Alana en a marre. Ses parents et sa sœur sont encore partis gérer des conflits vampiriques sans elle ! Heureusement, sa meilleure copine Oli est là pour lui changer les idées : elle est persuadée que Joâo, le nouvel élève de leur classe, est un vampire ! Se pourrait-il qu’elle ait raison ? Et s’il leur révélait quelque chose d’encore plus terrible ? Pour Alana, c’est l’occasion de prouver à sa famille qu’elle est capable de mener à bien une mission, malgré ses douleurs musculaires…
j'ai trouvé cette histoire ainsi que les personnages hyper attachants! les différentes conversations sur le genre et les douleurs chroniques sont vraiment bien faites, je trouve qu'elles donnent de bonnes bases si les lecteur.e.s veulent en apprendre plus par la suite.
la conversation sur la relation entre Alana et les différents membres de sa famille était vraiment touchante, parce qu'on sent à quel point Alana est blessée par la manière dont ses parents et sa soeur agissent envers elle. j'ai vraiment apprécié qu'Alana s'ouvre un peu plus sur ses douleurs chroniques vers la fin, et que ses parents l'écoutent.
l'histoire sur les vampires était à la fois hyper cute et compliquée, puisque les évènements principaux remettent en question la société vampirique. j'ai apprécié que la première partie du livre se concentre sur les bases de ce monde, nous donnant ainsi plus d'informations pour comprendre la suite de l'histoire. (3.5)
Une lecture hyper addictive, vraiment bien écrite et avec un univers au top ! 👌 et le plus, c’est la diversité des personnages ! Une superbe découverte !
Un roman jeunesse très cool avec une histoire complexe mais accessible pour sa cible. Les personnages sont attachants même si on reste un peu en surface. C'est dommage qu'on ait pas pu voir une dynamique de groupe un peu plus intéressante avec ce trio, mais pour un livre jeunesse ça ne me dérange pas spécialement. C'est très cool que les thèmes de la transidentité/non-binarité ainsi que du handicap soient abordés sans détour, et que les personnages principaux soient aussi diversifiés. En tout cas, c'est un roman jeunesse que je vais recommander très fort!
Une lecture jeunesse sympa et inclusive, qui traite notamment de douleurs chroniques et de non-binarité. Le genre fantastique revisité les vampires avec une touche de cliché certes, mais dans un environnement parisien et quelques nouveautés. Peut-être que la relation du trio principal, ou entre les membres de la colocation de Joâo qui ne sont pas très développés, aurait pu être davantage approfondi et la fin semble un peu abrupte - la soeur est assez peu présence également, j'aurais peut-être aimé une conversation entre Alana et son aînée plutôt que juste une phrase de conclusion sur le sujet. Mais autrement c'est un bon récit, accessible à partir de 11/12 ans.
Je suis plutôt sensible aux thèmes de tolérance, diversité et bienveillance : j’ai donc adoré ce roman ! Les discussions sur le genre, le handicap et la famille sont géniales. Encore mieux quand c’est dans un roman d’urban fantasy !
Alana a des douleurs chroniques dans les muscles et n’est donc pas très forte physiquement : elle souffre de l’incompréhension de sa famille et du collège, et a peur pour son avenir dans le métier pour lequel elle se destine. Pas chasseuse de vampire comme Buffy, maintenant on appelle ça des médiateurs ! Le fait que la diplomatie ait pris l’ascendant sur la violence me plaît énormément, et mettre en scène un personnage qui ne règle pas tout avec ses poings ou une arme, et peut vivre des aventures tout en ayant un problème de santé, est génial. Sa relation avec sa grand-mère est aussi adorable ! La meilleure amie d’Alana s’interroge sur son genre et décide d’essayer le pronom “iel” vers la moitié du roman, l’écriture inclusive est donc utilisée pour son personnage, avec une petite note de bas de page qui explique cela. J’ai trouvé ça vraiment bien, ce n’est pas un sujet qui ne touche que les adultes ou les grands ados et le fait que les romans pour les jeunes dès 12 ans approchent ce sujet est important.
