Par une belle fin d'après-midi de l'an 1650, quelques comédiens de campagne arrivèrent dans la ville du Mans sous les yeux des bons bourgeois ébahis devant un attirail des plus hétéroclites. Tandis que " les bêtes mangèrent, l'auteur se reposa quelque temps et se mit à songer à ce qu'il dirait dans le second chapitre " avant d'emporter le lecteur dans le monde aventureux des gens de théâtre, confrères de Molière. Mettant quiconque au défi de découvrir le sac à malice d'où il tire " tant de coyonneries ", ou, comme le dira plus joliment Giono, maîtrisant " un art d'une couleur magique ", ce conteur inspiré se lance dans une histoire désopilante , animée par une verve bouffonne et facétieuse, où les joyeusetés succèdent aux truculentes bambochades, où les mouvements s'enchaînent en cascade, où les coups pleuvent dru.
Paul Scarron (c. 1 July 1610 in Paris – 6 October 1660 in Paris) (a.k.a. Monsieur Scarron) was a French poet, dramatist, and novelist, born in Paris. His precise birthdate is unknown, but he was baptized on 4 July 1610. Scarron was the first husband of Françoise d'Aubigné, who later became Madame de Maintenon and secretly married King Louis XIV of France.
Scarron was the seventh child of Paul Scarron, a noble of the robe and member of the Parlement of Paris, and Gabrielle Goguet. Paul became an abbé when he was nineteen. He lived in Le Mans from 1632 to 1640, and in 1635 traveled to Rome with his patron, Charles de Beaumanoir, the bishop of Le Mans. Finding a patron in Marie de Hautefort, maîtresse-en-titre of Louis XIII, he became a well-known figure in literary and fashionable society.
In 1638, Scarron became crippled. One source (Laurent Angliviel de la Beaumelle, Memoires... de Mme de Maintenon) attributed Scarron's deformities to rheumatism contracted from spending time in a swamp. According to this story, Scarron, while residing at Le Mans, once tarred and feathered himself as a carnival freak and was obliged to hide in a swamp to escape the wrath of the townspeople. Another story has Scarron falling into an ice-water bath during the Carnival season. It seems more likely, seeing the connection with water, that he was crippled by polio.
Whatever the cause, Scarron began to suffer from miserable deformity and pain. His upper body became permanently twisted and his legs were paralyzed; he was obliged to use a wheelchair. He began to take copious amounts of opium to relieve his pain. Adding to his misfortunes, he became involved in a series of lawsuits with his stepmother over his father's property. He was also obliged to support his sisters financially.
Scarron returned to Paris in 1640. In 1643, he published Recueil de quelques vers burlesques ("A Collection of Some Burlesque Verses"), and the next year published Typhon ou la gigantomachie. At Le Mans he had conceived the idea of his Roman comique ("Comic Novel"), the first part of which was printed in 1651.
In 1645, his comedy Jodelet, ou le maître valet ("Jodelet, or the Valet as Master") – the actor who played the leading role was also called Jodelet. Jodelet was the first of many French comedies about a servant who takes on the role of master, an idea that Scarron borrowed from the Spanish.
Scarron became employed by the bookseller Quinet and called his works his "marquisat de Quinet." He had also a pension from Nicolas Fouquet, and one from the queen. Scarron had initially dedicated Typhon to Mazarin, who was not impressed with the work; Scarron then changed it to a burlesque on Mazarin. In 1651 he expressed his allegiance to the Fronde by writing a violent anti-Mazarin pamphlet, and lost his pensions due to this.
In his early years, Scarron was something of a libertine. In 1649 a penniless lady of good family, Céleste Palaiseau, kept his house in the Rue d'Enfer, and tried to reform the habits of Scarron and his circle.
In 1652, he married the impoverished but beautiful Françoise d'Aubigné, afterwards famous as Madame de Maintenon, second wife of Louis XIV. He died in Paris on 6 October 1660.
