Fin de l’été, 1999. Dix-sept ans, début du cégep. Faire l’amour avec So avant le bogue de l’an 2000 : c’est l’ardente quête d’Oli, dont la puberté tarde… Mais voilà qu’apparaît Ben, cet être magnétique, déjà un homme, lui. Un étrange triangle se met en place, dans la confusion des sentiments. Comment nommer ce trouble qui nous envahit, quand on est avec Ben? Fascination, tentation, interdit… où est la clé, pour entrer dans l’âge adulte? Avant que la fin du monde ne les emporte, chacun d’entre eux va découvrir quelque chose d’important. Qu’on n’apprend pas à l’école.
Avec cette pièce de théâtre, Olivier Sylvestre a souhaité aborder l’enjeu du trouble dans le désir, à l’adolescence, à l’aube d’une nouvelle civilisation technologique qui allait happer toute une génération. Comment définir ce que l’on ressent pour sa copine, et pour son meilleur ami, en même temps? Est-ce du désir, de l’envie, une intense camaraderie, de l’amour?
Olivier Sylvestre est né à Laval en 1982. Il est détenteur d'un baccalauréat en criminologie et d'un diplôme d'écriture dramatique de l'École nationale de théâtre du Canada. Auteur et traducteur, sa première pièce, La beauté du monde, a gagné le prix Gratien-Gélinas et a été finaliste aux Prix littéraires du Gouverneur général. Il oeuvre comme intervenant en dépendance à Montréal depuis 2006. En 2015, il a fondé la compagnie Le Dôme — créations théâtrales avec l'auteure Nathalie Boisvert et le metteur en scène Frédéric Sasseville-Painchaud.
Lecture d'un seul souffle, chaud et intense, comme ce que vivent les personnages. Je regrette finalement de n'avoir pu assister à la pièce présentée au théâtre Denise-Pelletier.
La plume d’Olivier Sylvestre est précise et efficace. On embarque dans l’histoire immédiatement. J’ai adoré le retour en 1999. J’avais 8 ans (beaucoup moins de souvenirs que les protagonistes de 17 ans😅). Cependant je me souviens de la peur de l’an 2000, des palettes OmG ahah et de la folie backstreet boys 💙 La pièce se lit très rapidement. Le format est particulier et peut-être plus facile à comprendre joué puisque certains segments sont des pensées ou des actions et d’autres des dialogues et je n’ai pas remarqué la différence typographique s’il y en avait une. J’ai apprécié les réflexions à propos de la sexualité, de la première fois (mon passage préféré!!! Je riais comme une gamine) de l’attirance envers l’autre, de la recherche de ses préférences, des malaises, des expériences, etc. Le seul hic pour moi c’est le personnage de Ben. Je ne sais pas s’il était là pour créer un déséquilibre dans la relation So et Oli. S’il était vraiment là (le passage de la première fois avec Ben je ne comprenais pas.....) s’il était là pour défaire des mythes, préjugés, stéréotypes...je ne sais pas
Je dois avouer que j’ai un gros point faible pour le théâtre contemporain au Québec. Olivier Sylvestre, particulièrement, sait toujours mettre ses mots à la bonne place pour nous surprendre et nous émouvoir. Avec sa dernière pièce, il met le doigt juste là où ça chatouille et aide à nous comprendre, nous et nos désirs, en dehors des conventions.
4 étoiles. Et c’est juste parce que ça m’a pris du temps à comprendre qu’il y avait parfois de la narration faite notamment par Oli.
Sinon, c’est hyper réussi! Plusieurs thématiques en lien avec la sexualité sont abordées, on se sent vraiment à l’aube de l’an 2000. Ça se lit très rapidement et c’est simple à suivre.
Ce serait tellement intéressant à utiliser en classe! 👌🏽
Honnêtement pas de quoi s'énerver. Le style sec et court d'Olivier Sylvestre. Des répliques brèves et des personnages sans trop d'éclat. Olivier Sylvestre a beaucoup de talent, il semble aimer explorer les styles et les genres et pour moi, jusqu'à maintenant, c'est un succès, un échec, un... et ainsi de suite. Un sur deux. J'ai trouvé celui-ci sommes toutes assez banale.
Lire une pièce, ce n'est vraiment pas la même chose que de voir jouer les comédiens. Je suis mitigée en lien avec le personnage de Ben, il me rendait mal à l'aise, So et Oli aussi visiblement. C'est parfois insidieux les histoires de consentements et on en a un bel exemple dans cette pièce.
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C'était bon ! J'adore l'écriture crue de l'auteur. Il y a beaucoup de moment nostalgique de mon époque ce qui m'a fait particulièrement aimer cette pièce, mais.... Sans ces moments de nostalgies là, j'ai trouvé ça vide, voir banale comme histoire.
Trois personnages bien nerveux de devenir adultes. Le style d'Olivier Sylvestre. Une lecture intéressante, des personnages qui pourraient être plus construits psychologiquement.