Tchernobyl, 1986. Lena et Ivan, deux adolescents amoureux l'un de l'autre, voient leur vie bouleversée par l'explosion de la centrale. Si Lena, croyant Ivan mort, part avec sa famille en France, Ivan, qui n'a pas pu quitter la zone, attend son retour. Déracinée, la jeune fille tente d'oublier son passé. Vingt ans plus tard, elle fait le chemin inverse, et repart en Ukraine.
فریاد در ویرانهها یک اثر عاشقانه صرف نیست. در واقع فریاد در ویرانهها به مثابه امیدی برآمده از دل سخت ترین لحظات بشری به کمک عشق و طبیعت است. خانم کوزلیک با متمسک شدن به فاجعه چرنوبیل داستانی عاشقانه رو روایت میکنه که علاوه بر لنا و ایوان میشه از طبیعت هم به عنوان یکی از شخصیتهای پررنگ داستان نام برد. پس از بسته شدن نطفه عشقی زیبا توسط لنا و ایوان و گذران دوران کودکی و ورود به نوجوانی و چشیدن طعم لب یار، فاجعه چرنوبیل رخ میده. لنا و ایوان دو تصمیم متفاوت میگیرند. لنا به همراه خانواده به فرانسه مهاجرت میکنه و ایوان در محل زندگی همراه خانوادهاش میمونه. یکی مهاجرت میکنه و باید با غم گذشتهای که روی دوشش سنگینی میکنه در غربت بمونه و دیگری باقی میمونه و در غم دوری و انتظار یار باید دست و پنجه نرم کنه. آنکه رفت دل خوش ریشه هایی است که در سرزمین مادری دوانده و آنکه ماند مثل پدر، به طبیعت چنگ میزنه تا بمونه. فریاد در ویرانه ها از اهمیت ریشه ها میگه. از اینکه جدایی و غربت هم نمیتونه این ریشه ها رو ببره و ریشه ارتباط با سرزمین، ریشه ایست ستبر و محکم که حتی گذر سالها هم از استواری اون کم نمیکنه. داستان از اهمیت طبیعت میگه و اون رو فاعلی میدونه که میتونه از دل خاکسترها ققنوس وار خودش رو بازیابی کنه. همین توانایی است که الهام بخش لنا و ایوان هم میشه. داستان، داستانِ بازیابی و بازآفرینی از دل بدترین فاجعههاست.علی رغم فقدانها و علی رغم سالهایی که از دست رفت و به سختی هم گذشت، فریاد در ویرانه ها نشان میده بشر باید به مسیر ادامه بده. میشه از عشق و از طبیعت برای این ادامه دادن و برای این به ریشه برگشتن استفاده کرد و داستان هم با زبان شبه شاعرانه و لطیفی که داره همین رو نشون میده. چه لنایی که به نوعی به تبعید رفت و چه ایوانی که باقی ماند، هر دو به سهم خود و به اندازه خود رنج زیادی متحمل شدند. کسی برنده نبود . نویسنده به خوبی درد و رنج این دو رو نشون داده بود. نامه نگاریها بار احساسی و عاطفی زیادی داشتند و به دل داستان چسبیده بودند.کمک کننده خوبی برای روایت داستان بودند. از منظر منطق روایی میشه ایراداتی به داستان گرفت . ماجرای لنا و استاد دانشگاهش پرداخت خوبی نداشت و به نظر من میشد چنین رابطه ای اصلا شکل نگیره. نثر زیبا که با ترجمه خوب مترجم در انتقال فضای داستان همراه بود در مجموع یک اثر قابل قبول رو خلق کرده بود. پایان داستان زیبا بود و حقیقتا به دلم نشست.با هم بخوانیم:
« واقعیت و ناواقعیت در هم میآمیخت، زمان دیگر اهمیتی نداشت، و تنها نور جلوهگر بود. لنا و ایوان در مرکز بهشت زمینیشان ایستاده بودند. هنوز بیش از نیمی از زندگی را پیش رو داشتند که میتوانستند با هم در آن شریک شوند.نیمی از ابدیت.»
