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Les Os des filles

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« Tu avais dix-sept ans alors, à peine, et tu as pris l’avion, seule, pour retourner à Hanoï. Tu vois, j’en ai vingt-trois aujourd’hui, et je retourne, seule, une nouvelle fois, sur les lieux de ton enfance. Tu es revenue et je reviens encore, chaque fois derrière toi. Je reviendrai peut-être toujours te trouver, trouver celle qui naissait, celle qui mourait, celle qui se cherchait, celle qui écrivait, celle qui revenait. Je reviendrai peut-être toujours vers celle qui revenait, vers les différents coffrets d’os, vers les couches de passé qui passent toutes ici. »

184 pages, Mass Market Paperback

Published January 2, 2020

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About the author

Line Papin

11 books27 followers

Ratings & Reviews

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Community Reviews

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45 (7%)
1 star
12 (1%)
Displaying 1 - 30 of 67 reviews
Profile Image for hanita.
97 reviews2 followers
January 15, 2024
“my hands are clasped around her, my palms against her skin. she knows. everything that i’m feeling right now, she’s feeling too. i cry openly, trying not to hide. i loved you, i missed you, we were broken apart… and i was just a child. you see, you can find childhood fractures as well as answers in a nest. and this nest is alive. it’s a city.”

vietnam is to line papin as miami/colombia is to me…. mixed children being uprooted from their maternal family’s culture is a kind of death. to grieve your childhood and a place and a culture and people who raised you is a type of death, but through going back to our motherlands we can be reborn. ❤️‍🩹
Profile Image for Tima CH.
89 reviews388 followers
February 21, 2020
j'ai aimé surtout la première partie c'est presque la même histoire de ma famille vietnamienne ( ma grand-mère et ma mère )
Bravo Line
650 reviews5 followers
April 1, 2022
« On ne naît ni par hasard ni nulle part. On naît neuf, entouré d’anciens os. Dans le cœur et dans le ventre, il y a les os de la guerre, de la grand-mère, des os de vétérans, il y a les os laissés par les bombes, les os d’une vitesse, de trois filles, les os des non qu’elle leur a dits, il y a les os de Hanoï, les os du premier fils, les os de ses pensées. Il y a ces os qu’on n’avait pas désirés et qui vont, quoi qu’il en soi, se former. Il y a ces os qu’on ne connaît pas, qu’on porte sans savoir, qui vont tout déchirer. Il y a une vie. Il y a le 30 décembre 1995, à la fin de l’année, dans un hôpital crasseux de cette ville a peine reconstruite qu’est Hanoï, une petite fille qui naît. »

Cette petite fille qui naît , c’est Line Papin, l’auteure, et cette métaphore des os,qui donne son titre au livre, revient à de multiples reprises dans le récit. Cette citation donne aussi une assez bonne idée du style de l’auteure (j’y reviendrai !)

Née d’une mère vietnamienne et d’un père français tombé amoureux du Vietnam, Line connaît une enfance heureuse à Hanoï. Alors qu’elle a dix ans, son père décide de rentrer en France avec femme et enfants. Pour Line, privée brusquement de sa grand-mère adorée, de sa nourrice, de ses amis, de sa terre natale, c’est un déchirement qui va petit à petit la détruire jusqu’à une anorexie sévère.

Des thèmes puissants, donc, dans ce roman : la souffrance de l’exil, le déracinement, la double culture, la dépression et la descente aux enfers de l’anorexie.... Pas vraiment réjouissant, certes, mais intéressant. Et pourtant, je n’ai pas beaucoup aimé ce livre.

La première partie se passe au Vietnam : une trentaine de pages qui racontent succinctement le destin de trois générations de femmes ( arrière grand-mère, grand-mère et mère de l’auteure) dans l’histoire tourmentée de l’Indochine , de 1945 aux années 90, puis l’enfance dans un Vietnam pauvre mais pacifié et joyeusement vivant aux yeux de l’enfant qu’elle est. Mais j’ai été, déjà, très gênée par le style et par le choix de ne jamais nommer sa mère , ses tantes, son père, autrement que « la première H », « la deuxième H » (sa mère), « la troisième H », « le jeune Français ». Une façon de les tenir à distance sans doute mais qui freine l’empathie.

