À l’aube de la cinquantaine, Victor Bettany est psychologue auprès des étudiants du cégep de Drummondville. En excellente forme physique, c’est toujours à pied qu’il se rend au boulot… ou au CHSLD afin de rendre visite à son père, Philippe, aux prises avec l'Alzheimer, et de soutenir sa mère, Thérèse, continuellement au chevet de son mari.
Or, de voir dépérir son père perturbe Victor, lui qui a vécu il y a deux ans le décès accidentel de Roxanne, son amoureuse, et dont la peur de la mort s’amplifie en vieillissant. Mais, comme il le confie souvent à sa meilleure amie Lucie, Victor se sait capable de surmonter ses angoisses, et tout cela ne l’empêche pas de vivre sa vie, ni même de chercher une nouvelle âme sœur.
Mais ce soir, sa rencontre avec une flamme potentielle ne s’est pas très bien déroulée et, plutôt que de revenir chez lui, Victor décide sur un coup de tête – qu’il va amèrement regretter quelques heures plus tard – d’assister à la première du nouveau spectacle de Crypto, un jeune hypnotiseur qui aime fouiller, paraît-il, dans les zones sombres de l’humain…
... est né à Drummondville en 1967. Bachelier en études françaises de l'Université de Montréal, il enseigne depuis quelques années la littérature, le cinéma et le théâtre au cégep de Drummondville. Passionné par toutes les formes artistiques mettant en oeuvre le suspense, le fantastique et la terreur, il publie en 1994 un premier roman d'horreur, 5150, rue des Ormes, où tension et émotions fortes sont à l'honneur. Il sera suivi, un an plus tard, par Le Passager, autre roman au suspense insoutenable. Son troisième roman, Sur le seuil, un suspense fantastique publié en 1998, a été acclamé de façon unanime par la critique. Après Aliss (2000), une relecture extrêmement originale et grinçante du chef-d'uvre de Lewis Carroll, Les Sept Jours du talion (2002), Oniria (2004) et Le Vide (2007) ont conquis le grand public dès leur sortie des presses. Outre Sur le seuil, porté au grand écran par Éric Tessier, des adaptations de tous ses romans, y compris Le Vide, sont présentement en développement, tant au Québec qu'à l'étranger.
Un excellent roman. Le Meilleur de Patrick Senécal depuis plusieurs années à mon humble avis. Un roman qui réussit le tour de force de réunir une intrigue prenante et bien rythmée tout en laissant suffisamment de place pour traiter doucement d’un sujet sombre, lourd et émotif. L’intrigue est excellente, le style est fidèle à l’auteur avec son côté sombre et sa touche d’humour, mais j’ai particulièrement apprécié le retour de Senécal dans la réflexion profonde de certains thèmes, qui était plus absent de ces derniers livres, et qui me rappelait les bonnes années de ces romans comme Le vide, Les sept jours du Talion, Hell.com, etc. Une grande réussite! Et que dire de la fin, un roman difficile à conclure, mais encore une fois Senécal réussit à terminer le tout avec brio avec une fin extrêmement touchante. Bravo!
L'hypnose m'a toujours fascinée... et la mort, toujours apeurée.
Senécal frappe fort en abordant ces deux sujets avec brio, ce qui donne un mélange d'histoire d'horreur avec un côté philosophique.
Cette dernière parution est moins gore que d'autres de ces œuvres, en gardant tout de même un côté un peu horrifiant. J'ai dévoré ce roman, qui est sans aucun doute un de mes préférés (mon deuxième favori après Le vide, que j'ai l'intention de relire bientôt pour voir si je l'aimerai autant que la première fois!).
