Après avoir lu et apprécié "Kim Jiyoung, née en 1982" de Cho Nam-Joo, j'ai eu envie de découvrir un peu plus la culture et la littérature coréenne. Ne sachant pas vraiment vers quel auteur me tourner, je me suis souvenue d'un professeur au lycée qui disait que lire des recueils de nouvelles était une excellente première approche de la littérature d'un pays. Et il n'avait pas tord. Chaque nouvelle de ce livre a son style, son originalité et aborde divers thèmes mais étrangement (ou non) j'ai ressenti de la solitude chez les protagonistes dans chacune des nouvelles. Est-ce juste un ressenti ? Ou bien une similitude avec des pays, comme par exemple le Japon, où la population est très nombreuse mais où beaucoup de personnes se sentent au final atrocement seules ? Parmi ces nouvelles, j'ai eu un réel coup de cœur pour "Quand viendra l'heure ?" qui narre une escapade entre une jeune femme et son ex beau-frère, tous les deux relatant des souvenirs de la défunte soeur/femme des protagonistes. L'histoire en plus d'être touchante, intégrait bien le thème de la culpabilité. J'ai bien ri (sans savoir si c'était vraiment le but de la nouvelle) en lisant "le déménagement". Dans ce recueil, on aborde également le thème de la place de la femme dans la société notamment dans "J'ai acheté des ballons" et "Une autobiographie féminine". Un joli recueil de nouvelles coréennes contemporaines.
Mes nouvelles préférées : le déménagement de kim youngha, au grand magasin sampung de jeong yihyuk, j'ai acheté des ballons de jo kyungran et une autobiographie féminine de kim insook, et peut être aussi quand viendra l'heure de shin kyungsook ? En tous cas toutes ont résonné avec moi à part peut être une bibliothèque d'instruments de kim junghyuk, dont je n'ai pas forcément compris le message. J'ai d'ailleurs trouvé très intéressante la post face, expliquant là où voulaient en venir les auteurs en mettant le contexte de l'époque et de la société où ces nouvelles ont été écrites. En tous cas je reviendrais sûrement souvent à ce recueil et j'y repense beaucoup même après l'avoir fini.