne sais pas si cela vient de l’adaptation, le roman est peut-être plus détaillé, les événements moins incohérents, la psychologie des personnages plus fouillée… dans cette adaptation, comme dans tout roman graphique l’intrigue est condensé pour n’en garder que l’essentiel. Au menu, un meurtre mystérieux le jour d’Halloween, classique mais plutôt alléchant… et là c’est le drame… entre les enfants qui font du recel de cadavre pour ne pas gâcher l’anniversaire de grand-papy, les crushs incestueux (le petit cousin qui est amoureux de sa cousine ado, c’est mignon, la gamine de 15 ans qui fantasme sur son oncle trentenaire, c’est creepy !!!), les secrets de famille en veux tu en voila, un autre meurtre dont on peine à comprendre le mobile (sauf si on considère que tuer des gens c’est le meilleur moyen de régler tout ses problèmes) … on navigue d’incohérences en invraisemblances jusqu’au dénouement où l’identité du coupable nous est enfin dévoilé par nos Hercule Poirot en herbe, grandement aidés par leur immense talent d’enquêteur ou plutôt une énième facilité scénaristique. Un bon pour la créativité, c’est tellement tiré par les cheveux que c’est forcement inattendu et surprenant ! Dommage que ce soit aussi invraisemblable que décevant. D’ailleurs heureusement que le meurtrier a pris le temps de laisser derrière lui une confession écrite de son crime, sinon il serait resté à jamais irrésolu. Bref, une grosse déception !
Franchement très mitigée par cette histoire. Comme beaucoup j'ai été un peu perdue dans les premières pages de cette grande famille bourgeoise à moitié recomposée dont l'arbre généalogique n'est pas indiqué (ce qui aurait pourtant été fort pratique). Je m'y suis plutôt vite retrouvée par la suite et j'ai trouvé, contrairement à d'autres, que les dessins étaient plutôt clairs au niveau des personnages. Le graphisme est très chouette, c'était joli à regarder : les pleines pages, les illustrations de nuit, etc sont vraiment réussies. Par contre l'histoire... beaucoup de choses m'ont dérangée et dans le fond et dans la forme.
*spoilers*
1. Qu'est-ce que c'est que toutes ces divagations incestueuses ? OK la famille est dysfonctionnelle, OK tout le monde n'a pas tout à fait les mêmes liens de sang (enfin sauf que tout le monde a le grand-père en commun qqpart dans son arbre donc bon), OK parfois l'adolescence est source de désirs confus mais si c'est pour juste foutre ça là comme une donnée normale qui pimente l'intrigue, c'est vraiment plus que moyen. 2. L'histoire m'a plutôt convaincue jusqu'aux 2/3 mais le fond de l'affaire ?? Une famille tellement raciste que le fils aîné préfère payer des dizaines de milliers d'euros que de prendre le risque qu'un maître-chanteur dévoile son aventure avec une "Aïcha" ?? Il va même jusqu'à la tuer pour mettre fin à toute cette histoire parce que rompre ne suffisait pas apparemment. Mais bon, quand même, il finit par se suicider parce que "c'était la femme de sa vie". C'est quoi ça ?? Il coche toutes les cases du mec toxique supplément raciste qui finit en féminicide mais juste pour ne pas avoir à s'expliquer auprès de sa mère sur son aventure avec une meuf arabe. Heureusement que les gosses sont là pour dire "je ne penserai plus jamais à lui comme avant" ou un truc du style. Merci, trop aimable. En tout cas, Aïcha n'a tellement pas d'existence qu'apparemment le gars n'aura même pas été inquiété par la police. Bref. 3. Le dénouement : comme le fond de toute cette histoire : faible, facile, peu convaincant. Une lettre qui explique tout, un gars qui furète dans tous les coins comme si c'était facile et normal. Bonus pour le chasseur qui manque de tuer un des gosses, mais comme il l'a loupé, ouf, la tante peut continuer à lui faire les yeux doux. Mais bon les cousins finissent plus ou moins ensemble à la fin alors c'est mignon (non).
J'espère vivement que le roman est un peu plus complet et subtil que ça parce que franchement, les intrigues faciles à base de racisme débridé et de féminicide passionnel, merci mais non merci.