La deuxième partie , si elle décrit avec précision et justesse la lente dérive vers la dépression et l’anorexie et la lutte pour en sortir m’a semblé trop longue et répétitive, très froide aussi, diminuant l’émotion qu’on devrait ressentir. Le passage perpétuel du « je » au « tu « , au « elle » ou même à « la petite fille » , appuyant un peu trop sur la perte d’identité est un peu lassante.

Mais c’est surtout le style et l’écriture de Line Papin qui ne m’ont pas convaincue : une alternance de phrases très courtes et surtout de très nombreuses et très longues énumérations répétitives ; un ex parmi de nombreux autres (p 129) :
« Alors, les parents qui passent, c’est quelque chose. Il y en a de toute sorte : les divorcés, les affolés , les énervés, les désemparés, les réconciliés, les doux, les pleureurs, les optimistes, les parents. Ils sont là pour avoir des nouvelles de leur enfant. Ils sont colorés, chemise corail, jean bleu, veste verte, tailleur parme, foulard turquoise, parapluie cassis, chaussures blanches. Ils sont de la ville, de la vie, ils ont encore sur eux une odeur de métro, de voiture, de moto, ils ont un parfum de pluie, de vent, de bruit, ils sont vivants mais ils sont désemparés face à la mort d’une vie qu’ils ont donnée. Ils sont comme des fleurs, de différentes teintes, de différentes formes : les négligés, les chics, les rustres, les maniérés, les très simples, les beaucoup trop, les pas assez, les juste parfaits... »

Et puis il y a ces phrases obscures qui semblent là pour faire joli (ex : « Le fruit avait le goût limpide du néon » ?) ou un brin ampoulées (« Elles veulent mourir vivantes, elles veulent vivre mortes »; « Paris fut belle et pleine. Paris fut étrangère. Paris fut un champ d’honneur »)

Bref, pas convaincue du tout par ce livre !
Profile Image for Karenina (Nina Ruthström).
1,779 reviews810 followers
February 8, 2021
En variant av Romeo och Julia föranledde Line Papins födelse. Den franska pappan och vietnamesiska mamman träffades strax efter Indokinakrigens slut. Line Papin är namnet på både författare och protagonist.

De tio första åren framlever hon i Vietnam. Line Papin jämför sin barndoms dagar i Hanoi med att vara kvar i livmodern, så tryggt var det. Den konventionella kärnfamiljen var ingen stark norm i Vietnam. Med tre mammor, fyra om man räknar in staden Hanoi, (vilket hon gör), och fem familjer var hon aldrig ensam och älskad av många. Att sedan som tioåring flytta till Frankrike innebar att marken under hennes fötter rämnade. Dörrar som alltid hållits öppna var nu stängda. Det trygga var borta och allt var främmande, ordnat, grått och kallt.

Det här är en välskriven berättelse om att stå med den dominanta foten i ett land och andra foten i ett annat. Om den alienation som uppstår när allt man känner tas ifrån en och ingenting längre är ens eget, inte ens känslolivet. Den enda plats hon fann att sätta den foten som tvingades lyfta från Vietnam, var i graven. Line blir sjuk i anorexi. Hon lever i limbo. Sätter sig i någon slags tvångsmässig karantän. Att leva ett liv blir att utkämpa ett krig, för att vinna över letargin. I texten tar hon sig an sin historia och sin person i plural. Tilltalar sitt yngre jag med ett du. Det är fint.

Jag är glad över att få läsa Papins berättelse om hur det var i Vietnam under kommunistiskt styre, indokinakrigen, när embargot upphävdes. (Tack Elisabeth Grate förlag för att vi har tillgång till den här boken på svenska.) Läsken, elen och jeansen kom till Vietnam först i mitten av 90-talet. En kastrull från Ryssland kunde smältas ner och räckte sedan till tio stycken kastruller att sälja vidare i Vietnam. Sådan var fattigdomen. Men vi får också läsa om den stora kärleken Line hyser för sitt födelseland.

