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Les Six Cauchemars

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Six petits oiseaux tout beaux et tout fiers...

La Crécerelle est l’assassin la plus redoutée de son temps.
Mais lorsque Mémoire – son ancienne amie et membre du Conseil des cités-États – la retrouve à la croisée des pistes du désert de Yobanda dans une auberge de caravaniers, la tueuse n’est plus que l’ombre d’elle-même.
Mémoire lui propose de tuer cinq mages thaumaturges qui représentent une menace pour la sécurité et la cohésion des cités-États.
En acceptant, la Crécerelle va replonger dans son passé, et éveiller des fantômes dont elle aurait préféré ne pas se souvenir. Mais Mémoire joue-t-elle vraiment franc-jeu ?
Car après tout, la Crécerelle est elle aussi une thaumaturge et, de fait, une menace potentielle pour les cités-États.
Qui, dans ce cas, est à sa poursuite ?

Cinq petits oiseaux tout beaux et tout fiers...

Patrick Moran est né à Londres en 1981 et a grandi entre la Grande-Bretagne, Hong Kong, la Californie et la France.
Universitaire et spécialiste de littérature médiévale, ses recherches portent sur l’imaginaire arthurien, les univers de fiction et l’écriture cyclique.
Dans Les Six Cauchemars, il reprend son personnage marquant de la Crécerelle et nous offre un nouveau chapitre de ses aventures dans l’univers sombre et baroque qui a fait le succès du premier opus.

Se lit indépendamment.

