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« Je m’appelle Sylvie Meyer. J’ai 53 ans. Je suis mère de deux enfants. Je suis séparée de mon mari depuis un an. Je travaille à la Cagex, une entreprise de caoutchouc. Je dirige la section des ajustements. Je n’ai aucun antécédent judiciaire. »
Sylvie est une femme banale, modeste, ponctuelle, solide, bonne camarade, une femme simple, sur qui on peut compter. Lorsque son mari l’a quittée, elle n’a rien dit, elle n’a pas pleuré, elle a essayé de faire comme si tout allait bien, d’élever ses fils, d’occuper sa place dans ce lit devenu trop grand pour elle.
Lorsque son patron lui a demandé de faire des heures supplémentaires, de surveiller les autres salariés, elle n’a pas protesté : elle a agi comme les autres l’espéraient. Jusqu’à ce matin de novembre où cette violence du monde, des autres, sa solitude, l’injustice se sont imposées à elle. En une nuit, elle détruit tout. Ce qu’elle fait est condamnable, passable de poursuite, d’un emprisonnement mais le temps de cette révolte Sylvie se sent vivante. Elle renaît.
Un portrait de femme magnifique, bouleversant : chaque douleur et chaque mot de Sylvie deviennent les nôtres et font écho à notre vie, à notre part de pardon, à nos espoirs de liberté et de paix.

170 pages, Paperback

First published January 1, 2020

10 people are currently reading
411 people want to read

About the author

Nina Bouraoui

29 books191 followers
Nina Bouraoui (born on 31 July 1967) is a French writer born in Rennes, Ille-et-Vilaine, of an Algerian father and a French mother. She spent the first fourteen years of her life in Algiers, then Zürich and Abu Dhabi. She now lives in Paris.

Her novels are mostly written in the first person and, with the exception of Avant les hommes (Before the Men), have been said by the author to be works of "auto-fiction". This is even the case for Le Bal des Murènes (The ball of moray eels), which, like Avant les hommes, has a male narrator. Since writing her first novel in 1991, Bouraoui has affirmed the influence of Marguerite Duras in her work, although the life narratives and works many other artists are also to be found in her novels (and songs). This is particularly true of Mes Mauvaises Pensées (My Bad Thoughts) which bears the imprint of Hervé Guibert, Annie Ernaux, David Lynch, Eileen Gray, and Violette Leduc amongst others. Questions of identity, desire, memory, writing, childhood and celebrity culture are some of the major themes of her work.

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Community Reviews

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8 (1%)
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Profile Image for Imen  Benyoub .
181 reviews44 followers
February 23, 2020
Il est là le grand malheur des femmes : la vulnérabilité. On restera toujours sous le corps des hommes. Ils auront toujours le dernier mot. Un homme n’a jamais peur, quand je parle de la peur, je parle de la grande peur, celle qui ne nous quitte pas, nous les femmes, dès l’enfance : la peur du viol. La peur de cette salissure-là. Elle est dans notre histoire de femmes. Elle nous relie les unes aux autres, quel que soit le pays, le milieu social. Les femmes sont sœurs dans la peur du viol. C’est malheureux, mais c’est ainsi. Nous sommes ouvertes, ils sont armés. Nous sommes vulnérables, ils sont puissants. C’est pour cette raison que le monde restera gouverné par les hommes et par la peur qu’ils engendrent..
Profile Image for kyma_booklover.
434 reviews37 followers
January 6, 2023
En “Rehenes” nos encontramos con un monólogo de la protagonista, Silvie, mujer de 53 años y divorciada. Donde por un suceso en su trabajo acaba por estallar. A lo largo de toda la narración somos testigos en primera persona de los pensamientos y miedos de Silvie. Nos hace un recorrido por diferentes etapas de su vida donde de una manera o de otra se ha sentido como un rehén.

Considero que es una crítica a la presión que sienten muchas personas cuando a lo largo de su vida pasan por muchas situaciones que en cierto momento atentan contra su salud mental y les impiden vivir en paz. Al final con cualquier cosa acaban explotando de la peor forma posible.

Rehenes es una obra donde no puedes esperar acción propiamente dicha, de hecho tras terminar el libro no me he encontrado con lo que esperaba tras leer la sinopsis. En esta novela lo importante no es lo que está pasando, más bien el meternos en la mente de Silvie e intentar comprenderla y ver por todas esas cosas que ha pasado a lo largo de su vida.

Lo he escuchado en audiolibro y creo que me ha ayudado a poder terminarlo ya que creo que aunque no es muy largo si lo hubiera leído igual no lo hubiera terminado por lo que he comentado antes, me esperaba más la narración de un hecho en concreto y la resolución del mismo, más que un manifiesto intimista.
Profile Image for Luis.
814 reviews198 followers
September 29, 2021
Sylvie Meyer está divorciada desde hace poco y tiene dos hijos. Trabaja en una empresa de productos derivados del caucho, un empleo que sin ser sensacional le hace sentirse llena. De vez en cuando, mira atrás, cuando su marido salió de repente de sus vidas en común. Un día, su jefe, que siempre le hace demasiadas confidencias, decide implicarla en un diseño de reducción de plantilla usando su conocimiento sobre sus compañeros de trabajo. Ese es el detonador final que hace que Silvie explote.

