Witajcie w Hongkongu! Witajcie w najbardziej tajemniczej firmie świata! Witajcie… na krawędzi otchłani!
Moïra, młoda Francuzka, ekspert w dziedzinie sztucznej inteligencji, podejmuje pracę w Hongkongu. Jej nowa firma to chiński wiodący producent nowych technologii. Praca nad prototypem wirtualnego opiekuna o wiele mówiącej nazwie Deus to dla niej życiowa szansa. Moïra dość szybko orientuje się, że firma kryje wiele sekretów, i to nie tylko związanych z ochroną nowych rozwiązań technologicznych .Wśród jej pracowników mnożą się morderstwa, samobójstwa i wypadki. Moïra czuje się śledzona i obserwowana. Wkrótce dziewczyna uświadamia sobie, że prawda, która czeka na nią u kresu nocy, jest bardziej przerażająca niż najgorszy z sennych koszmarów.
"Na krawędzi otchłani" to powieść niezwykle aktualna, która dotyczy każdego z nas, czy tego chcemy czy nie. To powieść o rodzącym się na naszych oczach świecie, w którym potęga technologii i sztucznej inteligencji skłania do snucia najczarniejszych scenariuszy.
Bernard Minier grew up in the foothills of the French Pyrenees. He had a career as a customs official before publishing his first novel, The Frozen Dead, in 2011. The novel has been translated into a dozen languages and has garnered critical acclaim as well as several literary prizes in France. Minier lives in the Essonne, south of Paris. (source www.bookbrowse.com)
Je me rends compte que je n'ai pas envie de lire un énième roman sur les dérives des nouvelles technologies et les dangers de l'intelligence artificielle ! Et ce roman en particulier est très long à se mettre en place et assez prétentieux dans son discours - je n'adhère pas du tout.
J’ai adoré l’univers de ce roman, l’intelligence artificielle, les données connectées. On ne se pose pas assez de questions de nos jours autour de nos données, par exemple un moment l’héroïne a un bracelet connecté qui permet de savoir si elle a bien dormi, si elle mange bien etc etc... Ça existe déjà ça s’appelle une montre connectée sur le moment on se dit qu’est-ce que c’est bien si j’ai un problème tout de suite on va pouvoir me soigner. Oui mais voilà ces données peuvent être vendues et par exemple nos assurances maladies peuvent nous reprocher certaines maladies, vous vous plaignez du foie mais je vois que vous avez consommé de l’alcool etc... Moira se rend à Hong Kong pour travailler à la firme Ming. Un tueur s’en prend aux jeunes femmes de la société. Je dois avouer que j’étais convaincue très rapidement de l’identité du tueur ce qui est dommage même si au début je n’étais pas très sûre. Les personnages sont bien caractérisés, et j’ai eu l’impression d’être à Hong Kong. Je recommande ce livre à tous les fans de policier.
Książkę zaczęłam w 2020 ale, nie udało mi się dokończyć i to nie dlatego, że była marna. Nie nie nie! To było coś innego, nie mieszczącego się jak dotąd w moich książkowych ramkach. Coś technologicznie obsesyjnego. Obsesyjnego, bo pokazującego jak za pomocą urządzenia asystenta programowego możemy wpaść w uzależnienie i dać kierować swoim prostym życiem komuś, albo rzeszą ludzi stojących za sterowaniem tym programem. Można stać się wyssanym roślinnym człowiekiem. I naprawdę trudno stamtąd uciec. I o tym jest ta książka, spoilerować nie zamierzam, ale powiem że akcja dzieje się w Hong Hong i dziewczyna przyjeżdża do pracy. Wpada w sam środek pracy nad nowym robotem, programatorem, asystentem. Tylko jak to bywa w dużych korporacjach nie wszyscy są zadowoleni i nie wszystko jest jasne. Prócz biznesowych zawiłości są też rodzinne i są ofiary walki o szczeble. Miłośnie komputerowo i krajoznawczo. Sceny sexu że czasem ślina cieknie, opis Hong Hong i pojęć komputerowych Akcja, ślepe zaułki czyli nic bez zmian w twórczości Miniera. Taką książka miło było zakończyć i powitać rok i mam cicho nadzieję że autor płodny będzie i w tym roku. Przecież dojrzały subtelny Minier nie jest zły a do tego nigdy nie wiesz czy czytając jego książkę już cie nie śledzi. Bądźcie ostrożni i zaczytani w 2021. Książkę polecam jeśli ktoś chce usłyszeć bicie swojego serca.
Je n'ai pas été complètement happée par ce roman, alors qu'habituellement j'adore l'écriture de Minier. J'ai trouvé que le style en faisait trop, quelques clichés de-ci de-là et puis j'avoue que la fin de l'enquête m'a un peu fait lever les yeux au ciel.