Les petites références de pop culture actuelle (ou romans vampirique plus datés), sont vraiment une super petite touche, par exemple Steven Universe et She-Ra que j’affectionne particulièrement 💛
Enquête vampirique d’un côté et vie quotidienne de l’autre, ce roman est prenant tout en étant plein de douceur, avec un final qui donne des frissons !
J’ai aussi apprécié les ressources données à la fin si les lecteurs veulent se renseigner sur les thèmes abordés dans le roman, que ce soit des chaînes youtube, des noms d’associations ou des romans sur les mêmes thèmes !
Bref lisez ce livre, offrez le aux jeunes en début de collège, soutenez cette autrice et cette maison d'édition qui font un super travail 🌟
Livre lu grâce à l'éditeur et la plateforme netgalley
Tu penses avoir lu ta part de littérature vampirique? Tu penses qu’on ne peut plus rien t’apprendre, qu’après les vampires qui brillent au soleil et les amoureux transis, tu peux définitivement enfermer les créatures aux dents longues au fin fond de leurs cercueils? Patiente un peu. C’est là que Cordelia entre en piste avec Alana. Ce roman n’est pas seulement un roman vampirique. Non. Avec Cordelia, il faut toujours s’attendre à cette petite touche d’humanité en plus, ce petit quelque chose qui saura te toucher là, au creux de ta sensibilité, même si tu la caches bien. Armé.e d’un folklore (basé sur des clichés du genre mais aussi sur quelques idées originales) intéressant, l’auteur ici sait captiver son lectorat en mêlant littérature fantastique, polar, et chronique d’un début d’adolescence. « Alana et l’enfant vampire » est d’une diversité exemplaire. Sans trop en faire, sans nous mettre la tête dedans pour nous noyer, Cordelia parle avec sensibilité, humour et empathie de douleurs chroniques, de transidentité, de non-binarité, tout ça incarné par certains personnages racisés. Et oui, même en 2020, il me semble encore important de souligner ça : le combat pour la diversité, en particulier dans la littérature jeunesse, est loin d’être gagné. Idem lorsqu’il s’agit d’aborder le sujet délicat des règles - oui, c’est ENCORE un sujet délicat, en 2020, un tabou, alors que ça fait partie du quotidien de tout un tas de personnes qui auront à cœur de retrouver ça dans un texte leur étant adressé. J’ai trouvé en Cordelia une voix bienveillante et solaire. Chapeau pour ça. Malgré un dernier chapitre peut-être un peu abrupt, « Alana et l’enfant vampire » est un roman dans lequel on enfonce les crocs dès les premières pages. Ça déborde d’aventure, de mystère, et de ce qu’il faut de modernité pour que le public visé ne se sente pas paumé. Bravo !
un livre jeunesse au top ! de la diversité, de l'inclusion et une aventure qui prouve qu'on peut accomplir ce que l'on veut malgré nos handicaps. rien à dire ! 🥺
J'ai passé un bon moment avec Alana et ses amis, j'ai apprécié l'univers et la reprise de la figure du vampire et j'ai aimé les thèmes abordés, comme l'écriture inclusive, le genre et le handicap.
Pour les points positifs : - ça se lit très facilement, je pense l'avoir fini en 2h environ, c'est fluide et l'histoire s'enchaîne bien - la représentation avec les douleurs chroniques et la non-binarité qui sont mentionnés mais sans en faire le centre du roman, ce qui est bienvenu. Même si pour Oli ça tombe un peu comme un cheveu sur la soupe, notamment sa décision de se faire appeler iel. Je trouve que ça aurait pu être plus progressif.
