¿Qué hace ese chaval intentando alistarse en la Legión Francesa? ¿Quién es ese chico que aguanta erguido los aullidos del sargento? Se llama Nino, tiene apenas veinte años y se permite narrar su historia en primera persona. Una historia que empieza aquí, ante otra oportunidad perdida: las pruebas de drogas han dado positivo y es rechazado. Poco más le queda que su París decrépito, su suerte tambaleante, su boca deslenguada, su cuerpo lleno de cocaína y también eso que le mantiene con vida: su novia, a la que ama con locura. Porque Nino en la noche es ante todo una historia de amor.
Escrita a cuatro manos por una joven pareja, este es el relato de una existencia al margen, de una juventud ahogada por una sociedad demasiado injusta, demasiado cara, demasiado dura. Una historia de rabia social y belleza nocturna, de vidas estancadas que encuentran su vía de escape entre los flashes y los cuerpos sudados en antros donde retumba el techno. Este es el relato fulgurante de una juventud unida en un after infinito, una novela que, a cien por hora, poética y ardiente, retrata una generación que se aferra al amor mientras intenta encontrar su lugar donde ya nadie les espera.
Este libro es sentirse etéreo en medio de la tangibilidad. El hecho de que esté escrito por dos personas a la vez, que se aman, me induce una sensación de amor veraz, de un romanticismo palpable, y es justo lo que evoca esta novela. Es la historia de la supervivencia, en su estado más hostil, menos cívico, per más humano. Toda la construcción de los personajes está permeada de una verdad radical, sin ornamentos y decorados, la realidad en papel. Las sensaciones de excitación sexual, agotamiento, frustración y adicción son descritas de una misma forma muy concreta, muy sincera. El retrato de la sexualidad es casi vívido. Me ha hecho sentir de una forma casi identitaria, me he encontrado un poco en este libro, ha dibujado figuras en mí. Tiene poder y violencia. El amor descrito es contemporáneo, es la forma de amar más real que he visto en una novela, porque no pretende llenarla de misticismo y sublimación, justo al contrario: te plantea un amor puro, sencillo y sincero, plagado de incertidumbres y penas, pero aún más lleno de ternura. Quiero amar así, con la libertad que conlleva el propio término "amar". Es un libro que comenzaría de nuevo justo después de haberlo acabado. Se lo recomendaría a cualquier persona que me preguntase sobre mí, porque este libro y yo somos algo en conjunto, y no sé quién define más al otro, si yo a Nino, o Nino a mí.
Un premier chapitre hilarant et jouissif, écrit dans un style très oral, m'a convaincue de lire ce bouquin préalablement recommandé par un ami. À partir du 2e chapitre le cadre change, le ton aussi, l'oral se teint d'un lyrisme omniprésent, parfois trop dense et difficile à saisir, de par une rédaction grammaticalement confuse et une absence de ponctuation là où on l'aurait attendue. C'est parfois très fluide et parfois pas du tout, assez inégal dans la qualité du lyrisme, mais plaisant au global, avec quelques fulgurances créatives.
Les parcours des deux protagonistes (Nino et Lale) sont absolument crève-cœur dans ce tableau d'une jeunesse à la fois cynique et la rage au ventre, à la fois plongée dans la misère matérielle et financière mais dans le refus de marcher dans le système et d'y laisser la santé en échange d'un SMIC insuffisant pour bien vivre. Impossible de ne pas se sentir concernée par ces problématiques, ce numéro d'équilibriste auquel ils s'adonnent en espérant un coup de pouce du destin. C'est amer, acide, dramatique, surtout dans la fascination de ces gamins par leur propre chute ("20 ans seulement, vivement la mort" -> cette phrase m'a littéralement retournée). Et pourtant - et c'est à mes yeux LA réussite du roman - on ne tombe jamais dans le misérabilisme. Il y aura toujours autre chose pour contrebalancer un excès de pathos : du lyrisme comme dit plus haut, mais aussi de l'humour. Celui-ci est très bien géré, bien dosé, bien intégré au cadre, ce qui fait qu'il n'est jamais lourd ou gratuit ; on apprécie aussi sa diversité, du comique de situation aux passages flirtant avec le surréalisme (mention spéciale à la figure du SDF oraculaire). Le tout donne un équilibre réussi et qui pourtant n'était pas facile à atteindre compte tenu de la dimension tragique des sujets abordés.
