Seul rescapé d’un accident d’avion lorsqu’il était bébé, Charles grandit dans la jungle africaine. Retrouvé par hasard le jour de ses seize ans et ramené à sa famille en Belgique, il va découvrir les misères de la civilisation : un monde urbain pollué et obsédé par la consommation. La rage au ventre, il mettra tout en œuvre pour retourner d’où il vient et où l’attend l’amour de sa vie.
Licencié en Sciences Politiques, Thomas Gunzig fait de l'indépendance du Tadjikistan le sujet de son mémoire. En 1994 il remporte le Prix de l'Écrivain Étudiant de la ville de Bruxelles pour Situation Instable Penchant vers le mois d'Août (éditions Jacques Grancher), un recueil de nouvelles extraordinaire de maîtrise et de drôlerie qui annonce un talent nouveau entre humour noir, fantaisie réaliste et pessimisme morbide, doué d'une imagination bondissante proche du fantastique.
En 1996 il remporte le prix de la RTBF et le Prix Spécial du Jury pour la nouvelle Elle mettait les cafards en boîte lors de la Fureur de Lire. En 1997, second recueil de nouvelles, Il y avait quelque chose dans le noir qu'on n'avait pas vu (éditions Julliard, J'ai Lu Nouvelle Génération), mises en scène en France et en Belgique. En mai 1999, troisième recueil de nouvelles, À part moi personne n'est mort (éditions du Castor Astral, J'ai Lu Nouvelle Génération). Il est également l'auteur d'une comédie musicale, Belle à mourir, jouée en 1999 en Belgique.
En 2000 il remporte le prix de la SCAM et réalise de nombreuses fictions pour Radio France. Il publie Bruxelles, Capitale culturelle de l'Europe aux éditions Autrement en 2000 et chez Labor De la terrible et magnifique histoire des créatures les plus moches de l'univers en 2002 et un recueil de nouvelles, Carbowaterstoemp, en 2005. Son premier roman, Mort d'un parfait bilingue (Au diable Vauvert 2001), s'est vu distingué par les prix Victor Rossel et Club Méditerranée et son recueil de nouvelles, Le plus petit zoo du monde (Au diable Vauvert, 2003), par le Prix des Éditeurs. Il est lauréat en 2004 du prix de l'Académie Royale de Langue et Littérature Française de Belgique.
Thomas Gunzig est professeur de littérature à La Cambre. Ses livres sont traduits dans le monde entier.
Une lecture particulièrement douloureuse que j'aurais probablement abandonnée si je n'avais pas reçu ce roman via l'opération Masse Critique. L'histoire de départ est intéressante : un ado blanc perdu dans la brousse africaine après le crash de son avion, qui est retrouvé 15 ans plus tard grâce à Google Earth et ramené dans son pays d'origine. Il découvre alors que le monde civilisé n'est peut-être pas celui qu'on lui a vanté. Seulement voilà, ce livre est d'un cynisme épouvantable, le personnage principal est une vraie tête à claques et l'intrigue ne tient absolument pas la route. Certainement ma plus mauvaise expérience de lecture de l'année !
Autant j’apprécie Gunzig à la radio, autant ce livre me déçoit. Je ne suis malheureusement même pas allée jusqu’au bout. Les 3/4 du livre, remplis de caricatures maladroites et pas très drôles manquaient cruellement de finesse et d’intelligence. Dommage, car comme d’autres l’ont écrit, le pitch augurait de meilleures intrigues.
Point positif cependant : la forme. Gunzig décrit très bien attitudes et décors à l’aide d’une plume riche d’un vocabulaire fourni et d’une syntaxe créative.
Une bonne idée à la base, très intéressante même, mais je trouve que l'auteur a raté l'opportunité de raconter ce que le quatrième de couverture annonçait. Je m'attendais une critique de la société contemporaine, mais finalement ça se traduit dans une histoire un peu tordue d'adolescents problématique, de sexe, de chantage, plein de passages complètement improbables. J'étais un peu déçue.