234 pages, Paperback

First published January 24, 2020

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About the author

Patrick Moran

60 books3 followers

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Displaying 1 - 6 of 6 reviews
Profile Image for OmbreBones.
77 reviews19 followers
February 9, 2020
Ma chronique complète: https://ombrebones.wordpress.com/2020...
Pour résumer, les Six Cauchemars est un roman très réussi à la hauteur de la Crécerelle avec l’avantage d’être plus accessible quoi que plus classique dans son intrigue. Patrick Moran continue de développer son héroïne hors du commun dans un texte qui peut se lire de manière indépendante. Fidèle à ses habitudes, l’auteur soigne la psychologie de ses personnages et l’ambiance très sombre qu’il installe happera habilement le lecteur innocent qui se retrouvera prisonnier de cet abîme de noirceur, pour son plus grand plaisir (à condition d’aimer ça, ce qui est mon cas !). J’ai adoré les Six Cauchemars et je le recommande avec beaucoup d’enthousiasme.
1 review3 followers
February 21, 2020
Je le dis d'emblée : les deux romans de Patrick Moran, La Crécerelle et les Six Cauchemars, indépendants l'un de l'autre, sont extrêmement intéressants. Dans le premier comme dans le deuxième, l'auteur propose deux aventures ; l'une visuelle et fort divertissante, l'autre habilement cachée entre les lignes.
Ici, dans les Six Cauchemars, Patrick Moran nous montre une Crécerelle errante qui, cinq ans après s'être débarrassée de sa créature tyrannique de l'Outre-Monde, a bien du mal à se trouver un but. Ceci est d'ailleurs le fil directeur du roman qui nous amène à cette question : quel sens doit-on donner à sa vie une fois que l'obstacle majeur a été franchi ? Comment le trouver ?
Parlons d'abord de l'aventure divertissante, sanglante, visuelle, immersive, digne des grandes oeuvres de Fantasy.
Vous voyagerez de désert en villes étranges, de tours maudites en rues infestées de revenants. Patrick Moran montre l'étendue de son imagination en créant, en peu de mots qui font toujours mouche, des lieux fascinants. le tout infusé dans une inspiration orientale dépaysante et légère.
Vous vivrez également un bon nombre de moments d'action, parfois carrément épiques, tous permis grâce au système de magie créé par l'auteur qui, on le sent à la lecture, s'amuse à élaborer des scènes tout bonnement rocambolesques et sanglantes. Sa plume, en sus, épurée, ne s'embarrassant jamais du mot superflu, sert parfaitement à planter le décor.
Puis vient aussi l'aventure plus personnelle de la Crécerelle.
On la missionne pour mettre hors d'état de nuire cinq mages qui menacent la cohésion des Cités-États. On apprend alors, au fur et à mesure du récit, qu'ils ne sont pas uniquement des proies à barrer d'une croix. Ces cinq mages ont tous une histoire. Une histoire qui se mêle à celle de notre personnage principal. Pour ce faire, une ancienne amie de la Crécerelle se fait la porte-parole des ordres qu'elle reçoit : la fameuse Mémoire qui, décidément, porte fichtrement bien son nom.
Pour celles et ceux qui ont déjà lu La Crécerelle (le premier roman dans l'ordre de parution) sans doute ont-ils remarqué que Mémoire s'y faisait la lueur ténue mais toujours présente qui maintenait La Crécerelle dans son humanité, ce malgré l'Oeil de l'Outre-Monde qui, pourtant, l'avalait et la déshumanisait peu à peu. Dans les Six Cauchemars, en revanche, Mémoire se fait plus distante et, cependant, bien plus pesante. Elle se fait même marionnettiste tirant ses ficelles dans l'ombre. Car tels sont les mauvais souvenirs : pesants, tyranniques, collants. S'instaure alors une relation toxique entre la Crécerelle et Mémoire, mais plus encore, entre la Crécerelle et son passé.
Son passé, d'ailleurs, que Patrick Moran dévoile par touches, au gré de chapitres qu'ils nomment reliquats. Là aussi, le terme choisi est édifiant. Ces reliquats, en plus d'éclairer le lecteur concernant le passé de la Crécerelle, arrive comme des bulles de souvenirs, certes sanglantes, qui éclatent pour que la Crécerelle en sortent définitivement. La Crécerelle ne fait pas seulement que respecter un contrat, elle se libère du joug de son passé. Et elle paye.
Ce qui m'amène à la construction des personnages. La Crécerelle doit donc traquer ces cinq mages. Et chaque mage a un but, si ce n'est une ambition forte, démesurée.
Xanthorop est avide de connaissances. Le Dévoreur a faim d'une perpétuelle violence. Philoctimon a soif de pouvoir et, plus encore, d'immortalité. Altavair a un furieux besoin de reconnaissance, d'existence. Seule Euphémie, la seule femme de cette hydre a cinq têtes, montre un attrait extrêmement poussé pour… rien. Je dirais même le vide, le néant. Elle en crée d'ailleurs une religion, et l'ironie en est superbement acide.
Ce qui m'a donc frappé, c'est la perte de foi de tous ces personnages, la Crécerelle en premier. Dans le monde de Patrick Moran, le trône des dieux est affreusement vide, et je vous invite pour ce faire à visiter le sommet de la tour de Dezenzilion. C'est bien dans ce vide que résonnent les cris égarés de ces personnages. C'est la vacuité de l'existence qui est mis en exergue ici. C'est son non-sens, sa fragilité absurde, sa brièveté à rendre fou. Les cinq mages l'ont compris, si bien compris d'ailleurs que rien n'est plus à même de faire barrage à leur convoitise, surtout pas la barrière morale. Personne sauf, évidemment, le personnage le plus désabusé de tous : la Crécerelle.
C'est définitivement ce chemin que devra prendre notre personnage principal : faire le deuil de son passé, se pardonner elle-même, retrouver dans les débris de sa vie ses lambeaux d'humanité et broyer ce qui fait d'elle un monstre. La route est longue, et la frontière fragile entre la foi en la vie et l'appel irrésistible du néant.
Avec les Six Cauchemars, Patrick Moran propose donc un roman qui revêt les atours du divertissement populaire, gorgé d'action, aux personnages caractériels et à la lecture rapide. Mais arrêtez-vous, déshabillez-le un peu, et vous verrez la profondeur qui s'y cache vraiment. L'auteur ne fait pas de la sword and sorcery à la légère, il touche du doigt, à mon sens, ce qui fait tout l'intérêt de la fantasy : un miroir grossissant et déformant de la réalité, de nos questions existentielles, de nos parcours de vie. Et si le ton du roman fait voler en éclat le manichéisme, ce n'est pas parce qu'il n'existe ni de bien, ni de mal. C'est bien parce que les deux coexistent, et qu'ils ne s'embarrassent jamais d'un dieu ou d'un autre pour, inutilement et naïvement, les distinguer.
Profile Image for Brigitte Alouqua.
2,112 reviews26 followers
December 1, 2020
A savoir, il s’agit en fait d’un second tome, mais heureusement, il ne faut pas obligatoirement avoir lu le premier pour le comprendre. Heureusement pour moi d’ailleurs, car je n’ai pas lu le premier ! Cependant, vous me connaissez assez pour savoir que j’aime avoir les histoires complètes, bien que cela m’arrive assez souvent également de faire tout à l’envers, comme ici, lire un second tome avant le premier ! Que voulez-vous, à mon âge, je ne changerai plus !