"À crier dans les ruines" est un roman bouleversant, je suis en admiration sur la manière dont Alexandra Koszelyk nous raconte cette histoire, de manière simple, limpide mais en même temps avec la forme et le lecteur ne peut absolument pas rester indifférent.
Evidemment le contexte de Tchernobyl y fait beaucoup, mais ce n'est pas un livre "catastrophe", nous sommes sur un mélange entre une histoire d'amour impossible, mort-né, un récit sur le déracinement, la manière dont deux êtres sont arrachés l'un à l'autre, l'un restant en Ukraine suite à l'explosion du réacteur nucléaire, l'autre par en exode avec sa famille, en France. L'un va penser jour et nuit à son âme sœur, l'autre va peu à peu s'en détacher non par choix mais par force. Que reste t'il après 20 ans, quels espoirs peut-on se permettre, un retour à la source du mal et du bien à la fois est elle possible, si oui de quelle manière, et surtout, les cœurs battent ils encore à l'unisson ?
Un mélange de sentiments ressort de cette lecture, espoir, peur, appréhension, dégoût, amour, racines, colère, passion et encore plein d'autres que je vous invite à découvrir.
Ce roman m'a passionné, j'espère que vous aurez l'occasion de le lire car tout est juste dedans, les personnages, les situations, l'écriture. À lire absolument.
Un très joli roman sur une jeune fille puis jeune femme ukrainienne, exilée en France après la catastrophe de Tchernobyl, où elle a laissé Ivan, son ami d'enfance, son âme soeur. Lena et sa famille fuient l'Ukraine, se réfugient en France, la jeune fille grandit en pensant qu'Ivan est mort sur place. Vingt ans plus tard, elle revient en Ukraine, elle revient visiter cette ville qu'elle a dû abandonner.
Il y a quelques longueurs au milieu du roman, mais j'ai beaucoup aimé le début et la fin. En fait, j'ai beaucoup aimé tout ce qui touche à la relation entre Lena et Ivan, qui constitue pour moi le coeur du roman. C'est aussi, évidemment, un roman sur l'exil, la nostalgie, les racines, et la terre, celle qui nous a vu naître et qui nous nourrit.
Muy interesante para mí la temática de fondo ( Chernobyl) , además de varias citas literarias de obras maestras. Otro aspecto importante para la autora es la fuerza y presencia de la naturaleza, además de referencias a mitos y leyendas de diversas procedencias. Por lo demás, intenta escribir con un estilo cuidado, pero los discursos de los protagonistas son muy poco creíbles y el final, más ñoño no puede ser.
Ce roman m'a fait penser à Morwenna de Jo Walton pour son héroïne enlevée à son pays très jeune et se réfugiant dans les livres, les contes et les histoires pour survivre au traumatisme vécu.
J'ai bien aimé ma lecture mais moins les dialogues trop "faux". L'émotion était pourtant là, un beau roman.