Pour les points négatifs : - l'histoire est... lambda. Rien de bien intéressant, rien qui me restera en mémoire, rien qui m'ait surprise ou marquée - l'écriture. D'emblée, c'était mon gros souci. C'est un texte écrit à la première personne au présent, du point de vue d'Alana (qui a donc 13 ans), qui interagit régulièrement avec le lecteur. Donc c'est censé être du langage parlé. Et très souvent on alterne entre les phrases très parlé, très langage oral de jeune fille de 13 ans (ce qu'est censé faire le roman) et des phrases hyper soutenues qui ne sont du coup pas DU TOUT mais pas D U T O U T naturelles. J'ai noté quelques exemples au début du chapitre 3 (sur quelques pages). On passe de "c'est nul", "ça craint", "moi je trouve que ça lui va super bien" ou encore "ça, c'est ultra-bizarre" à "ça a eu l'air de la contenter, au moins pour un temps", "elle n'avait émis aucun signe d'intérêt pour les garçons", "ça me fait bizarre de la voir osciller de cette façon entre l'excitation et l'embarras" ou "je ne peux masquer mon ahurissement". Peut-être que je vieillis mais au-cun ado de 13 ans ne parle comme ça. Quand on fait des choix de point de vue, on doit s'y tenir, point. - l'info dumping !!!! La grand mère d'Alana qui passe des monologues à dire "comme tu le sais bla bla". On pourrait mettre une pancarte avec "VOILA COMMENT CET UNIVERS FONCTIONNE POUR LE LECTEUR" ce serait pareil, honnêtement... C'est bien de donner des informations mais un peu de subtilité ça ferait pas de mal - les personnages sont assez plats et peu attachants, j'ai trouvé, et Alana m'a plus fait lever les yeux au ciel qu'autre chose
Honnêtement, c'est la diversité et la présence des douleurs et de la non-binarité dans un texte pour enfants (jeunes ados ? pour moi, vu la maturité du texte, on est plus sur de la primaire mais je ne sais pas trop vers qui est dirigée cette histoire) qui me fait mettre 3 étoiles à ce texte, plutôt que deux. Je suis contente que ce genre de texte existe mais, s'ils étaient vraiment intéressants, ce serait mieux... Dommage de se retrancher uniquement derrière de la diversité pour faire un roman intéressant (à moins d'en faire le coeur du texte, ce qui n'est pas le cas ici).
Un roman jeunesse qui apporte une diversité encore trop peu présente, et qui prend le temps de l'expliquer, le tout dans un récit d'aventure entraînant.
C’est pile le genre de parution pour la jeunesse comme je les aime. Pourquoi ? Eh bien parce qu’il y a un peu de tout. Si nous sommes bel et bien dans un univers vampirique, ce n’est que le prétexte pour aborder des thèmes beaucoup plus profonds de manière plutôt ludique. Moi qui ne connaissait absolument pas Cordélia, je suis devenue fan juste avec cette parution !
Ce livre est à la portée de tout le monde et les thèmes sont tout aussi important que l’intrigue en elle-même. Mais comme je le dis, pour moi, c’est plus « un prétexte » pour justement mettre ces thèmes en avant. Un choix judicieux je trouve, le monde des vampires est un univers qu’en général les jeunes aiment, les autres aussi hein, je ne dis pas que ce ne sont que les jeunes je suis fan moi aussi des vampires après tout. Les sujets abordés ici pas l’auteure le sont de belle manière et ils s’intègrent parfaitement au récit.
D’après moi, il n’y a pas assez de parutions qui parlent de la recherche d’identité sexuelle, et c’est un des thèmes qui est abordé ici. J’avoue que moi-même j’ai d’ailleurs appris quelque chose sur le sujet, bien que je ne doutais absolument pas de la véracité de ce qui est développé ici, je n’ai pas résisté par la suite à aller sur le net pour en savoir encore plus. Rien que pour cela je ne peux évidemment que remercier Cordélia de l’avoir inclus dans son intrigue ! Merci aussi pour tous les liens en fin de livre, j’ai bien entendu visité la plupart d’entre eux et ils sont tous très intéressants.
Finalement, le résumé ne dévoile pas les thèmes abordés ici, je vais donc laisser planer un peu de mystères également. Mais honnêtement, je ne m’attendais clairement pas à tout ce que j’ai découvert grâce à Alana et ses amis, que ceux-ci soient humains ou vampires.
Au-delà de l’intrigue en elle-même, ce sont réellement les thèmes développés que je retiendrai. Je vois bien entendu tout cela avec un œil adulte, mais si j’ai réussi à apprendre quelque chose, le public visé ici ne pourra qu’apprendre également, et c’est ce point que je veux surtout mettre en avant ici. Apprendre de manière simple, en ayant pas spécialement cette impression de se trouver dans un livre fait pour apprendre, mais bien un roman qui fait passer un bon moment en compagnie de personnages attachants.