Asistimos en esta breve novela a un relato prácticamente desprovisto de acción, dnde casi todo lo copa el monólogo interior de la protagonista. Con toques de existencialismo, la protagonista se deja arrastrar a lo largo de su vida por demasiado tiempo hasta que descubrimos los verdaderos motivos de su conducta. Sinceramente, la trama no sorprende y toma la línea habitual que cabría esperar. El tema es la falta de libertad robada por hechos que dejan una siniestra huella. Su fuerza, sí que hay que reconocérselo, es el monólogo de Silvie, capaz de mezclar sentimientos bellos con calamadides tortuosas. Varios de sus pensamientos caen hondo y toman forma por sí mismos.
Profile Image for Maria.
292 reviews19 followers
July 25, 2021
Te absorbe en pocas líneas porque es un libro breve y no te puede dejar que te entretengas en otros asuntos. Mujer 53 años, madre, ex-mujer, profesional administrativo, un estándar de mujer occidental. Se atasca en todos sus roles y no aguanta más. La excusa, su jefe, pero es sólo la excusa. Te cuenta en forma de monólogo que ha llegado hasta la edad media de su vida, tele-dirigida por el entorno. Como la inmensa mayoría de todos nosotros, mujeres y hombres. Pero en este caso, señala que el camino de las mujeres es más peligroso y es absolutamente verdad. Te reflejas en muchos pensamientos de esta mujer que va a acabar de la forma más curiosa con su tediosa vida.
El estilo literario y la traducción es quizás lo mejor, en mi opinión.
Profile Image for Nathalie Vanhauwaert.
1,087 reviews43 followers
March 23, 2020
Sylvie Meyer a 53 ans, elle est mère de famille de deux garçons. Son mari l'a quitté il y a un an après 25 ans de vie commune, comme ça un matin, il lui a dit "Je m'en vais". Elle n'a rien dit, rien fait.

C'est à la première personne, par un monologue prenant qu'elle nous raconte son histoire.

Elle travaille à la Cagex, une entreprise dans le caoutchouc, depuis 21 ans. Victor Andrieu, son patron lui dit qu'elle est indispensable, qu'elle est son bras droit, alors sans rien dire, Sylvie se donne à fond dans son travail, ne compte pas ses heures supplémentaires. Un jour, son patron lui explique que l'entreprise est au bord du gouffre et il lui demande, à elle, son bras droit, la responsable des ouvrières, ses abeilles comme elle dit de lister le personnel, de le surveiller car il n'a pas le choix, il va falloir licencier. C'est la goutte d'eau qui va faire déborder le vase.

Sylvie a accumulé tant de choses depuis des années, elle subit tant de violences silencieuses, de non-dits sans jamais s'exprimer, elle a entassé, enfoui tant de choses, tant de tensions. Elle est comme une cocotte-minute, sous pression, prête à exploser.

Elle va exploser et tout va basculer...

C'est un roman féministe que nous propose Nina Bouraoui, un roman qui défend la liberté. Elle nous parle de la condition de la femme et des violences enfouies depuis l'enfance par notre héroïne.

Sylvie a refoulé plein de choses au fond d'elle, elle a tout accepté, enfoui, tu, voulu oublier sa rage envers l'homme mais là d'un coup elle l'exprime et cela va lui coûter cher , mais n'est-ce pas à ce prix que l'on trouve enfin la liberté ?

Ne sommes-nous pas parfois otages de nos vies ? de notre corps de femme, de nous-même, de notre passé comme Sylvie ? Elle a intériorisé toutes ses blessures jusqu'au moment où elle passe à l'acte.

Ce livre m'a interpellée sur la notion de liberté, notre liberté n'est-elle pas celle de faire des choix ? sans doute mais il faut vaincre la peur.

Un petit élément refoulé au fond de soi, l'intériorité, la peur de l'homme, d'être continuellement dominée, mais aussi l'amour, son manque qui crée des douleurs et des révoltes sont traités dans ce roman très intéressant.

L'écriture est tantôt fluide, proche de l'oralité , utilisant des métaphores, délivrant beaucoup de jolies phrases, tantôt fleuve , on se laisse emporter par les flots des mots qui rythment le récit créant une tension constante. Ce roman se lit extrêmement rapidement.

Ma note : 8.5/10


Les jolies phrases

...que je n'ai pas le temps pour le plaisir. Pas le temps. C'est une erreur, le plaisir étant l'une des façons d'échapper au réel.

On n'est pas libre sans amour, sans désir, pas du tout. On est prisonnier de son corps. On est prisonnier du monde. L'amour c'est la liberté.

Vous êtes une femme intelligente et bonne, c'est si rare la bonté de nos jours, chacun avance pour soi sans penser aux autres.

Heureuse ou malheureuse, grise ou saturée de lumière, une enfance ne s'oublie pas. On ne coupe pas les racines d'un arbre qui fleurit encore.

Parce que le travail, c'est quand même la soumission. On a beau dire, mais il y a un truc qui cloche. Bien sûr, au bout du travail, il y a le salaire, et avec le salaire il y a la liberté ; mais une liberté si limitée si on fait la balance.

Peu importe l'objet du désir. Le désir c'est se sentir exister. C'est la vie le désir. C'est l'élan, la force.