De l'école à la Sorbonne, de Paris à Kiev en passant par l'Italie, le personnage de Léna est fasciné par les histoires sous toutes leurs formes, écrites ou orales. Ces histoires lui permettent peu à peu de composer la sienne en écho à l'Histoire dont elle est témoin, et dont les jalons les plus retentissants sont la catastrophe de Tchernobyl le 26 avril 1986, la chute du mur de Berlin le 9 novembre 1989 et l'effondrement du bloc soviétique en 1991. Relever les oeuvres mentionnées par Alexandra Koszelyk, toujours en association avec Léna, c'est donc refaire avec elle le parcours d'une éducation et d'une psychologie, ainsi que constater comment l'intertextualité produit des effets d'échos et de renvois qui poursuivent, au-delà même du roman, la quête de sens que partage le lecteur avec la protagoniste. On peut d'ailleurs constater que le rapport à l'enseignement et à la littérature est toujours essentiellement positif dans le roman, notamment parce qu'il est une façon pour Léna d'accepter son exil ("Plus elle lisait, plus elle devenait française."). Il montre aussi comment le personnage s'éloigne en apparence de la littérature russe (imposée par l'URSS en Ukraine) pour s'imprégner de la culture occidentale, au point de créer une impression de dédoublement : "Elle avait travaillé, parlé et lu en français, mais ses pensées et ses rêves se faisaient toujours dans sa langue natale." Ce sont en effet les oeuvres russes qui sont mentionnées au début du roman, alors que Léna et son amoureux Ivan, adolescents, en discutent avec passion. C'est le temps de l'innocence, l'usine de Tchernobyl est intacte. Anna Karénine de Tolstoï (voir ici) est un des romans favoris de la jeune Léna, annonçant déjà de futurs troubles familiaux. Gogol en particulier est nommé pour ses nouvelles, dont Le Journal d'un fou, et son roman Les Âmes mortes qui prêtent d'abord à des débats moraux, et au constat que les beaux livres et la nature sont des plaisirs indépassables. Une fois adulte, cependant, Léna de retour dans la région de Tchernobyl donnera un sens plus sinistre aux Âmes mortes, à la fois rappel des morts dans la catastrophe et des souffrances de "l'âme slave", incarnées par les veuves qui reviennent régulièrement sur les lieux de la catastrophe. Premier amour de Tourgueniev (voir ici) est le roman de la transition entre Ukraine et France, lorsque Léna s'appuie sur sa connaissance du texte russe pour lire le roman en français. De façon toute symbolique, deux autres romans russes sont évoqués uniquement quand Léna est en Ukraine : Le Docteur Jivago de Pasternak (voir ici) et Le Pavillon des cancéreux de Soljenitsyne [1]. Ce sont les romans du retour, donc, et des romans où l'amour joue un rôle aussi majeur que douloureux.
Malgré quelques bonnes idées et de jolies phrases, les dialogues sonnent faux. J'ai eu l'impression de lire un réquisitoire à chaque fois que quelqu'un prenait la parole, le vocabulaire était souvent trop élevé pour une discussion normale. Ce qui était censé être la spontanéité de quelques paroles semblait être plutôt un discours longuement réfléchi lors d'une discussion / un débat écrit sur Internet.
Le livre n'a pas l'air d'avoir été écrit d'une traite, le style et les idées changent au fur et à mesure. J'ai d'ailleurs eu l'impression une bonne partie du livre que l'autrice réussissait à rendre les bâtiments et la nature plus empathiques que ses humains. Vouloir donner une volonté à toute notions (la nature, les murs, le sol, le réacteur 4) a rendu pour moi les personnages principaux fades et assez irritants.
Lire 240 pages de pathos piquetées de citations littéraires classiques (comme une dissertation de littérature de lycée) m'a semblé lourd et je me surprenais régulièrement à compter le nombre de pages qui restaient.
J'ai apprécié lire un récit sur Tchernobyl qui ne se focalise pas sur les radiations, mais davantage sur les conséquences sociales et humaines de la catastrophe. L'exil est très bien raconté à travers le personnage de Léna, j'ai été touchée par sa détresse profonde et son incompréhension d'elle-même.
Par contre, je n'ai pas aimé le style d'écriture. J'ai été gênée le côté poétique et imagé que j'ai trouvé maladroit, ainsi que certaines explications trop détaillées qui empêchent le lecteur d'interpréter librement les événements. Les dialogues manquaient de naturel, et s'éternisaient parfois en monologues qui m'ont détachée de la situation. C'est dommage, parce que l'histoire est intéressante.