Je suis enchanté par ce livre. Il s’agit d’Alana, une fille dont famille travaille comme Médiateurs – les gens que modère la coexistence des êtres humains et des vampires. Trop jeune, Alana est souvent laissée de côté des affaires par ses parents et sa sœur. Un jour, elle et Oli, son amie, suspectent que le nouvel élève dans l’école est un enfant vampire. Transformer un enfant en un vampire c’est un crime dans lequel les Médiateurs doivent intervenir. Avec la grand-mère d’Alana, les ados doivent prendre les choses en main elles-mêmes.
J’aime assez la diversité des ethnies et des orientations sexuelles dans ce livre. À un certain moment, un personnage arrive à terme de s’identifier comme une personne non binaire. Je n’avais jamais entendu parler des pronoms neutres en français avant cette lecture et je suis très heureux d’avoir appris ces questionnes. Elles ont été faites beaucoup respectueusement.
Alana et L’enfant vampire fut une lecture divertissante et rythmée qui ravira les lecteurs appréciant les histoires fantastiques, les vampires et les romans menés tambour battant. Mais c’est également un roman plein d’intelligence qui, sous couvert de fiction, aborde des thématiques importantes, du handicap invisible à la notion de genre, et donne toute sa place à la diversité, permettant enfin aux adolescents de suivre des personnages auxquels ils peuvent s’identifier.
Un très bon roman jeunesse ! Une histoire de vampire plutôt classique mais avec de chouettes trouvailles et surtout des personnages attachants et atypiques, de belles amitiés et des thèmes peu (pas) abordés en littérature jeunesse. Notamment le handicap et la non binarité, de manière très juste.
Un livre qui se lit tout seul avec des personnages très variés. Quelques questions sans réponses à la fin du livre mais il reste un chouette livre jeunesse
Des personnages attachants écrits avec une grande bienveillance. Une approche du handicap tout en sensibilité et avec une certaine justesse. Un livre à mettre entre toutes les mains.
Un livre qui aurait bercé mon enfance si je l'avais eu entre les mains. Et qui aurait probablement réussi à me faire aimer les vampires ! x) De la diversité, de l'inclusion, une super aventure, et ça, tout en douceur quand il le faut, tout en action quand c'est nécessaire. Avec une plume fluide et qui ne cherche pas à niveler par le bas, des personnages attachants et une ambiance qui nous garde intriguée jusqu'à la fin.
« Parfois c’est difficile de savoir la personne qu’on veut être plus tard. »
✨ On suit Alana, issue d'une famille de Médiateurs. Leur rôle est de maintenir la paix entre les différents clans de vampires, afin d'éviter des conflits dangereux pour les humains. ✨ J'ai bien aimé l'héroïne ainsi que ses amis Oli et Joâo. Des personnages vraiment attachants et réalistes. ✨ Une histoire jeunesse adorable, entrainante, et dans l'air du temps avec de la diversité et des représentations. ✨ J’ai beaucoup apprécié ma lecture, parfait pour la saison automnale et dans la manière d’aborder des sujets sensibles à l’adolescence avec pédagogie.
« Il a l’air de regretter son immortalité, mais il reproduit exactement les mêmes erreurs que celui qui l’a créé. »
Merci à Netgalley et Scrineo pour l'envoi de ce livre ! C'était une lecture très sympathique et très bien rythmée. J'ai beaucoup apprécié la diversité des personnages et les différents thèmes abordés à travers eux. Une très bonne aventure dans un univers qui m'a bien plu. Un premier roman prometteur, j'ai hâte de découvrir d'autres romans de Cordélia !
Un roman fantasy pour enfant OUI mais un roman qui aborde des sujets de la plus grande importance, c'est encore mieux. Et y a pas à dire de la diversité on en trouve dans ce roman, nos trois acolytes sont différents et assument parfaitement leur différence, Alana et ses douleurs chroniques, la soeur d'Alana est lesbienne (et HOURA sa famille n'a aucun problème avec ça, ça fait du bien) Joao a la peau noire, et Oli est non-binéaire. J'ai adoré du début à la fin découvrir la plume de Cordélia que je suis depuis plusieurs années sur Youtube, il faut dire que la diversité elle s'y connait, et elle nous parle chaque semaine. C'est donc avec beaucoup de justesse et d'intelligence qu'elle nous délivre ce texte qui parlera aux petits dès 9 ans et aux plus grands (y a pas d'age pour apprendre). J'ai aussi beaucoup apprécié toutes ses références bibliographiques que Cordelia nous donne à la fin de ses notes et aussi les différences association qu'elle nous liste. Bref j'ai adoré et j'en veux encore.