Hennes kraftfulla prosa om yttre och inre krig fängslar mig. På samma gång är det skrivet med lätt hand. Och med en försmak för siffror. Jag läser gärna fler böcker av Line Papin.
4 reviews
August 16, 2020
Étant moi même française d'origine vietnamienne, j'ai trouvé ce livre assez énervant (elle utilise des mots "vietnamiens" qui ne s'utilisent qu'en France, par exemple le "bo bun" n'existe pas au Vietnam, c'est un terme que les restaurants vietnamiens en France ont inventé pour simplifier le plat "bun thit nuong"!) et pleins de clichés. Je trouve qu'elle voit le monde un peu trop en noir et blanc et je n'ai pas du tout réussi à trouver de la compassion pour elle, mais peut être que je manque de sensibilité ?
Profile Image for The Reading Bibliophile.
938 reviews56 followers
August 28, 2019
Je me faisais une joie de lire ce lire ce livre et quelle déception due à un ennui incommensurable. J'aurais préféré un récit concentré sur Ba, la grand-mère vietnamienne, que sur sa petite-fille (l'auteure). Pourtant, j'ai vécu un arrachement similaire à la terre de l'enfance avec pour conséquence des souffrances et des troubles psychologiques (mutisme, anorexie, boulimie, etc.) mais, non, ce livre n'a pas réussi à m'émouvoir. Dommage.
Profile Image for Floflyy.
502 reviews276 followers
February 2, 2024
Un sujet fort, un contexte historique important et pourtant l'émotion a du mal a décoller. L'autrice s'attarde sur son histoire bien plus que sur celle de sa famille, et je le comprends. Malgré tout le style ne me convainc pas, c'est très hachuré, parfois brouillon.

L'autrice tente peut-être de mettre de la distance avec le réel et la dureté de la situation, ce qui malheureusement entraîne un désintérêt de mon côté.
Profile Image for Marie-Nel.
865 reviews23 followers
February 6, 2020
Je commence ma belle aventure de juré du Prix des lecteurs du Livre de Poche 2020 avec ce roman de Line Papin. J'avais vu cette photo en noir et blanc tourner sur les réseaux sociaux l'année dernière au moment de sa sortie en grand format aux éditions Stock. J'étais intriguée par cette couverture et le résumé me donnait envie de découvrir l'auteure et son histoire. Le prix commence fort avec ce roman, qui n'est pas très long (à peu près 150 pages au format poche) mais très intense.

Line Papin raconte ici sa propre histoire, sa propre vie. Elle est d'origine vietnamienne, est née à Hanoï au milieu des années 90, à une époque où le Vietnam se relève enfin et peut vivre « normalement ». C'est un pays qui a été touché par deux guerres, et qui a eu beaucoup de mal à relever la tête, comme on peut se l'imaginer dans ces cas-là. On va ainsi faire la connaissance de la grand-mère et de la mère de l'auteure. Elle va nous raconter leurs conditions de vie dans un petit village avec tout ce qu'une guerre peut amener comme désastre, la faim, la maladie, les bombes, la mort. Et ces femmes vont survivre. Ba, la mère de Line, va ensuite s'installer à Hanoï où elle rencontrera celui qui sera son mari et père de ses enfants. Il est français. Ils vont vivre dix ans dans cette ville où ils habitent une maison proche des parents de Ba. Ils vivent tous ensemble, avec les parents et ses deux sœurs. Line va ainsi vivre dans une maison où les portes ne sont jamais fermées, où les cousins et cousines entrent et sortent comme elles veulent, où ils mangent tous par terre, où ils sont tous là les uns pour les autres. Les parents de Line vont quitter le Vietnam pour revenir en France, dans la famille de son père, en Touraine déjà, puis à Paris. Line vit très mal ce déménagement et cette nouvelle vie qui, on s'en doute, est totalement différente de celle qu'elle a connue jusqu'à maintenant. Il y a bien sûr en plus, le manque de son pays natal, de sa famille maternelle, et la façon de vivre en France est totalement différente. Ajouté à cela les problèmes que tous les adolescents peuvent rencontrer, on comprend vite les circonstances qui amènent Line à la maladie. Et nous, lecteurs, allons suivre Line dans sa lutte contre elle-même, dans sa guérison et dans son retour aux sources, dans un Hanoï complètement différent de celui qu'elle a connu pendant son enfance. On comprend le choc qu'elle a dû avoir à ce moment-là, les mentalités ont changé, Hanoï est devenue une ville comme les autres, avec son modernisme. Je n'ose imaginer les sentiments que cela a dû susciter chez la jeune femme. Déjà, moi, à ma petite échelle, quand je retourne sur les lieux de mon enfance, je suis choquée des différences qu'il peut y avoir. Ce qui est logique, car ce qu'on voit avec nos yeux d'adulte est bien différent de notre vision d'enfant. Alors, quand c'est en plus dans un pays tout neuf et enfin libre de ses actes, ce doit être encore plus déroutant.