On nous fait croire que l'on est tous libres et égaux et que notre modèle est le meilleur des modèles, mais ce n'est que de la poudre aux yeux car finalement, nous les petits, on a aucun droit, sinon celui de se taire. Bien sûr on nous donne un travail, on nous fait confiance quand on est un peu plus malin qu'un autre, mais au final c'est toujours pareil, on se fait écraser par les plus forts, et on se tait car il faut bien bouffer ; alors on accepte, on continue, on suit la ligne toute tracée du berceau à la tombe, toujours dans l'humiliation, la main tendue, car on n'a pas les moyens de claquer la porte, et parfois on rêve de partir, de leur clouer le bec pour qu'il n'y ait plus d'humiliation car on a pu choisir, et le choix c'est la liberté. Et là elle existe la liberté, c'est pas juste une idée ou un joli mot, c'est comme l'histoire de l'oiseau dans sa cage : un jour on ouvre la porte, et s'il peut choisir, ce n'est pas évident qu'il se casse, pas évident du tout car c'est lui qui décide, le mieux pour lui, la petite cage avec ses graines et sa coupelle d'eau ou l'immensité du ciel et les corbeaux qui l'attendent pour le croquer, il réfléchira à deux fois le petit oiseau avant de glisser entre les nuages et d'embrasser l'azur. Et c'est normal. Il n'est pas bête le petit oiseau. Si la porte de la cage est ouverte et s'il reste il ne se sentira pas prisonnier, il aura choisi et ça change tout...

Le temps me domine et il a fini par gagner. Pas de temps pour moi, peu pour les autres, à peine pour la vraie vie, celle qui s'arrête enfin et qui vous permet de sentir le vent sur la peau; d'entendre le chant des oiseaux quand arrive le printemps, le temps de rêver aussi, à un autre avenir, pas meilleur, mais juste différent.

...ils ne s'aimaient plus, je le savais, mais ils faisaient tout pour que cela ne se voie pas, ce qui signifiait qu'ils aimaient plus leurs enfants qu'eux-mêmes.

Elle disait aussi qu'être conscient du malheur des autres donnait de la lumière à sa propre vie, que cela forçait à ne pas trop se plaindre, à se contenter de ce que l'on avait, même si ce n'était pas le paradis, il y avait des gens qui connaissaient l'enfer sur terre et ça, par respect, il ne fallait jamais l'oublier.

Le désir ne se tient jamais loin de la violence.

Personne au bout du compte ne vit pour soi. On a toujours besoin du regard de l'autre pour se sentir exister. C'est toujours l'histoire du cordon. On le coupe et très vite il faut en reconstruire un autre parce que le vide fait si peur.

https://nathavh49.blogspot.com/2020/0...
Profile Image for Adriana Sandoval.
417 reviews1 follower
October 31, 2023
3.5💫 Muy real.

Una historia, un monólogo narrado por una protagonista aparentemente perfecta que nos va revelando su realidad y sus traumas del pasado.

Esta historia es corta y sin mucha acción pero nos revela lo que pasa cuando uno se guarda cosas en el interior (secretos, abusos, presión, frustraciónes) todo puede parecer perfecto hasta que el vaso se llena.
Profile Image for Maria.
216 reviews49 followers
March 20, 2022
‘Rehenes’, de la escritora francesa Nina Bouraoui, es un potente monólogo, una crítica social a un sistema que convierte a los hombres y muy especialmente a nosotras, las mujeres, en rehenes y esclavas del miedo y la vulnerabilidad.

Es también un grito de auxilio, el de Sylvie, una mujer de cincuenta y tres años, recién divorciada, madre de dos hijos, empleada perfecta y mano derecha de su jefe hasta que este le pide que clasifique a los trabajadores entre aquellos que deberían y que no deberían salvarse de un proceso de despido colectivo. Un detonante para una serie de reflexiones y de acciones que pondrán su vida patas arriba.

Todos somos conscientes de la sumisión a la que nos somete el sistema, y sin embargo somos pocos los que nos atrevemos a abandonarlo y a acabar con esas exigencias que no cesan. Esas que primero nos exigen ser a las mujeres buenas hijas y jóvenes respetables y después buenas esposas, buenas madres y adultas económicamente independientes y comprometidas. Y que no contento con eso se burla de nuestros miedos y de esas violencias cotidianas que no solo no nos dejan avanzar sino que incluso nos matan.

Sylvie estalla y termina con esta inercia con graves consecuencias que, sin embargo, asume con cierta naturalidad, como una liberación. Porque para quien ha reprimido su verdadero yo durante tanto tiempo como ella, ese sentimiento de liberación lo puede todo. ¿Sabéis de que me acordaba mientras leía las últimas páginas que hacen referencia a ello? Del pasodoble ‘Con permiso buena tardes’ de la comparsa ‘Los Piratas’.