J’ai terminé ce livre très vite car il faut bien le dire, on est pris par le suspense, la lecture est très facile, le cadre et l’atmosphère de Hong-Kong sont dépaysants.
Cela dit, de nombreux défauts s’accumulent et laissent un sentiment très mitigé en reposant le livre : accumulation de détails géographiques inutiles qui semblent n’être là que pour montrer que l’auteur est allé sur place, clichés et poncifs en pagaille (femmes, hommes, milieu de la tech, discours pro/anti-IA, chinois, occidentaux...), violence et sexe gratuits... la fin mêlant absurde et invraisemblable et l’épilogue digne d’un téléfilm de Noël achèvent de rendre la pilule vraiment amère.
Moïra właśnie rozpoczęła swoją pracę marzeń w firmie zajmującej się nowymi technologiami i sztuczną inteligencją. Świetnie płatne stanowisko, wyjazd do Hongkongu, współpraca z najlepszymi ekspertami na świecie – wszystko brzmi jak cudowny sen. Dziewczyna szybko jednak odkrywa, że ta idealna oferta też ma ciemną stronę. Narkotyki, samobójstwa, a nawet morderstwa – wśród pracowników firmy nikt nie może czuć się bezpieczny. I to ciągłe poczucie, że ktoś ją obserwuje…
Wizja przyszłości dość przerażająca, nie powiem, ale poza tym to było mi absolutnie wszystko jedno, co się stanie z bohaterami. Już dawno nie czytałam książki, która by tak na mnie zadziałała. Nie przepadam za takimi supernowoczesnymi klimatami, może to jest przyczyna. Po lekturze czuję się totalnie wymęczona. 5/10
Moïra Chevalier travaille dans le domaine des nouvelles technologies. À ce titre, elle est débauchée par la société Ming Incorporated pour développer DEUS, logiciel d’intelligence artificielle dans le but de lui donner plus d’affect. Elle s’expatrie à Hong Kong et pénètre dans les coulisses de ce pionnier géant du numérique. Très vite, des décès d’employés du centre viennent ternir l’engouement des débuts… Une atmosphère de doute et de suspicion flotte alors sur cette ville gouvernée par des algorithmes.
Nos auteurs du noir ont de la suite dans les idées et décident de proposer à leur lectorat autre chose que des intrigues bateau dont le seul but est de trouver la réponse à la question « Qui a tué ». Après « Et le Mal viendra », voici donc « M le bord de l’abîme » qui développe notre addiction aux nouvelles technologies et prend comme point d’appui notre sentiment de liberté qui réellement n’en est pas un. Autant vous le dire tout de suite, vous allez avoir envie de jeter vos portables à la poubelle et de désactiver tous vos comptes de réseaux sociaux. La démonstration est magistrale et va vous laisser un goût amer dans la bouche. Je me suis même dit qu’on était en fait complètement cons, totalement aveuglés par cette pseudo liberté qui est en fait une technicomanie. D’entrée de jeu, Bernard Minier vous prévient : « Toutes les technologies décrites dans ce roman existent ou sont en cours de développement. » Il vous inquiète avec 3 citations dont celle-ci, de Elon Musk : « J’ai accès aux IA les plus en pointe, et je pense que les gens devraient être réellement inquiets ». Il faut savoir que dans la Bay Area, et dans certaines écoles proches de chez moi en Californie, l’électronique est interdit, les enfants apprennent à planter des radis, à faire de la couture, et autres travaux manuels. J’ai oublié de vous préciser : les grands patrons du NET mettent leurs enfants dans ces écoles-là et interdisent toute technologie à leurs gosses… Ça devrait nous faire réfléchir !
Vous connaissez Alexa, Siri, Google Assistant ? DEUS, l’intelligence artificielle du roman est du même acabit. Autour de DEUS, Bernard Minier développe l’étendue des possibles et la facilité avec laquelle on entre dans vos foyers pour y collecter des milliards de données. Mais pas seulement. Anticipons les évènements. À quoi vont servir ces données, comment les entreprises du NET vont-elles les retourner contre nous, quel est le but final de cette entreprise ? « Car les géants du Web entendaient non seulement reconnaître, interpréter et modéliser nos émotions, mais aussi les utiliser à leur profit pour nous manipuler et accroître notre dépendance à l’égard de leurs technologies. »
Dans un monde où nous sommes tous hyperconnectés, envisageons quelques minutes que la technologie puisse se retourner contre nous… Que notre pouvoir de décision soit confié à une machine faisant de nous de simples exécutants, qu’on puisse déléguer chaque chemin que nous prendrions à des algorithmes sachant ce qui est bon pour nous mieux que nous-mêmes, qu’on sache anticiper nos désirs avant même que nous les ayons…
Considérons qu’avec ces milliers de données collectées dans chaque foyer, on puisse construire une gigantesque base de données sur la santé humaine qui peut diagnostiquer à distance, conseiller des traitements et déterminer l’espérance de vie. Lutter contre les maladies, contre le vieillissement, tuer la mort …
Interrogeons-nous sur l’impact des réseaux sociaux dans la perception de la réalité et analysons comment les faits qui circulent deviennent des vérités.