Je me suis très vite attachée à Line et à sa famille. J'ai beaucoup aimé suivre sa grand-mère dans ce petit village vietnamien, la vie de sa mère et de ses sœurs enfants, puis adultes à Hanoï à une époque où tout se reconstruit. Avec ces deux générations de femmes, on voit l'évolution du pays, la différence de vie entre un village pendant la guerre et une ville en période de paix retrouvée.
Bien qu'il ne soit pas séparé distinctement en deux parties, on les ressent à la lecture. En effet, l'auteure nous parle déjà de ses aïeux, du Vietnam pendant une première moitié approximativement, puis ensuite, nous parle de sa vie à elle, de ses propres ressentis, de sa vie en France et de sa déchirure avec son pays natal. Ce livre est une belle fresque humaine, où les femmes ont la place principale. Ce qui m'a le plus frappée c'est que tout cela s'est passé il y a peu de temps. Line Papin pourrait être ma fille, elle est d'ailleurs née un an plus tard de ma dernière fille, et pourtant, tout ce qu'elle vit, toutes les avancées que son pays fait, paraissent tellement venir d'une autre époque alors que cela date de 25 ans...Ce décalage m'a vraiment choquée et intriguée. Pour la France, cette période de renaissance après-guerre remonte aux années 50, pour moi qui n'étais pas encore née, ça me semble très loin. Alors quand je vois une jeune femme de 25 ans expliquer sa vie dans son pays comme le notre il y a 75 ans, j'avoue que j'en ai été perturbée.

Tous ces éléments ont fait je pense beaucoup dans mon attachement pour l'auteure et sa famille. En plus, elle parle à la première personne du singulier, ce choix narratif est somme toute logique. Mais ce « je » permet un rapprochement avec le personnage principal qui est Line. Il permet de rentrer dans sa tête, se mettre dans sa peau et vivre au plus près d'elle, ressentir le moindre de ses sentiments au moment où elle les raconte. J'aime beaucoup ce procédé, je me sens ainsi très proche du personnage et je vis avec lui chacun des événements importants. Et ce que vivra Line est loin d'être facile.

Je dois dire que la lecture s'est faite rapidement, il faut dire aussi que le style fait que ça se lit facilement. Line Papin a réussi à m'entrainer dès le départ avec elle dans son récit, elle m'a pris par la main, et ne l'a lâchée qu'une fois la fin arrivée. J'ai passé un après-midi intense avec elle. Le livre n'est pas très long, mais il n'avait pas besoin de plus de pages. Je pense que cela aurait été de trop, et aurait provoqué trop de répétitions. Là, c'est un condensé d'émotions diverses, j'ai vécu cette lecture intensément au rythme des événements de la famille de Line Papin. J'ai souvent été émue, aussi bien dans la joie que dans la peine. Mais d'un point de vue général, je trouve qu'il en ressort plein de positivité de cette lecture. Au milieu du livre, il y a un encart avec des photos de la famille de Line. Cela m'a permis de mettre des visages sur chacun des membres, que ce soit sa grand-mère, ses parents, ses tantes. J'ai pu ainsi visualiser chacun d'eux, à défaut de ne pouvoir le faire des lieux, vu que je ne connais pas ce pays. Il y a peu de descriptions de paysages, mais cela ne m'a pas manqué, j'ai de loin préféré celles que l'auteure a fait sur les personnages. La signification du titre « Les os des filles » est elle aussi très jolie.