Rehenes es un monólogo crudo que como lectora te deja una sensación agridulce. Porque si bien resulta muy fácil entender a la protagonista, es difícil aceptar tanto sus acciones como su destino. Me ha pasado, además algo curioso con este libro: lo he leído en atracones. Cada vez que lo cogía lo hacía con ganas, sin embargo, llegado un punto la reiteración de algunas de las ideas me llevaban a aparcarlo. Y así ha transcurrido mi viaje entre un "qué interesante" y un "se repite".
Profile Image for Melody (theliteraryowl).
291 reviews457 followers
July 15, 2023
quel ennui .. quelle frustration. un potentiel énorme, mais c’est plat, c’est fade. quel dommage. j’ai souligné énormément de passages, l’autrice écrit a du talent, mais franchement, ça a été fastidieux. il va terminer dans une boîte à livres, je pense ><
Profile Image for Stephanie.
432 reviews2 followers
June 5, 2020
Sylvie Meyer a 53 ans, 2 enfants et est séparée de son mari depuis 1 an. Elle est droite, loyale, fidèle mais son mari l'a quittée. Elle sait pourquoi. Elle sait qu'ils se sont éloignés au fil des années, de l'habitude. Elle ne sait pas montrer ses sentiments. Quelque chose est bloqué à l'intérieur de Sylvie.
Depuis sa séparation, son travail représente presque toute sa vie mais un jour elle se sent trahie par son patron pour qui elle travaille depuis 21 ans. Elle sent bien qu'il use et abuse de son pouvoir, lui met la pression pour qu'elle fasse des listes d'employés à surveiller.
Soudain elle ne le supporte plus et commet la faute, la séquestration. Elle veut le punir à la place de tous les hommes qui abusent de leur pouvoir.
Elle était au pied du mur et ce geste la libère enfin, et libère la violence bloquée en elle depuis si longtemps.
Nina Bouraoui raconte comment une douleur enfouie peut prendre le contrôle d'une vie qu'on pense maîtrisée et ordonnée.
On plonge au cœur d'un moment de révolte libérateur. On passe un moment dans la tête de Sylvie pour la comprendre et cela nous donne envie de la protéger.
Un récit comme un souffle, une confession.
Otages me réconcilie avec l'écriture de Nina Bouraoui.
Profile Image for Josep Játiva.
Author 3 books3 followers
March 6, 2023
El impresentable de su jefe le encomienda la tarea de seleccionar a los empleados que tienen que ser despedidos. Ella, después de hacer todo el trabajo de selección y sentirse importante, de pronto, lo retiene (secuestra) durante una noche porque ella se niega a hacer la tarea que le ha encargado.
Hasta aquí, el libro está bastante interesante, pero al día siguiente...
###SPOILER####
La protagonista empieza a relatar lo que le sucedió de joven y ese odio que tiene hacia los hombres. Reconduciendo la historia hacia otros menesteres.
¿Esto es una historia sobre las consecuencias de una violación o era una historia sobre el secuentro de un jefe explotador y el empoderamiento del trabajador frente a la opresión?
Me ha decepcionado. Y ese desenlace...
Al final, resulta que sí tenía razón su jefe: la mujer no está muy bien de la cabeza... No sé si ese es el mensaje que quería transmitir la autora.
This entire review has been hidden because of spoilers.
Profile Image for Ángel.
296 reviews7 followers
May 9, 2022
He hecho un verdadero esfuerzo por terminarlo. Un monólogo repetitivo que no me ha atrapado ni interesado en ningún momento, o quizás solo cuando se desvela, ya al final, la causa de esa sensación de secuestro y del secuestro mismo.

Supongo que es de esos relatos cortos, fáciles de leer, tan de moda en estos tiempos, para lectores que empatizan fácilmente con las "víctimas". Aunque la protagonista repugna de considerarse una.
Profile Image for Mariona Teruel Roger.
50 reviews2 followers
August 14, 2021
Brutal. La violencia silenciada. La duresa de les dones.com t'arrossega la vida familiar monòtona.
713 reviews1 follower
July 23, 2022
Der Anfang: «Ich heiße Sylvie Meyer. Ich bin dreiundfünfzig Jahre alt. Ich bin Mutter zweier Kinder. Ich lebe seit einem Jahr von meinem Mann getrennt. Ich arbeite bei Cagex, einem Gummiunternehmen. Ich leite die Personalentwicklung. Ich bin nicht vorbestraft.»

Der Tropfen, der das Fass zum Überlaufen bringt ... Sylvie Meyer, die alles in sich hineinfrisst. Eine unerfüllte Ehe, und als ihr Mann sie verließ, sagte sie nichts, weinte nicht: «Es war eine Nachricht wie jede andere, sie hätte aus den Abendnachrichten sein können.» Sie macht weiter wie zuvor, versorgte die Kinder. Ihr Job füllt sie aus, ihr Chef Victor Andrieu verlässt sich auf sie, denn sie hat die «fleißigen Bienen», die Arbeiterinnen, im Griff. Sie war selbst mal eine, hat sich hochgearbeitet. Der Chef bezirzt sie, hebt sie auf ein Podest – ohne sie würde der Betrieb nicht laufen, sie sei das Herz, der Motor. Der Umsatz läuft plötzlich nicht mehr so, wie Victor es gern hätte. Sylvie soll Maßnahmen treffen – es kann ja nur an den Arbeiterinnen liegen. Es beginnt damit, dass sie die Bienen, heimlich überwachen soll, Listen erstellen, wer etwas taugt, wer nicht, wer schnell ist, wer loyal, flexibel, belastbar – und eben wer nicht. Die Guten ins Töpfchen, die Schlechten ins Kröpfchen und entlassen. An der Leistungsschraube drehen. Sylvie fügt sich. Doch irgendwann rebelliert sie und schreitet zur Tat. Sie verliert viel, doch für eine kurze Weile fühlt sie sich wieder lebendig und frei.