Prenons conscience que l’être humain est en passe d’être piraté et devient progressivement lui-même un robot.
Autour de ces problématiques très actuelles, Bernard Minier construit un thriller anxiogène qui tient place à Hong Kong, personnage emblématique du roman. Entre modernité et archaïsme, richesse et pauvreté, la ville est une pieuvre qui grappille du terrain, s’étend, prend du pouvoir et devient le miroir de notre société.
Le progrès est en marche et plus rien de semble pouvoir l’arrêter. Nous sommes les artisans ne notre propre perte et Bernard Minier le démontre habilement dans ce thriller de haute voltige faisant plonger le lecteur dans un roman d’anticipation… qui n’en est pas un, puisque c’est de notre monde actuel qu’il nous parle…
Un roman intelligent, éclairant, qui fourmille d’exemples concrets qui font froid dans le dos. À lire de toute urgence !!
Jako spousta podobných knih, které nastavují zrcadlo dnešní době, i tato je velmi děsivá. Je moderní technologie naším pomocníkem nebo se my stáváme jejími otroky?
O existenci tohohle příběhu jsem neměla nejmenší ponětí, dokud jsem ho nezahlédla v nabídce pro blogery. Jméno autora mi není cizí - vím, že je dost oblíbený, ale ještě jsem neměla to potěšení. Nicméně, co jsem vypozorovala z různých názorů, tahle kniha se jeho tvorbě spíše vymyká a je jiná. Pro mnohé jeho fanoušky i dosti zklamáním. Jako první mě vyděsilo, že je to docela bichlička. A jako pořádná “bichlička”. Taková ta kniha, kterou byste byli s to někoho sejmout. Nicméně žádné obavy. Písmenka jsou na stránkách dost rozpálený a kniha se čte prakticky sama. Máme tady námět technologií, který je promítnut do thrilleru a celé je to takové děsivě reálné. Opět to jednoho přiměje se zamyslet, co všechno o sobě sdílíme a co všechno o nás různé databáze vědí. S hlavní hrdinkou jsem neměla úplně problém, ale ze začátku byl můj vztah vůči ní dosti střízlivý. Co mě nepříjemně zarazilo, a beru to jako zradu, je fakt, že tady máme i postavu detektiva a kdo mě zná ví, že já ty detektivy fakt nemusím a většinou se jim vyhnu obloukem. Další, pro mě ne úplně příjemnou věcí, byl popis vražd, který byly teda fakt brutus. Ze začátku čtení jsem byla nadšená, ale pak to začalo opadávat a já vlastně ani nevím proč... Možná je to tím, že jsem pořádně na knihu neměla čas a tak četla spíše přerušovaně? Oceňuju střet kultur a atraktivní prostředí asijského velkoměsta a budování nových technologií, otázka jejich zneužítí a závislost a zranitelnosti lidí na sociálních sítí. “Probírají” se tady dosti zásadní otázky a jistým způsobem to můžeme brát jako jakési varování. Co mě zaráželo je fakt, že hlavní hrdinka dává najevo, že zná rizika cesty, kterou se lidstvo v tomto oboru vydává, ale přesto jde do Mingu pracovat a vyvíjet je a zdokonalovat. Myslím, že kniha by mohla sednout fanouškům seriálu Black Mirror.