Ce livre est une très belle découverte pour moi, une très bonne lecture, je ressors conquise par le style de cette auteure. J'ai vu qu'elle avait écrit deux autres romans, je pense qu'ils feront partie de futurs achats, j'aimerais beaucoup la lire à nouveau dans d'autres contextes. En tout cas, une chose est sûre, c'est que je vais la suivre de près dans ses futures publications. C'est ce que j'aime dans ce Prix des Lecteurs, faire des découvertes de romans vers lesquels je ne serai peut-être pas allée de moi-même en temps ordinaire. C'est très enrichissant et instructif.
1,347 reviews57 followers
September 29, 2020
La narratrice a vécu une enfance idéale à Hanoï d’un père français et d’une mère vietnamienne dans un lotissement protégé pour expatriés.

Elle avait trouvé en sa nourrice et sa grand-mère deux figures maternelles aimantes et dévouées.

L’atterrissage dans une France glaciale fut un choc, et la petite fille a bien failli ne pas s’en remettre.

J’ai aimé la première partie du roman, l’histoire familiale des femmes : l’aïeule qui connait la première guerre d’Indochine contre la France, la grand-mère qui élève seule ses trois filles, les trois H dont on ne saura jamais les prénoms.

J’ai aimé la grand-mère avec ses inquitables chaussures roses qui, une fois que ses filles et ses petits enfants furent partie de la maison, devient une blogueuse militante.

J’ai été heurté par le vocabulaire parfois rude et tranchant de l’auteure qui vient couper une phrase agréable : un mot issue du vocabulaire familier fait irruption dans un paragraphe beau.

Je n’ai pas apprécié plus que cela que l’auteure utilise le « tu » pour parler de son personnage.

Un leitmotiv : la guerre et les explosions, les bleus, les os. Tout cela ne fait pas bon ménage à l’intérieur de la jeune fille.

Un roman qui m’a laissé des poissons d’eau dans les yeux lors de la lecture des dernières pages.

L’image que je retiendrai :

Celle de la chaleur et de la moiteur de Hanoï, l’eau faisant comme une seconde peau aux enfants.

https://alexmotamots.fr/les-os-des-fi...
Profile Image for maggie r.
57 reviews5 followers
May 5, 2024
Beautiful. Needed a book like this to get me out of my reading rut — I couldn’t put it down! Easy to finish in a day.

“The Girl Before Her” is an autofiction narrative following the lives of the Vietnamese women leading up to Line Papin’s own life and struggles, which have been given the backdrop of Vietnam’s war history and recovery.

The writing (and translation, since I read the English version) is wonderful and moving. Lots of underlines in my copy. Papin’s descriptions of anorexia or any negative subject are tasteful, matter of fact, and not gratuitous by any means — it’s altogether expertly and poetically written.

The specifics of tragedies aside, this is a story (or stories) of aging, of change, of acceptance. In a time where much of our culture and literature place victimhood on a pedestal, Papin’s women in “The Girl Before Her” gain and embrace agency. They keep progressing. And such progression will never end — the next generation will always come.

I hope more of Papin’s books will be translated into English, or else I will need to brush up on my French!

“And she’s made the choice to leave. … She’s no longer a victim of anything anymore. … That’s the way life is sometimes. And she’s no longer a child.”
66 reviews
December 29, 2025
Lorsque l'on déracine une plante sauvagement, elle meurt. Lorsque l'on oublie de l'arroser, elle risque de mourir aussi.
"Mourir de désamour".
C'est ce qu'il arrive à la petite fille, née "par accident" dans la ville de Hanoï le 30 décembre 1995. La ville est sale, l'hôpital aussi. On oublie de laver la nouvelle-née et le placenta sec l'enveloppe comme un linge ensanglanté...
Mais elle a tellement aimé sa ville de naissance, elle, la petite fille franco-vietnamienne. Elle a tellement aimé sa grand-mère vietnamienne, sa nounou vietnamienne aussi. De ces deux femmes, elle a reçu tout l'amour maternel dont un enfant a besoin pour vivre. Et lorsque l'on lui enlève ses trois amours, Hanoï, Ba et Co, lorsque l'on la transplante dans cette ville en France à l'opposé de tout ce qu'elle connaît, elle se meurt.
J'aime l'écriture sobre, cette histoire n'a pas besoin de pathos, c'est une tragédie en soi. Le déchirement entre deux cultures fait que l'on n'appartient à aucune. Sans racines, nous ne pouvons grandir ni s'épanouir. Un enfant à besoin de tout un village pour grandir, je ne sais plus qui a dit ça...
This entire review has been hidden because of spoilers.
Profile Image for Mtee Mayz.
25 reviews2 followers
September 24, 2024
" dans l'aéroport, nous sommes tous sur le départ, sur l'arrivée, entre le ciel et la terre, avec notre bout d'identité en main, susceptibles d'être recalés à tout moment..."

