« Un jour, j’ai acheté un Berlingo. J’ai mis quelques cartons dans le coffre et je suis partie. J’ai pris la route comme ça. Après ma journée de boulot, comme on part en week-end. J’ai avalé les kilomètres, en écoutant King of the Road, de Roger Miller. Et enfin. Les pins. Les dunes. Les embruns. L’appartement. J’ai éventré les cartons. Trouvé mon maillot de bain. Et je suis allée me jeter dans les vagues. » Au rythme des saisons et des vagues de la Sud, la grande plage près de laquelle elle vient de s’installer, Anaïs retrouve les souvenirs qui habitent en elle. Devant l’étonnante simplicité des choses, tout quitter signifie la réconciliation avec soi.
J’ai adoré ces moments de méditation que j’ai passés en compagnie de cette lecture à la fin de longues journées fatigantes ou pour faire une pause et respirer un bon coup avant de replonger. Si je n’avais pas déjà tout quitté, je l’aurai probablement fait à la fin de ce livre. Merci Anaïs.
Trouver un livre qui fait du bien n’est pas si facile. La plupart des romans tournent autour de sujets graves, pesants, terrifiants parce que oui, lire juste une intrigue où rien de méchant ne se déroule, cela peut vite être ennuyeux. Le bonheur, la joie de vivre, le plaisir ne sont pas forcément très vendeurs. Pour autant, je pense que trop regarder la noirceur de ce monde ne peut qu’être nocif. Vivre dans un environnement toxique l’est tout autant. Il faut donc trouver la force, le courage de partir, s’en donner les moyens. Anaïs Vanel l’a fait et dans son roman autobiographique (mais pas que), elle nous donne énormément.
Parce qu’elle n’en pouvait plus, parce que c’était devenu une évidence, presque une question de survie, elle est partie d’un monde trop surfait, trop surestimer pour se reconnecter à ses rêves d’enfants, à une couleur (le bleu), à un monde plus tangible, plus véridique, palpable, plus simple…
Son texte se découpe en quatre parties, en suivant le rythme des saisons. Anaïs reconquiert le temps, celui qui passe, mais sans tout écraser sur sa route comme celui qui est lié au stress du toujours plus vite, toujours plus fort. Là, on respire, on sent, on prend la mesure des choses, on les touche, on les vit. Parfois, on replonge dans le passé pour y retrouver des racines qu’on avait oubliées, caché sous des tonnes de devoirs que l’on pensait incontournables. Ces coups d’œil dans le rétroviseur font que l’on s’enracine dans ses choix. Cela fait sens.
Je me suis forcée à ne pas dévorer ce livre pour mieux le savourer et faire mienne cette expérience qui me parle vraiment et profondément car elle s’inscrit dans un désir commun avec ma moitié. Tout quitter, Anaïs Vanel l’a fait. Nous, on y songe et comme elle, on attend juste le déclic qui viendra car pour aujourd’hui, c’est impossible, mais demain ? On attend la vague et Anaïs est bon professeur, guide et amie. Elle a trouvé ce qu’elle cherchait, notre quête est différente, mais pas si éloignée.
Un livre qui fait du bien, qui conforte et réconforte. Un livre à picorer encore et encore.
L'autrice a quitté Paris pour la côte basque, l'occasion de revenir sur son passé, de raconter le présent et, pourquoi pas, de se poser des questions sur l'avenir. Ce livre est écrit comme une série de notes rédigées dans un cahier. Les chapitres n'ont pas forcément de suite logique et tout y est partagé comme un exercice d'écriture automatique. C'est un peu surprenant au départ et puis finalement, c'est intéressant. Ce sont des morceaux de vie découpés comme au hasard qui se suivent, ne se ressemblent pas et souvent se font écho. J'ai passé un bon moment à lire ce court récit. En bref : moments de vie.