Dans ce récit, nous suivons la vie de deux jeunes enfants amoureux, dont la vie change du jour au lendemain à cause de l’explosion de la centrale de Tchernobyl. Je ne vous apprends rien, c’est un fait qui a vraiment existé et qui est considéré comme la plus grande catastrophe nucléaire du XXe siècle. Cet accident a eu un énorme impact environnemental car beaucoup de personnes sont décédées mais aussi un grand impact social car des familles entières ont du fuir leurs terres. C’est le cas de la famille qu’a choisi de nous parler Alexandra Koszelyk. Cette histoire est bien plus qu’une simple intrigue avec ses secrets et ses révélations. J’ai trouvé que c’est une véritable déclaration d’amour à l’Ukraine,dont la résonance est encore plus forte à cause de l’actualité mondiale.🇺🇦❤️🩹
J'ai aimé le principe de la narration, le retour d'exil, et tout ce qui se rapporte à Tchernobyl et à l'Ukraine. Mais je suis restée sur ma faim, car j'ai trouvé que ce n'était pas le centre du récit alors que je voulais en savoir plus. Je n'ai pas du tout accroché à l'écriture, une écriture qui se veut trop poétique, où tout est personnifié et sublimé. Deux-trois petites choses m'ont gênée dans les histoires d'amour, ainsi que l'omniprésence des références littéraires et quelques facilités ou coïncidences heureuses.
Léna et Ivan sont complices depuis leur plus tendre enfance.
De familles bien différentes, ce n’est pourtant pas la raison qui viendra bouleverser leur amour naissant de jeunes adolescents mais injustement la plus grande catastrophe nucléaire de l’histoire.
Nous sommes en 1986, alors qu’ils vivent dans la majestueuse ville de Prypiat, en Ukraine, entre nouvelle urbanisation et verdure, l’explosion du réacteur quatre de la centrale de Tchernobyl, auprès de laquelle ils vivent, entraîne le départ précipité de la famille de Léna pour la France.
Celle d’Ivan, elle, décide de rester sur la terre de leurs ancêtres à laquelle elle croit profondément malgré le danger.
A cet instant, alors qu’ils croyaient très fort en une situation temporaire, se brise l’innocence de l’enfance confronté au dur monde des adultes et de l’injustice de la vie.
Une fois en France, Léna croit qu’Ivan est mort et doit apprendre à vivre dans un pays qu’elle ne connaît pas en s’efforçant d’oublier conformément à ce que désirent ses parents.
Ivan, lui, survit dans ces ruines, s’accrochant dur comme fer au retour de sa belle.
Vingt ans ont passés désormais …
Mais on a beau essayer de se construire en tentant d’enfouir ses racines, on se construit rarement sur les regrets comme sur des fondations bancales …
Léna décide de retourner dans la ville de son enfance.
Mon ressenti sur cette lecture.
Lorsque j’ai décidé de commencer ce roman, j’avais tout à coup très envie de le découvrir tant j’en ai entendu du bien.
Il faut dire que l’ambiance historique dans laquelle se situe cette romance n’est pas de celle que l’on rencontre souvent : c’est la première fois que je lisais un livre traitant de la catastrophe de Tchernobyl ; les sujets réalistes qui ressortent le plus souvent dans les romans étant plutôt les guerres. C’est d’ailleurs cela au départ qui avait très certainement retenu mon attention.
Tout de suite, nous sentons que nous allons entrer dans un lieu sacré, un sanctuaire, avec Léna qui revient sur les traces de son enfance. Cette ville fantôme restée en suspend à travers les années, révèlent la vie de ceux et celles dont le destin a basculé et qui ont dû, un matin, partir sans rien, sans se retourner. On ressent tout le drame qui a pu se jouer dans ce lieu.
Puis, nous partons dans l’enfance et l’adolescence de nos deux héros, redonnant sa splendeur et surtout la vie à chaque endroit de Prypiat. C’est comme si tout s’animait de nouveau.
Se superpose également les lettres d’Ivan qui traduise l’absence de Léna, afin de faire ressortir ses espérances sans trop en dévoiler non plus.
C’est une façon de construire le récit que j’ai beaucoup aimé.