« Le roman comique » est très pénible à lire pour deux raisons. Il est très mal écrit et le concept de base est mauvaise. Il faut être fou pour le lire à moins qu’il ne soit au programme d’un cours que l’on suit au premier cycle. Pourtant, il faut reconnaitre qu’il a une mission pédagogique très important car il est un des meilleurs sinon le meilleur roman français du courant satirique et comique de la littérature baroque française du XVIIe siècle. (Voir Wikipédia - Littérature française du XVIIe siècle). La première réaction d’un lecteur GR typique est de penser que « Le roman comique » est constitué d’un mélange assez hétérodoxe. On y voit des éléments de Cervantes, Rabelais, Pétrone, Bandello et Marguerite de Navarre. Il est tantôt réaliste tantôt satirique tantôt picaresque. Finalement Théophile Gautier pensait que c’était un roman de cape et d’épée et il s’en est servi pour créer son « Capitaine Fracasse ». Je suis aussi de de l’avis qu’il appartient au genre de cape et d’épée. Cependant cette thèse n’est pas valable si on tient compte uniquement des deux premières parties écrites par Scarron lui-même. C’est la troisième partie (appelé « La suite d’Offray ») de la main d’un auteur anonyme qui donne au roman ses qualités de cape et d’épée. Les meilleurs passages de la main de Scarron sont ceux qui racontent des histories de pots de chambre débordant de pisse.
Very early picaresque novel written by a debauched abbot, where a troupe of actors recite rambling and tedious yarns featuring the laboured, unfunny style of comedy one might find in the commedia dell'arte. Not on a par with the likes of the Heptameron or the Decameron. Bailed on p.170.
J'avais beaucoup aimé des nouvelles de cet auteur, qui pour la plupart se déroulent en Espagne. Voilà un roman plaisant, au style élaboré, avec force mises en abyme, mêlant tragique et comique de manière équilibrée.
At one point in this very readable comic novel, an as-yet unnamed highwayman shoots one of his henchmen in the head for very little reason and then shoots a horse who “in all likelihood had no quarrel with that strange man,” and I thought, ha, that’s not the only thing here that reminds me of a Tarantino film: an ensemble cast of roguish characters; backstories all revealed in flashback; chapter headings conspicuously ornamenting the story with meta-jokes about the book itself; random ugly/cruel events intended to be funny; stories within stories; and a very convoluted main story that ties things together. It’s not actually as violent as all that, though, in spite of the cruel bits, and many of the stories within the story are nice, virtuous novellas. Also, the main characters are actors, generally portrayed sympathetically, and Scarron was a dramatist, so it’s easy to imagine some affection there. It’s too bad that Scarron died without finishing part three, but the book as it stands doesn’t leave a lot of questions unanswered. There are obvious unresolved conflicts, but in principle, it’s fine that it ends where it does.
Assez rapide à lire, Le Roman comique de Scarron publié en 1651 et 1657 (pour la seconde partie) est une œuvre qui fait sourire. S’il ne s’agit pas pour autant du livre de l’année selon moi, il est toujours bon de lire ce genre de classique au moins une fois. Sans dévoiler le contenu, le personnage qui pour moi est le plus drôle reste Ragotin ! Bémols: les longueurs du roman… les nouvelles espagnoles racontées sont assez longues et n’apportent rien de très intéressant dans l’intrigue principale. De même pour l’histoire des personnes qui est souvent interrompue par des événements extérieurs dans le récit et reste très longue.
- adding ragotin my short king to my kin list, he deserved better 3 - la rancune was kinda funny & a mood - loved the trigger warnings & disclaimers, the p*ss k*nk and the "there was only one bed" trope - disliked almost everything else cause I don't find it funny when people fall off horses or get into fights - the misogyny & casual fatshaming were ✨immaculate✨ - tbh, I read this for uni, so I'm just glad that it's finally over :) !!!!
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Ecriture en vieux français, j'ai eu des difficultés à m'habituer au langage mais une fois la barrière franchie on apprécie un peu plus l'histoire mais qui n'en reste franchement pas inoubliable. Je suppose qu'il y a derrière tout ça un intérêt littéraire très appréciable puisque je l'étudie en cours, j'attends de voir.
J'aime les romans cohérents. Celui-ci ne l'était pas. J'aime les romans qui ont une syntaxe actuelle, ou du moins facilement compréhensible dans ses archaïsmes. Celui-ci n'en avait pas. J'aime les romans qui ont UNE FIN (me semble que ce n'est pas trop demander). CELUI-CI N'EN AVAIT PAS.
Certains jeux avec le lecteur pouvaient être intéressants, et certaines histoires d'amour imbriquées(bien que très compliquées, comportant souvent trop de personnages) étaient chouettes, mais je n'ai pas pu les apprécier correctement, parce que le reste était tellement ennuyeux que je me suis endormie dessus. Sérieusement. À trois reprises.
translated into english by my friend jacques over a period of something like 17 years?? 17th century inspired collection of rag tag adventurers, a troupe of actors touring spain and france, it's beautiful and starry and is nearly as superlative as the brothers grimm or les fables..
Plutôt que l'art du comique, c'est l'art des digressions qui est développé dans ce livre. Les scènes dites comiques (les déboires de Ragotin) sont finalement très répétitives...