Apparemment, cette suite se situe environ cinq années après la fin du premier opus. Ayant quelques indices dans celui-ci de ce qu’il c’est passé précédemment, je ne me suis absolument pas sentie perdue, bien que, c’est une évidence, il me manquait des informations sur la Crécerelle.

Dans ce tome, nous voguons entre passé et présent, ce qui permet de comprendre la relation que la Crécerelle entretenait avec les personnes qu’elle va devoir éliminer. Avec eux, ils formaient les six cauchemars, un groupe de mages. Bien qu’ils aient fini par éliminer leur maître et qu’après cela ils se soient séparés en laissant pas mal de morts autour d’eaux. Si elle réussi à éliminer ces cinq mages, elle pourra vivre, du moins, c’est ce que Mémoire lui fait miroiter.

Après tout, elle qui n’est plus que l’ombre de celle qu’elle était, que risque-t-elle a croire, du moins pour un moment, les paroles de son ancienne amie ? Mais, elle qui préférerait ne plus avoir de liens, ni penser à son passer, le fait de devoir s’en prendre à ses anciens camarades, n’est-ce pas se replonger tête la première dans ce qu’elle veut oublier ? De plus, Mémoire lui dit qu’elle aura la vie vie sauve si elle se débarrasse des cinq mages, mais elle qui en faisait partie par le passé, n’est-elle pas, elle aussi, en danger ? Pourquoi les cinq devraient être tués et pas elle ? Peut-elle réellement croire ce que lui dit Mémoire ?

Dans ce tome, j’ai eu l’impression que la Crécerelle était plus une marionnette qu’autre chose, un pion que l’on utilise. Mais que ce passe-t-il lorsque l’on a plus besoin de ce pion ?

Entre passé et présent, entre complots et questionnement, ce tome est court et pourtant ! Il va falloir que je me procure le premier tome, quelques petits trous demandent à être comblés, même si il peut se lire indépendamment, je vous le rappelle.
1,232 reviews5 followers
March 28, 2021
La suite de La Crécerelle qui revient sur ce qu'il est advenu de ce personnage suite aux événements du tome 1. On découvre également toute la période d'apprentissage de la Crécerelle et sa vraie nature. Les personnages secondqires sont bien construits et intéressants. Le monde demeure complexe, poussiéreux et rempli de jeux politiques. Une belle redécouverte de l'univers qui ne se contente pas d'être une énième aventure, mais qui propose une belle réflexion spirtuelle, morale et philosophique.
Profile Image for hortense ୨୧˚.
66 reviews2 followers
December 6, 2025
2.5 ⭐️ c’est clairement pas assez approfondi et les dialogues sont peu crédibles, bien en dessous du premier opus
Displaying 1 - 6 of 6 reviews

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