"Dans son corps, c'était des obus de pensées, constamment qui détruisaient des territoires entiers.ils atteignaient toutes les zones d'amour, de tendresse, de souvenirs, de paroles. Elle n'avait plus envie de rien dire, ni de rien apprécier. Elle n'avait plus d'envie, en fait. "
21 reviews
August 6, 2021
Beautiful evocative story of a childhood as a young Vietnamese girl abruptly turned into French schoolgirl, a battle with depression and anorexia, then a resolution of her two cultures. Very well written.
Profile Image for Debora Nilsson.
111 reviews3 followers
January 11, 2021
Den var helt okej! Den blev bättre mot slutet men var fortfarande ingen favorit. Det beror nog mycket på franskan också för min del.
Profile Image for Victoria.
16 reviews
August 4, 2025
intéressant sur le rapport aux origines et à la famille
Profile Image for Lassonnery.
34 reviews2 followers
July 18, 2023
J’ai beaucoup aimé le rythme du livre : des chapitres courts et différents points de vue sur une même situation. Celle de l’autrice.
On en apprend sur l’histoire du Vietnam, sa culture et les guerres traversées. Mais aussi l’histoire de cette petite fille qui a douloureusement dû quitter ce pays pour s’installer en France.
La lecture n’a pas été toujours fluide, avec notamment un champ lexical autour de la guerre.
Profile Image for Audrey RZR.
342 reviews19 followers
April 15, 2019
Line Papin, dans ce troisième roman, livre une partie sombre de son histoire. Elle raconte le déchirement qu'elle a subi lorsque ses parents prirent la décision de quitter le Vietnam, son pays natal, alors qu'elle était enfant.

Avec une plume délicate, rythmée et poétique, des chapitres courts, l'auteure met en lumière les conséquences d'un déracinement, d'une séparation brutale et inattendue.
Alors que Line vivait une enfance merveilleuse à Hanoï, entourée d'amis, choyée par une grand-mère et une nourrice aimantes, sous la chaleur moite d'un pays exotique, elle est arrachée à sa vie, à son enfance.
Arrivée en France, esseulée, elle fait face à un mal-être dont elle n'arrive pas à comprendre avec précision l'origine. Face à l'incompréhension, à sa perte d'identité, elle sombre dans l'anorexie.

Line Papin tutoie la petite fille qu'elle a été, la met à distance pour mieux la raconter. Une lecture pleine de délicatesse dans les descriptions de sentiments, un récit d'enfance brisée bouleversant (et dépaysant).

Profile Image for Victoria Catonio.
248 reviews8 followers
February 16, 2020
Lecture découverte... la 1ere partie est topissime. On découvre le Vietnam autrement à travers des personnes de l'intérieur pendant les 2 guerres et pas du côté français ou américain. J'ai vraiment beaucoup aimé cette partie. Riche, intéressante, perturbante.
Mais la seconde partie de ce court roman ne m'a pas plu. On est dans la phase de la 'maladie' et la manière dont l'auteur l'aborde ne m'a pas semblé la meilleure pour moi. Je ne me suis pas attachée à cette jeune fille en mal de tout. Je n'ai pas été touché par son mal-être. Par moment je ne le comprenais pas.
Mais bonne lecture dans l'ensemble
Profile Image for Manon.
218 reviews12 followers
November 17, 2020
Je n’avais pas de grandes attentes sur ce livre mais j’étais malgré tout assez curieuse à l’idée de lire cette autrice si jeune, sur un sujet prometteur, ses origines vietnamiennes. Ce n’est pas un grand roman, je n’ai pas réussi à m’attacher à la narratrice, j’ai trouvé que cela restait assez superficiel, alors que le sujet méritait bien mieux.
Profile Image for julia ruiz.
34 reviews
December 15, 2023
⭐️ 4.5/5
well-written and relatable.
edit: met the author and why are we lowk the same person 🤨loved her
Profile Image for Solène.
150 reviews10 followers
October 16, 2024
Line Papin nous déroule l'histoire de trois femmes sur trois générations — sa grand-mère, sa mère (et ses sœurs) et elle-même —, tout en abordant l'indicible déchirement du déracinement et de l'exil, et la descente aux enfers de l'anorexie. Malheureusement, je n'ai pas été convaincue par ce texte.