«Ich habe meinen Schutzmantel, so bin ich nun mal: Ich erkenne das Böse. Ich lasse mich nicht vergiften. Ich habe mein Inneres zu einer Festung gemacht. Ich kenne jede Kammer, ich kenne jede Tür. Ich kann sie schließen, wenn ich sie schließen muss, öffnen, wenn ich sie öffnen muss. Das funktioniert gut.»

Ein Monolog – eine Auseinandersetzung mit sich selbst. Du hast das alles ertragen, hast funktioniert. Warum? Die Abhängigkeit von Männern. Vom Vater, vom Ehemann, vom Chef. «Fleißige Bienen» lassen sich befehlen und machen die Arbeit. Letztendlich hat sich Sylvie zwar hochgearbeitet – doch sie ist nie dem Bienenkorb entronnen; sie ist lediglich die Bienenkönigin. Irgendwann ist es genug. Dicht und präzise resümiert die Ich-Erzählerin ihr Leben. Gewalt ist eine Lösung. Das Küchenmesser. Sylvie hat nie gelernt, über ihre Gefühle zu sprechen, sie hat einen Panzer um sich herumgebaut, der zu bröckeln beginnt. Natürlich hat es sie getroffen, als ihr Mann sie verließ, und sie wünscht sich, er käme zurück und man könne von vorn beginnen. Miteinander leben, nicht nebeneinander.

«Ich bin dir böse, Victor. Du kannst dir nicht vorstellen, wie sehr. Ich bin dir böse, weil du meine Wand zerstört hast, ... die Wand, die niemand einreißen darf. Die Wand zwischen Gut und Böse. Früher stand ich auf der richtigen Seite. Ich war nicht perfekt, ich hatte meine Schwächen, aber ein reines Gewissen. ... Aber du hast mich erpresst.»

Nina Bouraoui, lässt ihre Protagonistin genau beobachten, die Nadelstiche in ihrem Leben herauskristallisieren, sprachlich kurz und knapp, poetisch an anderen Stellen. Verknappte Szenen, schonungslose Innenansichten, das Drama des eigenen Lebens. Nina Bouraoui sagt, sie hat ihren Roman verfasst als «Hommage an die Geiseln der Wirtschaft und der Liebe, die wir alle sind.» Denn Sylvie steht ganz allgemein für die Frau in der Gesellschaft, die auf allen Ebenen gleichzeitig zu funktionieren hat: Arbeit, Haushalt, Kinder, während der Mann sich zurücklehnt, denkt und lenkt. Demütigungen ertragen, Mund halten, weiter machen, weil man keine andere Wahl hat – eine Geisel der Gesellschaft, der Wirtschaft. Männliche Gewalt hat viele Gesichter. «Der Job war mein Liebhaber geworden; aber ohne Respekt seines Chefs zu arbeiten, das geht nicht.» Und plötzlich fühlt sich auch Sylvie müde und ausgelaugt – etwas das doch nur andere betrifft, niemals sie. Die Autorin reit sich ein in die Richtung von Marguerite Duras und Annie Ernaux. Ihre Sprache ist stringent, besitzt eine schonungslose Beschreibungspräzision, mit der sie ihren Stoff entfaltet. Ein starker Roman, den ich gern weiterempfehle!
650 reviews5 followers
November 20, 2020

Un long monologue pour dire la violence économique de notre époque et la violence faite aux femmes depuis la nuit des temps.
Sylvie Meyer est une femme « ordinaire », avec un mari, deux enfants, une maison, un travail dans lequel elle s’investit totalement pour le plus grand bonheur de son patron.
Et puis un jour, cette vie bien réglée commence à se fissurer : son mari la quitte, son patron lui demande de dénoncer les ouvrières les moins performantes en vue d’un plan de licenciement et elle accepte pour une illusion de pouvoir ... La soumission de trop, la honte d’elle même . « Il y a deux sortes d’individus. Ceux qui gagnent et ceux qui perdent. J’ai parfois cru gagner pour endormir ma conscience, mais j’ai perdu beaucoup et le peu qui me restait, je l’ai détruit. » Et « un soir, tout naturellement, j’ai décidé d’exister d’une autre façon. »
Et pour se libérer de ces « barreaux intérieurs »comme dit Nina Bouraoui, ces barreaux invisibles derrière lesquels Sylvie s’est toujours réfugiée ou toujours trouvée piégée , elle va transgresser la loi : « Je préfère sortir du troupeau, être punie, mais pour une fois dire ce que je pense : la société est malade. »

Le livre est en effet une vibrante critique de notre société malade qui fait d’hommes et de femmes des « otages économiques » : « Bien sûr on nous donne un travail, on nous fait confiance quand on est un peu plus malin qu’un autre, mais au final c’est toujours pareil, on se fait écraser par les plus forts, et on se tait parce qu’il faut bien bouffer; alors on accepte, on continue, on suit la ligne toute tracée du berceau à la tombe, toujours dans l’humiliation, la main tendue, car on n’a pas les moyens de claquer la porte, et parfois on rêve de partir , de leur clouer le bec pour qu’il n’y ait plus d’humiliation car on a pu choisir, et le choix c’est la liberté ». Et le patron de Sylvie c’est « l’histoire d’un type derrière son bureau qui est au-dessus des hommes et des femmes, qui se permet de les piétiner, de jouer avec leurs nerfs, de les humilier même ».