Servaz est rangé au placard pour le temps d'un one shot et ça me va aussi, surtout quand Bernard Minier sort totalement de sa zone de confort pour nous offrir, ce que lui-même considère, comme un livre ambitieux. Moïra Chevalier, jeune Française, débarque à Hong Kong. Embauchée par la prestigieuse entreprise Ming Incorporated, empire spécialisé dans les technologies High Tech et l'Intelligence Artificielle, elle a pour mission, la continuation du développement de DEUS, leur logiciel d'IA. Elle découvre avidement ce Nouveau Monde, ce nouveau job ainsi que son fameux dirigeant: Ming Jiangfeug, illustrissime spécialiste qu'elle admire, comme tous, de ce milieu. Son enthousiasme se verra pourtant très vite entaché par de sombres histoires de meurtres et de suicides qui semblent avoir un seul point commun: Ming Inc. L'inspecteur Mo-Po Chan est à la tête de ces enquêtes qui lui donne bien du fil à retordre. Le suicide de Carrie Law, les meurtres de trois jeunes femmes, violées, sauvagement torturées et assassinées par ce prince noir de la douleur qui sévit depuis de nombreux mois sans laisser aucun indice derrière lui... Minier réussit l'impossible, le must, le truc de ouf… Réunir le thriller avec un roman de type anticipation. Je dis "de type" car cela en a tout l'air, mais pas du tout la chanson puisque nous sommes dans un vrai réel actuel et ce n'est pas qu'un pléonasme. Une enquête qui se veut donc plus technologique que de terrain. Une intrigue qui t'emmèneras surfer sur les algorithmes. Qui te plongera dans les abysses du numérique, dans les profondeurs de ces êtres dématérialisés qui se prétendent nos remplaçants et tu constateras très vite que tout ceci est bien plus terrifiant que ce tueur pourtant abject. J'ai d'ailleurs adoré cette sensation. Habituellement, dans un thriller, tu te focalises sur le tueur et ses victimes. C'est l'essence même de ce qui fera frissonner ton échine; alors que dans ce récit-là, ce tueur te semblera très vite peu de choses comparé à cet amas de technologie qui nous attend...pour de vrai….Et tu trembleras vraiment... Une sorte de fiction horrible qui utilise ce tueur pour rendre, en miroir, le réel plus flippant encore. Je dis chapeau Minier parce que c'est brillant ! Une histoire en plusieurs teintes et quelles couleurs: aussi noir que la nuit, aussi rouge que le sang, aussi bleu que l'écran d'un ordinateur… Tu vivras, avec cette histoire, un vrai choc de culture que tu ressentiras au travers de tous tes pores telle l'humidité qui règne à Hong Kong. Cette ville est là, omniprésente, comme un personnage. Une totale immersion. Comme si tu y étais. Tu la découvriras à la fois fabuleuse et à la fois misérable. Des beaux buildings rutilants aux bas-fonds des bars miteux avec ses odeurs de pisse. Des grands dirigeants des triades aux putes de quartier. Tu rencontreras même un typhon dont la force pourrait balayer toutes les preuves. Tu sentiras qu'il s'est littéralement imprégné de cette ville tentaculaire et l'a retranscrite avec grand art. Un véritable voyage. Au travers de ce récit, j'ai oscillé entre horreur, effarement, inquiétude, dégoût, terreur. J'ai ressenti beaucoup d'émotions et ai tenté de: Boucler tous mes comptes sur les réseaux sociaux Balancer mon ordi par la fenêtre Me débarrasser de ma voiture Faire un concours de lancé de smartphone avec mes enfants (mais ils ont refusé 🙄) Enfin, tu verras...ça donne à réfléchir … Minier nous offre là une œuvre aboutie et totalement maîtrisée. On sent l'énorme effort de documentation pour nous emporter au coeur de cette course effrénée aux nouvelles technologies. C'est tout simplement excellent de bout en bout. La trame est franchement redoutable et même si elle s'avère, certes, prévisible, cela importe peu puisque la vérité est ailleurs ! Bernard m'a écrit, dans sa dédicace, que son roman était différent et son plus ambitieux. Et bien, mon cher Bernard, continue sur cette voie parce que moi j'adore quand tu es ambitieux ! Tu as clairement fait preuve de génie et nous offres là un thriller d'une grande intelligence et pas artificielle. Un récit que je ne suis pas près d'oublier ! Tu l'as compris, c'est à lire de toute urgence et prévois de quoi subsister, car une fois commencé, tu ne pourras plus t'arrêter 🙂
C'est difficile de pas être méchant quand on a passé 600 pages sur un roman qu'on n'a pas aimé... Donc je vais juste dire que j'ai pas aimé 😁 on m'en avait pourtant dit du bien mais trop de choses m'ont déplu. Pour commencer plein de choses m'ont déplu dans le style : des petites comme le fait de commencer une phrase par un verbe dont le sujet est dans la phrase d'avant (genre "Ouvrit les bras pour l'attraper. Fit un pas de côté comme pour l'éviter. Esquiva finalement son étreinte." Bref vous avez compris) et d'autres plus importantes comme des utilisations de niveau lexical qui ne colle pas du tout avec le personnage. Ensuite l'intrigue m'a déplu. Il est vrai que ce n'est pas le sujet qui me passionne le plus, j'aurais dû me mefier du commentaire cruche de Libération en 4e de couverture : "un roman dopé à la 5G". Je n'ai pas aimé l'histoire d'amour de l'héroïne, je n'ai pas aimé les révélations finales, je n'ai rien aimé de la fin en fait ... Bref je n'ai pas aimé. Allez en point positif on garde l'héroïne qui est quand même un peu attachante, le côté thriller qui fonctionne un moment et j'y ai cru à un moment, mais non.