L'histoire est prenante mais ce qui me reste le plus en mémoire sont les personnages. Différents, loin de la norme habituelle des livres jeunesses. Ils ne sont pas lisses ; maladie chronique, handicape ou encore identité de genre sont des thèmes abordés dans ce roman. Dés qu'ils seront ne âge, je l'offrirai à mes neveux qu'ils puissent lire un livre qui change, un livre d'actualité.
Ce roman se lit très bien, et je l’ai trouvé passionnant. On y suit l’histoire d’Alana, collégienne issue d’une famille de Médiateurs – des humains servant d’ambassadeurs entre vampires et humaines. Comme elle n’est pas très douée en sport, ses parents la surprotègent et refusent qu’elle participe à des missions, alors qu’à son âge, sa sœur participait déjà !
Alors que ses parents, sa sœur et la copine de celle-ci sont en mission à Berlin, læ meilleur·e ami·e d’Alana, Oli, affirme que leur nouveau camarade de classe est un vampire. Alana n’y croit pas trop : les vampires enfants sont interdits depuis des siècles, alors un vampire collégien ? Impossible ! Mais Oli et elle vont de plus en plus se pencher sur la question, découvrir des secrets et participer à leur première mission de sauvetage. La suite de mon avis : https://elainevker.com/blog/2024/02/2...
Il y a un moment déjà que je souhaitais lire ce roman puisqu'il revenait régulièrement dans les listes sur le thème de la diversité d'orientations sexuelle et de genre. Il s'agit clairement d'un roman intermédiaire, plus qu'un roman adolescent et si ce n'est pas un mauvais roman, la présence de diversités n’éclipse pas un scénario assez simple.
Alana fait parti d'une famille de Médiateurs, dans un monde où les vampires existent et vivent en secret parmi les humains. Leur rôle est d'assurer le maintient de la diplomatie entre les deux espèces, sans toutefois révéler la présence des uns aux autres. Vivant avec un mystérieux mal qui semble l'empêcher de faire des efforts musculaires soutenus, Alana se sent donc exclue dans sa famille, en particulier avec une sœur aînée qui présente de nombreuses forces. Quand ses parents et sa grande soeur partent pour une mission à l'étranger, Alana voit son quotidien bousculé avec l'arrivé d'un nouveau dans sa classe. Rapidement, elle repère sur ce nouveau venu les signes du vampirisme, à ceci-près que les infampires sont interdits depuis des siècles. Alors comment expliquer sa présence parmi les humains et son jeune âge? Épaulée de sa grand-mère, Alana se confie une mission, celle de découvrir les antécédents de Joâo, qui n'a assurément pas demandé à devenir un avaleur de globules...pour l'éternité.
Donc, est-ce prévisible? Quand on est une habituée de la littérature jeunesse, assurément. La seule chose qui m,a vaguement surprise est le changement de pronom d'Oli, qui passe ainsi de "fille" à "non-binaire". Donc, pour l'originalité, on est en terrain connu. Au moins, je remercie l'autrice de ne pas nous servir le fiasco de la série Fascination, sans aucun doute les pires vampires imaginables qui soit. Ici, ils sont plus près de ce que les romans de Stoker et compagnie nous on offert en littérature, mais pour le coup, on ne réinvente pas cette pauvre créature qu'est le vampire. D'ailleurs, j'ai toujours autant de mal à imaginer comment on peut être le plus formidable prédateur du genre Homo qui soit sans aussi être l'espèce dominante du monde, en avant des Sapiens, mais bon, on semble préféré les voir mystérieusement confinés dans de sombres château à conspirer entre eux qu'en maîtres du monde. Ironique, quand même.