C’est aussi une réflexion sur la condition des femmes et des éternels conflits de force qui opposent Hommes et Femmes, mari et épouse, garçons et filles. « Il est là le grand malheur des femmes : la vulnérabilité [...] Un homme n’a jamais peur, quand je parle de la peur, je parle de la grande peur, celle qui ne nous quitte pas, nous les femmes , dès l’enfance : la peur du viol. La peur de cette salissure-là. Elle est dans notre histoire de femmes. » Pour Sylvie, c’est une odeur, une odeur forte de transpiration, qui va faire brusquement remonter une scène violente de son adolescence.

Des thèmes à la fois très actuels et universels pour un récit court (150 pages) mais riche, extrêmement bien écrit, sans fioritures , qui fait réfléchir sans donner de leçons.
Mon premier Nina Bouraoui qui donne envie de découvrir ses autres romans.
Profile Image for Anne P.
4 reviews
November 17, 2023
Déçue par ce roman qui est un enchaînement de lieux communs m’ayant fait lever les yeux au ciel à plusieurs reprises. Un exemple : « Je n’avais pas peur, je les méprisais  [au sujet des policiers]. Car nous les femmes, c’est notre force de mépriser le pouvoir des hommes sur nous. D’ailleurs c’est notre seule force car soyons franches on a beau s’agiter dans tous les sens, ils resteront les maîtres et on restera en dessous ; pas dans la tête bien sûr, mais physiquement. »
Sous prétexte que des thèmes sont dans l’air du temps, certains auteurs pensent qu’il faut à tout prix s’en emparer même s’ils n’ont rien de pertinent ou de personnel à relayer sur le sujet (je me trompe peut-être car ne connais pas la vie de l’auteur, mais c’est en tout cas l’impression que m’a laissé ce livre). Il me semblait que le récit évoluait au fil d’une improvisation mal assurée, la narratrice se contredisant elle même d’une page à une autre. On cerne mal ce personnage, construit malhabilement avec trop d’efforts pour dépeindre une profondeur qui en devient lourde et peu convaincante.
J’ai trouvé l’écriture pauvre et tombant par moment dans la vulgarité, comme si en employant délibérément un style grossier, cette dernière serait perçue comme intéressante dans son anticonformisme. Le monologue intérieur de la protagoniste lors de la « prise d’otage » a suscité en moi un malaise presque physique tellement c’était pénible à lire.

On dirait une première ébauche de roman écrite par une adolescente tentant maladroitement d’imiter les auteurs engagés et féministes qu’elle a lus; pensant que se cacher derrière un réquisitoire contre l’ordre établi, la condition féminine, l’injustice sociale (qu’elle devinerait confusément mais dont elle n’aurait pas encore fait l’expérience personnelle) lui donnera une substance, un vernis d’intelligence. Il faut tout de même saluer l’effort, mais c’est d’après moi une lecture qui n’apporte rien et dessert même les thèmes abordés.
Profile Image for Jongorenard.
254 reviews22 followers
March 29, 2020
Sylvie Meyer est en pleine crise. Véritable bombe à retardement, elle a subi jusqu’à la cinquantaine et sans broncher la violence du monde. Elle a accepté sa vie ordinaire au bonheur médiocre. Et puis un jour, son mari la quitte. Elle se sent otage de ce chagrin d’amour et de sa solitude. Elle est otage aussi d’un traumatisme du passé qu’elle porte au fond d’elle en secret. Responsable consciencieuse d’une unité de production, elle est otage de son patron et de la pression qu’il lui impose. Elle est otage enfin de la crise économique qui la met en porte-à-faux vis-à-vis de ses collègues de travail qu’elle protège d’habitude. Ces enfermements ont généré en elle au fil des ans une violence sourde, mais profonde. Elle est appliquée, tellement appliquée qu’elle va les trahir, ses petites abeilles, en dressant la liste des moins performantes en vue d’un plan de licenciement. Cette transgression dans sa morale, cette violence économique va réactiver la violence intime contenue en elle jusque-là et déclencher sa vengeance de dominée, sa vengeance d’otage économique et affectif. Nina Bouraoui nous raconte la vie de Sylvie dans un monologue effréné. L’écriture est hachée, proche de l’oralité, les phrases cognent, les mots percutent, la lecture s’effectue en apnée. Récit dans l’air du temps, cette fiction sociale d’une femme sous l’emprise de la domination masculine nous fait vivre de l’intérieur ce qui est d’ordinaire rapporté de l’extérieur, elle change notre regard et nous oblige à la compassion, malheureusement de façon un peu trop appuyée parfois. J’ai été agacé aussi par l’insistance de la narratrice à nous dire qu’il faudra attendre pour en savoir plus. Le procédé m'a paru lourd et inutile. La qualité du récit n’en demeure pas moins incontestable et le message nécessaire et puissant.
Profile Image for anatmgn.
122 reviews13 followers
October 12, 2021
🌟 "Rehenes" de Nina Bouraoui.
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📆 Publicado en 2020.
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📝 Yasmina "Nina" Bouraoui (Rennes, 1967) es una novelista y compositora francesa autora de quince novelas hasta la fecha. Casi todas sus novelas están escritas en primera persona y sus personajes son principalmente mujeres. Con un estilo directo y cercano, a través de su obra se plantea cuestiones de género y de identidad, tratando temas como el deseo, la infancia o el exilio.
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📖 "Rehenes" es una novela que nos cuenta la situación de Sylvie Meyer, una mujer de 53 años que ha sido sometida durante su vida de diferentes formas. Sylvie puede ser cualquiera, carga a sus espaldas miedos y traumas similares a los que puede llevar encima cualquier mujer, pero Sylvie un día no puede más y secuestra a su jefe. Una novela narrada en primera persona, de forma muy directa e íntima, en la que Sylvie nos va contando poco a poco qué le preocupa y por qué está en esa situación.
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➕ Considero que es necesario que existan narraciones como "Rehenes" para poner en relieve la importancia de contar las cosas a tiempo y mantener una buena salud mental, algo de lo que cada vez se habla más a nivel general pero que está muy lejos de normalizarse. Esta novela me ha hecho constatar que todo lo que guardamos dentro se va acumulando y llega un momento en el que explota. Pon un terapeuta en tu vida, aunque parezca que no lo necesitas porque "estás bien": siempre hay algo que se nos queda ahí y que más tarde será una piedra en nuestro camino.
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➖ Aunque me ha parecido una novela correcta, he echado en falta más acción, algo más parecido al thriller que a un manifiesto intimista.
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✳️ Lectura de la CASA VIP de @lecturasconjuntas de @dimeunlibro.
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October 23, 2021
«La admiración es un veneno. Nadie desconfía de aquel a quien admira. Lo que te mantiene en guardia es el desprecio. También el miedo, evidentemente, pero no la admiración.»