J'hésite entre 3 et 4 étoiles parce que en soit j'ai vraiment apprécié ma lecture. Malheureusement j'ai trouvé comme toujours que Bernard Minier nous sert la solution sur un plateau d'argent au début du livre et le plot twist est intéressant mais pas si renversant que ça. Le livre est un peu moralisateur mais intéressant
Ce n'était pas terriblement mauvais mais c'était facile / classique. L'histoire d'amour est vu et revu et n'apporte rien au récit. L'héroïne est aussi du réchauffé et j'ai eu du mal à m'attacher.
Les références à Hong Kong sont un peu lourdes et ne sont pas réalistes.
« L’internet menaçait de ramener l’humanité à son état antérieur »
A thoughtful meditation on the perils of artificial intelligence in the wrong hands and how it has the potential to reflect the worst of our humanity. All packaged with a strong heroine and a seductive plot - a murder mystery that spans continents and cultures - and a brief voyage into to so many worlds that I love - Paris and Hong Kong, technology and philosophy...
Entre frisson de la vision (proche?) d'un monde régi par l'Intelligence Artificielle et la démence démesurée d'un désir d'infliger la souffrance extrême. Du Minier doublement angoissant, passionnant...
Bernard Minier to francuski pisarz, który swoją popularność zdobył dzięki serii powieści o Martinie Servazie. W Polsce ukazało się pięć części tej historii, w kolejności: „Bielszy odcień śmierci”, „Krąg”, „Nie gaś światła”, „Noc” oraz „Siostry”. Poza tym w naszym kraju została wydana również niezależna książka pt.: „Paskudna historia”. W 2019 roku przyszedł czas na kolejną pozycję Francuza na rynku polskim i ukazało się „Na krawędzi otchłani”.
Młoda Francuzka Moira dostaje pracę w potężnej korporacji w Hongkongu, firmie Ming, która specjalizuje się w nowych technologiach. Jej zadaniem ma być praca nad prototypem wirtualnego opiekuna człowieka o wstępnej nazwie Deus. W międzyczasie miejscowi policjanci prowadzą śledztwo, próbując ustalić, kto stoi za seryjnymi morderstwami kobiet niegdyś pracujących u Minga. Moira także zauważa, że w jej nowej firmie dzieje się dużo osobliwych rzeczy, a technologia, która jest tam w użyciu, zaczyna przyprawiać ją o gęsią skórkę.
Początek „Na krawędzi otchłani” będzie koszmarem dla osób, które lubią mocne wprowadzenie do historii oraz akcję od pierwszych stron. W pierwszej fazie książki Minier skupił się bowiem na przedstawieniu drogi Moiry do świata techniki w Hongkongu, skrupulatnie opowiedział, jakie będzie ona pełniła zadanie w nowej firmie i czym tak właściwie Ming się zajmuje. We wstępie autor zaznacza też, że wszystkie opisane technologie istnieją w rzeczywistości lub są obecnie rozwijane, więc nie jest to powieść, jakby się mogło wydawać, dystopijna, ale osadzona w teraźniejszości. Dzięki temu, gdy fabuła po kilkudziesięciu stronach zaczyna się rozwijać, można odczuć, jak nieuchronny jest postęp, który zaczyna coraz częściej odgrywać znaczącą rolę w naszym życiu codziennym.
W obecnych czasach ludzie coraz rzadziej dbają o swoje bezpieczeństwo w sieci. Wybierają płatności odnawialne, podając różnym stronom, nie zawsze zaufanym i sprawdzonym, dane swoich kard debetowych i kredytowych. Wrzucają na Facebooka, Instagrama oraz inne social media zdjęcia ze swojego domu, z miejsc, do których uczęszczają, i odkrywają tym samym coraz więcej prywatnych informacji osobom całkowicie nieznanym. Już teraz, gdy przeglądamy coś w Internecie, za chwilę zaczynają atakować nas reklamy tych produktów. Z lekarzem też można umówić się online, a historia naszej choroby jest wpisywana do komputera. Dane raz wprowadzone do sieci prawdopodobnie nigdy z jej zakamarków już nie znikną.
I właśnie tę mroczną stronę przedstawia w „Na krawędzi otchłani” Bernard Minier. Firma, która miała dać szansę Moirze na lepsze życie, okazuje się pełna sekretów, a używane technologie nie są bezpieczne dla obywateli Hongkongu ani pracowników Minga.
Autor dużo miejsca poświęcił także bliższemu spojrzeniu na Chiny. Przedstawił różnice kulturowe między Chińczykami a Europejczykami, Hongkong pokazał z drugiej strony – nie tylko jako bogate, rozwinięte miasto, ale także biedne dzielnice, przemyt narkotyków, prostytucję, gwałty i przemoc. Dzięki temu czytelnik może poczuć, jakby sam spacerował po tym przeludnionym, pełnym mrocznych zakamarków mieście.