Que ce soit suivre l’innocence de deux enfants, à leur amour naissant d’adolescents, en passant par la découverte de ce que fut réellement, techniquement et humainement ce drame, j’ai accroché totalement au récit au point d’avoir des difficultés à poser mon livre. La suite sur www.placedesbouquins.com https://placedesbouquins.com/index.ph...
🔶۲۲۳ صفحه در ۶ ساعت. 🔶و چه داستان زیبایی... آیا یک سرزمین میتواند فراموش شدن را ببخشد؟ پرسش زیباییست. در هر حال، این سرزمین زیر قلم «الکساندرا کوزلیک» زندگی باشکوهی پیدا میکند. او در نخستین رمان خود جسورانه دست به کاری متفاوت میزند، رمانی که از کلاسیکگرایی، افسانهها و تراژدیهای باستانی تغذیه میکند تا واقعیت را تعالی بخشد. رمانی عاشقانه، روشن و تابناک؛ سرودی در ستایش نیروی طبیعت. موضوع آن تبعید است، ریشههاست، و آن پیوندهای نامرئی که شما را به فرهنگ، سرزمین و کودکیتان متصل میکنند. همچنین دربارهی توانایی طبیعت برای باززایی، برای بازپسگیری حق خود و برای بازگشت به ویرانهها و فضاهای ترکشده. رمانیست که به دل مینشیند و حال آدم را خوب میکند. همهچیز از فاجعهی چرنوبیل در سال ۱۹۸۶ شروع میشود. «ِلِنا» و «ایوان» دو نوجواناند که از کودکی به هم پیوند خوردهاند و رابطهشان آرامآرام از بازی به چیزی لطیفتر تبدیل میشود. فکر میکنند وقت دارند، تمام وقت دنیا را. در پریپیات، مایهی افتخار اتحاد جماهیر شوروی، همهی زندگی حول نیروگاه میچرخد. وقتی فاجعهی رخ میدهد، خانوادهی لنا تصمیم به فرار میگیرد، در حالی که خانوادهی ایوان همانجا میماند. برای دخترک، نتیجهی این جدایی کوچ به نورماندیست؛ تبعید، درد جدایی، غمِ باور به اینکه ایوان زنده نمانده. دشواری دوباره یاد گرفتن یک زبان، آداب و رسوم جدید، و تماشای همانندسازی سریع والدینش با محیط جدید؛ نمادش همان تغییر نام مادرش ناتالیاست که بیهیچ تردیدی به ناتالی بدل میشود. این خلأ، این فقدان، در ساختن شخصیت او نقش خواهد داشت، درست به همان اندازه که ادبیات ــ بهویژه افسانهها، اسطورهها و روایتهای کهن ــ در تغذیهی روح او نقش دارد. تا آنکه بیست سال پس از ترک اجباری خانه، تصمیم میگیرد به سرزمینش بازگردد: نقطهی عطف داستان. 🔶«فریاد در ویرانهها» رمانی دربارهی فاجعهی چرنوبیل نیست بلکه رمانیست که به قهرمانش اجازه میدهد به ریشهها بازگردد و بر خاک نیاکانش قدم بگذارد. او از عشق، از تبعید، از ریشههایی که ما را میسازند و رازهایی که خفه میکنند سخن میگوید. از زخمهای طبیعت قربانیشده، از خرد نهفته در اسطورهها و نیروی افسانهها حرف میزند. او همانجایی ایستاده که انتظار میرود. در این متن لحظاتی از لطف ناب وجود دارد: نامههایی که ایوان هرگز نخواهد فرستاد و اعتراف بسیار قدرتمند مادربزرگ. و قلمی هست سرشار از حضور که نمیتوان تحسینش نکرد.
Je referme ce bouquin à regret. Tout va au-delà du coup de cœur. Je l'ai vécu comme un coup à l'âme. Je n'oublierais jamais l'histoire de Lena et Ivan.