Un recueil de poèmes autobiographique et introspectif qui traverse les vagues traditionnelles de la poésie et nous emportent dans un récit simple et désordonné, à l'image de la vie quotidienne. Une plume fluide et originale qui explore quête de soi, mémoire et rencontres, au rythme des saisons. Beaucoup de références (je me sentais parfois perdue), poèmes souvent courts. J'aurai aimé le lire au bord de l'eau !
Ce petit livre se très rapidement et nous plonge de le nouvel univers d'Anaïs Vanel. Il faut se faire à ce style d'écriture particulier mais on est très vite rentrée dans la tête du personnage. De nombreux thèmes sont soulevés conernant la quête de soi, certaines phrases restent en tête. Une chouette en lecture en ce début de période estivale !
Je cherchais un livre sur le surf et je suis tombé sur ce roman si exceptionnel! J’étais cette fois-ci vraiment absorbé par la lecture.
Anaïs écrit: « On nous apprend à avoir de bonnes notes, à choisir une voie, un métier. À faire des concessions. Mais jamais à choisir un endroit où on se sentirait bien. Vivre dans un endroit où on se sent vivant, c’est créer un environnement propice à faire émerger nos passions profondes. C’est choisir de s’implanter sur un terreau fertile pour y laisser pousser nos rêves »
Un livre rempli de paragraphes à surligner et relire avec un style d’écriture à la fois poétique. Bravo!
« Sourire. Cette expression physique en apparence si simple. Certains jours, je me plais à aller me promener pour sourire aux gens que je rencontre. Les sourires qu’on me renvoie s’emplissent d’une grande tendresse. Sourire est-il quelque chose d’acquis ? D’inné ? Sourire à quelque, ça n’est pas rien. »
Bouleversant et sublime. Anaïs raconte avec poésie et dépouillement sa nouvelle vie dans le Sud Ouest, à surfer et écrire, elle qui vivait jusque là dans le tumulte du milieu éditorial parisien. Elle raconte non pas ce qu’elle a quitté, mais ce qu’elle a trouvé, dans cette vie simple pleine d’embruns et de marches en forêt. Elle parle de sa quête d’identité, des choses de l’enfance qui restent et qui nous colorent. Elle dit que sourire nécessite le travail de quinze muscles. « Sourire à quelqu’un, ce n’est pas rien ». Elle parle de Restless de Gus Van Sant et de Rilke, elle parle du pouvoir des maisons, et du besoin de s’appartenir, de savoir être seul avec soi. Ce livre m’a fait pleurer et m’a déployée.
J'ai attendu jusqu'à la dernière page d'être emportée par ce livre que beaucoup décrivent comme exceptionnel et profond mais sa lecture m'a juste été longue et fade. Je n'ai eu aucun plaisir à lire ces phrases plates dénuées à mon sens d'intérêt. Dommage car le titre et la quatrième de couverture étaient très prometteurs
Ce livre résonne en moi. Il me parle et me touche, les souvenirs d’Anaïs font écho à des souvenirs personnels et ses réflexions me font rire, rêver et me donnent envie, moi aussi, de tout quitter.
C’était fort, beau et puissant comme texte ! Je dirais que c’est même un livre à savourer, le genre que l’on laisse sur la table de chevet et dont on lit des passages de temps en temps. C’était tellement profond et philosophique, je pense que ça résonnera en chacun d’entre nous car qui n’a jamais eu envie de prendre sa voiture et de tout laisser derrière soi. C’était inspirant aussi, le genre de texte qui revigore et qui remotive bref j’ai adoré !
Ce petit livre autobiographique je voulais le lire à sa sortie. Je l’ai oublié et puis il est réapparu lorsque j’en avais le plus besoin.
J’ai quitté le temps pluvieux de Lille pour m’installer au soleil à Montpellier. J’ai pris mon 1er cours de surf. Je vais dès ce soir m’acheter un vélo pour arpenter la nature qui m’entoure.
Merci Anaïs de me permettre de me concentrer sur les choses essentielles de la vie. Ton récit m’a fait le plus grand bien.