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Je ne sais pas trop quoi penser... C'était confus, difficile à suivre avec beaucoup de personnages dont certains étaient absents pour une bonne partie de l'histoire. J'ai dû relire les vingt premières pages pour réussir à éclaircir tout ça. Au final, je me rends compte que je ne me suis attachée à aucun des personnages (plusieurs franchement antipathiques !) et que j'étais indifférente à leur sort. Le seul point positif pour moi a été les illustrations, en particulier celles où l'action se déroule dans le noir. Elles font penser à ces cartes à gratter avec la couleur qui se révèle sous la couche de peinture noire.
J'ai compris que cette BD est tirée d'un roman jeunesse publié à L'école des loisirs.
Honnêtement, je trouve que certains moments de l’histoire n’étaient pas entièrement expliqués, mais cela a certainement avoir avec le fait que c’est une adaptation BD d’un roman. Ne connaissant pas l’existence du livre avant la BD, je dois avouer ne pas avoir compris certains passages. Je conseillerais donc de lire le roman avant.
À part cela, je trouve que les dessins et l’histoire en elle-même sont assez bien. C’était intriguant et rapide à lire. Ce serait une excellente idée de la lire pendant la période de Halloween pour une lecture « frissonnante » sans avoir envie de rester réveillée à des heures tardives avec une batte à la main.
🍂Des planches de magnifiques paysages automnaux, une intrigue policière/drame familiale à saveur anglaise, mais.... quelque chose manquait. Je n'ai pas spécialement accroché aux portraits des personnages et pourtant les planches de paysages étaient époustouflantes 🍃🍁🍂
🍂À lire absolument pendant le #pumkinautumnchallenge...
[NOTE: 1.5/5] Je n'ai vraiment pas aimé les planches et donc les illustrations. Ca aurait pu passer si l'histoire était bonne, mais même pas ! Donc je n'ai pas aimé ce roman graphique.
On s'ennuie énormément, au final ce n'est qu'une histoire de famille. Une histoire sur une famille extrêmement problématique soit dit en passant . On a subit toute une histoire pour au final "juste ça". C'était sans intérêt, vraiment.
C’est plutôt 3 étoiles pour l’historie et 1 étoile bonus pour le magnifique travail de l’illustrateur.
J’avoue que j’ai trouvé la seconde partie plus intéressante que la première. Des que les enfants trouvent La Lettre™️, j’ai eu l’impression que l’histoire avait enfin une vraie direction. Avant ça, c’était un peu brouillon et j’avais du mal à voir ce que l’histoire essayait de raconter.
Le roman "Sombres citrouilles" dont est tiré la bande-dessinée est probablement un des romans que j'ai le plus lu. C'est un de mes petits plaisir d'automne. J'ai cependant été déçue par la band-dessinée. Je n'ai pas du tout aimé les dessins, sauf les passages se déroulant dans le noir, qui sont vraiment très bien faites. J'ai trouvé l'histoire confuse, même en connaissant bien l'histoire, alors j'imagine pour quelqu'un découvrant totalement l'histoire.
L'ambiance de ce roman graphique est parfaite pour l'automne mais je n'ai malheureusement pas été convaincu par l'histoire. J'ai trouvé la présentation des personnages et le déroulement de l'intrigue confus et j'ai été déçu par le dénouement final . J'ai malgré tout apprécié l'atmosphère et certaines trouvailles graphiques notamment les passages dans l'obscurité
Malika Ferdjoukh est en train de devenir une autrice référence pour moi et avec Sombres Citrouilles, elle prouve ses talents d'écriture.
une histoire de famille comme on les aime, avec des personnes intéressants et réalistes, mis en dessin par le talent de Nicolas Pitz dans des planches complexes et joliment colorées.
Une très bonne adaptation en BD du roman éponyme de Malika Ferdjoukh! Une lecture envoûtante qui tient ses promesses! Chronique complète: http://parfumsdelivres.blogspot.com/2...
J'avais adoré le roman, je ne connaissais pas l'adaptation en BD. Les illustrations sont magnifiques et l'esprit "Sombres citrouilles" parfaitement retranscris. Seul bémol, le côté non linéaire de l'histoire se complique en BD. Pour lecteurs plutôt avertis.
Cette BD était très sympa à découvrir, géniale pour être dans l'ambiance d'Halloween, avec une intrigue qui nous tient en haleine jusqu'au bout et de très beaux dessins.
Dommage que certains passages soit troublant, je dis sa car je me perdais avec les personnages je devais donc revenir en arrière pour mieux comprendre...