Główna bohaterka jest silną osobowością w tej powieści. Niezależna, z trudną przeszłością, ale również bardzo inteligentna i skrupulatna w swoich zadaniach. Nie daje się łatwo omamić ludziom z korporacji, jest podejrzliwa i podstępna. Przy bliższym poznaniu można poczuć do niej sympatię i zrozumienie. Inne postacie są tylko wstawkami. Pomimo że w książce znajdują się rozdziały poświęcone oficerowi policji Chanowi i prowadzonemu przez niego śledztwie. Historia jego przeszłości nie jest szczegółowo opowiedziana, trudno też na początku się z nim utożsamić, ale z czasem jego postać zyskuje przy odkryciu kolejnych kart. Jedną z najbardziej tajemniczych postaci jest wpływowy Ming, czyli szef Moiry i założyciel firmy. Przy pierwszym poznaniu sprawia wrażenie mężczyzny pewnego siebie, ale też aroganckiego i dążącego do celu za wszelką cenę. Jednak wiele faktów dotyczących osobowości bohaterów zostaje zatajonych. Autor pozostawił furtkę dla czytelników, by sami mogli snuć domysły.
„Na krawędzi otchłani” to thriller, który porusza aktualny problem cyberprzestępczości, a także nadużywania władzy. Mimo bardzo nużącego początku, przez który chciałam tę książkę odłożyć, warto przeczekać do momentu, gdy akcja zaczyna pędzić, a wydarzenia nabierają sensu. Wizja Miniera połączona z realizmem tworzą obraz niepokojącego postępu cywilizacji, dążącej głównie do zwiększania popytu. Jest to lektura idealnie wpasowująca się w nasze czasy, pełna ciekawostek ze świata techniki, czasami przerysowana, ale z pewnością warta uwagi.
J’ai vraiment bien apprécié ce livre et aimé cette ambiance « futuriste » et ce monde qui baigne autour de l’intelligence artificielle. Le livre se lit très vite et on ne s’ennuie pas. Néanmoins, la fin de l’histoire est en dessous du reste et fait un peu bâclée.
Hyper déçue de la fin ! Bernard Minier a choisi la solution de la facilité, nous sort un tour de son chapeau et hop ! Mobile éclairci, coupable tout trouvé ! Quel dommage, alors que le début était prometteur, et surtout l'enquête sur les biais et l'assassin... Un peu à part, c'est quoi cette manie de rajouter des scènes de sexe limite porno qui n'ajoutent rien au récit (oh, les lesbiennes aussi couchent ensemble ! Wow, trop bien, trop excitant !), qui sont presque vulgaires et inégales dans le traitement entre homo et hétéro, et qui donnent l'impression que les personnages ont tout à coup changé de personnalité ? Ça m'agace. Et c'est fréquent.
I když je na konci celkem bohatý seznam četby, ze které autor čerpal, já jsem si v průběhu děje až příliš často říkala, že si přečetl stejné dva kousky co já. A nacpal informace z nich do celkem průměrné krimi, ve které jsem získala nulový vztah k postavám i tomu zahradníkovi, který byl vrahem ;)
Takový celkem lajdácký přístup někoho, kdo si řekne: "AHA! Tohle by mohlo být téma, které knížku prodá!", ale ponoří se do něj jen velmi povrchně.
A ano, i když je to podané celkem neobratně, není to sci-fi.
Le résumé m'a intrigué même si je n'étais pas totalement convaincue mais j'ai quand même été déçue. Je trouve que beaucoup de passages n'étaient pas logiques et la fin trop facile. Aussi les scènes de sexe sont superflues. Cependant je l'ai quand même lu assez vite.
Hlavním tématem knihy Na okraji propasti jsou informační technologie, umělá inteligence a velká data. V Honkongu sídlí gigant Ming, jedna z největších a nejvyspělejších firem s ICT a elektronikou na světe. Aktuálně se v ní pracuje na projektu virtuálního asistenta, chatbota, který by dokonale rozuměl lidem a měl by být schopen totálně změnit životy svých uživatelů (mnohem dokonalejší Alexa nebo Siri). Ming rekrutuje ty nejlepší odborníky z celého světa, mezi nimi i mladou Francouzku Moiru. Moira přijíždí do Honkongu a pouští se do práce na projektu Deus, velmi brzo ale zjistí, že ve firmě se děje něco divného. Veškeré informace o zaměstnancích (pohyb, zdravotní údaje, komunikace) jsou zaměstnavatelem schraňovány a vyhodnocovány, ve firmě panuje atmosféra strachu. Několik mladých žen, které ve firmě pracovaly, bylo velmi brutálním způsobem zavražděno. Honkongská policie se snaží do společnosti infiltrovat a pomoci by jim mohla právě Moira. Dokáže mladý a sympatický policista Chan přesvědčit neznámou cizinku, že ji hrozí nebezpečí? Co vlastně stojí za Moiřiným příjezdem do Asie? K čemu všemu mohou být moderní technologie zneužity? Ví o nás Velký bratr už opravdu všechno?
