"Je ne me doutais pas que l'histoire de mon père me mènerait à faire équipe avec Ionas, un vampire centenaire et amoureux, Rebecka, sa copine psy divorcée d'un fantôme, et une rabbine. Mais quand c'est arrivé, j'ai trouvé ça normal. Presque. Ces pages racontent aussi comment mon père a tenté de ne plus être juif, et comment, avec tout ce que l'on me mettait sur le dos, j'ai eu le sentiment d'être le dernier juif d'Europe". Joann Sfar ressuscite le fantastique et l'humour désespérés de Kafka ou de Malamud dans cette fable où les monstres offrent un miroir hyperréaliste à la singerie moderne.
Joann Sfar (born August 28, 1971 in Nice) is a French comics artist, comic book creator, and film director.
Sfar is considered one of the most important artists of the new wave of Franco-Belgian comics. Many of his comics were published by L'Association which was founded in 1990 by Jean-Christophe Menu and six other artists. He also worked together with many of the new movement's main artists, e.g. David B. and Lewis Trondheim. The Donjon series which he created with Trondheim has a cult following in many countries.
Some of his comics are inspired by his Jewish heritage as the son of Jewish parents (an Ashkenazi mother and a Sephardic father). He himself says that there is Ashkenazi humor in his Professeur Bell series (loosely based on Joseph Bell), whereas Le chat du rabbin is clearly inspired by his Sephardic side. Les olives noires is a series about a Jewish child in Israel at the time of Jesus. Like Le chat du rabbin, the series contains a lot of historical and theological information.
His main influences are Fred and André Franquin as well as Marc Chagall, Chaim Soutine, Will Eisner, Hugo Pratt and John Buscema.
From 2009 to 2010, Sfar wrote and directed 'Serge Gainsbourgh: Une Vie Heroique', a biopic of the notorious French songwriter, of whom Sfar is a self-confessed fanatic. The film, which draws substantially on Sfar's abilities as a comic book artist through its extensive use of fantasy artwork, animation and puppetry, was released in 2010 to general critical acclaim.
Je crois que je n'ai jamais rencontré une telle difficulté à rédiger un avis lecture. Joann Sfar utilise ses personnages réccurents (toute la faune de sa BD "Grand Vampire" est présente) pour parler d'antisémitisme.
Il situe son roman au croisement de la réalité (les références au covid, à Macron, aux gilets jaunes, à Netanyahu sont foison) et du conte (Marine LePen s'appelle Magali Boulange ; Dieudonné s'appelle Donnémoidufric, les vampires et les fantômes se promènent, etc). Ce mélange a créé chez moi un certain inconfort à la lecture, car je n'ai pas compris si les phénomènes qu'il décrit (particulièrement les manifestations d'antisémitisme) sont le témoignage d'une réalité (comme le sont les gilets jaunes) ou de la fiction (comme les actes de "Donnémoidufric" qui dans le roman, est un sorte de démon à cornes et à tentacules dissumulé dans une enveloppe humaine).
S'il s'agit du témoignage d'une réalité, je réalise l'ampleur de mon privilège de non-juive : je n'ai jamais VU, jamais ENTENDU, jamais VÉCU, les situations décrites ici. Mon entourage doit être particulièrement sain à ce sujet, pour que je tombe des nues à la lecture de ces pages.
Je suis perplexe.
Point d'agacement : je déplore le rôle des femmes, des espèces de figurantes systématiquement à poil, à qui les gens font l'amour n'importe quand, dans leur indifférence la plus totale. Elles sont consentantes, juste passives, attendant que Monsieur ait terminé pour qu'elles puissent reprendre la conversation. Ça me rend dingue.
Un livre qui apporte une bouffée d’air frais, je n’ai plus pu le lâcher tant il m’a happé. L’histoire d’un vétérinaire juif dont le seul lien à sa religion est sa famille encore croyante, qui croise le chemin d’un vampire (juif) centenaire qui vit dans cette époque si étrange qu’est la nôtre.
J ai hésite entre 3 et 4 étoiles car ce n est pas vraiment mon type de livres... un peu trop fantaisiste à mon goût... les histoires de monstres assez peu pour moi... cependant c est écrit avec beaucoup d humour et c est une satyre de la société assez juste qui mérite d être lue... et si on aime l univers de joann sfar on ne sera sûrement pas déçu...
J'ai lu pour vous le premier chapitre "Pâque juive" afin que vous vous fassiez votre opinion. Retrouvez cet extrait sonore de quelques minutes afin de l'acheter ou l'emprunter en connaissance de cause.
Je n'ai pas été jusqu'au bout. Le livre est complètement foutraque et tellement sarcastique et au 20ème degré que la lecture est très désagréable. Et que dire de tous ces personnages (difficile à suivre tellement il y en a) inconsistants, inintéressants, qui ne racontent rien ?
en fait je suis pas sûr si j’ai pas un assez haut niveau de français pour comprendre la satire de ce roman (particulièrement la fascination avec des changements de sexe…) ou si ce n’est pas de mon style de comédie… il faut le relire plus tard
J'ai mis du temps à entrer dans le roman, mais une fois qu'on se fait à l'humour et qu'on comprend les métaphores de la société actuelle, c'est en réalité excellent !
Ce qui est extraordinaire avec @joannsfar c’est qu’il a beau faire du foutraque complètement zinzin, il parvient toujours à écrire des choses intelligentes et bigrement pertinentes dans son rapport (au monde, aux humains, aux juifs, aux antisémites, aux monstres aussi !). On voit d’où ça part, on sait pas trop où on va mais on y va joyeusement. Bref, c’est encore une réussite même si les monstres ne sont pas spécialement ma came. Mais déplacer l’axe permet de réfléchir avec une meilleure distance.