Il y a toujours des moments parfaits pour lire des livres. Celui-ci, pour moi, c'était maintenant. Quand tout change, quand on a envie de tout quitter et de retrouver qui l'on est, d'où l'on vient et ce que l'on désire. Anaïs Vanel utilise le surf pour renaître mais aussi le retour à la nature, à la solitude choisie, aux souvenirs de l'enfance. C'est doux, c'est beau, c'est simple. ça donne envie de tout quitter.
Il m’a fallu quelques pages pour m’habituer au style d’écriture et aux phrases très courtes. Je comprends cette envie mais je n’ai pas trouvé cet effet de style toujours utilisé à bon escient. En revanche, c’est un livre qui fait du bien et qui m’a transporté pendant une heure. Je n’y connais rien au surf, mais j’ai toujours été intriguée par ce sport. Ce livre n’a fait que renforcer cette envie. En conclusion, je suis un peu mitigée mais j’ai tout de même passer un bon moment.
Dans le magasin, j'ai rigolé parce que le résumé commençait par '' un jour, j'ai acheté un Berlingo ''. Alors, moi, j'ai acheté le livre. Et puis je me suis laissée porter par cette succession de moments de vie et de pensées qui m'ont invitée à voyager et à réfléchir à la liberté. Ce livre a fait planer un vent de liberté sur ma soirée : parce que oui, je l'ai commencé et je ne l'ai pas quitté jusqu'à l'avoir terminé.
Déçue par ce roman qui reste trop en surface pour moi (bon, il parle de surf donc c’est normal- mauvais jeu de mots gratuit!-🤓.) L’idée me plaisait beaucoup, de cette femme qui quitte tout et retourne à l’essentiel et se retrouve par la même occasion. L’écriture est agréable, poétique, rythmée. Mais je suis restée sur ma faim. (Il faut dire que ma lecture sur liseuse était perturbée: il me manquait parfois des phrases entières d’une page à l’autre!)
Livre léger, facile à finir et qui te fait voyager… vers le passé, vers ton enfance, vers une destination balnéaire. L’auteure choisit d’écrire son histoire, page par page, chacune n’est pas la continuité de la précédente, mais le tout fait une histoire. Ce livre te fait penser à la notion de temps, de travail, et te fait repenser ta vie, ta réalité.
Un très beau livre, doux, très bien écrit, même si c’est de manière originale. J’arrivais presque à sentir le sel de l’océan et le soleil... un roman à dévorer et à lire et relire avec délectation !
Une ode à la liberté, tant par la manière de présenter ses textes (une page, un récit), mais surtout un ode à la liberté d’être soi. Ça a été pour moi une vraie bouffée d’être frais Merci pour ça Anais Vanel
Autant être honnête, je partais pleine d'a priori: un énième livre de développement personnel, encore une histoire de Parisienne retournée à la nature... Et quelle claque. Une belle leçon d'humilité pour mon cynisme, et un très joli livre auquel je repenserai certainement très souvent à l'avenir.
Un livre facile sur l'évasion et la quête de la sérénité. Les passages sur le surf et la vie en bord de mer me parlent et sont très réalistes. On y ressent le calme, l'ennui aussi. J'ai dévoré ce livre sans m'arrêter, belle écriture.
À mi chemin entre le journal de bord et le recueil de poèmes ✨ Des moments de méditations déclinés selon les 4 saisons. Personnellement j’ai l’impression d’être restée en été toute la lecture, qui s’est révélée être fraîche et apaisante 🙏🏼
Écriture rafraîchissante…. Se lit comme on mange un bon petit pain doré et qui donne envie de voyager et de bouger de son quotidien et de sa zone de confort car c’est souvent la que la créativité s’exprime !
Livre très court, très poétique et très vivifiant qui donne envie de porter un regard sur ce qui nous nourrit dans la vie... et d'aller plonger dans l'océan.