Certains passages sont touchants, mais, de manière générale, le récit reste trop en surface en ne nous offrant qu'une succession de scènes. Certains éléments sont très dommage ��� je n'ai pas compris pourquoi l'autrice s'acharne à nommer sa mère et ses tantes "sœur H" et son père "le jeune français", je suppose qu'il y a une raison derrière cette décision mais cela m'a empêchée de m'attacher à eux. Leurs vies, sont, de toute manière, racontées de manière trop succincte pour qu'on s'attache vraiment à eux. De même, j'avais l'impression que certaines phrases/paragraphes étaient là juste pour faire joli, parce que l'autrice avait trouvé une jolie formule, mais qu'au fond ça ne voulait pas signifier grand-chose.

Par ailleurs, si, au début, j'ai été charmée par la vivacité de la plume de Line Papin, je l'ai très rapidement trouvée trop redondante, trop simple. J'ai été très vite lassée par ce livre, malgré l'intérêt des thématiques évoquées.

Je ressors donc malheureusement déçue de ma découverte de Line Papin, mais je pense tout de même laisser une chance à Une Vie Possible.
Profile Image for Rosesinparis.
67 reviews
June 3, 2019
L'histoire d'une fille, née à Hanoi d'une mère vietnamienne et un père français, qui déménage à l'adolescence en France mais qui se sent plus vietnamienne que française. Comme si son enfance lui a été volée lors de ce changement de pays, et qui a provoqué une perte d'identité et une maladie avec laquelle elle doit combattre. Deux retours aux sources qui finalement suffisent.

"Qui a mangé le gâteau des morts!!" Elle a écarquillé les yeux, fait tomber le savon qu'elle tenait dans la main, et s'est dit, merde, c'était cela, trop bon pour n'être qu'une douceur du petit-déjeuner, ce gâteau, j'ai bouffé l'offrande de Ba, quelle imbécile!..."

Mon avis: une première partie du livre qui peut nous perdre un peu, c'est-à-dire que l'histoire part de très loin, de quelque générations, afin d'arriver à la génération actuelle. La suite peut facilement nous capter et nous amener dans la vie d'une famille franco-vietnamienne et ses 2 enfants, grandi différemment, avec des sentiments un peu différents. Une quête de soi qui se termine bien. Une première partie un peu difficile et une deuxième et troisième un peu plus intéressantes.
Profile Image for Anthony.
8 reviews1 follower
June 4, 2020
3,5/5. J'ai beaucoup apprécié cette fiction mais je dois avouer qu'elle m'a laissé sur ma faim (sans mauvais jeu de mots).

Comme d'autres l'ont souligné dans les commentaires, la première partie du roman, centrée sur la grand-mère de Line, reste ma préférée. J'ai été bien moins intrigué par la vie française de l'autrice, bien que plus intime, et j'aurais préféré une oeuvre qui ne tourne exclusivement qu'autour de la grand-mère de Line.