La romance principale entre Nino et Lale est suffisamment bien écrite pour être crédible et compréhensible mais subjectivement ne m'a pas parlé, car j'ai trouvé que Nino avait une alchimie nettement plus tangible et intéressante avec à peu près tous les autres personnages rencontrés au cours de ses soirées (le petit Gil en tête de liste). J'aurais même cité Malik s'il n'était pas présenté comme le besta d'entrée de jeu. Un personnage que j'ai adoré, en lui-même mais aussi dans sa dynamique avec Nino : on s'attend à ce que cette amitié très fusionnelle implique qu'ils soient sur un pied d'égalité, or on sent presque une dévotion de Nino pour son meilleur ami. Un des aspects très réjouissant chez ces personnages est aussi leur absence quasi-totale de préoccupation pour les préjugés d'autrui. Ils n'ont juste pas le temps pour ces conneries. Ils n'ont rien à prouver à personne, surtout pas en terme d'identité de genre ou d'orientation sexuelle, se contentant d'être parfaitement eux-mêmes, et punaise que c'est jouissif et rafraîchissant : leur détachement du regard des autres fait envie. Bien sûr, la fiction comme la non-fiction auront toujours besoin d’œuvres ouvertement militantes, mais je crois profondément en la plus-value de représentations aussi normalisées que celles qui opèrent ici.
La narrativa me ha parecido muy muy pobre, a ratos hasta me ha dado cierta vergüenza ajena... Y la historia podría haber estado bien, los personajes desde luego daban más de sí, pero no va hacia ninguna parte y se nota que han escrito a golpe de inspiración sin una dirección fija. Quería que me gustase, de verdad, pero todo lo que he sentido es bochorno.
Il n'y a rien de captivant. Si ce n'est le style de punchlines qui s'enchaînent, ce roman essaye quelque chose qui ne fonctionne pas du tout, un peu comme le film Joker (2019), un flop, un réaliste pas trop réaliste au final et aussi profond qu'un pédiluve.
Le bouquin m'a pris tant de mal à terminer car je n'y vois aucun intérêt.
Pues una especie de... Historias del Kronen frances, o algo así. No sé si está escrito regular o directamente son fallos de edición o traducción, pero tiene unos cuantos. Luego hay ratos que se pone pretenciosísimo porque sí, otros que no parece saber por donde tirar... Por no hablar de que, el estilo en si mismo es un poco... meh.
Nino dans la nuit retrace l'errance de Nino, jeune vingtenaire désargenté, de sa compagne Lale, et de leur entourage. Les jeunes amants tentent de s'en sortir tant bien que mal. Le roman suit les moments de fête et les galères, les petits boulots et les mauvais traitements, le réconfort de l'amitié et de l'amour malgré tout.
Malheureusement, la très belle plume du couple Johannin n'efface pas une certaine absence d'intrigue, qui en rend la lecture un peu longue.
Nino dans la nuit, c’est le roman d’un duo, d’un couple, de deux personnages qui sont au centre, duquel gravitent d’autres.
Nino Paradis. Un gosse de dix neuf ans. Des conneries jusqu’au ras du cou. A suffoquer d’une vie qui est étau. Une société qui fait tout pour le renvoyer par k.o sur le tapis de ses désillusions. A survivre de petits boulots, à comprendre que l’exploitation et la tête baissée est l’unique chemin d’une réussite sur laquelle il crache avec véhémence. Nino le grain de sable dans un rouage déjà trop encrassé. Dysfonctionnement. La gueule d’un malfrat mais la verve d’un mioche. Le coeur qui palpite pour une fille ; Lale.
De l’histoire, je préfère me taire, n’en donner aucune information. L’histoire, finalement, ce n’est qu’une excuse. Le plus important se faufile entre les lignes, entre les élucubrations de Nino et ses copains.
Roman de la jeunesse égarée. Roman de la société qui broie les nouveaux venus.
‘‘J’ai la tête, les yeux et la bouche qui crament, j’ai avalé des braises qui me font des trous partout. Des trous dans le sol quand j’avance, des trous dans les phrases que je veux dire à des gens qui ont des trous dans le visage quand je les regarde.”