Trigger warning : inc*ste, p*dophilie, rapports de d*mination, manipulation
Discours cynique et malsain sur notre société, ponctué d'un regard très péjoratif voire misogyne sur les femmes (sexualisées, naïves et connes). On se demande si le personnage du jeune Charles, 17 ans (mais qui a la maturité d'un homme manipulateur de 35 ans), ne sert finalement qu'à réaliser les fantasmes incestueux et morbides de l'auteur... Les relations sexuelles décrites sont très problématiques. On ne sait plus très bien qui domine qui mais il s'agit bien d'un rapport de domination. Pour le consentement on repassera. Alors oui il y a l'excuse du "je fais parler mon personnage" mais on y croit moyen. En tout cas c'est comme ça que je l'ai perçu. Bref, lecture dont je me serais bien passée. 1 étoile pour le bénéfice du doute, j'ai peut-être rien compris au propos de l'auteur.
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"... l'important c'était pas la quantité des choses qu'on connaît, mais la profondeur de la connaissance, que même si tout ce qu'on connaît c'est juste une poignée de cailloux ça résume toutes les forces de l'univers, toute l'histoire de la terre, la terre, l'eau, le feu". Quand Thomas Gunzig s'interroge sur la vie sauvage des sociétés occidentales où le paraître (et ses conséquences) l'emporte sur les réelles valeurs humaines ?! Merveilleux, cynique, caustique, passionnant, ... bref j'ai adoré et dévoré !
« La vie sauvage » en 4 mots, ce serait : captivant, choc, provoquant & glauque. Gunzig nous met là une belle claque. Il y dépeint avec beaucoup d’amertume et de cynisme la face triste et appauvrie de notre civilisation actuelle. Certains diront qu’il force un peu la caricature. Pour ma part, je trouve qu’il touche juste et arrive à transmettre le malaise. C’est un livre qui s’engloutit.. ce qui n’est plus mal, car à la longue, l’ambiance sinistre risquerait fort bien de vous contaminer! Chouette auteur belge, à suivre!
Il aura fallu que je l’aime, le style de Thomas Gunzig, pour aller jusqu’au bout de ce très court roman. J’y ai cru pourtant, j’ai été happée par les premières pages, et par cette colère qui transpirait derrière chaque mot. Et l’histoire promettait de beaux développements. Mais d’invraisemblance en invraisemblance, j’ai lâché. Une surenchère absurde et prétentieuse. J’ai terminé le roman le plus vite possible pour passer à autre chose.
Le début est chouette, original, la vie sauvage n est pas celle qu on croit. Et puis l excès, le cynisme, tout est noir, tout le monde est super moche, et comment prétendre à la liberté en utilisant des méthodes aussi basses.... bref, c est too much, trop dérangeant, trop sombre, dommage.
C'est la fin qui m'a dédommagé pour une lecture parfois difficile. ( c'est bien écrit, c'est le contenu qui était un peu dur a avaler a moments). J'ai bien aimé toutes les références littéraires aussi.
Décevant après un début prometteur. Le style est pénible, avec quelques fautes mais surtout une syntaxe peu élégante, voire hasardeuse. Quant au récit, il est assez simpliste, truffé d'incohérences et dénué de ce côté humain et vivant qui fait aimer certains auteurs. Dommage.
La promesse était belle (le choc culturel d'un adolescent blanc ayant grandi dans un pays africain en guerre et catapulté dans son pays d’origine ; on imagine déjà le recul critique que cela peut amener), mais dégoûtée par le cynisme et la froideur du personnage.
Critique de notre société moderne à travers l’histoire revisitée de Tarzan. Super convenu, intello à souhait mais sorry rien de bien intéressant finalement!
2 1/5 J’ai apprécié ce livre mais ce n’était certainement pas ma meilleure lecture. Le personnage principal, Charles, est très négatif et c’est parfois lassant. Il y aussi des réactions, des attitudes de personnages qui sont perturbantes. Aurore, par exemple, qui veut tuer son père. Ça m’a choqué et je n’aurais pas imaginé une telle haine de sa part pour sa famille.
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Personnages et vision de monde trop stéréotypés. Ça en perd en finesse, ça en devient lourd et ennuyant. La dernière partie de l'intrigue est par contre plus surprenante et intéressante à lire.
il y a comme.un goût de trop peu, d'inachevé . l'écriture de certains passages est merveilleuse, poétique et à d'autres moments beaucoup moins. les passages de poésie d'autres auteurs ne me parlent pas spécialement mais ne sont pas dérangeants. On retrouve parfois le style de ses chroniques "café serré" et à d'autres un style plus poétique.