Néanmoins, la partie consacrée à l'anorexie reste intéressante, ne serait-ce que pour comprendre ce que peuvent ressentir les personnes qui en souffrent. La métaphore de l'anorexie comme guerre est plaisante et sert de bon fil conducteur entre les différentes parties, de cette grand-mère vietnamienne et ses filles qui survivent à la guerre (au sens littéral du terme) à Line qui, pour sa part, l'emporte sur une guerre interne (au sens figuré cette fois-ci, puisqu'il s'agit de sa maladie).
Profile Image for tiff.
9 reviews
September 13, 2025
Read this book on Saturday’s at the farmers market to pass the time and without fail each time I cracked it open there would be some fragment of it that would make me tear up.
Nostalgia and feeling lost,having home uprooted constantly,where you’re forced to reconcile that the body you inhabit might be the only thing that’s familiar to you and yet you hate it.
Reaching for some sort of epiphany that would be a balm to your suffering,a longing for something you feel like was ripped away from you.
The pain of having gotten what you thought you always wanted and realizing that it’s not how you remembered it and it never will be.
A book about reconciling with the past and accepting your present.
The translation of this felt so light and airy,that sometimes it felt like it was hard for it to hold weight,but it feels like memories screened onto a page. Wavering.
I finished this book when I needed it. You have to let the past go and accept the present for what it is.
482 reviews9 followers
January 7, 2021
Enfance bénie dans un Vietnam plein d'amour, les cris, la joie débordante des enfants, les liens familiaux intergénérationnels,d'odeurs, de misère joyeuse. Et lorsque la petite fille découvre la France de son papa, le gris, le froid, les gens si policés, elle perd ses repères. Elle perd toute raison de vivre. Et c'est la mort lente de l'anorexie. Elle finira miraculeusement par en sortir. Mais c'est le retour vers le pays chéri, lui aussi différent, qui finira sa guérison. Paris redeviendra ami.Le déracinement, l'entre deux cultures comment trouver un équilibre quand on a sept ans ? Une écriture merveilleuse de sobriété, une poésie, une émotion permanente, j'ai adoré ce roman dont on sent une part de réalité, émue et bouleversée j'ai adoré tant de délicatesse. Un coup de coeur !Un vrai plaisir à partager.

deracinement
Profile Image for Cristina.
340 reviews3 followers
July 27, 2019
Beau livre poétique mais que du beau texte sans beaucoup de substance.
L histoire est trop basique: une jeune fille moitié vietnamienne moitié française quitte le Vietnam à 10 and pour aller vivre en France. Elle raconte ceci comme une déchirement. D ailleurs cette partie est assez énervante - tout au Vietnam est paradisiaque et magnifique et la France ou l Ouest est gris et moche. Trop cliché et déjà vu.
L héroïne Raconte aussi son anorexie.
En résumé beau texte poétique mais un livre comme beaucoup d autres.
Il a ete recommence para une fille française de club de marche de Christel F, qui me disait de suite cet auteur (Line Papin) encore jeune et très prometteuse.
Profile Image for Marie-Hélène .
467 reviews11 followers
March 21, 2020
Un livre inégal mais qui mérite quand même 4 étoiles car il recèle de très jolis moments de lecture. Il y beaucoup de poésie, mais le style est parfois déroutant. La 1ère partie qui se passe au Viêtnam ne m'a pas conquise pleinement, peut être que cette partie est trop courte. Je n'ai pas toujours réussi à retrouver ce pays et le Hanoï que j'avais découvert et beaucoup aimé, sauf à quelques moments où avec les mots de l'auteur des images me revenaient, des odeurs, des bruits...
Par contre, la 2ème partie m'a vraiment touchée, la manière dont l'auteur nous parle de son anorexie est vraiment très fine et émouvante. Cette maladie est un tel mystère et un tel cataclysme pour le patient et la famille, c'est très intéressant de faire percevoir le ressenti de cette ado.
En bref, ce livre est à conseiller
Profile Image for Jen.
249 reviews29 followers
July 27, 2020
"L'étrangeté, si on ne la soignait pas, était contagieuse et mortelle, mais elles l'ignoraient encore. Cachée derrière les replis des vêtements, de la langue et du cœur, l'étrangeté éloignait, espaçait et noyait dans une ombre froide. Ce n'était d'aucune évidente violence. Rien ne se palpait, rien ne se savait. Les ondes sismiques de ce déménagement brutal et définitif ne se firent ressentir que plus tard, alors qu'elles avaient creusé déjà des failles. (...) Pourquoi a-t-on dû couper, sous le pied de l'amour, toute l'herbe ?"
Profile Image for Mimi.
84 reviews
April 18, 2020
Wow!
J'avais vu Line Papin parler de son livre dans l'émission La Grande Librairie, et j'ai tout de suite aimé sa façon de parler de son livre.
L'histoire est captivante et les mots simples mais poignants. J'aime ses phrases et des émotions. Les odeurs et les couleurs d' Hanoï, l'humidité, la poussière. On a vraiment l'impression d'y être
La précision avec laquelle elle décrit cette horrible guerre et son cessez-le-feu est émouvant
Un très beau livre.
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