La plume ? Mon amour pour ces auteurs qu’on peut reconnaître aux premières lignes se voit frétiller de joie. Toujours cette même dégaine verbale. Ca claque, ça jacte, ça dégoise et dégueule. Entre poésie et crasse verbale. Au bonheur de n’y voir aucune duperie, rien qui ne soit surjoué. À l’impression fabuleuse de dialoguer avec Nino, de l’accompagner, lui et ses potes dans leur ritournelle noire.
Nino dans la nuit, une valse noire, une dernière danse pour la jeunesse qui s’échoue à trouver chemin entre les débris d’une société en vrac.
Un roman coup de poing qui explore l'univers de la jeunesse en galère. C'est cru et c'est fort, parfois désespérant, mais la plume et les personnages restent d'une honnêteté de marbre.
Le début du roman au recrutement de la Légion étrangère est la partie de l'ouvrage que j'ai préféré. Cet univers complétement hors norme m'était inconnu et je ne sais pas qui l'a traité en littérature à part Cendrars ? On démarre en empathie avec la quête de Nino, en soutien total avec son envie d'être recruté et l'éjection du centre fait office du chute du ... paradis mais dans un espace déjà désenchanté. C'est un ouvrage de cri et triste, comme une flambée adolescente. J'espère pouvoir relire la plume commune des auteur.e.s pour prolonger le trouble.
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Je ne sais que penser de ce roman. J’ai eu du mal à rentrer dedans à cause du schéma narratif employé par les auteurs. Mais passé ça, le style littéraire prend le relai et j’ai été conquise par la poésie de ce récit. Par Nino et sa façon de penser, de parler. Après je n’ai pas non plus été transcendé par l’histoire en générale, ça tire en longueur parfois. N’empêche rien que pour la pépite qu’est l’écriture dans ce roman, il faut lire.
Il est des romans qu’on aimerait oublier pour les redécouvrir : celui-ci en fait partie. Ce livre, c’est un after infini. C’est un lendemain de soirée plein de fumée et d’adrénaline. La plume est incandescente, aussi brute que poétique. On se laisse envahir par la nuit et, putain, c’est orgasmique. ♥️
"Nino dans la nuit " de Capucine et Simon Johannin (279p) Ed Moyenne Collection
Bonjour les fous de lectures .....
Alors là cela n'a pas été du tout, du tout ...
A la lecture de ce livre j'ai eu l'impression de me retrouver dans un livre de Virginie Despentes et " Vernon Subutex " je n'avais pas aimé, même détesté !!!
L'histoire début par Nino qui essaye d'entrer à la Légion étrangère et qui se fera recaler car son corps est loin d'être clean. On découvre alors la vie de ce marginal et de sa compagne, son amour absolu, la femme de sa vie. On le suit de galère en galère, on apprend le pourquoi de son engagement à la Légion. Il zone, va de petits boulots en petits boulots. ils sont blasés, désenchantés, désabusés, affamés, paumés, drogués....mais amoureux.
L'histoire en elle-même n'est pas dérangeante ( même si on tourne franchement en rond ) , mais c'est le langage utilisé, certes adapté au milieu fréquenté par Nino , qui m'a lassée. C'est confus, obligée de relire une phrase sur trois . C'est fatiguant.
J'en suis sortie épuisée et désabusée comme Nino et sa belle.
Un mauvais choix de lecture pour moi, mais ce livre rencontrera son public, c'est certain (Télérama l'a trouvé " d'une sidérante beauté " ( sic), n'est-ce pas poétique ? 🤣🤣)
Un roman très actuel sur une jeunesse qui peine à trouver sa place dans une société qui ne leur laisse pas beaucoup d’espoir.Nino, 19 ans, enchaine petits boulots merdiques et petits larcins au supermarché du coin et s’évade dans l’alcool et les drogues pour s’imaginer un avenir. Mais Nino est aussi un grand sentimental, plein d’amour pour sa chérie Lale et prêt à tout risquer pour lui offrir une vie digne de ce nom.
Un livre qui bouscule les codes, une écriture violente mais poétique, qui vous saisit des les premières pages (avec une bonne pointe d’humour d’ailleurs pour la partie légion étrangère !) Par contre , une fin qui pour moi ne colle pas trop avec la critique de la société de consommation développée tout au long du roman mais bon..
On aime ou on n’aime pas mais ce roman ne laisse pas indifférent.