4.5
Vous pouvez maintenant trouver mes avis littéraires sur Instagram! Virginie.roy.auteure
J'ai bientôt 50 balais et la mort, difficile de ne pas y penser. Ça ne m'empêche pas de dormir mais c'est là, latent, comme une bête tapie sous un lit... Y penser, simplement parce que c'est un âge, comme Victor, où je vois cette salope se rapprocher mais aussi parce que j'ai vu mes parents décliner et ai même perdu ma maman d'abord psychologiquement puis physiquement. C'est l'âge où tu commences même à perdre des potes et tu te dis que ben voilà quoi, ça s'approche et que t'as pas vraiment pris le temps de t'y préparer. Même si tu sais que de toute façon on s'y prépare jamais vraiment... Senécal, au travers de ce récit est allé au-delà de tout pour répondre à sa propre peur. J'ai commencé les premières pages en me disant de suite "Là, ça va être dur..." J'ai continué et rencontré le père de Victor et me suis presque demandé si j'allais pouvoir continuer....Certains passages ont réveillé en moi des souvenirs anciens et récents. Des bouts de vie, des bouts de mort et je dois avouer avoir été largement mise à mal par cette lecture. On écrit souvent pour expier ses peurs, ses angoisses. Est-ce qu'on les expie en lisant ? Victor Bettany, la cinquantaine est veuf depuis 2 ans, psychologue, la mort l'obsède depuis la perte de sa femme. Tout bascule lors du spectacle de Crypto, hypnotiseur de l'extrême. Au travers de tous les personnages, au travers des événements, Patrick décrit toutes les morts, toutes les formes de croyances y relatives qu'elles soient religieuses ou non. Qu'elles soient liées à l'enfer ou au paradis, qu'elles soient bonnes ou mauvaises. Du spiritisme à l'accident, en passant par le suicide, la déchéance, la maladie, la résignation. Il aborde le fait de tuer avec ce que cela peut impliquer face au geste, face à quelqu'un qui devrait de toute façon mourir un jour ou l'autre. Il explore toutes les facettes de la mort dans une sorte de quête. La quête de toute une vie...Celle de comprendre la mort...Une quête sans limites... Je te préviens de suite. Tu trouveras dans ce récit une once de "surnaturel" et franchement, pour ma part, au début, je me suis dit "Et zut vlà qu'il part dans du fantastique, ça va pas le faire, c'est plus ma tasse de thé". Mais j'ai très vite compris que c'était indispensable. Que ces éléments étaient nécessaires à l'immersion ainsi qu'à la trame. N'y vois donc rien qui puisse empêcher ta lecture. L'utilisation de cette part de surnaturel lui a permis de sonder notre esprit à la recherche de réponses, à parler de ce que l'on ne comprend pas, de ce qui ne s'explique pas et c'est tout simplement brillant. Difficile d'aborder le sujet de la mort sans parler de Dieu et de la religion. Impossible non plus de ne pas s'attarder sur les EMI, expérience de mort imminente. J'ai lu "la source noire" de Patrice Van Eersel il y a fort longtemps, pour ne pas dire à sa sortie en 1987. Un livre qui m'avait terriblement percutée et que je te conseille au passage si tu veux en découvrir plus. Et entre EMI et réalité, Patrick a su trouver une trame qui permet d'explorer, de s'immerger complètement... Parler de la mort est loin d'être évident. Parler de sa peur de la mort, encore moins. J'ai vu des commentaires qui disaient que ce livre était différent de ce qu'il écrivait d'habitude et pourtant je n'ai pas eu du tout cette impression. Bien au contraire. J'ai plutôt eu la sensation que je me trouvais face à une sorte de suite du "Vide". Comme un écho: ce que l'on a réalisé dans sa vie avant et ce que l'on pourrait vivre après. Un complément qui te donnera largement de quoi réfléchir, tergiverser, ruminer à en devenir neuneu... Est-ce que ne pas savoir est ce qu'il y a de plus terrifiant ? Peut-on défier la mort ? Qu'est le destin ? Hautement perturbant...Hautement philosophique... Comme toujours Senécal a l'art de mettre le doigt pile-poil là où ça fait mal mais j'ai eu, cette fois-ci, cette impression de le voir appuyer jusqu'à me traverser de part en part... En ce qui me concerne, me voilà sans doute bonne pour de longues séances psy allongée sur un canapé 😜 Un livre aux sens multiples. Un livre où tu y verras peut-être ta propre mort. Un livre qui conduit peut-être à se dire que la résilience est la seule réponse ? Quoi qu'il en soit, tu l'as compris j'ai adoré, j'ai surkiffé, j'ai flippé total, me suis mise la tête en pagaille et j'ai trouvé là du très très grand Senécal ! Après avoir lu ces lignes, tes paupières deviendront lourdes et quand j'aurai compté jusqu'à 3 tu pénétreras dans les abysses de "Ceux de là-bas"... 3... 2... 1... Mais quand j'aurai claqué des doigts, tu auras terminé. Je t'assure, cependant, que tu n'auras rien oublié...
Grande déception. L’auteur a perdu de son talent de suspence depuis ses derniers romans et celui-ci le démontre fortement.
L’intrigue n’est pas captivante et le personnage pricipal aucunement attachant. J’ai détesté lire ce roman car le personnage n’a carrément aucun charisme et semble vide. Si on compare avec tous les autres personnages de tous ses autres romans, Victor, le personnage principal, n’apporte aucun intérêt autre qu’un quidam dans un drame psychologique.
On termine le livre non pas par intérêt mais dans l’espoir d’avoir un routement de situation digne d’un Senécal.