Sylvie, de 53 años, divorciada y con dos hijos, ha cargado con frustraciones y miedos durante toda su vida. Hasta un día que ya no aguanta más. El regaño injustificado de su jefe, en el trabajo, es la gota que derrama el vaso. Explota, toma un cuchillo y canaliza todo sus problemas secuestrando a su jefe.

‘Rehenes’, de la escritora francesa Nina Bouraoui, quien, en 2020, su nombre sonó en la lista de posibles candidatos al Premio Nobel de Literatura.

Es un potente monólogo social, en el que expresa que las mujeres son hermanas del miedo. Del miedo intrínseco a ser violadas. Vivir al menos una situación incómoda y, en algunos casos, trágica.

«Mientras se haga daño a una mujer, se hará daño a los exiliados, a los inmigrantes, a los niños o a los homosexuales. Creo que todo pasa por ahí y que una civilización ilustrada, por así llamarla, será la que no haga daño a las mujeres» comenta la autora.

«Él no era realmente él ni yo era realmente yo. Él se iba, pero el muro seguía ahí. No lo vi marcharse. Solamente dijo una frase, algo así como, por ejemplo, voy a comprar pan, o a pagar el recibo de la luz, o a recoger la ropa de la tintorería»
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January 24, 2020
Otages Nina Bouraoui J.C Lattès
#Otages #NetGalleyFrance
Je ne suis pas prête d'oublie Sylvie Meyer, cette femme de 53 ans, séparée de son mari, mère de 2 fils , employée modèle,
une femme digne, courageuse, responsable de ses actes jusqu'au jour où le silence, le non-dit déclenche la violence !
Combien sont elles dans ce cas? Les mots de Nina Bouraoui m'ont percutée de plein fouet. Bien sûr tout cela doit être dit, tout cela doit être écrit mais qu'il m'a été difficile d'accompagner Sylvie jusqu'au bout de sa lettre!
Le début époustouflant m' a éblouie puis la gravité du sujet, le poids des mots ,des gestes , des non-dits ensevelis m'ont littéralement asphyxiée. Alors oui ce roman est utile, oui il fait mouche, oui il faut le lire et le recommander mais n'est il pas trop à la mode et dans l'air du temps, du socialement correct?
Un grand merci aux éditions J.C Lattès pour ce partage.
Profile Image for Javier.
Author 1 book13 followers
February 15, 2024
La obligación de seleccionar al personal que formará parte de un despido colectivo en su empresa hace que Sylvie se rebele. Divorciada, con dos hijos, mano derecha del jefe, no está acostumbrada a quejarse ni a rendirse, hasta que quejarse es un manifiesto de su valentía para no rendirse.

Rehenes es una novela de manifiesto, es una postura surgida desde la rabia que se va macerando año tras año, de un descontento generalizado con el que se crece, se vive, con el que incluso se ama, y quizá esa es la tragedia del manifiesto; en un sistema diseñado por hombres, las mujeres son rehenes de un subterfugio letal: ser mujer, una definición que ni siquiera ellas comparten, es una definición que se les ha impuesto.