Tout commence à Pripiat, Lena, fille de scientifique. Ivan, fils de la terre. Deux mondes que tout oppose et qui vont se lier à jamais. Et puis arrive la catastrophe de Tchernobyl. Lena se voit arrachée à sa terre natale, direction : la France. Ivan, reste en Ukraine sur la promesse de retrouvailles. Une enfance perdue. Les années passent. Lena pense Ivan, mort. Elle cherche à s'intégrer, sans jamais parvenir à étouffer la déracinée en elle. Avide de connaissance et dévoreuse de livres, c'est une élève brillante, mais solitaire. Jusqu'au jour où Lena, professeur à la Sorbonne, décide de rentrer " chez elle". 20 ans jour pour jour après le drame. Le roman débute avec ce retour aux sources et les souvenirs qui en découlent. " A crier dans les ruines " est un hymne à l'amour avec un grand A, celui du cœur, des mots et celui de la patrie. Un hymne à la nature qui hante toutes les pages du roman, tout comme les contes et légendes qui nourrissent l'imaginaire pour combler la perte (que ce soit via la magnifique Zenka, sa grand-mère ou son amie à moitié celte, Armelle). Ce sont des lettres écrites et jamais envoyées. Et quelques mots sur une horreur sans nom. Et que dire de la plume de l'auteur dont la poésie donne au récit la fibre d'un conte. Certains pourraient lui reprocher de se perdre dans trop d'envolées lyriques ; je les ai vu comme de magnifiques respirations. Je me suis faite volontairement piégée par cette histoire. Elle m'a noué la gorge, fait sourire, mis les larmes aux yeux.... Elle m'a tout simplement touché.
Un très joli roman sur le déracinement, l'amour pour ses racines familiales et sur un amour de jeunesse. Léna vit à Pripiat, ville qui jouxte Tchernobyl. Ses parents sont scientifiques et travaillent à la centrale. Ivan est fils de fermier et vit aussi à Pripiat. Ils se rencontrent à l'école et cette rencontre est une évidence. Il s'aiment innocemment et infiniment dès le début. Ils ont 13 ans le 26 avril 1986 lors de l'explosion du réacteur no 4 de Tchernobyl. Les parents de Léna fuit à l'ouest, en France et force Léna à oublier et aller de l'avant pendant que Ivan reste en Ukraine. Mais Léna et Ivan ne veulent rien oublier malgré les obstacles. La catastrophe de Tchernobyl vue (pour une fois) non pas techniquement, mais intimement. Quelles conséquences sur les populations déplacées quand leur vie s'est arrêtée ce 26 avril. Une très belle écriture rehausse également l'intérêt pour ce très intéressant roman.
Je tourne à peine la dernière page de ce livre, et j'en suis toute émue. Des la première page, j'adhère au style d'écriture. Et pourtant, il est question de narration en grande majorité. Mais se livre se lit comme un conte. Comme une histoire qu'@alexandrakoszelyk aurait écrit pour insuffler un peu de beauté et de nuance, dans l'horreur de cette catastrophe. Le roman s'ouvre sur le retour de Lena en Ukraine. Et à travers cette terre qu'elle a quitté, et qu'elle retrouve, ses souvenir nous ramènent 20 ans plus tôt. Dans cette ouvrage on retrouve les lettres d'Ivan, les pensées de Lena. On suit la jeune femme dans son exil en Normandie, puis à Paris où le mensonge de son père et les légendes de sa grand mère l' accompagnent. C'est un écrit mystérieux, tendre et envoûtant, parfaitement documenté et merveilleusement bien écrit. Merci pour cette histoire, pour ses personnages, qui, bien que fictifs, auront été bien réels pour moi le temps d'une lecture.
Je l’ai tellement vu passer sur insta qu’il m’en a fallu du temps avant de me dire aller je le tente.
Franchement je ne regrette pas d’avoir attendu. A crier dans les ruines c’est avant tout une histoire d’amour sur fond de catastrophe nucléaire, celle de Tchernobyl. Mais le roman va plus loin que ça, en seulement 200 pages, on aborde aussi la question de la perte d’identité, celle de l’assimilation et des générations qui ne se comprennent plus tant leurs visions divergent.