Patrick Senécal fait partie de mes auteurs chouchous depuis que je l’ai découvert quand j’étais au secondaire et que tout ce que je lisais se résumait à de l’horreur, du sang et de l’horreur encore. Ouvrir un livre de Senécal est toujours un petit plaisir et je ne m’explique pas comment j’ai pu laisser dormir Ceux de là-bas aussi longtemps sur mes tablettes. ⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀ Peu après avoir débuté ma lecture, j’étais déjà conquise et accro à Victor, ce psychologue de 50 ans qui décide d’assister à un spectacle d’hypnose assez particulier. Je ne lisais pas assez rapidement pour suivre Victor à travers Drummondville. C’était excellent et j’ai dévoré ce roman en quelques heures seulement! Ça m’a donné envie d’attaquer Flots, le dernier livre de Senécal, bientôt!
J’dois donner deux étoiles parce que Patrick Sénécal est TOUJOURS capable de m’accrocher avec sa plume, mais l’histoire… De quessé?
J’ai vraiment failli l’abandonner, mais justement, comme Sénécal est l’un de mes auteurs favoris, j’ai continué et quelle déception! Dans la catégorie : j’aurais du DNF, assurément.
Le livre se lit somme-toute super rapidement parce que PS est un auteur de grand talent, mais cette intrigue n’était vraiment pas à la hauteur de mes attentes. :/
AVIS AUX DIVULGACHEURS - SPOILERS
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Tu me dis vraiment que j’me suis claqué 557 pages pis que l’intrigue c’est juste… la peur de la mort? 😭 PIS QU’IL MEURT EN PLUS ? It’s a no for me!
lecture bien divertissante que je conseillerais aux lecteurs qui ont peut-être été déçus du précédent roman de l’auteur. 3,5 ⭐️je préfère ce style et j’étais heureuse qu’on laisse tomber les poursuites policières. en axant le texte sur des thèmes plus étranges et ténébreux, je m’amusais à chercher l’énigme qui minait la vie de ce pauvre victor.
j’ai l’impression que mon appréciation aurait pu être plus grande si je n’avais pas été à prendre des cachets contre la douleur 🤕... je décrochais facilement et je trouvais le livre lourd... comme mes paupières et woushhh tu t’endors! 😱🙄 😅 joke d’hypnose là!
Ça faisait longtemps que je n'avais pas dévoré un livre dans une soirée, encore moins lire en passant mon temps à regarder par-dessus mon épaule à plusieurs occasions, peut-être parce que le sujet m'a particulièrement touchée. Malgré la fin que je voyais quand même venir j'ai bien aimé le côté presque apaisant de cette-ci. Un de mes préférés de Patrick Sénécal.
Divertissant avec du suspence tout le long; pas le meilleur du Senécal mais pas la pire non plus. Lu d'un trait comme ses autres bon livres, mais mon impression est que c'est moins "bon" que Aliss, 5150, Sur le Seuil, Le Passager
Excellent livre. Les personnages, l'histoire, le déroulement, l'intrigue, la tristesse et la beauté en font un livre tout simplement wowww !!! Encore une fois Bravo Monsieur Senécal 💜😈📖👌
J'ai beaucoup aimé ce roman psychologique. Le rythme est soutenu et contrairement au dernier livre, je n'ai vraiment pas eu l'idée de passer par-dessus des pages! Vraiment très bon.
C'est rare que je donne seulement 3 étoiles pour un livre de Patrick Senécal. Je pense que mon expérience a été en partie gachée parce que je l'ai écouté en version audio. Lire aurait été un peu mieux. Le concept de l'histoire en général est vraiment bon, un peu fou, comme on aime avec Senécal. Par contre, j'ai l'impression que vers la fin ça commence à tourner en rond un peu, comme si le personnage ne savait pas comment terminer son histoire. J'ai trouvé les derniers chapitres un peu décousus.
« Mais on fait ça comment, ne pas avoir peur de la mort? Surtout quand on sait que cette peur peut nous torturer pour l'éternité? »
Un retour en force de Patrick Senécal après Faims, L'autre reflet et Il y aura des morts, que j'avais personnellement trouvés un peu superficiels.
Le livre mélange le surnaturel avec la peur la plus humaine, réaliste et sans doute la plus répandue chez nous : la peur de la mort.
En gardant à l'esprit le standard Senécal au niveau du gore et du sexe, c'est un livre où ils sont virtuellement absents, mais l'ambiance continuellement glauque et déprimante, les thèmes terrifiants qui y sont abordés et les revirements de situation composent une histoire bouleversante.
Mon seul regret est que le personnage de Crypto, qui était pour moi une des parties les plus intéressantes du roman, est peu utilisé, mais peut-être est-ce pour le mieux. Très bon livre, mais planifiez-vous une activité pour vous faire sourire après l'avoir fini.