Es un grito, una llamada de atención para que nosotros los hombres, hablando de mi gremio, nos cuestionemos la sumisión a la que el sistema somete a las mujeres; ¿es libertad? ¿es obediencia?; te lo pongo muy sencillo, es la dura realidad a la que se enfrentan las mujeres.
Profile Image for Matatoune.
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February 5, 2020
Le monologue d’une femme de cinquante-trois ans, séparée de son mari et mère de deux fils, sur sa vie, son travail et les exploitations qu’elle subit sans broncher jusqu’au jour où ça déborde, où la violence libère. C’est la voix intérieure donnée par Nina Bouraoui dans » Otages « à Sylvie Meyer, femme, mère et salariée discrète, effacée et sur qui on peut toujours compter…

Au fil de la lecture, les mots de Nina Bouraoui montent, étouffent et glacent à la fois. Comme un double qui regarderait son jumeau, Sylvie Meyer parle de toutes les femmes, ses sœurs d’infortune qui à un moment ou un autre se reconnaissent dans les attitudes, les réactions, les émotions de son personnage de fiction.
La suite ici
https://vagabondageautourdesoi.com/20...
Profile Image for Abdelhak Chetbi.
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November 21, 2022
Le portrait criant de réalisme d’une femme, mère de notre temps. On prend sur nous, on emmagasine sans rien dire. On subit les affres de ce temps sans pour autant enlever la soupape afin de permettre à ce trop plein de pression de s’échapper; jusqu’au jour où l’on finit par “eclater”.
L’histoire de l’amour se resumerait à ceci: des rires, de la joie, ensuite vient le temps des sourires, quelques phrases jetées par ci, par là, puis finalement s’installe les regards et surtout le silence. Et quand le silence s’installe, l’amour est dejà bien loin.
Ici bas, en ce monde, nous sommes tous otages; de l’amour, du pouvoir, de l’argent, des autres et même du destin qui impose son diktat.
Un très beau cri d’amour dans la lettre des dix dernières pages!
Profile Image for Olympia.
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December 20, 2024
I love Bouraoui's way of writing, poetic, flowing, easy to follow, and puts you into contact with your own emotions and experiences relating to the subjects she's trying to convey. That being said, this book stuck with me because of its subject – violence against women, and how lingering violence can fester in one's core – but I'm not completely sold on the story. It seemed rather unrelatable, although the subject (and the way it was being told) spoke to me. Does that make sense? Perhaps it is because the book adapts a play that it comes across as dramatic. Anyway, it is a strong 3/5 but I cannot push it to a 4 because of this story/subject thing – but totally worth the read! Some reflections from this book will stay with me for quite some time.
Profile Image for raulmf25 .
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July 23, 2021
Es muy difícil leer esta novela y no quedar atrapdo por la historia de su protagonista, Sylvie, una mujer divorciada con dos hijos, a la que toda su vida va a cambiar a partir del encargo de su jefe de hacer una lista de personas de la empresa prescindibles y a las que poder despedir. “Rehenes” es un libro que habla sobre la conciencia de cada uno de nosotros de su lugar en la sociedad, la alienación, la libertad (sobre todo para las mujeres), la violencia y la lucha por la auténtica libertad. Bouraoui escribió esta obra pensando en su representación teatral para, posteriormente, transformarla en novela y es quizá la única pega que le veo: demasiado corta, te deja con ganas de más.
Profile Image for BibHLM · Bib Hors Les Murs.
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February 27, 2024
Une critique vive et incisive du patriarcat et du capitalisme.
L’écriture est cisaillante : c’est bref comme un éclair, et brutal comme une porte claquée au nez.

J’ai adoré la première partie, empreinte de tension.
J’ai trouvé la deuxième partie, axée sur l’introspection de l’héroïne, moins captivante, bien que je saisisse l’intérêt et l’importance de ce que l’héroïne nous livre.
Quant à la dernière partie, je n’ai pas adhéré. Le cheminement du personnage n’est pas à la hauteur de la critique sociétale initiale, surtout parce qu’elle n’est jamais verbalisée.
Malgré cela, je reconnais la prouesse d’écriture et je comprends le processus d’écriture à l’œuvre.
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October 29, 2020
Nina Bouraoui sait comment exprimer les crises, la douleur, le désespoir qui n'a pas besoin d'événements extraordinaire, qui peut se cacher dans notre quotidien le plus banal, comme une rivière souterraine. J'ai bien aimé son écriture, riche et précise en même temps. Pourtant, j'ai senti que le roman manquait une structure, une intrigue. Toute l'histoire de l'héroïne, les raisons derrière ses actes nous sont révélées dans les dernières pages, avec un certain empressement. Jai sentit que ce n'était pas tant un roman qu'une description de personnage.
Profile Image for Rosana  - ro.lectora .
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August 12, 2021
Una mujer, en primera persona y en tono reflexivo, relata su situación en la cual se siente una entre tantos rehenes del sistema patriarcal y capitalista, víctima de violencias cotidianas y normalizadas por el mismo sistema.
El matrimonio, el trabajo, la sexualidad, los años de cumplir con sus mandatos, hasta que un detonante libera la furia.
Una aguda crítica social que no deja arista por considerar: el poder, la desigualdad, los derechos, la libertad, el hartazgo, la tristeza, todo en la vida de una mujer.
Atrapa y angustia con la misma intensidad, deja mucho para pensar.
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