Musím přiznat, že jsem se na tuhle knihu opravdu těšila. Thriller z oblasti informačních technologií, atraktivní prostředí asijského velkoměsta, střet kultur, prostě kniha, kterou jsem si s sebou vzala do hor na jarní prázdniny. Ale asi jsem měla příliš přehnaná očekávání, protože v reálu mě kniha zdaleka tolik nenadchla, jako Minierovy předchozí kousky. Že bych se o nadužívání informačních technologií dozvěděla něco víc, nebo že bych po přečtení chtěla vyhodit svůj chytrý telefon z okna? Ani náhodou... Jasně, pokud neznáte robotické potvory z Boston Dynamics, budete asi překvapeni, ale my, co se na ně doma musíme dívat na youtube pravidelně (syn je zbožňuje a Spota by hrozně potřeboval), tak odvaření nejsme.
Příběh samotný mi přišel tak nějak málo úveřitelný, a to už vůbec nemluvím o tom, jak hlavní hrdinka dokáže proběhnout bez úhony hurikánem. Popisy Honkongu byly dlouhé a samoúčelné, vztahy hlavních hrdinů trochu jak z čínské série Petera Maye, atmosféra knihy na mě působila nepříjemně. Narozdíl od ostatních knih Bernarda Miniera, u Na okraji propasti jsem nepociťovala radost ze čtení, vlastně jsem to už jen chtěla dočíst a odložit. Vzpomínám si, že podobné pocity jsem měla i u Zkurveného příběhu. A co mi taky lezlo na nervy, byla nedbalá redakce knihy. Jasně, má to 552 stran, ale přece jen, tolik překlepů?
Otázky možného zneužití technologií, závislost lidí na sociálních sítích, zranitelnost lidstva, které se vzdává své svobody ve prospěch zábavy, ano, to všechno jsou závažné otázky a mělo by se o nich víc mluvit a psát. Obávám se ale, že zrovna v tomhle případě se to úplně nepovedlo...
On se retrouve aujourd’hui avec mon premier Bernard Minier, M : Le bord de l’abîme, one-shot exotique qui se déroule à Hong Kong, l’un des centres mondiaux du numérique, au cœur d’une multinationale aux sombres ambitions. Les romans qui se déroulent en Asie sont assez rares sur eTemporel, j’ai souvent du mal à accrocher mais, après la fantasy, je me suis dit que je pourrais tenter le thriller. Bilan mitigé.
On suit Moïra, une jeune Française qui débarque à Hong Kong pour un nouveau job au sein de la société Ming, dans le département Intelligence Artificielle. Elle sera chargée de participer à la mise en œuvre de Deus, un assistant numérique dernier cri. Objectif : que Deus devienne si performant qu’il soit capable de prendre des décisions à la place de ses propriétaires et qu’ils ne puissent plus se passer de lui. Déjà, rien que ça, ça fait froid dans le dos.
Dès les premiers pas de Moïra en terre chinoise, on va très vite se rendre compte à quel point Ming est invasive dans la vie privée de ses employés. La multinationale leur offre un smartphone et une tablette qu’ils sont priés d’utiliser exclusivement, grâce auxquels ils sont surveillés en permanence. On leur fait porter un bracelet pour surveiller leurs constantes, ce qui permet de détecter les périodes de stress par exemple. L’atmosphère est pesante, c’est tellement réaliste que c’en est très flippant.
J’ai beaucoup aimé cet aspect du roman, ainsi que les échanges de Moïra avec Deus pour renforcer son empathie. En revanche, je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages, que ce soit Moïra ou Chan. Je ne sais pas très bien ce que je leur reproche au juste, si ce n’est qu’ils dégagent une certaine froideur qui fait qu’ils m’ont laissée de glace. Or, l’attachement aux héros est, à mon sens, d’autant plus important qu’on est dans un thriller et que, pour que cela fonctionne, il faut avoir un minimum peur pour eux.
Jusqu’aux cent dernières pages, ça n’a pas été le cas pour moi. Je lisais avec détachement, sans ressentir grand-chose, sans éprouver de tension ni rien, ce qui est assez frustrant avec ce genre de livre. Alors ça s’accélère bien un peu sur le final, mais c’est malheureusement trop tard, l’ennui a fini par l’emporter. Je suis donc très mitigée sur ce roman. Il y avait du potentiel mais l’auteur n’a pas su m’emporter, il m’a laissée au bord de la route dans un pays étranger dont j’ai l’impression de n’avoir découvert que les mauvais côtés. Dommage.