Très efficace, ce roman de Sénécal! Mettant de l’avant une réflexion profonde sur la mort, l’histoire nous laisse avec des frissons dans le dos pendant plusieurs jours… La question qui tue: avez-vous peur de la mort? Peut-être devriez-vous! Ou pas… Bonne lecture! C’est certain qu’elle vous gardera en haleine!
Je suis certainement sévère avec mes deux étoiles. Je pense qu’il y a du bon dans ce livre, et surtout, je suis persuadé que les amateurs de Patrick Sénécal apprécieront leur expérience. Je respecte beaucoup cet auteur, qui connaît son univers et maîtrise parfaitement ce qu’il fait. Le pitch était intéressant et les protagonistes étaient très humains et juste assez nuancés. Surtout, en tant que p’tit gay obsédé par les films d’horreur et l’hypnose, je me suis en masse senti représenté dans l’univers du texte (même si on devine assez vite que les deux personnages gays sont écrits par un homme straight (n’empêche, j’apprécie toujours la représentation, surtout quand elle n’a rien d’offensant comme ce fut le cas dans Ceux de là-bas, donc merci Patrick !!)). Aussi, il va de soit que l’auteur maîtrise bien l’écriture de l’angoisse et de la terreur qui hantent ses personnages.
Sauf que voilà, je suis d’avis que Sénécal a manqué plusieurs opportunités de rendre son texte encore plus prenant. Exemple : tuer son big vilain dans le premier acte…Surtout considérant que Crypto était le personnage le plus intéressant du texte. Victor (protagoniste du livre, pour ceux qui ne l’ont pas lu) aurait pu au moins interagir un peu plus avec son fantôme. J’aurais aimé connaître son background, ses traumas, et découvrir ce que l’hypnose lui apportait. Pourquoi désirait-il repousser les limites de la mort ? D’où lui venait sa curiosité morbide et ses ambitions malsaines ?
Et tant qu’à parler des personnages morts, je trouvais frustrant que Victor prenne la fuite chaque fois qu’il voyait un fantôme. Pendant la première moitié du roman, je comprenais qu’il puisse freaker lorsqu’il en rencontrait un, mais à moment donné, j’aurais aimé qu’il s’adapte un minimum à sa situation et qu’il… je ne sais pas, essaie d’avoir une discussion avec eux ? Qu’il les interroge, tente de comprendre ce qui se passe de leur bord. Mais non. Chaque fois qu’il en croisait un, c’était toujours la même affaire : il paniquait et finissait par se sauver (ou faisait de quoi de complètement fucked off). Ça devenait vite redondant. Pour un texte qui dissèque la peur de la mort, j’aurais aimé avoir le point de vue des personnages déjà morts.
Ce texte avait beaucoup de potentiel, et je comprends pourquoi les amateurs de Sénécal l’apprécient à ce point. Il s’insère très bien dans son univers et l’auteur sait définitivement raconter une histoire et nous tenir en haleine pendant plusieurs centaines de pages. Je suis d’avis qu’il aurait pu approfondir certains sujets, quitte à en mettre d’autres de côté (par exemple, l’intrigue avec Fêlé Nadeau me semblait de trop dans son texte, même si je comprends son importance d’un point de vue narratif). Je répète : je suis sûrement sévère avec mes deux étoiles. Je pense que le texte ne se concentrait pas assez sur les éléments qui m’intéressaient personnellement.
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La redécouverte de cet auteur, que j’adorais dans le passé, m'a laissée de glace. Au fil des pages, je me suis demandée si c'était mes goûts qui avaient évolué ou si l'auteur avait perdu sa touche magique. Malheureusement, ce livre ne m'a ni fascinée ni impressionnée. Dès le début, j'ai été confrontée à sa longueur interminable et à sa répétitivité, tandis que les thèmes de la mort et de la peur semblaient être surexploités. J'ai persisté dans ma lecture uniquement pour résoudre l'énigme du spectacle d'hypnose, trouvant le reste extrêmement superflu.
L'auteur a réussi à tisser un suspense captivant et a introduit un élément original avec l'hypnose, mais l'histoire s'est embourbée dans sa propre complexité puisque chaque élément invraisemblable nécessitait une justification laborieuse, alourdissant encore plus le récit. Bien que j'aie été tenue en haleine, l'effort pour suivre l'intrigue était trop élevé par rapport à la satisfaction tirée du dénouement.
4.5 Je trouve ce roman différent de ce que je suis habituée avec Patrick Sénécal, mais j’ai vraiment aimé cette lecture. J’aime beaucoup l’hypnose en général et tout ce qui est du sujet des défunt alors clairement j’ai passé un bon moment avec cette lecture !