Nino dans la nuit c'est les galères d'un jeune de la périphérie qui cherche sa place dans un milieu hostile. Il enchaîne les expériences décevantes et les portes se ferment une à une, le laissant sans perspectives. La précarité semble toutefois supportable lorsqu'on y survit à deux : c'est Nino et Lale contre le monde. On vit en improvisant puisqu'il est impossible de prévoir. Et on peut même oublier son avenir incertain dans le présentisme des fêtes et leurs excès qui alimentent le sentiment d'exister pleinement. Alors, dans la noirceur des marges brillent les néons arc-en-ciel des existences en clair-obscur des désillusionnés.
Le style est plutôt original, faut aimer. On suit Nino et Lale qui mènent une vie un peu schlague dans Paris avec tous les problèmes qui vont avec. On se retrouve assez facilement dans les personnages pour peu qu'on soit pas trop droit dans ses bottes.
J'ai connu ce livre via le son Ancilla Domini de Contrefaçon, et le livre est à la hauteur de l'image que je m'en faisais ! Allez écouter cette musique, c'est un bon petit bonus :)
Épopée de la vie de galère de Nino qui cherche tous les moyens de s'en sortir. Les boulots de merde, le transfert d'argent, la drogue, vendue et fumée ou sniffée ou avalée. Fou amoureux de sa copine Lale, il se prend la violence de la vie en pleine face. Ses aventures sont farfelues : il vend du cannabis à des malades pour les soulager et finit par être mannequin et empocher des gros billets. Le récit est pas fou mais au moins c'est bien écrit, je le reconnais.
Est-ce que l'auteur a déjà parlé à un vrai jeune d'aujourd'hui ? Est-ce que Nino ferait pas mieux de se tirer une balle, à ce stade ?
Un récit qui se veut subversif et réaliste, mais qui est, pour citer un incroyable commentaire vu dans cette section, aussi profond qu'un pédiluve.
Je ne l'ai pas fini, mais j'ai lu la fin. Aucune histoire, aucune progression, aucun attachement aux personnages, l'amour sonne faux et superficiel. Passez votre chemin.
Un polar. ça démarre très bien, avec une séquence pittoresque à la legion etrangère Apres, des passages ennnuyeusx (les fetes, la drogue) et une fin assez décevante, peut etre pas assez noire.
Quand je commence à trainer autant sur une lecture, que je lis des magazines ou des BD, c'est mauvais signe ! Signe que je m'ennuie, que ça tourne en rond, que ça ne me plait pas. Alors mieux vaut renoncer, abandonner. Pourtant ça démarrait bien. Le héros tente de s'engager dans la légion étrangère, on saura plus tard pour quelle raison. Les épreuves de sélection sont décrites d'une plume alerte et caustique, les autres postulants sont présentés finement. Mais les tests biologiques sont sans appel, le héros est recalé. Retour à la vie parisienne et à la galère. Une embauche dans un entrepôt, des conditions de travail d'un autre âge et hélas si actuelles, le propos est intéressant mais ça ne dure pas. Ensuite, ce sont surtout les journées sans but, l'alcool, la drogue, les joints, les boîtes de nuit glauques et quelquefois, des éclairs de lumière lorsque le héros parle de celle qu'il aime, de celle qu'il ne veut pas perdre. Mais ça n'a pas suffit à me donner envie de continuer ce roman. Dommage !
Écriture à la fois originale & simple, crue & poétique qui m'a transporté immédiatement dans la réalité de Nino, personnage attachant qui nous (à Lale) livre un morceau de son existence.. Impressions de longueurs à certains petits moments.. Peut-être dû au style narratif ?
Ça va partout et nulle part mais à 100 à l'heure. Caustique, dur, rapide, sombre. Je me sens un peu triste après l'avoir fini et en même temps je me dis qu'il était temps que ça s'arrête.
Une belle lecture entre deux autres plus concrètes.
J'ai adoré l'écriture à quatre mains de l'auteur et de l'actrice (je me demande comment ils font pour écrire à deux d'ailleurs!). On suit Nino et sa copine Lale, deux jeunes qui vivent à la marge et dans la galère avec leurs copains tous aussi attachant les uns que les autres.
Top, super bouquin. Le début est vraiment cool et même si je suis pas sûr d'avoir compris / aimé la fin, le bouquin reste top. J'aime bien l'écriture et les persos.
J'ai trouvé le personnage de Nino attachant et très réaliste, mais je me sens totalement flouée par la dernière partie que j'ai trouvée absurde et bâclée.