Bernard Minier je pro české knihomoly poměrně známý a všechny jeho knihy mají výborné hodnocení. Já jsem od něj doposud nic nečetla, ale po poslechnutí audioknihy Na okraji propasti v tom mám naprosto jasno – musím si přečíst další jeho knihy.
Tento naprosto dokonale promyšlený příběh vás pohltí. Pokud vás fascinuje svět umělé inteligence, inteligentních lidí, exotického prostředí Hongkongu, pak neváhejte ani vteřinu a rozhodně si tuhle audioknihu pusťte také.
Za sebe mohu říci, že Bernard Minier odvedl naprosto skvělou práci. Tento technothriller vás naprosto dostane a myslím, že v průběhu poslechu se budete s nedůvěrou dívat na svůj chytrý mobilní telefon a budete přemýšlet, jestli by nebylo lepší se vrátit ke starému dobrému tlačítkovému mobilu. Oceníte vlastní soukromí.
V 17 hodinách a 36 minutách se přenesete díky hlasu pana Jiřího Schwarze do dechberoucího Hongkongu, města, které nikdy nespí. Města, které je prošpikované technologiemi a umělou inteligenci. Do města, které je stejně děsivé, jako je okouzlující.
Budete mít možnost vychutnat si příběh Moiry a jejího zaměstnavatele Minga, který se snaží, aby byli jeho zaměstnanci v bezpečí. Budete svědky děsivého mučení lidí, nad kterým zůstává rozum stát.
Audiokniha se poslouchala dobře, hlas pana Schwarze byl velmi příjemný, ale…. Je zde jedno ale. Domnívám se, že na audioknihu, alespoň pro mě, byl tento příběh možná moc komplikovaný. Názvy hongkongských ulic mi přišly všechny stejné, stejně jako jména Číňanů. Takže i když se příběh chýlil ke konci, nějak jsem stále nevěděla kdo je kdo. Ale přesto to neubírá nic na zajímavosti a promyšlenosti, jen se domnívám, že lidé, kteří se cítí lépe s knihou v ruce než se sluchátky v uších, by si měli kníhu spíše přečíst.
Ať si už zvolíte jakýkoliv způsob konzumace tohoto příběhu, jsem si jistá, že nebudete zklamaní.
Mě se příběh líbil moc. Užila jsem si to. Byla jsem napjatá a zvědavá. Každou novou kapitolou jsem podezřívala někoho jiného a snažila jsem se pospojovávat souvislosti.
No zkrátka to bylo skvělé a já vám mohu tento příběh doporučit v jakékoliv podobě.
Un thriller à suspense qui nous laisse emplit d’inquiétude pour l’avenir de l’humanité face à la montée en puissance des hautes technologies. Hong Kong, Moira vient d’être recrutée par Ming, leader chinois du numérique afin d’améliorer le programme d’Intelligence Artificielle nommé DEUS en travaillant sur l’affect. Dès son arrivée plusieurs décès violents surviennent dans l’entreprise, peu à peu Moïra se sent observée et suivie, la peur et la paranoïa la guette. J’ai eu un peu de mal à entrer dans l’histoire parce que la technologie et moi cela fait deux mais rapidement je me suis laissez convaincre par le côté thriller et le personnage de Moïra était parfait pour nous plonger à ses côtés dans cette ville fourmillante, Hong Kong comme si on y était des grattes ciel représentant un capitalisme effréné au petites gens vivant dans d’obscures ruelles. L’intrigue est bien trouvée avec un côté prophétique qui rend la lecture de ce thriller angoissante et captivante à la fois. Le personnage du grand patron Jianfeng Ming reste énigmatique et il faudra prendre son mal en patience pour en apprendre un peu plus à son sujet. L’intrigue qui m’a le plus effrayée est celle qui concerne cette IA, en comparaison au tueur en série qui sévit c’est juste plus flippant au final. Dommage que les ficelles me soient apparues, il n’est jamais agréable d’avoir visé juste et ainsi de passer à côté de la révélation concoctée pour nous par l’auteur. Je dois tout de même lui rendre hommage pour l’impressionnant travail de recherche et de documentation sur les nouvelles technologies et pas que. Un thriller que j’ai lu sans le lâcher avec des moments de prise de conscience des risques générés par l’IA qui sont déjà à notre porte. Un livre qui fait réfléchir à l’avenir que nous sommes entrain de créer pour le meilleur et pour le pire. Bonne lecture. http://latelierdelitote.canalblog.com...