Ce qui est cependant moins prévisible est le fait que je n'ai pas l'ombre d'une idée quand à la nature des douleurs d'Alana. C'est énervant, car si on veut normaliser un état, il faut permettre à la majorité qui est est dépourvue de le comprendre. Or, on nage en plein mystère. Syndrome, anomalie génétique, fibromyalgie, douleurs chroniques, allez savoir!
Ce qui m'anène à dire que les diversités sont un peu "plaqué". On mentionne une diversité sans s'y intéresser pleinement, surtout dans le cas assez inédit d'Alana. On ne développe pas non plus sur la transition amorcée d'Oli. Je ne dis pas d'en faire un opéra, mais quand même, c'est rare un personnage non-binaire en littérature jeunesse, j'aurais aimé un peu plus de ressenti sur le sujet. Aussi, on ne traite pas du deuil ou de l'adaptation du personnage de Joâo, nouvellement vampire. C'est toujours le mat le plus délaissé, celui de la psychologie, sans doute parce que les auteurs et autrices oublient que les humains ne sont pas des champions en gestion des émotions et qu'ils sont facilement ébranlés. Du coup, ils sont souvent "trop imperturbable" ou encaisse aisément des trucs de grand ampleur, mais chouine à la moindre belle gueule par contre, sérieusement autrices, moins de coup de foudre, plus de psycho! Mais je m'égare...
Le thème de l'ado qui veut prouver aux autres de quoi elle est capable est également maintes fois exploitée, surtout de cette manière, où l'héroine ou le héro prend une mission en charge sans trop de consentement parental. Ici, au moins, Alana a le concours de sa grand-mère, ça reste un point positif, car il est réaliste. Autre point que j'ai relevé et que j'ai apprécié: Les personnages ne sont pas débiles ( bon, sauf pour Oli qui a eu le béguin pour un vampire parce qu'il est mystérieux avant de s'en désintéressé parce qu'en le connaissant, il n'est plus mystérieux, ça va faire cette manie d'avoir du béguin pour le mystère plus que pour la personne??). Ils sont relativement cohérents et méthodiques, ça a du mérite.
Le rythme est somme toute tranquille et on ne s'insère pas facilement dans les souliers des personnages. Ça reste donc de surface. Quand à la plume, j'ai vu bien pire, je vais donc aussi dire qu'elle est acceptable et fait le travail.
Donc, globalement, ce roman est "correct", à défaut de terme plus précis. Il reste pertinent sur bien des points, est un rare cas de roman avec des vampires pas trop clichés ou couillons, qui eux sont légion, met en vedette trois archétypes rares en littérature jeunesse ( non-binaire, profil ethnique noire et heu...appelons-ça "diversité fonctionnelle pour le cas d'Alana) et met quand même en relief un monde en contradiction où les règles sont souvent arbitraires et injustes, surtout pour ceux et celles qui en auraient bien besoin.
Je pense, à titre de libraire, que je trouverais des lecteurs et lectrices du lectorat intermédiaire de la 4e à la 6 année ( 9-12 ans) qui pourraient aimer le format court ( 210 pages de taille moyenne), le fait que l'histoire est en tome unique, avec des personnages atypiques et un monde de vampire relativement moderne. Tous les lecteurs de ce groupe d'âge ne carburent pas sur les séries et les pavés, et il se trouve que ces formats sont nombreux en Fantastique et Fantasy.
S'il ne m'a pas transcendé ou impressionné, il m'a tenue jusqu'à la fin et sans faire de fautes particulièrement notable.
Pour un lectorat intermédiaire du troisième cycle primaire, 10-12 ans.
Catégorisation: Roman Fantasy urbaine français, littérature jeunesse intermédiaire, 3e cycle primaire, 10-12 ans Note: 6/10
"Bref, Alana et l’enfant vampire de Cordélia est un très bon premier roman, très sympathique à lire ! J’ai pu y découvrir un récit innovateur sur les vampires et surtout des protagonistes plein de courage. J’ai passé un bon moment lecture et je serais au rendez-vous pour les prochaines parutions de l’autrice !"
J'ai dévoré ce livre en quelques jours. L'histoire est très intéressante, cela change des livres sur les vampires habituels. C'est un bonheur de découvrir des personnages plus diversifiés les uns que les autres. J'espère la publication d'un tome 2 !