Et puis il y a donc cette histoire entre Ivan et Lena, ce sentiment d’abandon pour l’un comme pour l’autre avant les retrouvailles, est-il possible de tout oublier après 20 ans passés chacun de son côté ?
Alors oui j’ai quand même trouvé qu’il y avait quelques longueurs, oui aussi l’aspect amour envers et contre tous m’a pas forcément emballée mais à crier dans les ruines c’est à lire !
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J'ai apprécié l'histoire d'amour, la sincérité et le regard portés sur le déracinement, l'identité, la mémoire, la transmission transgénérationnelle, l'enfance autant que l'âge adulte. Beaucoup de poésie et de justesse, d'érudition aussi. Le style m'a semblé parfois alourdi par les références mythologiques et littéraires, et par la multiplication des figures de style, mais j'ai tout de même passé un très agréable moment de lecture qui m'a fait réfléchir et m'a donné envie de me pencher un peu plus sur ce pan d'histoire dont les conséquences passent encore trop souvent sous silence.
2.5* Though not labeled as such, this is like a YA novel. Star-crossed lovers and all that. The description of someone forced into exile is interesting, as is the view of the post-disaster Chernobyl region, but too often the book descends into sappiness. The characters are not particularly believable and the dialog is often wooden, or comes in the form of a lecture.
J’ai beaucoup apprécié ce livre. L’histoire de Léna et Ivan est assez touchante. J’ai lu ce livre grâce au concours des lycéens et malgré le fait de ne pas spécialement être emballée par cette quatrième de couverture, j’ai pris du plaisir à le lire, c’est une grande surprise. Le contexte historique était très intéressant mais malheureusement ce n’est pas le meilleur livre que j’ai lu.
Il y a l'exil forcé, l'amitié et l'amour infini, l'histoire et ses ruines, la nature qui reprend toujours ses droits...Il y a la force des symboles, la résilience des enfants et le courage des lâches... Et l'espoir, celui qui maintient en vie et celui qui détruit.
J’ai aimé ce livre. Ce voyage parallèle de 2 adolescents puis adultes. Parallèle ? Non plutôt qui s’éloignent et se rapproche. Cette histoire d’amour. Tchernobyl horrible silhouette d’arrière plan si présente.je me demande si une part n’est pas autobiographique?!
3.5 Belle histoire mais je m’attendais à en apprendre plus et j’aurais souhaité plus de moments Léna/Ivan. Il y avait très peu de dialogues et cela m’a manqué, j’adore lire les échanges verbaux entre les personnages, ça anime tellement une lecture.
Très belle histoire, l’écriture est poignante et passionnante. J’adore ce genre de romans à faits historiques, et vivre cette histoire est formidable. La perte, le deuil, l’exile, l’amour, les retrouvailles. C’est un livre absolument fantastique
Ce fut une belle lecture, une très belle histoire, émouvante. La plume de l’autrice est belle. Elle nous transporte dans les années 1980 en Ukraine. C’est un livre assez court et rapide à lire mais il est tout autant chargé d’émotions, on ressent le déchirement de l’exil, du déracinement.
Énorme coup de coeur. Je suis critique envers les écritures qui se veulent trop poétiques ou qui veulent trop se gorgées, les deux sont maîtrisées à merveille. À lire absolument, autant dans la dimension historique que dans le plaisir d’une belle histoire d’amour.
Explorer la perte, le deuil, l’exil c’est super intéressant je dirais pas le contraire, les personnages sont plutôt chouettes, globalement c’était pas mal. Seul petit souci : la plume est un peu too much, surtout dans les dialogues (aucun humain ne parle comme ça, jamais)
J'ai passé un bon moment de lecture. A crier dans les ruines décrit bien l'exil, le vide, le déracinement. Il y avait, selon moi, quelques longueurs mais ce roman reste une lecture agréable.